Cyprian of Carthago

An internationally recognized scholar highlights the important role the North African church played in the development of Christian thought. This accessible introduction brings Africa back to the center of the study of Christian history by focusing on key figures and events that influenced the history and trajectory of Christianity as a whole. Written and designed for the classroom, the book zeroes in on five turning points to show how North African believers significantly shaped Christian theology, identity, and practice in ways that directly impact the church today.

In this study, we explore Cyprian of Carthage's treatise on the plague that devastated his city in the mid-third century: Treatise VII: Concerning the Mortality (c. 253). Both the description of the plague and attitude Christians were to have regarding it are worth repeating. This paper provides 10 prominent points from the Treatise.

This study provides a new account of how the Song of Songs became one of the most popular biblical texts in medieval Western Christianity, through a close and detailed study of its interpretation by late antique Latin theologians. It has often been presumed that early Latin writers exercised little influence on the medieval interpretation of the poem, since there are so few extant commentaries from the period. But this is to overlook the hundreds of citations of and allusions to the Song in the writings of influential figures such as Cyprian, Ambrose, Jerome, and Augustine as well as the lesser-known theologian Gregory of Elvira. Through a comprehensive analysis of these citations and allusions, it is argued that contrary to the expectations of many modern scholars, the Song of Songs was not a problematic text for early Christian theologians, but was a resource that they mined as they debated the nature of the church and of the virtuous life. The first part of the volume considers the use of the Song in the churches of Roman Africa and Spain, where bishops and theologians focused on images of enclosure and purity invoked in the poem. In the second part, the focus is late fourth-century Italy, where a new ascetic interpretation, concerned particularly with women’s piety, began to emerge. This erotic poem gradually became embedded in the discursive traditions of Latin Late Antiquity, which were bequeathed to the Christian communities of early medieval Europe.

Tesis de Doctorado / PhD Thesis.
Since J. Parkes invented it in 1934, the expression “Parting of the Ways” has deeply rooted in the scholarship to study the distance between Jews and Christians during Antiquity. Indeed, issued from the same common background, which was the Second Temple Judaism, Christianity and Rabbinic Judaism became two opposing orthodoxies which excluded each other and, largely, based their own identity in opposition to the other one, in a process started by the destruction of the Temple of Jerusalem in the year 70. This doctoral thesis analyses how this parting of the ways happened throughout the first three centuries of the Common Era in the different regional realities of the Roman Empire, taking as a main source the literature of the Church Fathers, though also other ones, as the rabbinic literature, the so-called “cycle of the Talmud”. So, despite their rivalries, Judaism and Christianity form a large spectrum where, in an extreme, we find the Rabbinic Judaism, for which Jesus represents nothing, and, in the other, different forms of Gnostic Christianity, which fully denied the identification between the Jewish Jahveh and the God Father preached by Jesus Christ and, because of that, refused all the Jewish heritage of Christianity. Between both extremes became established the self-proclaimed Orthodox Christianity, over the basis of the anti-legalistic thought of the Apostle Paul. This form of Christianity also felt obliged to harmonize Hebrew Scriptures as a part of the history of salvation with the idea that the Mosaic Law had been abrogated with the coming of the Messiah. This proto-Orthodox Christianity found in the method of allegory applied to the interpretation of the Old Testament the legitimation of its doctrine and its universalistic and uniformist wishes. On the other hand, the rabbis, with the Patriarch as their leader, got the decisive support of the Roman authorities in their purpose to proclaim themselves as the leaders of Judaism, which was decapitated after the disappearance of the Temple. This Judaism found its way of expression in the so-called Talmudic literature, where the Rabbis systematized an orthodoxy that excluded from the people of Israel all those who did not share their doctrines, as we can see, for example, in the Birkat ha minim, imprecation which, included in the liturgy of the synagogue worship, was pronounced against the Followers of Jesus of Nazareth.

This article examines the sacramental theology of the Lord's Supper in the writings of St. Cyprian of Carthage (c.200 - 258 A. D.).  The Lord's Supper was widely recognized in the third century, and it shaped Cyprian's theology as well.  This article offers insight into an aspect of Cyprian's theology that does not always receive as much attention as baptism and church fellowship.  Cyprian's theology is examined, clarified, and compared to modern Roman Catholic and Lutheran theology on the Lord's Supper.

« Epargne les cheveux blancs de ton père, épargne l’âge tendre de ton fils : sacrifie pour le salut de l’empereur. Hilarianus demanda : Tu es chrétienne ? Je répondis : Je le suis ». Qu’est-ce qui pousse Perpétue, jeune matrone romaine originaire d’une petite ville proche de Carthage, à montrer tant d’ardeur devant le proconsul, à contrarier son père et ainsi à se tenir prête à mourir ? La foi. Les martyrs, qu’ils soient jeunes ou vieillards, laïcs ou clercs, hommes ou femmes, sont les premiers héros du christianisme. Cela n’est pas sans paradoxe pour les femmes, car montrer une telle vigueur et une telle autonomie ne correspond pas au modèle païen de la femme idéale.
2Ce mémoire est une enquête sur une quinzaine de martyres de femmes à travers quelques récits parvenus jusqu’à nous (les Actes et les Passions de martyrs ainsi que l’Histoire de la persécution vandale, œuvre méconnue de Victor de Vita, évêque chroniqueur de la résistance des catholiques). D’une manière générale, nous nous intéressons à la construction des modèles féminins et aux perturbations des identités de genres que les récits de martyres donnent à voir. Nous avons cherché à éclairer des questions récurrentes ou d'autres laissées de côté dans les recherches précédentes par la mise en perspectives des traditions antiques et bibliques, notamment avec l'appui des études de genre, qui ont considérablement renouvelé outre-Atlantique l'histoire du christianisme ancien.
3Le premier moment de notre démarche est une analyse des valeurs et des qualités qui sont propres aux descriptions de ces femmes engagées dans le martyre : pourquoi les martyres sont-elles souvent faibles, honorables et/ou belles ? La faiblesse, tout d’abord, rend leur vaillance, entendue comme « dépassement de leur sexe », plus glorieuse ; leur statut social élevé souligne ensuite la grandeur exceptionnelle de leur foi, puisque la perte de l’honorabilité dans les condamnations humiliantes, loin d’être une déchéance, devient un acte d’excellence pour Dieu ; la beauté, enfin, permet de magnifier ces vierges pudiques comme les plus nobles « athlètes du Christ ».
4Ensuite, nous nous interrogeons sur les liens et les tensions entre l’identité chrétienne et l’identité familiale et sociale, parce que ces martyres vivent leur engagement sur le mode du conflit, de la rupture avec les solidarités traditionnelles. Nombreuses sont les martyres qui doivent affronter la réprobation de leur famille et surtout de leur père, devant leur volonté de mourir pour leur foi : c’est ainsi que leurs familles et leurs persécuteurs les ramènent régulièrement à leurs rôles de mères, d’épouses ou de filles. Mais un compagnon de circonstance intervient parfois pour partager avec la martyre son combat : ni mari, ni simple frère en religion, cet homme énigmatique, véritable « époux spirituel » accompagne la sainte dans une relation chaste et contractuelle.
5C’est avant tout dans les tortures et dans la mise à mort que le martyre comme acte de foi et d’héroïsme est mis en valeur : nous avons voulu voir si les femmes se différenciaient alors des hommes. Si, fondamentalement, rien ne semble les opposer, c’est dans les rapports au corps que l’on peut déceler des spécificités plus féminines. Ainsi, il est moins fréquent pour une martyre que pour son compagnon masculin de saigner, comme si on désirait conserver un corps intact et inviolé après la mort. Autre singularité féminine : l'accession à la sainteté pour les jeunes vierges est conçue comme un rite de passage, où la martyre affronte seule ses persécuteurs jusqu'à accéder, au bout des pires souffrances, à une reconnaissance éternelle de sa cité.
6Une question traverse toute notre recherche, celle de la virilisation. Il est courant de dire dans l’historiographie, surtout la plus récente revue par les thématiques du genre, que les martyres sont devenues par leur courage telles des hommes. Perpétue ne dit-elle pas dans son dernier songe qu’elle « devint homme » ? Nous avons tenté de reformuler la question en mettant en évidence que la virilisation des martyres est une performance, au sens que lui donne Judith Butler, c'est-à-dire qu’elle se donne avant tout à voir dans des moments particuliers.La voix et la parole participent notamment de ce processus car les martyres, contrairement à l’usage traditionnel, n’hésitent pas, d’une voix claire et puissante, à prendre à partie leurs juges et le public païen venu en masse assister à leur procès et à leur exécution.
7Une nouvelle forme de virilisation apparaît également, celle de mères qui entrent au dernier moment du récit quand leurs fils sont prêts à trépasser. A la fois inspirées des modèles de la Mère maccabéenne et de Marie, ces femmes exhortent, dans une figuration inédite dans la Rome ancienne, leurs fils au courage. La vaillance du fils devient ici une « reconnaissance de dette » pour cette mère qui l’a enfanté et l’a élevé dans la foi.

Depuis les travaux de Paul Monceaux, au début du XXe siècle, le corpus hagiographique africain a évolué : il s’est enrichi de la découverte de nouveaux textes, alors que d’autres documents ont dû être écartés. Une nouvelle synthèse complète sur cette littérature était nécessaire, et c’est donc un corpus mieux circonscrit, composé de trente actes et passions racontant le martyre de chrétiens entre le IIe et la fin du Ve siècle, qui est analysé dans cet ouvrage. Dans une première partie sont explorées les relations entre l’hagiographie et l’histoire des provinces africaines, c’est-à-dire la manière dont les auteurs inscrivent les faits dans un cadre historique et géographique. La deuxième partie se concentre sur la construction du discours hagiographique par une étude de la terminologie du martyre, des vertus et de l’héroïsation des chrétiens persécutés. L’étude s’attache enfin à mettre en évidence la personnalité littéraire des hagiographes, par une étude des sources bibliques, « classiques » et patristiques utilisées dans les textes. En définitive, cet ouvrage apporte une contribution à l’histoire politique et culturelle de l’Afrique du Nord tardo-antique.

It has become a commonplace to say that the Latin Fathers did not really hold a doctrine of deification. Indeed, it is often asserted that Western theologians have neglected this teaching, that their occasional references to it are borrowed from the Greeks, and that the Latins have generally reduced the rich biblical and Greek Patristic understanding of salvation to a narrow view of redemption. The essays in this volume challenge this common interpretation by exploring, often for the first time, the role this doctrine plays in a range of Latin Patristic authors.

The introductory essay on the Latin liturgy shows the wide-ranging use of deification themes in Latin worship, while the last one comparing the Greek and Latin Fathers provides the first serious study of the East and West's understanding of deification in light of substantial evidence. The essays in between explore the theology of deification in Perpetua and Felicity, Tertullian, Cyprian, Novatian, Hilary, Ambrose, Jerome, Augustine, Peter Chrysologus, Leo the Great, Boethius, Benedict and Gregory. Together, these essays demonstrate that deification is a native part of early Latin theology which was consistently and creatively employed.

This volume on deification in the Latin Patristic tradition will be the beginning of a long-overdue conversation. It promises to stimulate further inquiry into the place deification holds in the grammar of Latin Patristic thought and its relation to the Greek tradition.

L'A. se propose d'étudier le thème de la vielliesse du monde dans l'œuvre de saint Cyprien de Carthage : il s'agit pour lui de cerner le sens de l'expression dans la pensée du Père de l'Eglise, d'en localiser les sources et d'en mesurer la postérité dans la théologie ultérieure. Son point de départ s'ancre dans les chapitres 3 à 5 du Ad Demetrianum de Cyprien. L'A. pourtant parvient à montrer que le thème de la senectus mundi est né et s'est développé d'abord dans les milieux païens avant que d'être récupéré par les chrétiens via saint Cyprien

The object of the article is to rethink the traditional proposal according to which the second persecution ordered by the emperors
Valeriano and Galieno had been produced by edict. Here it is proposed to consider it in a formal key a Senatusconsultum. To defend
this interpretation, Letter 80 of Cyprian of Carthage is analyzed

Le manuscrit El Escorial, Monasterio de San Lorenzo, Camarin de las Reliquias, vitrina 25 (CLA XI 1628-9) est le plus vieux témoin manuscrit du De baptismo contra donatistas, dont il a longtemps été cru un autographe. Ce manuscrit contient un corpus de plusieurs centaines de notes marginales qui ont aussi été versées dans son apographe, le ms. Oxford, Bodleian Library, laud. misc. 130, et qui n’ont fait jusqu’à présent l’objet d’aucune étude : c’est ce que se propose cet article. Il en ressort que ces notes marginales ont la particularité de faire précisément référence à leur contexte de rédaction en admonestant des « promulgateurs d’anathème » accusés d’avoir excommunié des Pères morts dans la paix de l’Église. En vertu d’une série de rapprochements, elles doivent être situées dans le contexte du schisme des Trois Chapitres (années 540-70). Malgré des parallèles probants avec le Contra Mocianum de Facundus d’Hermiane et l’Epistula in defensione III capitulorum, on doit rester dans une réserve prudente quant à leur auteur ou leur milieu d’origine : il n’en demeure pas moins qu’elles sont le reflet d’un conflit local né à l’occasion du schisme.
Die Handschrift El Escorial, Monasterio de San Lorenzo, Camarin de las Reliquias, vitrina 25 (CLA XI 1628-9) ist der älteste Zeuge (um 600) von Augustinus’ De baptismo contra donatistas ; man hat sogar lange geglaubt, sie sei ein Autograph. Die Handschrift enthält ein Corpus von ungefähr 720 Randglossen, die auch in der direkten Abschrift der Escorial Handschrift (Oxford, Bodl. Lib. laud. misc. 130) rezipiert worden sind. Diese spätantiken Marginalia sind noch nie Thema einer Fallstudie gewesen. Der Herausgeber Michael Petschenig hat 1908 (CSEL 51) behauptet, ohne sie selbst gesehen zu haben : quas quoniam nullius pretii sunt, omnino neglexi. Dieser Vortrag vertritt aber eine andere Meinung. Diese Ranglossen nehmen direkt Bezug auf ihren Entstehungskontext und zeugen deutlich von einem spätantiken religiösen Konflikt – den wir im Laufe des Vortrags ermitteln wollen. Die Escorial Handschrift stellt deshalb eine Ausnahme in der CLA-Landschaft dar, und gibt Auskunft über die Annotationspraxis während der religiösen Streitigkeiten der Spätantike.
The manuscript El Escorial, Monasterio de San Lorenzo, Camarin de las Reliquias, vitrina 25 (CLA XI 1628-9) is the oldest manuscript witness of Augustine’s De baptismo contra donatistas : he was long believed to be an autograph of Augustine himself. It contains a corpus of several hundreds marginalia, also to be found in its apograph, ms. Oxford, Bodleian Library, laud. misc. 130 : they have not been studied until now. A special feature of these notes, this article shows, is that they make direct reference to their writing context. They accuse anonymous bishops of having anathemized « Fathers » dead in the peace of the Church. These notes must be framed, this article argues, in the context of the Three Chapters Schism (540s-570s). In spite of meaningful parallels with Facundus’ Contra Mocianum and the Epistula in defensione III capitulorum can be drawn, one should be careful and refrain from assigning these notes, which bear witness of a local conflict arisen on the occasion of the Three Chapter schism, to a particular author or circle.

L' Ad Demetrianum di Cipriano rappresenta un documento importante, sia dal punto di vista letterario sia dal punto di vista storico, della prima apologetica cristiana di lingua latina. Si tratta di una appassionata difesa del cristianesimo contro le accuse di quei pagani che, mentre attribuivano alla diffusione della religione cristiana la responsabilità del decadimento dello Stato romano a metà del III secolo, aizzavano le masse popolari contro i cristiani, non riconoscendo le loro proprie colpe per la crisi in cui da decenni si dibatteva l'impero.
L'autore, vescovo di Cartagine, mentre si serve abilmente di citazioni bibliche (il che rappresenta una interessante innovazione nella apologetica cristiana), riprende argomentazioni tertullianee, modificandole e adattandole alla mutata situazione storica. Recupera inoltre motivi e temi ampiamente diffusi nella cultura del suo tempo, piegandoli ad esprimere la nuova concezione cristiana della vita.

Alla fine del IV secolo la Preghiera del Signore era divenuta una componente fondamentale della liturgia battesimale e della celebrazione eucaristica in quasi tutta la cristianità, e più tardi anche della liturgia delle Ore. Tuttavia, è improbabile che queste pratiche abbiano avuto origine molto prima di allora: ad eccezione della Didachè, un testo prescrittivo isolato, non confermato da altre testimonianze, non c’è nessun indizio di alcun uso liturgico del Padre nostro nei primi tre secoli. Questa mancanza di prove è resa tanto più evidente dal fatto che la Preghiera del Signore è oggetto di estesi commenti in tutti i primi trattati cristiani e nelle catechesi sulla preghiera. Probabilmente, all’inizio costituì un modello per la preghiera cristiana e solo più tardi, dopo la svolta costantiniana, divenne una formula da ripetersi alla lettera; un’analogia rispetto a questo processo è riscontrabile nel racconto dell’istituzione eucaristica.

By the end of the fourth century the Lord’s Prayer was a fundamental component of the baptismal liturgy and Eucharistic celebration in nearly all of christendom and the Liturgy of the Hours later on as well. It is unlikely, however, that these practices had begun much earlier: with the exception of the Didachè, an isolated prescriptive text unconfirmed by other documentation, there is no indication of any use of the Our Father in the first three centuries. This lack of evidence is accentuated all the more by the fact that the Lord’s Prayer is the object of extensive comments in all early Christian tracts and catecheses on prayer. In the beginning it probably constituted a model for Christian prayer and became a formula to be repeated word for word only later, after the Constantinian shift; an analogous process can be found in the history of the institution of the Eucharist.

The tradition of the spiritual training in late antiquity has received frequent scholarly attention. Pierre Hadot, a French classical scholar, defines it as a " metamorphosis of our personality. " While taking into consideration of the purely intellectual training of the mind, Hadot examines spiritual discipline in its more holistic manifestation: the purgation of the soul by exercising all facets of human behaviour and thought. It is interesting to note that the spiritual training in question varied according to the circumstances of the Greco-Roman tradition. Justin Martyr maintained that philosophical investigation could guide Christians to the understanding of divine truth. Tertullian understood Christian martyr acts as an indispensable vehicle for the articulation of the Christian identity. After the rapid expansion of Christianity in North Africa during the second century, the issue of spiritual training appears to be a guiding thread of the making of the Christian identity of North Africans. How did Tertullian and his successors express the significance of the spiritual discipline in the community of faith? In this paper, I shall ask how Tertullian, Cyprian, and Lactantius understood the concept of spiritual training. I shall consider it from the viewpoint of its significance and limits in constructing the Christian identity, thereby exploring it as part of a Christian programme of self-cultivation in its ascetic, intellectual, and exegetical aspect.

In his hymn dedicated to Saint Cyprian, Ennodius focuses the traditional hagiographical theme concerning with the eloquence of Carthaginian bishop and martyr: beyond the religious content and the possible liturgical enjoyment, therefore, the hymn aims at celebrating a "converted" facundia, which is able to put its own virtues and power in service of the needs of Christian faith; so, in regard to its real aim, the hymn could be put in a very prolific relation with the considerations about eloquence and poetry scattered in Ennodius' whole literary production. So in Cyprian rhetorician, bishop and martyr, the poet finds a new possible model, in his constant attempt to conciliate the gift for literature with the obtained ecclesiastical status.

In the Q-source material found in Matthew and Luke as part of the Sermon on the Mount or the Sermon on the Plain we find the words of Jesus that seem to dismiss not only violence but retaliation of any kind and promote unwarranted kindness when he urged his listeners to turn the other cheek to those who struck them, give away more than is asked of them, and give generously to all who beg (Matthew 5:38-42 and Luke 6:29030). This passage features in the writings of early African Christians like Tertullian, Cyprian, Lactantius, Optatus, and Augustine. For these writers this aspect of the Christian life is expressed through the concept of patience, about which Tertullian, Cyprian, and Augustine devoted an entire treatise each. Patience was a divine virtue that characterised God as non-vengeful. While Tertulliana nd Cyprian were intransigent about Christian non-violence in imitation of divine patience, Augustine reveals (in Epistulae 47 and 138 and De sermone Domini in monte for example) that he struggled to interpret the passage in a way that did not eliminate retaliation altogether. This paper examines these various understandings of this scriptural passage in the differing historical circumstances and argues that Augustine's problems with non-retaliation arose because of the alignment of Christianity with the empire that emerged int he years after Constantine.

In the works of Commodianus,  in light of the apocalyptic vision that characterizes his theology, it is possible to detect the use of "signs" that are inserted both in the representation of the last times (in which the poet is convinced of living), both in the vivid description of the imminent eschatological battle. These "signs", sometimes, are characterized by the ambiguous value of which they are carriers. This is the case, for example, of music, which in the thought of Commodianus is perceived both as a "sign of salvation" (the music that accompanies the singing of the Psalms), and as a "sign of condemnation" (the music of banquets to which one abandons the "turba choraulica"). Other "signs" appear markedly connoted instead. Thus, the poet - while constantly drawing from the Scriptures - shows that he prefers a dynamic in which, during the history of salvation, is central the communication of the Law in oral form, entrusted to the voice (and song) of the prophets. But it is also the "silence of God", to which the silence of the faithful has to conform in the liturgical assembly, to be perceived as a "sign of salvation". Finally, the interruption of the silence of God corresponds to the start of the apocalyptic clash, triggered by the persecution of the faithful. Martyrdom is shown to be the saving moment par excellence: while the roar of the cosmic catastrophe explodes, the "populus absconsus" - martyrs people marked by the baptismal seal - advances towards Judea and bursts into songs of victory, until the final defeat of the second Antichrist and at the inauguration of the millennial Kingdom of God

It is generally assumed that Agrippinus was one of the earliest known bishops of Carthage, if not the earliest. He probably presided over the first recorded council of bishops in North Africa around AD 220. It was presumably Agrippinus who opposed Tertullian when the latter attacked the church's practice of forgiving sexual sins in his work De pudicitia. This article will first provide a historical overview of the development of what has become the commonly accepted image of Agrippinus, combining the hypotheses just mentioned, and will then reexamine the extant sources and popular arguments for the dating of his term of office. It will conclude that the sources do not support a dating of the first council in Carthage before AD 230. Furthermore, there is not much evidence in the available sources to substantiate the commonly held belief that Agrippinus was Tertullian's episcopal opponent.

+++ Due to the policy of the publisher, it is not permitted to share this paper in public repositories. If you wish to recieve a copy of the article, please send me a private message. +++

El obispo africano tuvo que hacer frente al principal problema que estuvo presente a lo largo de todo el siglo III en la iglesia española, la apostasía. Basílides y Marcial habían renunciado a Dios tras cometer delitos como la idolatría o la blasfemia, por ello, fueron expulsados de sus diócesis de León-Astorga y Mérida. Sus sucesores, Sabino y Félix, pidieron ayuda a Cipriano cuando Basílides y Marcial intentaron recuperar sus puestos mediante el engaño al Papa Esteban. Manifestándose el obispo ante dicha cuestión en la Carta 67.

Ad Quirinum has long been studied for what it reveals about the Latin text of the Scriptures in the third century. It has also attracted interest for its contribution to the testimonia tradition and for its value as a catechetical document. Less attention, however, has been given to what it can teach us about Cyprian’s appropriation of Scripture. In this paper, I briefly justify the attribution of Ad Quirinum to Cyprian before focusing on a series of testimonies in Book 3 which are drawn primarily from 1 Timothy 5. I examine Cyprian’s choice of headings and his selection and arrangement of verses, including what he omits. This provides insight into his method of compiling the texts, the church practices then current in Carthage, and the interaction of these theological and pastoral concerns with Cyprian’s interpretation of Scripture.

How to talk about death in today’s Church?
Death in the pastoral context as seen in the light of De Mortalite by St. Cyprian of Carthage

The subject of death cannot be ignored while preaching the Gospel. Firstly, because of Christ
who saved mankind by his consent to experience death and defeat it by resurrection. Secondly,
because death is included in every human’s life, with not even one exception. Death is a passage
which leads to a full union with Christ. But the issue is how to talk about it in Church. What
should be highlighted and what kind of phrases are to be used? The article is an attempt to fi nd
answers to the above questions in the light of St. Cyprian’s preaching about death which can be
found it in his masterpiece entitled De mortalitate. The one who was a bishop and a martyr probably
created the content of his sermon in the time of an overwhelming plague and persecution
of Christians. The text is a valuable proof of a shepherd’s care for his sheep and it is an example of
preaching about death in a pastoral way.

Comment expliquer le passage de sanctus, appliqué à la collectivité du peuple de Dieu, juif ou chrétien, à Sanctus, désignant un individu digne d'être imité et vénéré ? Tel est l'objet de la recherche menée par E. Z. Pour intéressantes qu'elles soient, les études contemporaines sur le culte des saints n'apportent pas de réponse. Aussi l'auteur suit-elle une autre piste, "historico-linguistique" : l'examen des emplois de sanctus (sanctitas) dans la littérature chrétienne d'Afrique jusqu'à Augustin inclus. Très complète, l'enquête est menée sans que soient négligés les contextes ou perdus de vue les antécédents païens et scripturaires. Après une période durant laquelle le mot est assez rarement utilisé et porte encore, malgré quelques changements intéressants, la marque de ses acceptions traditionnelles, un retournement se produit. Avec Augustin, l'accent est mis sur l'intériorité, et un idéal de sainteté apparaît, fait d'humilité et de charité. La crise donatiste a joué un rôle important dans ce changement, qui trouve son explication essentielle dans le passage de l'ère des martyrs à celle de la paix de l'Église et le besoin de trouver une nouvelle définition de l'identité chrétienne en dehors du martyre.

Premier Père de l’Église latin d’Afrique, Tertullien (ca. 160-220) a marqué de son empreinte le christianisme de l’Occident. Cependant, si son influence sur des auteurs comme Jérôme ou Isidore de Séville a souvent été soulignée, notamment depuis les travaux déjà anciens d’Harnack et de Klussmann, peu d’études ont été consacrées au rôle théologique, spirituel et littéraire que son œuvre volumineuse a joué dans le développement de la pensée et de la langue des écrivains chrétiens d’Afrique durant l’Antiquité tardive. Pourtant, ce rôle est assez bien documenté, comme l’attestent les témoignages, certes parfois contradictoires, de grands écrivains chrétiens africains comme Cyprien, Lactance ou Augustin. Aussi nous semblait-il nécessaire de nous interroger à nouveaux frais sur l’influence de Tertullien sur la littérature chrétienne d’Afrique du Nord (IIème-VIème siècles), à travers une étude tant des formes littéraires, des contenus dogmatiques, que des contextes ecclésiologiques de sa réception. Au final, les travaux de cette journée d’étude, organisée dans le cadre du programme de recherche du G.R.A.A., « Tradition, évolution et mutation des formes littéraires en Afrique romaine », apporteront, espérons-nous, quelques éclaircissements à la question fondamentale de la construction, réelle, imaginaire ou fantasmée, d’une « africanité » de la littérature chrétienne d’Afrique du Nord.

En este trabajo se pretende hacer un recorrido histórico por los principales episodios epidémicos que asolaron el mundo antiguo desde el 5.000 a.C. hasta los inicios de la tardo-antigüedad (siglo III d.C.). Centrando, especialmente, nuestro foco de atención en la conocida como «Peste de Cipriano»; una gran plaga, que devastó el Imperio romano entre los años 249 a 270, y de la que fue testigo fiel y directo de los hechos el obispo norteafricano y mártir Cipriano de Cartago.

M. Gassman propose une réflexion sur la valeur de l'Ad Donatum, premier traité de Cyprien de Carthage après sa conversion qui est connu pour son style ampoulé. Montrant que la rhétorique du traité est sciemment maîtrisée, l'auteur se détache de la tendance générale à considérer cet écrit comme l'oeuvre d'un néophyte fraîchement converti, encore incapable d'écrire à la façon des auteurs chrétiens, c'est-à-dire selon les règles de la rudis ueritas.

Premier Père de l’Église latin d’Afrique, Tertullien (160-220) a marqué de son empreinte le christianisme de l’Occident. Cependant, si son influence sur des auteurs comme Jérôme ou Isidore de Séville a souvent été soulignée, peu d’études ont été consacrées au rôle théologique, spirituel et littéraire que son œuvre volumineuse a joué dans le développement de la pensée et de la langue des écrivains chrétiens d’Afrique durant l’Antiquité tardive. Pourtant, ce rôle est assez bien documenté, comme l’attestent les témoignages, certes parfois contradictoires, de grands écrivains chrétiens africains comme Cyprien, Lactance ou Augustin. Aussi nous semblait-il nécessaire de nous interroger à nouveaux frais sur l’influence de Tertullien sur la littérature chrétienne d’Afrique du Nord (IIe-VIe siècles), à travers une étude tant des formes littéraires, des contenus dogmatiques, que des contextes ecclésiologiques de sa réception. Au final, les travaux de cette journée d’étude, organisée dans le cadre du programme de recherche du G.R.A.A., « Tradition, évolution et mutation des formes littéraires en Afrique romaine », offrent quelques éclaircissements à la question fondamentale de la construction, réelle, imaginaire ou fantasmée, d’une « africanité » de la littérature chrétienne d’Afrique du Nord.

The studies about Commodian’s origins have reached disparate results. On the one hand, the poet’s provenance has been placed in the Syriac area (considering both the author’s ‘nomen Gasei’ and the Jewish influences on his thought); on the other, in 4th-5th century Gaul (thanks to Gennadius of Marseilles’ reference) or in the Roman background of the 3rd century (in light of ‘Monarchian’ leanings of Commodian christology). It seems possible, however, to reconsider the matter by placing Commodian’s works in Christian
Africa during the 3rd century, starting from the close relationship between his and Tertullian’s thought about the idea of ‘feminine’. A comparison between Commodian and Tertullian, for example, reveals an identical point of view about the origins of evil: indeed, both use the (Enochic) scheme of sin caused by the union of the fallen angels with human women (e.g. Instructiones 1,3,1-6 and Apologeticum 22,3-4; De cultu feminarum
1,3,1; De idolatria 9,1; De virginibus velandis 7,2). Tertullian, moreover, blames the rebellious angels for having created female ornaments (e.g. De cultu feminarum 2,10,2); Commodian, likewise, accuses Christian women of having replaced Psalm reading with love songs (Instructiones 2,15,16-8). We could suppose that Commodian reflection discloses Cyprian of Carthage’s warnings against those believers (women?) who prefer ‘illicit’ songs to ‘licit’ songs (De habitu virginum 11) and who, consequently, yield to Devil’s assaults (De zelo et livore 2).