Les Royaumes Du Suidan Central
Les Royaumes Du Suidan Central
Les Royaumes Du Suidan Central
Plan
INTRODUCTION
I. Évolution et civilisation des États Haoussa
1. Évolution des États Haoussa
a. Origine
b. Apogée
c. Déclin
2. Civilisation des États Haoussa
a. Religion
b. Organisation sociale
c. Organisation politique
d. Organisation économique
II. Évolution et civilisation du Kanem Bornou
1. Évolution du Kanem Bornou
a. Origine
b. Apogée
c. Déclin
3. Civilisation du Kanem Bornou
a. Religion
b. Organisation sociale
c. Organisation économique
d. Organisation politique
CONCLUSION
INTRODUCTION
La partie nord du territoire du Soudan moderne est connue
jusqu’au XVIe siècle sous le nom de Nubie. En revanche, l’histoire du Soudan
méridional demeure obscure jusqu’au XIXe siècle. Au cours du Xe siècle,
quelques savants arabes commencent à décrire les richesses des grands
royaumes d’Afrique
I. Évolution des États Haoussa
a. Origine
Les haoussas, probablement venus de l'Est, s’établissent vers le 7 es dans le
Nord de l'actuel Nigeria entre le Songhaï et le Kanem Bornou. Cette région était
située sur les routes du commerce transSaharien. Les haoussas se
convertiront à l'Islam au 13es. Ils seront toujours menacés par leur puissant
voisin.Les royaumes haoussa sont des royaumes du nord-ouest de
l’actuel Nigeria et au sud de l'actuel Niger.
Les peuples de langue haoussa ont occupé ce territoire depuis avant notre ère.
Ils sont regroupés dans les sept États haoussa (Hausa bakwai) comprenant
les cités-états de Biram, Daoura, Katsina, Zaria, Kano, Rano, et Gobir, plus ou
moins liées par des alliances. L’histoire connue des États Haoussa remonte au
XIe siècle
b. Apogée
La cité de Kano au nord de l’actuel Nigeria fonda sa puissance sur le
commerce caravanier. Elle atteint son apogée à la fin du XVe siècle. Elle rivalisa
avec la ville de Katsina, à la frontière entre les actuels Niger et Nigeria, pour la
domination du commerce en pays haoussa.
Dès le début du XVIe siècle, Katsina formait elle aussi un centre réputé
d'études islamiques. Ces cités constituaient alors d'importants marchés
d'esclaves à destination du monde arabe.
c. Déclin
Cependant, presque tous les États composant l'espace nigérien connurent une
sorte de déclin entre le XVIe et le XVIIIe siècle avec entre autres, l'émiettement
de l'Empire Songhai, et la disparition du royaume du Kanem bornou. Mais,
d'autres comme les Cités-états haousa se renforcèrent a l'image du sultanat du
Damagaram sous le règne de Ténimoun dans Séliman qui régna de 1850 a
1884. A la veille de la pénétration coloniale, l'espace nigérien a presque perdu
l'essentiel de ses grands empires et royaumes et n'existaient que des entités
émiettées a cause d'incessantes guerres comme c'était le cas du Sultanat
d'Agadez .
2. Civilisation des États Haoussa
a. Religion
Les Haoussas ont une culture antique qui s'est étendue sur une grande aire
géographique et qui a été longtemps liée aux Arabes et à d'autres peuples
islamisés d'Afrique de l'ouest comme les Mandés, les Peuls et même
les Wolofs de Sénégambie grâce au commerce, fait sur de longues distances.
L’islam a pénétré dans les régions haoussas pendant le XIVe siècle par
l’intermédiaire de voyageurs et commerçants venus du Borno voisin ou des
régions situées au nord du Sahara.
b. Organisation sociale
Les clans.
L'ensemble de la population de Sumarana se répartit en un certain nombre de
catégories portant chacune un nom distinct et regroupant les individus qui
reconnaissent descendre en ligne paternelle d'un ancêtre commun. Bien que
ces groupes ne soient pas exogames, qu'ils ne manifestent que par quelques
vestiges ambigus (interdits alimentaires, respect accordé à certains animaux,
etc.) une tendance au toté¬ misme, il semble cependant que l'on puisse
traduire par « clan » le terme générique dangi qui les désigne en langue hausa.
L'effectif de ces dangi dépasse largement le cadre de l'agglomération de
Sumarana. Il ne s'agit, dans la généralité des cas, que de segments de clans
originaires de régions parfois lointaines.
Les familles étendues.
Le gida, terme qui désigne simultanément l'espace délimité par une clôture de
paille ou de tiges de mil et le groupement familial qui y demeure, constitue à la
fois l'unité résidentielle de base et la cellule de parenté. Chacun des enclos
que l'on distingue sur la carte de l'agglomération correspond à un gida.
Traditionnellement s'y trouvait regroupée une famille étendue, organisée
hiérarchiquement sous la tutelle d'un mai gida (chef de gida ) ou d'un magaji
(héritier). Il comprenait donc cet homme, ses enfants et, à l'occasion, les
femmes et la progéniture de ces derniers. Souvent il comptait également des
frères du mai gida, mariés ou non, leurs conjoints et leurs enfants.
c. Organisation politique
L'organisation politique et administrative. Lorsque les clans, autrefois épars
dans la vallée, se sont vu obligés de se regrouper en une seule agglomération,
cette situation nouvelle posa, tout naturellement, le problème d'une structure
politique commune et, par conséquent, celui de la reconnaissance d'un chef
unique. L'état d'insécurité et de trouble qui provoqua la formation de Sumarana
fit des qualités guerrières les valeurs les mieux adaptées au choix d'un chef de
village, aussi l'un des animateurs de la résistance contre les Peuls fut-il investi
de ce titre. Cette dignité acquise par un individu devint, selon la coutume,
l'apanage héréditaire de son clan. A l'arrivée des Européens, et par la suite
durant la période coloniale, aucune modification importante ne fut apportée au
mode d'organisation politique du village. Après l'indépendance, le
gouvernement, ressentant le besoin de rajeunir ces vieilles structures et
d'associer les paysans à la vie politique du pays, créa au niveau de chaque
agglomération un « comité » du parti unique P.P.N.-R.D.A. Peu après, cet
appareil apparaissant insuffisant pour entraîner les cultivateurs dans un
mouvement de développement, on commença à procéder à la création
d'animateurs ruraux. C'est à la rapide présentation de ces trois pôles politiques
et administratifs que nous allons procéder maintenant.
Conclusion
Les Haoussas restent prééminents au Niger et au nord du Nigeria. Leur poids
au Nigéria est très important car l'ensemble Haoussas-Peuls a dirigé la
politique du pays depuis son indépendance. Ils restent l'une des civilisations
les plus largement et historiquement enracinées en Afrique occidentale. Pour
conclure, les préoccupations majeures des Souverains de ces empire
s’articulent autour des axes suivants: l’islamisation, la centralisation du
pouvoir au sein de la dynastie royale, la sécurisation de la route commerciale
reliant l’empire à la Méditerranée (le commerce du natron) et plus tard, le
commerce des esclaves (la traite négrière orientale).
Source :www.memoireonline,wikipidia,maxicour.com