Location via proxy:   [ UP ]  
[Report a bug]   [Manage cookies]                
Skip to main content
Noé Gross
  • Campus du Solbosch - CP 133/02
    Avenue F.D. Roosevelt, 50
    1050 Bruxelles
  • 02 650 26 28
Across the world, the coronavirus pandemic may have prepared us for a new ecological paradigm: we are confined on Earth with other living beings. But we still need to know how to tell the stories of these beings. In recent decades,... more
Across the world, the coronavirus pandemic may have prepared us for a new ecological paradigm: we are confined on Earth with other living beings. But we still need to know how to tell the stories of these beings. In recent decades, scholars in the environmental humanities and social sciences have experimented with new ways of paying attention to the world and all its narratives. They have thus invented practices of narration to thwart our insensitivity to the fate of other living beings with whom we are linked. These practices cannot be reduced to human representations or projections, but are rather proposals for imagining various common causes and, ultimately, what Bruno Latour calls a common world. My inquiry in this chapter is to collect these narratives as real methods of knowledge about the connections between humans and non-humans. To illustrate these new knowledge experiences, I discuss the narrative practices offered by Vinciane Despret’s work, as well as the importance of entangled stories in Donna Haraway, Baptiste Morizot, and Deborah Bird Rose’s writing. By telling stories about the lives of animals and plants, these researchers have become the spokespersons for those with whom we live together but who cannot testify alone. These narratives are therefore capable of multiplying our world through diverse existences, stories of dependence, and other ways of living in a damaged planet. The hope is that they inspire us to regain a terrestrial footing.
It has become more and more difficult to enumerate the uses of the notion of heterotopia in academic as well as in the artistic fields and the activist communities. As a result, this article aims to give a renewed perspective on the... more
It has become more and more difficult to enumerate the uses of the notion of heterotopia in academic as well as in the artistic fields and the activist communities. As a result, this article aims to give a renewed perspective on the stakes of the notion of heterotopia introduced by Michel Foucault in 1966. The fluctuations of the concept, and the need to specify it, force us to examine its genealogy. Our work will then consist in historicizing this notion by a chronological reading of its deployment in Foucault's work. In the course of this investigation, we will explore the commentators' repetitions in order to expose heterotopia to its potential critical and emancipatory implications. We are indeed convinced that it is most irrelevant to study the corpus of heterotopias without immediately, and at the same time, explore the way in which users have grasped this notion and, doing so, shaped it.
Le trajet de ce qu’on peut appeler aujourd’hui « l’hypnose » a débouché sur une large déception, dont certains se sont empressés de conclure que « L’hypnose n’existe pas ». Si cette déception pousse à une conclusion qui fermerait... more
Le trajet de ce qu’on peut appeler aujourd’hui « l’hypnose » a débouché sur une large déception, dont certains se sont empressés de conclure que « L’hypnose n’existe pas ». Si cette déception pousse à une conclusion qui fermerait définitivement les portes, il serait sans doute plus intéressant qu’elle ouvre une perspective qui nous amène à « penser ». C’est tout l’enjeu du livre d’Isabelle Stengers, où, comme signalé dans les premières lignes, nous pourrions apprendre de l’hypnose et des questions qui se posent à partir d’elle.
Le dernier livre d'Edouard Louis intitulé "Qui a tué mon père" donne à réfléchir sur les liens et les lignes entre le corps et l'histoire politique. "Entre les deux il n'y a rien", un roman de Mathieu Riboulet permet lui de prolonger la... more
Le dernier livre d'Edouard Louis intitulé "Qui a tué mon père" donne à réfléchir sur les liens et les lignes entre le corps et l'histoire politique. "Entre les deux il n'y a rien", un roman de Mathieu Riboulet permet lui de prolonger la question de cet entre-deux.

Il s'agit à travers ces deux propositions de lier la chronologie historique et l’histoire d’un corps afin de tenter d’être juste, de dire les choses avec justesse pour qu’on les traite avec justice. D’abord qu’il y ait un peu plus de justice dans la représentation — qu’un seul point de vue ne domine pas toujours les autres — et un peu plus de justesse aussi parce que c’est ainsi que le monde se trame et se perpétue. Il nous faudrait un peu de politique
« entre » : entre les gens, entre les corps, entre les corps et l’histoire, entre les souffles et les mots, entres les gestes et les images, entre la justice et la vérité.

https://www.revuepolitique.be/la-politique-et-les-corps-ce-quen-disent-edouard-louis-et-isabelle-stengers/
Du déferlement des images auquel nous sommes désormais quotidiennement habitués, engager et dégager ses yeux sont devenus des actions centrales autant d’un point de vue éthique que politique. Écrit depuis des lieux à l’aune desquels se... more
Du déferlement des images auquel nous sommes désormais quotidiennement habitués, engager et dégager ses yeux sont devenus des actions centrales autant d’un point de vue éthique que politique. Écrit depuis des lieux à l’aune desquels se cherchent des connexions précaires à inventer, mais également au sein d’une génération qui, face à l’accélération des moyens de communication, cherchent aussi des voies pour ralentir, Rétine nous situe dans un voyage aux multiples arrêts, ou plutôt dans des arrêts qui sont en eux-mêmes de multiples voyages. Immobiles nous-mêmes, installés de guingois à l’intérieur du flux des images et des récits, nous avons fait le choix de décrire les haltes où qu’elles nous mènent, loin des grands récits restaurateurs, sans aucune promesse salvatrice ou garde-fou qui disent où le monde va et pourquoi, mais dans les décombres des rêves anciens, sur les bords broussailleux, là où peut encore se capter un couronnement des senteurs d’automne.
La nouvelle création de Seppe Baeyens, Invited, réunit dans une salle différentes générations prises dans un mouvement traversant les frontières : celles du vide qui nous séparent autant dans nos vies que sur la scène, celle des âges nous... more
La nouvelle création de Seppe Baeyens, Invited, réunit dans une salle différentes générations prises dans un mouvement traversant les frontières : celles du vide qui nous séparent autant dans nos vies que sur la scène, celle des âges nous éloignant peut-être également. Par la danse, par ce langage muet et cet assemblement d'énergies, un phénomène de groupe en fusion émerge, prêt à soulever nos chapes de plomb et à nous soulever.

https://www.revuepolitique.be/seppe-baeyens-invited-lamitie-politique/
La chronique de Noé Gross, philosophe. A propos de David Lapoujade, L'Altération des mondes (Minuit, 2021). La SF est créatrice de mondes, mais les mondes créés par Philip K. Dick ont la particularité de s’effondrer très vite. Cela vaut... more
La chronique de Noé Gross, philosophe. A propos de David Lapoujade, L'Altération des mondes (Minuit, 2021). La SF est créatrice de mondes, mais les mondes créés par Philip K. Dick ont la particularité de s’effondrer très vite. Cela vaut pour le monde réel comme pour les mondes artificiels. D’ailleurs est-il encore possible de les distinguer les uns des autres ? Qu’est-ce qui nous assure que nous n’évoluons pas dans des mondes faux, aussi artificiels qu’un parc d’attractions — avec entrée payante ? Et si ces mondes sont créés de toutes pièces, qui en contrôle les apparences ? À qui appartiennent-ils ? Dans quel but sont-ils produits ? En nous bombardant de réalités artificielles, ne cherche-t-on pas à nous voler le monde — et notre rapport au monde ? Si tel est le cas, comment lutter contre ces entreprises de dépossession ?
La chronique de Noé Gross, philosophe. Si l’historien est un prophète qui « regarde toujours en arrière » pour reprendre une formule de Walter Benjamin (Sur le concept d’histoire ), et si ce qu’il voit, à travers les monuments dans les... more
La chronique de Noé Gross, philosophe.

Si l’historien est un prophète qui « regarde toujours en arrière » pour reprendre une formule de Walter Benjamin (Sur le concept d’histoire ), et si ce qu’il voit, à travers les monuments dans les villes, ou bien dans les archives, est la marque du récit des vainqueurs, alors il doit s’interrompre. S’interrompre, ne serait-ce que pour faire « éclater le continuum de l’histoire » (p. 441) qui file droit jusqu’à l’éloge de Rome. Mais si dans un avenir lointain, non plus des historiens, mais des archéologues du futur se retournaient vers nous, vers nos monuments, vers nos récits, qu’y liraient-ils ? Que devraient-ils lire pour percevoir non pas l’histoire des dirigeants et des noms propres, mais toutes les histoires des existences ordinaires dans lesquelles s’inventent et circulent librement le politique ? Car au fond, que voit-on lorsqu’on regarde en arrière, et comment cette fiction peut-elle nous inspirer à laisser des traces au présent afin de rendre visible et de rendre leur dignité à ces vies qui défendent leur cause ou qui se dévouent à la cause des autres ? L’historien Olivier Christin, dans un livre qui porte ce nom, La cause des autres, a ainsi proposé Une histoire du dévouement politique pour comprendre comment des sociétés confrontées à la violence, à la division, au séparatisme des plus puissants (Pandora Papers), comment des sociétés confrontées au risque de la guerre civile trouvent dans des engagements de citoyens ordinaires des ressources pour sortir de ces spirales afin de récréer des causes communes.
Dans "Ontopouvoir. Guerre, pouvoirs, perception", le philosophe canadien Brian Massumi analyse les formes de pouvoir actuelles en partant de la doctrine de la "guerre contre le terrorisme" de Georges W. Bush. Parce qu’il s’agit, au... more
Dans "Ontopouvoir. Guerre, pouvoirs, perception", le philosophe canadien Brian Massumi analyse les formes de pouvoir actuelles en partant de la doctrine de la "guerre contre le terrorisme" de Georges W. Bush. Parce qu’il s’agit, au travers de « méthodes préemptives », d’affronter ou de dissuader la menace avant même qu’elle ne survienne, Massumi parle d’un « ontopouvoir » : c’est l’être lui-même (l'onto), les conditions d’apparition et de possibilité de ce qui est qu’il s’agit de configurer. Au-delà des applications militaires, on trouvera dans cet article des outils pour appréhender autant les politiques sanitaires actuelles que l’évolution du maintien de l’ordre ces dernières années, aux États-Unis ou en Europe.

https://lundi.am/Ontopouvoir-une-histoire-du-present
Conférence de David Lapoujade et discussion autour de L'Altération des mondes. Versions de Phillip K. Dick, Paris, Minuit, 2021.
Questions posées à Geoffroy de Lagasnerie (ENSAPC Paris) avec Clarisse Michaux (UCLouvain). Geoffroy de Lagasnerie est sociologue et professeur à l’École nationale supérieure d’arts de Paris-Cergy. Ses travaux récents portent sur l’art... more
Questions posées à Geoffroy de Lagasnerie (ENSAPC Paris) avec Clarisse Michaux (UCLouvain).

Geoffroy de Lagasnerie est sociologue et professeur à l’École nationale supérieure d’arts de Paris-Cergy. Ses travaux récents portent sur l’art et la culture, la philosophie sociale et politique. Proche du Comité Adama contre les violences policières, il a co-écrit avec Assa Traoré Le combat Adama. Il a publié une dizaine d’ouvrages à ce jour.
Comment penser les suites de l'aventure moderne ? Introduction à Bruno Latour dans le cadre d'une séance spéciale à la Chaire Perelman 2020-2021 organisée par Thomas Berns et Didier Debaise à l'Université Libre de Bruxelles.
Le Centre universitaire expérimental de Vincennes fut créé à la suite des événements de Mai 68 par Edgar Faure, tout juste nommé ministre de l’éducation nationale, sur une proposition de Raymond Las Vergnas. L’université ouvre ses portes... more
Le Centre universitaire expérimental de Vincennes fut créé à la suite des événements de Mai 68 par Edgar Faure, tout juste nommé ministre de l’éducation nationale, sur une proposition de Raymond Las Vergnas.  L’université ouvre ses portes en 1969, et le recrutement des enseignants se fait très librement. Cette caractéristique en fait rapidement une terre d’accueil pour des auteurs universitaires atypiques. L’enjeu de la constitution de Vincennes était, pour une partie, la prise en compte des critiques adressées en mai 1968 à l’Université traditionnelle. L’objectif était donc de faire venir des auteurs qui s’opposaient aux enseignants et aux enseignements classiques, et qui incarnaient l’avant-garde théorique de leur époque. C’est pour cette raison de nature plus politique que « scientifique » qu’on y retrouva en outre Gilles Deleuze et Michel Foucault, et certains noms qui ont marqué la vie intellectuelle de la seconde moitié du vingtième siècle, comme Jean-François Lyotard, Guy Hocquenghem, René Schérer, Hélène Cixous, Jacques Rancière. A travers ses archives et les traces éparses de ses ruines, Vincennes repose l'enjeu des espaces de liberté à faire advenir aujourd'hui. Qu'est-ce qu'un "lieu autre" dans lequel d'autres conceptions de la recherche et de la transmission sont possibles ? Quel rapport établir entre l'université et "le dehors" ? Et surtout, puisqu'il n'y a aucun précédent sur lequel fermement s'appuyer, quelle position engagée et savante inventer aujourd'hui ?
/
: https://upjb.be/events/projection-vincennes-luniversite-perdue-de-virginie-linhart/
Nous sommes démunis lorsque nous essayons de comprendre le mode d’existence des objets techniques. Comment existe un ordinateur, par exemple ? Comment est-il familier, quotidien, mais reste pourtant « magique » ? Le « monde cultivé » a... more
Nous sommes démunis lorsque nous essayons de comprendre le mode d’existence des objets techniques. Comment existe un ordinateur, par exemple ? Comment est-il familier, quotidien, mais reste pourtant « magique » ? Le « monde cultivé » a longtemps méprisé les objets techniques, alors que les crises écologiques rendent les questions des projets techniques, des associations que nous avons aux êtres machinaux de plus en plus politiquement cruciales.
Theory as practice 20/20 is the first seminar (in English and French) series held over the course of the academic year between Universiteit van Amsterdam and Université Libre de Bruxelles. This seminar focuses on theory as practice, but... more
Theory as practice 20/20 is the first seminar (in English and French) series held over the course of the academic year between Universiteit van Amsterdam and Université Libre de Bruxelles. This seminar focuses on theory as practice, but more fundamentally on its practical dimension in our daily lives.
Theory as practice 20/20 is the first seminar (in English and French) series held over the course of the academic year between Universiteit van Amsterdam and Université Libre de Bruxelles. This seminar focuses on theory as practice, but... more
Theory as practice 20/20 is the first seminar (in English and French) series held over the course of the academic year between Universiteit van Amsterdam and Université Libre de Bruxelles. This seminar focuses on theory as practice, but more fundamentally on its practical dimension in our daily lives.
En cours de route, dans le cadre d'une série d'émissions touchant à la pensée contemporaine, nous recevons Benedikte Zitouni, professeure de sociologie à l'Université de Saint-Louis. Dans la première émission nous avons interrogé la... more
En cours de route, dans le cadre d'une série d'émissions touchant à la pensée contemporaine, nous recevons Benedikte Zitouni, professeure de sociologie à l'Université de Saint-Louis.

Dans la première émission nous avons interrogé la pratique sociologique de Benedikte Zitouni, son intérêt pour Pierre Bourdieu et Bruno Latour et certains ouvrages touchant à la question des femmes.

Aujourd’hui nous parlons d'écoféminisme en abordant le livre d'Alice Cook et Gwyn Kirk, Des femmes contres des missiles. Rêves, idées et actions à Greenham Common, livre préfacé par Benedikte Zitouni.

En cours de route est une émission radiophonique diffusée sur les ondes de Radio Campus Bruxelles (92.1 FM) et disponible en podcasts.

En cours de route est un concept artistique d'émissions qui souhaite rendre visible la manière dont des chercheurs et des chercheuses travaillent et innovent dans leur champ de création.

Animation et production : Noé Gross & Simon Fain.
Illustrations : Théodora Jacobs.
En cours de route, dans le cadre d'une série d'émissions touchant à la pensée contemporaine, nous recevons Benedikte Zitouni, professeure de sociologie à l'Université de Saint-Louis. Nous interrogerons sa pratique de la sociologie,... more
En cours de route, dans le cadre d'une série d'émissions touchant à la pensée contemporaine, nous recevons Benedikte Zitouni, professeure de sociologie à l'Université de Saint-Louis.

Nous interrogerons sa pratique de la sociologie, l’héritage de Pierre Bourdieu mais aussi celui de Bruno Latour. Nous évoquerons certains ouvrages dont "Les faiseuses d’histoires. Ce que les femmes font à la pensée" d'Isabelle Stengers et Vinciane Despret.
En cours de route avec Didier Debaise, philosophe. Aujourd'hui nous explorons les pratiques divergentes au sein de l'Université autour du Groupe d'Etudes Constructivistes (GECo) ainsi que des manières de faire collectif dans la... more
En cours de route avec Didier Debaise, philosophe.

Aujourd'hui nous explorons les pratiques divergentes au sein de l'Université autour du Groupe d'Etudes Constructivistes (GECo) ainsi que des manières de faire collectif dans la recherche entre différents arts.

"L’Université risquait de nous mettre en rivalité, la recherche suscite la méfiance : on a pensé qu’il fallait se protéger".

En cours de route est une émission radiophonique diffusée sur les ondes de Radio Campus Bruxelles (92.1 FM) et disponible en podcasts.

En cours de route est un concept artistique d'émissions qui souhaite rendre visible la manière dont des chercheurs et des chercheuses travaillent et innovent dans leur champ de création.

Animation et production : Noé Gross & Simon Fain.
Illustrations : Théodora Jacobs.
En cours de route avec Didier Debaise, philosophe. Aujourd'hui nous revenons sur la trajectoire qui mène à la découverte de ce que peut être la philosophie. "Il y avait quelque chose comme l’intrusion d’un monde avec lequel je... more
En cours de route avec Didier Debaise, philosophe.

Aujourd'hui nous revenons sur la trajectoire qui mène à la découverte de ce que peut être la philosophie.

"Il y avait quelque chose comme l’intrusion d’un monde avec lequel je n’avais pas de connexion".

En cours de route est une émission radiophonique diffusée sur les ondes de Radio Campus Bruxelles (92.1 FM) et disponible en podcasts.

En cours de route est un concept artistique d'émissions qui souhaite rendre visible la manière dont des chercheurs et des chercheuses travaillent et innovent dans leur champ de création.

Animation et production : Noé Gross & Simon Fain.
Illustrations : Théodora Jacobs.