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TP de Microbiologie du sol

1
Plan
Séance 1: Evaluation de la biomasse du sol par la méthode du
dénombrement des bactéries.

Séance 2: Isolement et identification biochimique des bactéries


isolées du sol.

Séance 3: Illustration de certains caractères PGPR microbiens


(AIA, glucanases, cellulases, protéases et sidérophores, etc...).

Séance 4: Interaction entre les microorganismes : cas de


l’antibiose.

Séance 5: Exploitation des microorganismes en agriculture:


Bactérisation des semences.
2
TP de Microbiologie du sol
Séance N°1:
Evaluation de la biomasse du sol
par la méthode du
dénombrement des bactéries.

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I. Evaluation de la biomasse du sol
 La biomasse : désigne la masse de
l’ensemble des microorganismes du sol
(bactéries, actinomycètes, champignons,
algues, protozoaires).

 C’est un indicateur pertinent et sensible aux


changements d’usage et au mode de gestion
des sols.
4
I. Evaluation de la biomasse du sol
 Plusieurs méthodes de dénombrement
permettent de quantifier la population
microbienne.

 Ces méthodes ne donnent pas accès aux


mêmes informations mais certaines d’entre
elles sont complémentaires.

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I. Evaluation de la biomasse du sol
I.1. Biomasse totale
Dosage du C et N de la biomasse
microbienne par la méthode de
« fumigation-extraction»

Lyse des microorganismes présents dans


l’échantillon du sol par la vapeur de
chloroforme.
Extraction des produits de la lyse des
microorganismes à l’aide d’une solution de
KCl.
La quantité de C et N de la biomasse est
déterminée par la différence entre la quantité de
C et N après et avant fumigation, permettant
ainsi de remonter à la quantité de micro-
organismes présents dans le sol. 6
I. Evaluation de la biomasse du sol
I.2. Dénombrements

Dénombrements

Biomasse
Microscopie
cultivable

7
I.2. Dénombrements

Biomasse cultivable

Milieu solide Milieu liquide


(en boîtes de Pétri) (en tubes)

Estimer le nombre Estimer le Nombre le Plus


d’Unités Formant Probable (NPP) de
Colonie (UFC) bactéries.

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I.2. Dénombrements
1. Biomasse cultivable
1.1. Cultures sur milieu gélosé

Consiste à la méthode d’étalement en surface ou en


profondeur, en utilisant divers milieux de cultures et
différentes conditions de cultures.

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I.2. Dénombrements
1.1. Cultures sur milieu gélosé

Avantages Inconvénients
 Comptage du nombre de  Sous-estimation de la
bactéries viables et actives. taille réelle de la population
(seulement 1 à 10 % des
 Possibilité de sélectionner bactéries sont cultivables).
les microorganismes à
dénombrer à l’aide de
milieux de culture différents.

10
I.2. Dénombrements
1. Biomasse cultivable
1.2. Cultures en milieu liquide

La méthode du Nombre le Plus Probable (NPP) est une


méthode statistique basée sur la théorie des
probabilités et qui pose l’hypothèse que tous les
germes vivants à étudier se trouvent dans les
suspensions utilisées.

Les échantillons sont dilués en série jusqu’à un point


où il n’y a plus de microorganismes vivants qui se
développent dans les tubes. 11
I.2. Dénombrements
1. Biomasse cultivable
1.2. Cultures en milieu liquide

Les différentes dilutions sont inoculées dans un


milieu approprié et placé à température et durée bien
déterminée.

Le développement de la biomasse bactérienne est


révélé en général grâce à la présence d’un trouble du
milieu (tube positif).
12
I.2. Dénombrements
1. Biomasse cultivable
1.2. Cultures en milieu liquide

Des tables statistiques, dont les bases ont été fixées


en 1918 par Mac Grady, sont ensuite utilisées pour
déterminer la concentration de bactéries dans la
solution mère (NPP).

Plus le nombre de réplicats est grand, plus la


précision de la taille de la population bactérienne est
fiable. 13
I.2. Dénombrements
1.2. Cultures en milieu liquide

14
I.2. Dénombrements
1.2. Cultures en milieu liquide

Avantages Inconvénients

- Particulièrement utile dans - Intervalle de confiance


le cas où les bactéries à assez grand donc perte de
dénombrer ne se précision sauf si on
développent pas sur un multiplie le nombre de
milieu solide (c’est le cas répétitions.
par exemple des bactéries
nitrifiantes).
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I.2. Dénombrements
Le principe de l’épifluorescence directe repose sur la
coloration directe des microorganismes (plus
exactement, de leurs acides nucléiques, ADN ou ARN)
par des fluorochromes.

Les échantillons sont comptés à l’aide d’un microscope


à épifluorescence et le résultat est ensuite converti en
nombre de cellules par unité de masse du sol.

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I.2. Dénombrements
Les fluorochromes fréquemment rencontrés lors de
dénombrements réalisés sur des sols sont :

 l’acridine orange (AO) qui se fixe sur les acides


nucléiques, indifféremment ADN ou ARN (les bactéries
apparaissent vertes).

 le 4’,6-diamidino-2-phenylindole (DAPI): les bactéries


apparaissent bleuâtres.

 l’isothiocyanate de fluorécéïne (FITC): les bactéries


apparaissent vertes.

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I.2. Dénombrements
2. Dénombrements directs

Avantages Inconvénients

- Donne directement accès au - Aucune donnée sur


nombre de microorganismes l’appartenance phylogénétique.
présents dans le milieu.
- Ne permettent ni de
- Permettant de mieux différencier une population
différencier les cellules vivantes particulière ni de suivre son
des cellules mortes. évolution et son devenir.

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I.3.Diversité, empreinte génétique

Des techniques assez récentes basées sur l’étude


des acides nucléiques (ADN ou ARN) permettent
d’obtenir une image de la communauté bactérienne.

Ces techniques de biologie moléculaire sont de plus


en plus fréquemment appliquées à l’environnement,
essentiellement sur les sols.

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I.3.Diversité, empreinte génétique
Extraction de l’ADN

Amplification de l’ADN par PCR

Gène cible

Méthodes de séparation de l’ADN amplifié Clonage- Séquençage

DGGE et TGGE T-RFLP


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I.3.Diversité, empreinte génétique

Les techniques de biologie moléculaire permettent une


détection très sensible et très spécifique.

Mais, elles ne permettent pas de savoir si la séquence


d’acide nucléique mise en évidence provient de cellules
mortes ou vivantes.

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II. Les enzymes du sol
 Les microorganismes (bactéries et champignons)
sont la principale source d’enzymes dans le sol.

 Ces enzymes sont les catalyseurs de processus


biochimiques importants: la minéralisation et le cycle
des nutriments, la décomposition et la formation de la
matière organique et la décomposition des pesticides.

 Les enzymes sont sensibles aux changements de la


qualité du sol dus à des gestions et des utilisations
différentes des sols.
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II. Les enzymes du sol

Généralités sur les enzymes

La mesure de certaines activités enzymatiques permet


d’estimer la population microbienne ainsi que son
activité au sein du milieu étudié.

ces enzymes, souvent extracellulaires, peuvent en


s’adsorbant sur des particules solides, rester actives
même après la mort des micro-organismes.

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II. Les enzymes du sol
Déshydrogénases

Oxydoréductases Catalases

Peroxydases

Enzymes étudiées
Invertases

Protéinases
Hydrolases
phosphatases

Uréases

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II. Les enzymes du sol
Ces mesures d’activités globales donnent une
information générale sur la communauté microbienne
mais restent néanmoins descriptives et pas toujours
faciles à interpréter.

Les mesures d’activités enzymatiques présentent


l’avantage d’être relativement simples et peu
coûteuses (il existe des kits complets dédiés à ces
mesures).

L’activité enzymatique, un indicateur simple et fiable


pour prévoir l’impact des pratiques culturales sur la
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qualité des sols.
III. l’activité respiratoire des micro-
organismes
Les paramètres suivis peuvent être par exemple la
consommation en oxygène (O2), en aérobiose, ou
encore la production de gaz tel que le dioxyde de
carbone (CO2) en aérobiose ou anaérobiose et le

méthane (CH4) en anaérobiose.

Ces paramètres doivent être choisis en fonction de leur


pertinence.

26
III. l’activité respiratoire des micro-
organismes

Mesure du CO2:
Connaître la quantité
approximative de
bactéries dans un sol.

27
IV. Conclusion
Dans le cadre de la caractérisation et de l’optimisation
des systèmes de cultures, en vue d’une durabilité des
pratiques agricoles, l’évaluation de la biomasse et la
mesure des activités enzymatiques sont donc des
indicateurs à prendre en compte.

Cet indicateur complète les paramètres physico-


chimiques ( N, P, K, CEC, pH…) couramment utilisés
pour les conseils en matière de gestion des cultures.
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V. Manipulation
-Réaliser les dilutions de l’échantillon du sol.

- Réaliser un ensemencement en surface des quatre


dernières dilutions sur boîtes de Pétri contenant le
milieu LB.

- Incuber les boîtes à 30°C pendant 24 h.

- Déterminer le nombre de bactéries, le résultat est


exprimé en UFC/g de sol.

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V. Manipulation
 Dénombrement par étalement en surface

Représentation schématique de comptage par étalement de


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suspension diluée de sol sur boites de Pétri.
VI. Lecture des résultats

1. Compter les colonies visibles pour le dénombrement des


bactéries telluriques.

2. Calculer le nombre de colonies formants unités de


bactéries par mL de la suspension mère du sol:

N = nombre de colonies comptées × le volume ensemencé ×


le facteur de la dilution qui a servi au dénombrement.

Compter uniquement les boites qui montrent un nombre de


colonie compris entre 30 et 300 colonies.

3. Exprimer le résultat final en UFC par gramme de sol frais.

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VII. Rédaction du compte rendu
1. Titre de la séance.

2. But de la séance.

3. Principe: méthode utilisée pour réaliser l’expérience :


schématiser la technique utilisée.

4. Résultats de l’expérience
* Présenter les résultats sous forme de tableaux ou
courbes.
* Titrer et légender le ou les tableaux et/ou courbes.

5. Interprétation des résultats.

6. Conclusion.
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