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Marcus Porcius Cato, dit Caton l’Ancien ou Caton le Censeur (234 – 149 av. J.-C.), présente dans nos sources l’image sévère du Romain intransigeant, fidèle aux valeurs traditionnelles. L’une des facettes essentielles de cette image est... more
Marcus Porcius Cato, dit Caton l’Ancien ou Caton le Censeur (234 – 149 av. J.-C.), présente dans nos sources l’image sévère du Romain intransigeant, fidèle aux valeurs traditionnelles. L’une des facettes essentielles de cette image est son attitude à l’égard des Grecs et de leur culture, si bien que Caton passe habituellement pour un adversaire acharné de l’hellénisme et de son influence jugée néfaste pour la culture et les valeurs romaines. Ce topos véhiculé par les sources antiques a été abondamment repris par l’historiographie moderne qui souligne volontiers l’« antihellénisme » de Caton. C’est ce lieu commun et les débats qu’il a engendrés que cet ouvrage collectif ambitionne d’explorer.
Les rapports entre Caton et l’hellénisme sont en fait complexes et n’ont rien à voir avec un simple « antihellénisme primaire ». Son attitude à l’égard de l’hellénisme est d’abord un fait d’histoire sociale et culturelle qui exprime le système de valeurs non d’un individu isolé, fût-il exceptionnel, ni d’une classe sociale ou d’un groupe politique particulier, mais d’une large partie du corps civique romain. L’image d’un Caton viscéralement opposé à l’hellénisme ou à l’hellénisation de la société romaine de son temps fut partiellement construite par Caton lui-même et fut nourrie par la suite d’un regard sur le passé qui opposait la République « aux mœurs pures » des IVe-IIIe siècles à la République « dégénérée » du dernier siècle av. J.-C. Les moralistes et l’historiographie modernes, en préservant, en partie inconsciemment, cette perception de l’histoire romaine, contribuèrent à faire de Caton l’ennemi irréductible d’une culture grecque qui aurait contribué à mener la République romaine à sa perte. Cet ouvrage s’efforce de déconstruire cette image simplificatrice, produit d’une maturation pluriséculaire et d’une vision morale de l’histoire, pour redonner à Caton l’Ancien la profondeur et la complexité qui caractérisent tout homme politique de son envergure.


Les huit contributions sont dues à Clément Bur, Gualtiero Calboli, Chiara Carsana, Martine Chassignet, Michel Humm, Sylvie Pittia, Maria Teresa Schettino, Christian Stein et Éliane Stoffel.
À Rome, comme pour les autres cités du monde méditerranéen antique, les dieux faisaient pour ainsi dire partie des communautés humaines : intégrer une de ces communautés revenait donc à adopter ses dieux. En particulier toutes les... more
À Rome, comme pour les autres cités du monde méditerranéen antique, les dieux faisaient pour ainsi dire partie des communautés humaines : intégrer une de ces communautés revenait donc à adopter ses dieux. En particulier toutes les communautés politiques avaient ainsi « leurs » dieux et « leur » religion. Tout acte « politique » (c’est-à-dire en rapport avec la polis, ou civitas) était donc aussi « religieux », et inversement, car il s’agissait des deux faces d’une même médaille. Pour comprendre les évolutions qui ont affecté la vie religieuse publique des multiples communautés humaines progressivement soumises à l’autorité souveraine de Rome, puis intégrées dans l’Empire à l’apogée de sa dynamique de puissance (IIIe s. av. J.-C. – IIIe s. ap. J.-C.), il faut commencer par appréhender les structures religieuses sur lesquelles s’appuyait le pouvoir romain dans ses formes successives. Pouvoir et religion publique étaient tellement liés dans l’Antiquité qu’il n’était pas possible que le passage d’une cité-État italienne en un empire allant de l’Écosse à l’Euphrate et au Sahara ne générât pas des mutations considérables au sein de la religion romaine. De même, le changement d’échelle spatiale a entraîné une confrontation de Rome avec des cultes de plus en plus étrangers qui a eu des conséquences assez variées pour les religions romaines privée et publique, comme pour ces autres cultes. Enfin, au fil des siècles, les religions des populations d’abord soumises au pouvoir de Rome, puis progressivement intégrées au sein de la communauté impériale, ont elles-mêmes connu des transformations importantes. Toutefois, la distinction entre les Romains « de Rome », et par extension d’Italie, et les autres Romains résidant au sein des communautés provinciales, a toujours persisté et se retrouve dans la vie religieuse de ces Romains des provinces.
Research Interests:
La République romaine commence son histoire vers 509 av. J.-C. par l'expulsion du « roi » Tarquin le Superbe. S'en suivit la mise en place d'un gouvernement de type oligarchique qui laissa le pouvoir à quelques grandes familles... more
La République romaine commence son histoire vers 509 av. J.-C. par l'expulsion du « roi » Tarquin le Superbe. S'en suivit la mise en place d'un gouvernement de type oligarchique qui laissa le pouvoir à quelques grandes familles aristocratiques. Cinq siècles plus tard, les déchirements politiques qui divisèrent son aristocratie précipitèrent la fin de la République après l'avoir entraînée dans des conflits sociaux et des guerres civiles interminables. Entre temps, la « république » avait constitué un « empire » qui s'est étendu à l'ensemble du monde méditerranéen ainsi qu'à ses territoires périphériques grâce à des institutions politiques et sociales lui permettant d'associer un peuple de citoyens à son aristocratie. Cette profonde solidarité d'intérêts au sein de la société romaine favorisa une expansion territoriale exceptionnelle tant d'un point de vue historique que géographique. Toutefois, l'expansion impérialiste finit par révéler l'inadéquation entre les structures institutionnelles et l'univers socio-culturel d'une cité-État, et le mode de gestion d'un empire aux dimensions exceptionnelles. L'incapacité à surmonter cette contradiction mit un terme au régime aristocratique qui définissait la nature de la République romaine.
En partant du rôle-clé joué par Appius Claudius Caecus, cette étude renouvelle la vision de l’histoire sociale, institutionnelle et culturelle de la Rome médio-républicaine (fin IVe – début IIIe siècle av. J.-C.). L’époque à laquelle se... more
En partant du rôle-clé joué par Appius Claudius Caecus, cette étude renouvelle la vision de l’histoire sociale, institutionnelle et culturelle de la Rome médio-républicaine (fin IVe – début IIIe siècle av. J.-C.). L’époque à laquelle se situe l’activité publique de ce personnage correspond en effet à un moment essentiel de l’histoire de la Rome républicaine, lorsque le vieux conflit patricio-plébéien cède la place à une forme de consensus politique qui s’est constitué autour des valeurs communes d’une nouvelle noblesse, née du partage des magistratures entre le patriciat et l’élite de la plèbe, et qui s’est renforcé avec les premiers pas de l’expansion romaine en Italie, notamment en direction de la Campanie. Au cours de cette époque cruciale, encore souvent négligée dans les études récentes sur l’Antiquité romaine, la République romaine a connu d’immenses bouleversements à la fois internes et externes qui ont en grande partie jeté les bases de son avenir. Dans ce contexte se placent les réformes institutionnelles de la censure de 312, rendues si confuses par les multiples interprétations des Anciens et des Modernes. Cet ouvrage montre l’unité d’ensemble de ces réformes qui ont conduit à la réorganisation civique du peuple romain et de son aristocratie (équestre et sénatoriale) selon les principes de l’égalité géométrique. Depuis B. G. Niebuhr et Th. Mommsen, on considère généralement que le célèbre censeur a joué un rôle important dans l’introduction de l’hellénisme à Rome : dans quelle mesure la présence et l’influence de l’hellénisme en Italie ont-elles pu fournir des modèles culturels ou idéologiques aux réformes alors entreprises ? Appius Claudius Caecus peut ainsi devenir le point de départ d’une réflexion d’ensemble sur les institutions, la société et l’univers culturel de Rome à l’époque « médio-républicaine », et de cette manière fournir, entre les origines semi-légendaires du régime républicain et l’époque mieux connue de la République finissante, le « chaînon manquant » pour comprendre la mise en place, dans sa forme quasi définitive et accomplie, du système politique, institutionnel et idéologique de la République romaine.
Pas de victoire militaire sans mainmise sur les biens des vaincus, pas de triomphe sans exhibition spectaculaire des prises de guerre : on sait quelle place occupe le butin fait par les armées dans les réalités économiques, politiques et... more
Pas de victoire militaire sans mainmise sur les biens des vaincus, pas de triomphe sans exhibition spectaculaire des prises de guerre : on sait quelle place occupe le butin fait par les armées dans les réalités économiques, politiques et culturelles de la Rome conquérante de la République. De ce phénomène historique si caractéristique, les études réunies dans ce volume cherchent à approfondir des aspects jusqu’à présent peu explorés : comment les Romains ont-ils construit des pratiques originales d’appropriation? quels bénéficiaires légitimes ont-ils défini pour ces biens ? quels usages innovants en ont fait les généraux vainqueurs ? quel impact politique et culturel a eu le butin d’art ? Voici quelques unes des questions auxquelles une équipe de chercheurs du Collegium Beatus Rhenanus ont tenté d’apporter des réponses.
Les articles de ce numéro spécial sont tous issus des interventions des participants à la Table-Ronde que M. GAILLARD et M. HUMM ont organisée, dans le cadre du CRESC (Centre de recherches, Espaces, Société et Culture) à l’Université... more
Les articles de ce numéro spécial sont tous issus des interventions des participants à la Table-Ronde que M. GAILLARD et M. HUMM ont organisée, dans le cadre du CRESC (Centre de recherches, Espaces, Société et Culture) à l’Université Paris 13, le mercredi 27 mars 2002, « Pouvoirs, violence et sécurité dans l’espace urbain : ruptures et continuités de l’Antiquité au haut Moyen Âge ». Cette table-ronde s’inscrivait alors dans le principal thème de recherches du CRESC, le milieu urbain.
The Roman agrarian system was marked during the Archaic period by the contrast between common use of land, linked to the patriarchal and patronage structures of the gentes, and private land use, developed by individuals outside the gentes... more
The Roman agrarian system was marked during the Archaic period by the contrast between common use of land, linked to the patriarchal and patronage structures of the gentes, and private land use, developed by individuals outside the gentes who formed the original core of the plebs. The creation of the first rural tribes in 495 reflects access to private ownership of land by a large mass of individuals, mainly clients of the gentes, who acquired the status of adsidui citizens liable to military service and who joined the incipient plebs. However, this social revolution came at the cost of their falling into debt and being subject to bond labour (nexum) on their former patrons’ gentilicial land. This social bondage system, arising from the patrician gentes’ continuing control over land designed for collective use, equated by our sources with the archaic ager publicus, explains the violence of the conflict between patricians and plebeians and the plebs’ social demands up to the 4th century.
THE RITUAL OF TAKING THE AUSPICES : WORDS AND GESTURES Although we have no precise figurative representation of an auspicial ceremony in the Roman world, ancient literary sources nevertheless provide information not only on some of the... more
THE RITUAL OF TAKING THE AUSPICES : WORDS AND GESTURES
Although we have no precise figurative representation of an auspicial ceremony in the Roman world, ancient literary sources nevertheless provide information not only on some of the formulas used, but also on the specific moment when the ritual took place, « in the silentium of the night », and on the gestures and attitudes of the two main officials conducting it: the magistrate and the augur. A detailed study of both the gestures and the words of the auspices ritual shows that the auspicial procedures differed according to whether one sought to obtain the imperium domi or the imperium militiae, and that the nature of the imperium entrusted to a magistrate ultimately depended on that of his auspices.
Michel HUMM, "Les acteurs de l'archéologie préventive et l'UMR 7044 ArcHiMèdE : une collaboration fructueuse" Axelle MURER et Adeline PICHOT, "Aux portes de Strasbourg : une occupation de longue durée à Koenigshoff en, en bordure de la... more
Michel HUMM, "Les acteurs de l'archéologie préventive et l'UMR 7044 ArcHiMèdE : une collaboration fructueuse"
Axelle MURER et Adeline PICHOT, "Aux portes de Strasbourg : une occupation de longue durée à Koenigshoff en, en bordure de la route des Romains"
Marianne BÉRAUD et Adeline PICHOT, "Deux nouvelles inscriptions de légionnaires de la légion VIII Augusta"
Actualité de la recherche Quoi de neuf à l'ouest de Strasbourg ? Koenigshoffen : état des lieux et découvertes récentes
Nella storia della Repubblica romana, le vicende del IV e dell’inizio del III secolo a.C. si collocano tra l’inizio, scarsamente conosciuto, della fase repubblicana in epoca arcaica e il trionfo della Repubblica imperiale, prima dei... more
Nella storia della Repubblica romana, le vicende del IV e dell’inizio del III secolo a.C. si collocano tra l’inizio, scarsamente conosciuto, della fase repubblicana in epoca arcaica e il trionfo della Repubblica imperiale, prima dei sussulti conclusivi del periodo repubblicano: questa storia è quella della Roma medio-repubblicana, quando l’imperialismo, dapprima italico, ha portato Roma ad entrare in contatto con l’ellenismo della Magna Grecia e del Mediterraneo. È appunto in questo periodo che si è realizzata l’affermazione delle principali strutture politiche, istituzionali, sociali ed ideologiche della Repubblica romana tradizionale. Il periodo compreso tra la presa di Veio, nel 396, e la battaglia di Sentino, nel 295, è caratterizzato da quattro fenomeni più o meno concomitanti tra loro: gli inizi dell’espansione dell’impero di Roma nell’Italia centrale e meridionale, la fine progressiva del vecchio conflitto patrizio-plebeo, la nascita e l’affermazione politica e sociale di una nuova classe dirigente, la “nobiltà” patrizio-plebea, e la definizione del quadro istituzionale della Repubblica “classica” tradizionale.
Secondo Tito Livio, la censura a Roma ha conosciuto inizi modesti e, al momento della sua creazione, nel 443, è stata una magistratura poco importante. La situazione non è più la stessa nel IV secolo, quando il plebiscito oviniano ha... more
Secondo Tito Livio, la censura a Roma ha conosciuto inizi modesti e, al momento della sua creazione, nel 443, è stata una magistratura poco importante. La situazione non è più la stessa nel IV secolo, quando il plebiscito oviniano ha affidato ai censori la lectio senatus, cioè il compito di rivedere, ad ogni censura, la lista dei senatori.
A partire da questo punto, saranno prese in considerazione:
1) Le ragioni della creazione della censura nel 443 ed il quadro istituzionale nel quale essa si applicava nel V secolo.
2) Le evoluzioni politiche ed istituzionali che la censura conobbe nel corso del IV secolo.
3) Le circostanze che videro nascere il regimen morum dei censori dalla fine del IV secolo.
Dopo le riforme del IV secolo, la censura divenne poco a poco il coronamento di una carriera politica di successo a Roma, e la magistratura chiave delle istituzioni della Repubblica romana.
À Rome, pendant la période républicaine, le fonctionnement des espaces comitiaux était étroitement lié à l’évolution des pratiques institutionnelles des Romains, non seulement en ce qui concerne leurs différentes localisations à travers... more
À Rome, pendant la période républicaine, le fonctionnement des espaces comitiaux était étroitement lié à l’évolution des pratiques institutionnelles des Romains, non seulement en ce qui concerne leurs différentes localisations à travers la ville de Rome depuis l’époque archaïque jusqu’aux premiers temps de l’Empire, mais aussi à cause de l’évolution des procédures électorales.
Dans son action politique comme dans son œuvre de « propagande », Sylla se présentait comme un dirigeant fondamentalement « républicain », même si son « républicanisme » renvoyait à une République profondément aristocratique : c’est dans... more
Dans son action politique comme dans son œuvre de « propagande », Sylla se présentait comme un dirigeant fondamentalement « républicain », même si son « républicanisme » renvoyait à une République profondément aristocratique : c’est dans cette optique qu’il faut comprendre ses références à Romulus, à Servius Tullius, à Titus Larcius ou au dictateur Camille… Mais l’usage qu’il fit de l’histoire romaine pour justifier ses réformes constitutionnelles « conservatrices », parfois d’inspiration archaïsante, permet aussi de nous éclairer sur la réalité des plus anciennes institutions de la République romaine.

Mots clés : historiographie antique, institutions romaines, idéologie, républicanisme, felicitas


Abstract
Sulla’s use of Roman history: invention or reframing?
In both his political action and his « propaganda » work, Sulla portrayed himself as a fundamentally « republican » leader, although his « republicanism » referred to a profoundly aristocratic Republic : his references to Romulus, Servius Tullius, Titus Lartius and the dictator Camillus, among others, should be viewed from this perspective. But his use of Roman history to justify his « conservative » and sometimes archaistic reforms also sheds light on the reality of the Roman Republic’s earliest institutions.

Key words: ancient historiography, roman institutions, ideology, republicanism, felicitas
Roman society was organised hierarchically into distinct social groups defined by categories the most ancient of which dated back to the Archaic period (eg patres, populus, curia). At the beginning of the Republic, individuals were part... more
Roman society was organised hierarchically into distinct social groups defined by categories  the most ancient of which dated back to the Archaic period (eg patres, populus, curia). At the beginning of the Republic, individuals were part of social groups defined by comparatively rigid legal, religious or political rules which may be regarded as their “status” (eg patrician/plebeian). The political and social revolution of the Vth and IVth centuries BC, which saw an enhanced role for the plebs and then the emergence of the patricio-plebeian nobility, led to a comprehensive reorganisation of the republican social order with the development of the concepts of “class” and “order”; these were based on a more personal and more mobile conception of social organisation, offering individuals a position in society according to their economic capacities (fortuna) as well as their own ethical qualities or merits (dignitas).
Le fr. 124 Wehrli d'Aristoxène sur la « barbarisation » des Poséidoniates et la fin des cultes grecs à Poséidonia renvoie à l'attraction politique et culturelle que Rome exerçait sur une partie des élites aristocratiques lucaniennes au... more
Le fr. 124 Wehrli d'Aristoxène sur la « barbarisation » des Poséidoniates et la fin des cultes grecs à Poséidonia renvoie à l'attraction politique et culturelle que Rome exerçait sur une partie des élites aristocratiques lucaniennes au cours de la seconde moitié du IV e siècle av. J.-C., particulièrement vers la fin du siècle. Ce processus culturel d'« auto-romanisation » fut favorisé par l'avancée des Romains en Campanie et en Italie du Sud et s'inscrivait dans la durée et le temps long, mais il se conclut brutalement en 273 av. J.-C. par la déduction de la colonie de Paestum et la fondation sur place d'une nouvelle cité. Les dieux de la cité grecque de Poséidonia étaient alors définitivement morts et avaient été remplacés par les dieux romains de la colonie de Paestum.

The " barbarisation " of Poseidonia and the end of Greek cults in Paestum.
Fr. 124 Wehrli of Aristoxenus, on the " barbarisation " of the Poseidonians and the end of Greek cults in Poseidonia, refers to the political and cultural attraction Rome held for a section of the Lucanian aristocratic elites during the second half of the 4 th century BC, particularly towards the end of the century. This cultural process of " self-Romanisation " was furthered by the Romans' advance into Campania and southern Italy and developed gradually over a long period of time; but it ended abruptly in 273 BC with the deduction of the colony of Paestum and the founding of a new city on the spot. The gods of the Greek city of Poseidonia were by then truly dead and had been replaced by the Roman gods of the colony of Paestum.
Résumé : L’annaliste Fabius Pictor est très vraisemblablement à l’origine du récit traditionnel de la prise de Rome par les Gaulois en 390 av. J.-C. et de sa destruction complète par un incendie, suivant un schéma narratif qui s’inspire... more
Résumé :
L’annaliste Fabius Pictor est très vraisemblablement à l’origine du récit traditionnel de la prise de Rome par les Gaulois en 390 av. J.-C. et de sa destruction complète par un incendie, suivant un schéma narratif qui s’inspire du récit d’Hérodote sur la prise d’Athènes par les Perses en 480. Toutefois, en remontant aux sources grecques les plus anciennes à avoir évoqué cet épisode, certains indices laissent penser que ce parallélisme pourrait trouver sa source initiale dans la volonté exprimée par l’aristocratie romaine du IVe siècle av. J.-C. de présenter Rome comme une « cité grecque » placée à l’avant-garde de l’hellénisme en Italie, suivant le « modèle » athénien. Dans cette perspective, le parallèle entre la défaite de Rome et celle d’Athènes a pu avoir été imaginé par la diplomatie romaine du IVe siècle pour effacer (ou atténuer) la honte de la défaite romaine derrière l’exemple athénien.

Abstract :
The annalist Fabius Pictor very probably authored the traditional story of the sack of Rome by the Gauls in 390 BC, when the city was said to have been completely destroyed by fire. His narrative outline was inspired by Herodotus’ story of the sack of Athens by the Persians in 480. However,  a study of the earliest Greek sources mentioning this episode suggests that the actual origin of this parallel may have been the wish expressed by the IVth century BC Roman aristocracy to depict Rome as a « Greek city » in the vanguard of hellenism in Italy, according to the Athenian « model ». Viewed from this angle, the parallel between the defeat of Rome and that of Athens may have  been an invention of IVth century Roman diplomacy designed to conceal (or mitigate) the shame of Rome’s defeat behind the example of Athens.
The architectural evolution of the Regia between the end of the « Kingship » and the beginning of the Republic doesn’t allow to confirm the concomitant appearance of the rex sacrorum and of the republican political régime. This priest was... more
The architectural evolution of the Regia between the end of the « Kingship » and the beginning of the Republic doesn’t allow to confirm the concomitant appearance of the rex sacrorum and of the republican political régime. This priest was at the origin holding a prevailing position in the ordo sacerdotum and it’s only during the IVth century BC that his role was outshined by the pontifex maximus’ one. His religious functions were accomplished in the Regia, at the curia Calabra and at the Comitium. The republican rex sacrorum  can only be the prolongation of a « king-priest » (rex) who was doing his functions next to the political and military chiefs of the city, maybe since the end of the VIIth century BC. The architectural sclerosis of the Regia starting at the beginning of the republican period reveals both the end of the political changings of the archaic age and the beginning of the slow decline of the function of the « king-priest ».
The relationships between T. S. and hellenism can be found in the character of the (Greek) tyrant that the Roman annalistic tradition built, as well as in the image he wanted to give of himself. Like those of the other “kings” of Rome,... more
The relationships between T. S. and hellenism can be found in the character of the (Greek) tyrant that the Roman annalistic tradition built, as well as in the image he wanted to give of himself. Like those of the other “kings” of Rome, the figure of T. S. started to be elaborated in the IVth century BC, probably from the image of the contemporary tyrants of Syracuse. Moreover, the legend of the Bacchiadae origins of the Tarquins seems to have been made up by T. S. himself, as it is suggested by the analysis of some details of the François tomb of Vulci and also by the presence of the acroterial group of Dionysos and Ariadne on the temple of Fortuna at the Forum Boarium. T. S. was thus at the origins of the references that were established between Roman triumph and Dionysos, at a time when Rome was living in a mediterranean “cultural koinè” that was strongly dominated by cultural references of the archaic Greek world.
Dans la République romaine, l’organisation périodique et régulière du census permettait non seulement de connaître de manière relativement précise le nombre de citoyens qui composaient la civitas Romana à un instant donné, mais aussi, à... more
Dans la République romaine, l’organisation périodique et régulière du census permettait non seulement de connaître de manière relativement précise le nombre de citoyens qui composaient la civitas Romana à un instant donné, mais aussi, à travers la discriptio classium, la recognitio equitum et la lectio senatus, d’attribuer à chaque citoyen sa “juste” place, c’est-à-dire son “rang” (ordo), dans la société civique. Toutefois, l’attribution à chaque citoyen de sa “juste” place ou de son “rang” ne dépendait pas uniquement de critères objectifs et quantifiables, comme la fortune, mais aussi de sa dignitas : celle-ci dépendait directement de son comportement personnel en public ou en privé, c’est-à-dire de son respect ou non des normes sociales conformes à la position qu’il occupait dans la société. Il n’existait naturellement aucun “catalogue” précis des normes de comportement attendues ou proscrites pour chaque “rang” qu’un citoyen pouvait occuper dans la société, mais les raisons invoquées par les censeurs lors du déclassement d’un citoyen dans le cadre du regimen morum permettent de dresser, en négatif, un tableau des normes attendues. Celles-ci sont finalement conformes à l’image d’une cité “aristocratique” régie par le principe de l’“égalité géométrique”, d’après lequel les charges et les devoirs de chacun devaient être proportionnels à son niveau de fortune et à son “rang” dans la société.

In der römischen Republik wurde in regelmäßigen Abständen der census durchgeführt, um die Anzahl der Bürger, die zum jeweiligen Zeitpunkt die civitas Romana verkörperten, so genau wie möglich zu dokumentieren. Durch die discriptio classium, die recognitio equitum und die lectio senatus wurde dabei außerdem jedem Bürger sein angestammter Rang (ordo) in der Bürgergemeinschaft zugewiesen. Die entsprechende Klassifizierung richtete sich nicht nur nach dem Vermögen (fortuna), sondern auch, dem Rang entsprechend, nach der sogenannten dignitas. Diese definierte sich durch das persönliche Verhalten im privaten und öffentlichen Leben, d.h. danach, ob jemand die sozialen Normen, die seinem Platz in der Gesellschaft entsprachen, respektierte oder nicht. So gab es zwar keinen Katalog von präzise definierten Verhaltensnormen, aber bei der Herabstufung eines Bürgers im Rahmen des regimen morum gaben die Censoren die dabei zugrunde liegenden Gründe bekannt, woraus ex negativo die erwarteten Normen rekonstruiert werden können. Diese entsprachen letztlich dem Bild eines „aristokratischen“ Stadtstaates, der durch das Prinzip einer “geometrischen Gleichheit” geprägt war, der zufolge die Aufgaben und Pflichten eines jeden sich nach Maßgabe seines Vermögen und seines Ranges innerhalb der Gesellschaft definierten.

In the Roman republic, the periodic and regular organization of the census allowed not only to know rather precisely the number of citizens who formed the civitas Romana at a particular moment, but it allowed also, by the means of the discriptio classium, the recognitio equitum and the lectio senatus, to ascribe to every citizen his appropriate place, in other words his rank (ordo) in the civic society. However, the assignment of the appropriate place or rank to every citizen depended not only on objective and quantitative criteria, such as fortune, but also on his dignitas; this one depended directly on his personal behavior in public and private, that is on his respect or disregard of the social norms in accordance with the position he held in society. Of course, there was no defined “catalog” of the norms of behavior that were expected of or prohibited for every “rank” a citizen could occupy in society, but the reasons put forward by the censors in declassing a citizen during the regimen morum allow us to establish by inversion a list of the expected norms. These ones are finally in accordance with the image of an “aristocratic” city that was governed by the principle of “geometric equality” according to which the charges and the obligations of each had to be in proportion to his level of fortune and his “rank” in society.
"The curiate law and the auspices of the Roman people". When the « patrician magistrates » became « magistrates of the people », the « auspices of the patricians » became those of the Roman people by means of the curiate law. Legally... more
"The curiate law and the auspices of the Roman people". When the « patrician magistrates » became  « magistrates of the people », the « auspices of the patricians » became those of the Roman people by means of the curiate law. Legally speaking, the concept of auspices of the Roman people may not have been very precisely defined, but it served to erase the distinction between the patrician origin and the plebeian origin of magistrates, as from the time when patricians and plebeians ruled the Roman Republic together. The curiate law would thus seem to be an institutional innovation arising from the political compromise between the patrician aristocracy and the elite of the plebs,  emerging during the second half of the 4th century BC. The term auspicia populi Romani, far from being a purely rhetorical formula, thus reflects the political and ideological reality of the patrician-plebeian state, which from the 4th century onwards accurately defined itself as the res publica.
Society in the Roman Republic was shaped by ideological and social principles rooted in aristocratic ideas which justified the social hierarchies - ranks and orders - linked to property ownership, but also determinants of civic status.... more
Society in the Roman Republic was shaped by ideological and social principles rooted in aristocratic ideas which justified the social hierarchies - ranks and orders - linked to property ownership, but also determinants of civic status. The institution of the census allowed the management and regulation of this hierarchical distribution. Civic status was defined on grounds of 'ordo', 'classes' and 'dignitas'. The first two notions were based on objective criteria, linked to a citizen's function or his estimated property, while the last was based on the censor's evaluation ('existimatio') within the framework of the 'regimen morum'.
Le christianisme est né dans un monde “romain” où religion et pouvoir constituaient les deux faces d’une même médaille. À Rome, la religion était de nature essentiellement politique et sociale, car il s’agissait avant tout d’une religion... more
Le christianisme est né dans un monde “romain” où religion et pouvoir constituaient les deux faces d’une même médaille. À Rome, la religion était de nature essentiellement politique et sociale, car il s’agissait avant tout d’une religion ritualiste et non dogmatique : la tradition religieuse des Romains leur prescrivait des rites à accomplir, et non des choses auxquelles croire ; chacun restait donc libre de comprendre et de penser les dieux ainsi que le système du monde comme il l’entendait. De plus, la mise en place du régime de type monarchique appelé “Principat” s’appuya sur de nouveaux cultes et de nouvelles pratiques religieuses destinées à renforcer le lien entre le Prince et les citoyens d’un empire devenu universel.
Comme le bonheur, la liberté est une idée neuve. Elle se vit au présent. On la remet continuellement sur le métier, à l'interface de la philosophie qui en établit les principes et du droit qui en définit les modalités. On la veut... more
Comme le bonheur, la liberté est une idée neuve. Elle se vit au présent. On la remet continuellement sur le métier, à l'interface de la philosophie qui en établit les principes et du droit qui en définit les modalités. On la veut universelle, on la croit intemporelle, mais on sait que ce n'est pas le cas.
Est-elle, pour autant, un objet d'histoire ? Les mots sont une chose, leur application une autre. "Aucun homme n'a reçu de la nature le droit de commander aux autres. La liberté est un présent du Ciel, et chaque individu de la même espèce a le droit d'en jouir aussitôt qu'il jouit de la raison", écrit Diderot sous l'entrée "Autorité politique" de l'Encyclopédie. Aux historiens de montrer comment s'articulent les institutions et les pratiques qui permettent, accompagnent ou contrarient l'exercice de cette valeur suprême.
Le Dictionnaire historique de la Liberté se propose de sérier les thèmes et les moments de cette histoire dont l'Europe a longtemps été le foyer. On y trouvera des exposés de synthèse, des notices ponctuelles et des exemples. S'il ne prétend pas à l'exhaustivité, impossible à l'ère du numérique, il n'en a pas moins l'ambition de donner au lecteur les références dont il a besoin.
Cette entreprise n'a pas d'équivalent ailleurs. Elle est l'oeuvre d'une équipe d'historiens de l'Université de Strasbourg et se réclame de l'esprit de Marc Bloch et Lucien Febvre, ses grands devanciers.
In Greek and Roman political thought, the myth of the harmony of the spheres was designed to offer the city’s institutions a model of harmonious organisation in order to bring the organisation of the microcosm of an « ideal city » into... more
In Greek and Roman political thought, the myth of the harmony of the spheres was designed to offer the city’s institutions a model of harmonious organisation in order to bring the organisation of the microcosm of an « ideal city » into line with that of the macrocosm of the Universe. This theory, of Pythagorean origin, was based both on empirical observation of the sky, on acoustic and musical research and on the idea that the cosmos forms a « harmonious  whole » governed by numbers whose correct proportions ensure its harmony. From Plato to Cicero, it was a means of establishing a close correlation between the harmony of the Universe and political concord in the city.
The narrative presented in books 5-10 of Livy is of an exceptional interest for the understanding of the political and ideological transformations experienced by the Roman Republic during the fourth century B.C, for it represents the... more
The narrative presented in books 5-10 of Livy is of an exceptional interest for the understanding of the political and ideological transformations experienced by the Roman Republic during the fourth century B.C, for it represents the principal source of historical information for this era. After determining Livy's sources and the historiographical methods for this period, this study successively approaches the reorganization of the magistracy linked to the sharing of imperium between patricians and plebeians, the formation of the patricio-plebeian nobility and its value system, the construction of republican consensus on the ideological concepts of libertas and concordia, the affirmation of the role of the territorial tribe in the administrative organization of the Republic and in the integration of new citizens brought by the beginnings of the conquest of Italy, and finally the unification of civic space and time by the publication of a civic calendar and of the formulae of the civic law at the end of the fourth century.
Comitial Spaces and Augural Restraints during the Republican Period. In Rome during the Republican period, all the diverse comitial spaces — at the Capitol or at the Arx, at the Comitium or on the Campus Martius — were from the start «... more
Comitial Spaces and Augural Restraints during the Republican Period.
In Rome during the Republican period, all the diverse comitial spaces — at the Capitol or at the Arx, at the Comitium or on the Campus Martius — were from the start « inaugurated » places, that is to say « political templa ». This augural restraint was linked to the need of taking auspices before assemblies, in order to get gods’ agreement for decisions engaging the civic community. All along the period, the evolution of institutional practices — as well within the structure of the diverse people assemblies (the Calate, Curiate, Century and Tribal Assemblies) as in the vote organisation — didn’t make the augural restraints to vanish : their weight worked as much on space as on time. This aupiscious primacy on time and space of the Assemblies was giving to the Senate and the augural college the possibility of controlling magistrates’ powers, including citizen’s vote that was depending on their action.

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L’étude des mondes anciens repose de plus en plus sur des approches pluridisciplinaires, par le croisement et l’interaction de plusieurs disciplines scientifiques complémentaires. L’objectif de cette formation est donc d’initier les... more
L’étude des mondes anciens repose de plus en plus sur des approches pluridisciplinaires, par le croisement et l’interaction de plusieurs disciplines scientifiques complémentaires. L’objectif de cette formation est donc d’initier les étudiants en Master à une approche non seulement pluridisciplinaire, mais surtout interdisciplinaire de l’étude des mondes anciens, en profitant de la richesse de l’offre de formation proposée par les Facultés des Sciences historiques, des Lettres, de Philosophie, de Théologie catholique et de Théologie protestante de l'Université de Strasbourg.
Le croisement et l’interaction des différentes formations disciplinaires, de leurs problématiques respectives et de leurs approches épistémologiques peuvent ainsi offrir aux étudiants qui suivront cette formation des compétences dans l’étude des mondes anciens nettement supérieures à celles qui sont obtenues par chacune des formations disciplinaires prises individuellement, et donner des atouts supplémentaires à ceux qui envisagent de poursuivre leurs études vers des recherches doctorales, des concours de recrutement de l’enseignement secondaire (agrégations d’histoire ou de lettres classiques), ou des concours des conservateurs du patrimoine (État, collectivités territoriales), tout en leur offrant éventuellement la possibilité de s’orienter ultérieurement vers une discipline différente de leur formation initiale.
Contact : michel.humm@unistra.fr
Research Interests:
Université de Strasbourg
Faculté des Sciences historiques
http://histoire.unistra.fr/formation/diplome-duniversite-de-langues-anciennes/
Research Interests:
Research Interests:
The BAHR is a bibliographical and analytical database, unique in the world, for the bibliographical knowledge and the research in history and archaeology of the antique Roman world. This database originates from the minute study of more... more
The BAHR is a bibliographical and analytical database, unique in the world, for the bibliographical knowledge and the research in history and archaeology of the antique Roman world. This database originates from the minute study of more than 800 French and foreign reviews and records about the antique Roman world (in history, archaeology, epigraphy, numismatic, papyrology...). The publication of the BAHR relies on the work of a twenty persons team, composed of three permanent members of the CNRS as well as volunteers recruited among professors and researchers of the Universities of Strasbourg and Mulhouse (UHA), but also a few other Universities in France and abroad (University of Tunis, in Tunisia), and finally Masters and PhD students take part in the process. The database is available under the form of a printout (https://www.unistra.fr/index.php?id=bahr), but is also available online, on the base ‘Flora’ hosted in the MISHA of Strasbourg : http://www2i.misha.fr/flora/jsp/indexA.jsp
La rencontre est organisée dans le cadre du projet scientifique « L’utopie, approche historique d’une notion philosophique/ La utopía, enfoque histórico de una noción filosófica », mené conjointement par la Casa de Velázquez,... more
La rencontre est organisée dans le cadre du projet scientifique « L’utopie, approche historique d’une notion philosophique/ La utopía, enfoque histórico de una noción filosófica », mené conjointement par la Casa de Velázquez, l’Universidad Autónoma de Madrid et l’UMR 7044 Archimède.
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Le récit des origines troyennes d’un peuple non grec était d’abord un mythe grec, conçu et développé par des Grecs et pour des Grecs, attesté un peu partout dans le bassin méditerranéen dès la fin de l’époque archaïque. L’identité... more
Le récit des origines troyennes d’un peuple non grec était d’abord un mythe grec, conçu et développé par des Grecs et pour des Grecs, attesté un peu partout dans le bassin méditerranéen dès la fin de l’époque archaïque. L’identité troyenne revendiquée par les Romains, au moins à partir du IVe siècle av. J.-C., n’était qu’une des composantes de l’identité romaine, mais une composante qui leur permettait d’afficher une parenté avec le monde grec, une forme d’« altérité incluse », tout en se distinguant de ce monde grec par la revendication d’une forme d’« hellénisme de frontière ». Le lien étroit entre organisation politique et organisation religieuse dans la Rome antique explique la facilité avec laquelle une identité d’origine mythique et étrangère a pu être intégrée et servir de support à certains cultes publics romains pendant la période républicaine
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Secondo Tito Livio, la censura a Roma ha conosciuto inizi modesti e, al momento della sua creazione, nel 443, è stata una magistratura poco importante. La situazione non è più la stessa nel IV secolo, quando il plebiscito oviniano ha... more
Secondo Tito Livio, la censura a Roma ha conosciuto inizi modesti e, al momento della sua creazione, nel 443, è stata una magistratura poco importante.
La situazione non è più la stessa nel IV secolo, quando il plebiscito oviniano ha confiscato ai censori la lectio senatus, cioè il compito di rivedere, ad ogni censura, la lista dei senatori.
A partire da questo punto, saranno prese in considerazione:
1) Le ragioni della creazione della censura nel 443 ed il quadro istituzionale nel quale essa si applicava nel V secolo.
2) Le evoluzioni politiche ed istituzionali che la censura conobbe nel corso del IV secolo.
3) Le circostanze che videro nascere il regimen morum dei censori dalla fine del IV secolo.
Dopo le riforme del IV secolo, la censura divenne poco a poco il coronamento di una carriera politica di successo a Roma, e la magistratura chiave delle istituzioni della Repubblica romana.
Le thème du colloque met l'accent sur les déplacements et les mouvements en particulier (mais pas seulement) de personnes, temporaires ou de longue durée, spontanés ou forcés, qui caractérisent les régions frontalières (ou certaines... more
Le thème du colloque met l'accent sur les déplacements et les mouvements en particulier (mais pas seulement) de personnes, temporaires ou de longue durée, spontanés ou forcés, qui caractérisent les régions frontalières (ou certaines d'entre elles seulement) ainsi que sur leurs effets, notamment sociaux et culturels, en ce sens qu'ils tendent à abolir les frontières politiques (ou parfois au contraire à les renforcer) pour créer des espaces particuliers. Le phénomène sera étudié avec ses multiples aspects, à savoir sociaux, politiques, culturels ; il sera observé sur la longue durée, de l'Antiquité jusqu'à ses prolongements à l'époque moderne. Une session sera consacrée au thème « Dépasser les frontières : les lieux de l'interculturalité ». L'humanisme rhénan, qui favorisa aussi bien les déplacements et l'installation d'intellectuels de premier plan, comme Erasme, dans la région que les échanges entre des personnalités d'origine différente, mais qui se reconnaissaient toutes dans les valeurs héritées de l'Antiquité, sera au coeur de notre réflexion.
À l’époque archaïque, et probablement jusqu’à la fin du IVe siècle, l’unité administrative de base de l’État romain a été la curie : toute la population civique était à l’origine répartie en 30 curies, entre lesquelles se répartissaient... more
À l’époque archaïque, et probablement jusqu’à la fin du IVe siècle, l’unité administrative de base de l’État romain a été la curie : toute la population civique était à l’origine répartie en 30 curies, entre lesquelles se répartissaient les trois tribus « gentilices » primitives. L'organisation curiate déterminait l'organisation civique, militaire et religieuse de la cité. L’appartenance à une curie devait donc être le plus ancien critère d’appartenance au peuple des Quirites, et donc à la citoyenneté romaine. Le recensement par tribus de l’ensemble du corps civique à la fin du IVe siècle permit de donner une nouvelle définition de la citoyenneté qui facilita grandement l’intégration des nouveaux citoyens dans le corps civique. En même temps, l’abandon de la curie comme critère de définition de la citoyenneté signalait l’abandon des formes d’organisation familiale (gentilice) dans l’organisation de l’État et la reconnaissance, par la nouvelle nobilitas patricio-plébéienne, de leur subordination aux cadres collectifs d’un État véritablement devenu le « bien commun » (res publica).
Comptes rendus rédigés par Benoît Laudenbach
Review of the book.
Maison des Sciences de l’Homme – 54, Boulevard Raspail – 75006 Paris Dans le cadre du projet "Pseudopythagorica : stratégies du faire croire dans la philosophie antique" (LabEx Hastec - LEM - Centre Jean Pépin). PROGRAMME Jeudi 23 Mai... more
Maison des Sciences de l’Homme – 54, Boulevard Raspail – 75006 Paris
Dans le cadre du projet "Pseudopythagorica : stratégies du faire croire dans la philosophie antique" (LabEx Hastec - LEM - Centre Jean Pépin).

PROGRAMME

Jeudi 23 Mai 2019 salle 26 (sous-sol)
14h30-15h  Accueil – Introduction – Newsletter (Constantinos Macris)

15h-16h
Michel Humm (Université de Strasbourg)
Le contenu néo-pythagoricien des (faux) livres de Numa

16h15-17h15
Matteo Martelli (Université de Bologne)
Between Bolus of Mendes and Pseudo-Democritus: The Alchemical Face of Pythagoreanism?

17h15-18h15
Grégoire Lacaze (Université Paris-Est Créteil)
La figure de Pythagore dans la 'Turba philosophorum'


Vendredi 24 Mai 2019 salle 33 (sous-sol)

10h-11h
Jelle Abbenes (docteur de Vrije Universiteit Amsterdam)
A Grammar of Pseudo-Pythagorean Doric – 20 Years Later

11h30-12h30
Izabela Jurasz (Centre Léon Robin)
Les ‘Conseils de Théano’ transmis en syriaque: Introduction, traduction et commentaire

12h30-14h30 Pause dejeuner

14h30-15h30
Georgia Tsouni (Universität Basel)
Common Themes in (Arius?) Didymus’ Outline of Peripatetic Ethics and [Archytas’] Pseudopythagorica ethica

15h45-16h45
Michele Curnis (Universidad Carlos III de Madrid)
Matériaux pythagoriciens et questions textuelles chez Jean Stobée : le cas de III 1, 199

16h45 : Discussion générale – perspectives
17h30 : Fin de l’Atelier
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