Exposé Histoire
Exposé Histoire
Exposé Histoire
Bien que toute son histoire ne soit pas encore écrites, nos connaissances nous permettent
d’affirmer que Ghana est le premier empire noir de l’Afrique. Au 7°siècle Ghana était déjà
un grand royaume et c’est au 11° siècle que l’empire se constitue en conquérant des vastes
régions sous la dynastie des Khaya Cissé. Vers 1076, l’empire s’effondre sous les assauts
des almoravides qui cherchaient à imposer l’islam.
I. Localisation
Me Ouagadou ( pays des troupeaux ), région située entre les fleuves Senegal et Niger, est
le berceau de l’empire. On ,ne connait avec précision ni sa date vraisemblable que les
groupes Soninké ( sarakholé, Marka, Dioula…) l’aient fondé vers 3°siécle après Jesus-christ.
I. L’origine
C’est le premier empire noir connu avec assez de précision. Nous disposons pour cela
d’abord des informateurs arabes dont les principaux sont : Ibn Hawkal et Al Bakri. Le
premier qui a voyagé de Bagdad jusqu’à Awdaghost, en 970, n’hésite pas à dire de
l’empire du Ghana : « c’est le plus riche du monde à cause de l’or »
Ainsi, Ghana à l’origine désignait le roi du Ouagadou, puis le nom de la capitale et enfin de
l’empire lui-même. Par la suite Koumbi saleh deviendra la capitale de l’empire du Ghana.
La prospérité et la sécurité du Ghana ont frappé les voyageurs arabes dont la plupart avait
pourtant visité les grandes cités du Maghreb et d’Espagne. Le Grand Conseil du Roi
comprenait les hauts dignitaires, dont certains étaient des affranchis et des musulmans ;
les fils de rois vaincus gardés à la cour comme otages, étaient associées aussi au
Gouvernement. Chaque matin, le souverain ( Tounka ) dans une sorte de ronde de la
justice, sortait à cheval accompagné de tous ses officiers, et faisait le tour de la capitale,
s’arrêtant pour écouter les doléances éventuelles et ses sujets les plus humbles et leurs
faire rendre justice séance tenante. La ronde du soir par contre ne devait pas être
interrompue. La succession était matrilinéaire, c’est-à-dire que c’est le fils de la sœur du
roi qui lui succédait. Cela pour s’assurer nous dit Al Bakri que le successeur serait toujours
le sang royal, car si l’on n’est pas toujours sûr d’être le frère de sa sœur on n’est pas
toujours de sang royal, car si l’on ne pas toujours sûr d’être le père de son fils. Mais
surtout parce que le système matrilinéaire semble avoir été au départ la pratique courante
des peuples.
2. Organisation administrative
L’administration ghanéenne était mixte, comprenant des provinces et des royaumes, eux-
mêmes subdivisés en cantons et villages. Les royaumes ( Diarra, Mali, Sosso, Tekrour…)
étaient dirigés par des rois qui payaient tribut à l’Empereur et lui fournissaient à l’occasion
des geurres des contignent de soldats. Les provinces étaient sous la direction de
gouverneur nommés par l’empereur dont ils exécutaient les ordres.
Le gouvernement de l’empire comprenaient de haut dignitaires choisis aussi bien parmi les
princes que parmi les exclaves et sont chargés de la justice du trésor du palais, de la police
etc…
La justice était une importante activité du Tounka aussi bien que les fonctionnaires de la
cour impériale. 2
La religion officielle ( celle de l’Empereur ) était l’animiste mais les musulmans étaient
nombreux et occupaient d’importantes fonctions de l’Etat.
3. Organisation économique
La principale ressources du Ghana était l’or, très abondant dans les régions de Bourré et
Bamkouk, la plus grande partie revenait au trésor impérial. L’agriculture était aussi
prospère ( mil, riz, coton, dattes…) sauf dans les régions sptentrionales. L’artisanat était
également développé : tissage, teinture, forge, bijouterie, koumbi saley au sud,
Aoudaghost au nord étaient les grandes centre commerciaux. Aoudagost était le carrefour
entre le Maghreb et l’Afrique noire ; du nord elle recevait du produit manufacturés, des
dattes, du cuivre, du sel…échangés contre l’or, les esclaves et les céréales du sud, les
produits du Maghreb écoulait vers le nord ceux de la savane et de la forêt. L’activité
commerciale était intense.
4. L’organisation réligieuse
Les ghana est comme tous les pays côtiers du Golfe de Guinée. Les populations littorales
qui furent depuis plus longtemps sous l’influence des missionnaires européens, sont
chrétiennes et celles qui vivent à quelques certains kilomètres à l’intérieur des terres sont
musulmanes car l’islam est venu par les caravanes qui traversaient le Sahara. Ainsi 7% des
ghanéens sont chrétiens et 18% sont musulmans, chiffres montrent la disparité de peuple
entre le nord et le sud, car la répartition purement géographique coupe le pays en deux.
L’islam des peuples du nord est un islam sunnite, proche de celui pratiqué au Burkina Faso,
Mali, au Niger. Le christianisme ghanéen à l’origine majoritairement tenant d’église
protestantes anglo-saxonnes, et aujourd’hui dominé par les nouveaux protestantismes :
pentécôtismes, charismatiquecos évengélique.
Avec la prise Aoudaghost en 990 l’Empire atteignit son apogée dominant par plusieurs
peuples et royaumes : au nord les Berbères Sahandja, au sud-ouest les toucouleurs et les
peulhs, à l’est les Songhaî, au sud les Malinkés. Ghana s’étendait à l’atlantique à boucle du
fleuve Niger.
IV. Le déclin
Conclusion