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Ouverte au culte en 1862, l'église Saint-Germain de Rimouski était le projet ambitieux d'une petite ville en pleine éclosion. Ses pierres racontent les corvées des paroissiens qui en ont fourni les matériaux et le travail patient des... more
Ouverte au culte en 1862, l'église Saint-Germain de Rimouski était le projet ambitieux d'une petite ville en pleine éclosion. Ses pierres racontent les corvées des paroissiens qui en ont fourni les matériaux et le travail patient des maçons qui les ont assemblées, dans des conditions souvent difficiles. Érigée cathédrale de l'Est du Québec en 1867, elle a joué un rôle de premier plan dans le développement urbain et institutionnel de la métropole du Bas-Saint-Laurent. Elle était encore récemment un lieu privilégié de célébration et de rassemblement, théâtre des rituels qui ont rythmé la vie de plusieurs générations.
Fermée à l'automne 2014, la cathédrale est aujourd'hui en transition. La réflexion amorcée par la communauté a fait émerger son attachement pour sa grande église et la richesse d'un objet culturel dont les contours commencent à peine à se révéler. À l'aube du 150e anniversaire du diocèse, cet ouvrage propose un éclairage nouveau sur le parcours historique de l'une des plus anciennes cathédrales catholiques du Québec, sur des personnages qui l'ont animée, sur des mémoires qu'elle interpelle. Il invite à connaître, à redécouvrir et à laisser parler un monument iconique du paysage rimouskois, au cœur de l'histoire de la région.
Du primaire à l’université, l’exploitation des ressources patrimoniales à des fins pédagogiques suscite un intérêt grandissant chez les enseignants et les formateurs. Grâce à la richesse et à la diversité du patrimoine culturel, ces... more
Du primaire à l’université, l’exploitation des ressources patrimoniales à des fins pédagogiques suscite un intérêt grandissant chez les enseignants et les formateurs. Grâce à la richesse et à la diversité du patrimoine culturel, ces derniers peuvent envisager des formules pédagogiques originales, dans différents contextes d’enseignement, pour répondre à des objectifs très divers. Les traces du passé permettent aussi d’appuyer l’enseignement sur l’expérience d’une communauté ; elles permettent aux élèves et aux étudiants de s’éveiller à cette expérience, d’y ancrer des apprentissages et de s’inscrire dans sa continuité.
Dans cet ouvrage, des enseignants et des chercheurs partagent leurs pratiques, leurs expériences et leurs réflexions sur l’exploitation des ressources patrimoniales dans l’enseignement. Quel est ce patrimoine auquel s’intéressent les enseignants ? Comment devient-il une ressource pédagogique ? Dans quels contextes disciplinaires et à quelles fins est-il mobilisé ? Quelles stratégies originales, quelles pratiques novatrices sont mises en oeuvre ? Dans quelle mesure favorisent-elles un éveil au patrimoine et à son appréhension critique ? Enseignants, formateurs, chercheurs et étudiants trouveront dans cet ouvrage une esquisse d’un nouveau champ de recherche et d’intervention multidisciplinaire.
Si la fouille est l’activité la plus visible et la plus iconique du travail des archéologues, elle n’en constitue qu’une partie : c’est au laboratoire qu’ils consacrent le plus de temps pour traiter leurs trouvailles, analyser leurs... more
Si la fouille est l’activité la plus visible et la plus iconique du travail des archéologues, elle n’en constitue qu’une partie : c’est au laboratoire qu’ils consacrent le plus de temps pour traiter leurs trouvailles, analyser leurs données et en proposer des interprétations. Comme elle se déroule hors du regard du public, cette composante de l’archéologie est aussi la plus méconnue. Pour rendre ce travail plus visible, les archéologues de l’Université du Québec à Rimouski ont installé leur laboratoire au Musée régional de Rimouski en octobre 2021 et y ont mené leurs travaux postfouille en public, tout en échangeant avec les visiteurs. Cet article propose un retour sur cette expérience d’archéologie publique.

While excavation is the most visible and iconic activity of an archaeologist’s work, it is only a part of it: the laboratory is the place where archaeologists devote the most time to processing their finds analyzing their data and suggesting interpretations. Since this aspect of archaeology takes place out of the public eye, it is also the least well known. To make this work more visible, archaeologists from the Université du Québec à Rimouski set up their laboratory at the Musée régional de Rimouski in October 2021 and carried out their post-excavation work there in public, while interacting with
visitors. This article looks back at this experience of public archaeology.
Les côtes de la Gaspésie, et plus globalement du Québec maritime, sont particulièrement exposées à l’érosion et la submersion côtières. En raison de l’importance historique du Saint-Laurent comme voie de navigation et de l’établissement... more
Les côtes de la Gaspésie, et plus globalement du Québec maritime, sont particulièrement exposées à l’érosion et la submersion côtières. En raison de l’importance historique du Saint-Laurent comme voie de navigation et de l’établissement des populations le long de son littoral, les enjeux relatifs au patrimoine (ressources archéologiques, bâti, monuments et lieux de mémoire) y sont particulièrement sensibles. L’étude présentée a comporté trois volets. Le premier a permis de dresser l’état d’une douzaine de sites archéologiques côtiers connus situés dans les zones à risque, tandis que le deuxième évaluait le potentiel archéologique de secteurs exposés aux aléas côtiers, où cinq nouveaux sites d’intérêt ont été identifiés. Le troisième volet s’intéressait au patrimoine bâti menacé par ces aléas : 39 bâtiments ou sites patrimoniaux menacés ont ainsi été répertoriés. Une revue des modes de gestion des ressources patrimoniales exposées aux aléas côtiers est proposée en conclusion.

The coasts of Gaspe Peninsula, and more generally of Maritime Quebec, are particularly exposed to coastal erosion and flooding. Because of the historical importance of the St. Lawrence as a shipping lane and the establishment of populations along its shoreline, heritage stakes (archaeological resources, buildings, monuments and places of memory) are particularly sensitive. The study presented was three-fold. The first stage identified the state of preservation of a dozen known coastal archaeological sites located in risk areas, while the second evaluated the archaeological potential of areas exposed to coastal hazards, where five new sites of interest were identified. The third stage focused on built heritage exposed to these hazards: 39 buildings or exposed heritage sites were identified. A review of management methods for heritage resources exposed to coastal hazards is proposed in conclusion.
The site currently identified as Zaldapa is the largest fortified Romano-Byzantine city – 25 ha intra muros – in the hinterland of present-day Dobrudja and North-eastern Bulgaria. Considering the size of Zaldapa, it is curious that it... more
The site currently identified as Zaldapa is the largest fortified Romano-Byzantine city – 25 ha intra muros – in the hinterland of present-day Dobrudja and North-eastern Bulgaria. Considering the size of Zaldapa, it is curious that it appears in only seven written sources, all from the sixth to eleventh centuries AD. Moreover, the site has been little explored in the last hundred years. Since 2014, however, a Bulgarian team has decided to resume field-work, which has led to the discovery of a new Christian basilica, larger than those previously known. Following that important discovery, the Bulgarian team invited French and Canadian scholars to visit them on the site, in order to evaluate its overall potential and to set up an international mission. During the summer of 2015, excavations in the sanctuary of Basilica ‘No 3’ allowed the release of a crypt and other interesting unknown structures. This paper describes the state of the art up to the end of the 2016 field season, as presented at the International Congress of Byzantine Studies by the above-mentioned French and Canadian scholars, together with the Bulgarian teams, as their first joint contribution. An appendix is added to this work, with the goal of briefly reporting the explorations up to 2019, as well as the beginning of the International Archaeological Mission at Zaldapa.

Le site actuellement identifié comme Zaldapa est la plus grande ville romano-byzantine fortifiée – 25 ha intra-muros – de l’arrière-pays des actuelles Dobroudja et Bulgarie du Nord-Est. Compte tenu de la taille de Zaldapa, il est curieux qu’elle ne soit mentionnée que dans sept sources écrites, qui sont toutes des VIe-XIe siècles. De plus, le site a été peu exploré dans les cent dernières années. Depuis 2014, une équipe bulgare a, toutefois, décidé de reprendre le travail sur le terrain, ce qui a mené à la découverte d’une nouvelle basilique chrétienne, plus grande que celles connues jusqu’alors. À la suite de cette découverte importante, l’équipe bulgare a invité des chercheurs français et canadiens à venir leur rendre visite sur le site, afin de mettre en place une mission internationale. Pendant l’été 2015, des fouilles dans le choeur de la basilique 3 ont permis le dégagement d’une crypte et d’autres structures intéressantes. Cet article propose l’état de la question jusqu’à la fin de la campagne de 2016, présenté au Congrès international des études byzantines, par lesdits chercheurs français et canadiens, avec l’équipe bulgare, comme première contribution conjointe. Un appendice est ajouté à ce travail, avec pour objectif de rendre compte brièvement des explorations jusqu’en 2019, de même que du début de la Mission archéologique internationale à Zaldapa.
Dans son état du VIe siècle, le groupe épiscopal de Byllis comprenait un secteur où se concentraient les activités économiques et agricoles de l’évêché. Cette insula episcopalis a pris forme autour d’une cour formée par l’arasement, vers... more
Dans son état du VIe siècle, le groupe épiscopal de Byllis comprenait un secteur où se concentraient les activités économiques et agricoles de l’évêché. Cette insula episcopalis a pris forme autour d’une cour formée par l’arasement, vers la fin du Ve siècle, de bâtiments qui bordaient au sud le decumanus desservant les annexes liturgiques de la cathédrale ; à leur place a été édifié un grand bâtiment pourvu d’un étage consacré à l’habitat. Du côté nord, la cour était bordée par un entrepôt et par un chai dont la façade prolongeait celle du groupe cathédral. Appartenant à l’ultime phase, un bâtiment irrégulier a fermé la cour au sud-ouest, ne ménageant qu’un passage vers la cathédrale. Voué au service de l’évêque, ce secteur constituait un ensemble urbain cohérent, dépendant de l’évêché mais distinct de l’espace liturgique, coupé de l’espace public mais possédant son propre accès direct au cardo longé par le rempart protobyzantin.

In its sixth-century state, the episcopal complex of Byllis included an area where the bishop’s economic and agricultural activities were concentrated. This insula episcopalis took shape around a courtyard formed by the levelling, towards the end of the fifth century, of buildings on the south side of the decumanus that gave access to the liturgical spaces of the cathedral. In their place was built a large building with a floor dedicated to habitation. To the north, the courtyard was bordered by a warehouse and a winery whose facade extended that of the cathedral complex. Belonging to the last phase, an irregular building closed the courtyard to the southwest, leaving only a passage to the cathedral. Dedicated to the service of the bishop, this sector constituted a coherent urban unit, dependent on the episcopal see but distinct from the liturgical space, cut off from the public space but possessing its own direct access to the cardo bordering on the early Byzantine ramparts.
This article offers reflections on the experience of a long-term archaeological investigation in an academic context and is interested in the evolution of the objectives, expectations, and interests of its various actors. The project... more
This article offers reflections on the experience of a long-term archaeological investigation in an academic context and is interested in the evolution of the objectives, expectations, and interests of its various actors. The project combined research, education, and development, seeking a balance among these three dimensions of the project that fed each other. This balance allowed a place for the interests of each of the actors: those of the university professor-researchers and students, those of the local municipality and its tourism promotion agency, and those of the general public. Over time, the education mission of the project has taken on a more important role and the development has gradually taken the form of an archaeological performance. The authors question the long-term viability of this type of development.

Cet article propose un retour sur une expérience d’intervention archéologique de longue durée en contexte universitaire et s’intéresse à l’évolution des objectifs, des attentes et des intérêts de ses différents acteurs. L’intervention conciliait recherche, enseignement et mise en valeur, cherchant un équilibre entre ces trois dimensions qui se nourrissaient mutuellement. Cet équilibre permettait de répondre aux intérêts de chacun des acteurs : ceux de l’université, les professeurs-chercheurs et des étudiants, ceux de la municipalité et de son organisme de promotion touristique, ceux du public en général. Au fil du temps, l’enseignement a pris une dimension de plus en plus affirmée et la mise en valeur a graduellement pris la forme d’une performance archéologique. Les auteurs s’interrogent sur la viabilité à long terme d’une telle forme de mise en valeur.

Este artigo estuda a evolução dos objetivos, das expectativas e dos interesses dos diferentes atores de uma experiência de intervenção arqueológica de longo prazo realizada no contexto universitário. A intervenção conciliava pesquisa, ensino e valorização, buscando equilibrar estas três dimensões que alimentavam reciprocamente. Este equilíbrio permitiu responder aos interesses de cada um dos atores: os da universidade, dos professores-pesquisadores e dos estudantes, os da municipalidade e do seu órgão de promoção turística, e os do publico em geral. Ao longo do tempo, o ensino assumiu uma importância cada vez maior e a valorização progressivamente assumiu a forma de uma performance arqueológica. Os autores questionam-se sobre a viabilidade à longo prazo deste tipo de valorização.
Résumé anglais de l'éditeur.
Археологически открития и разкопки през 2019 г. - Archaeological Discoveries and Excavations in 2019, vol. 2, Sofia, NAIM, 2020, p. 732-737.
Research Interests:
Археологически открития и разкопки през 2018 г. - Archaeological Discoveries and Excavations in 2018, Sofia, NAIM, 2019, p. 260-262.
Research Interests:
Poster presented by Nicolas Beaudry (Université du Québec à Rimouski, Canada), at the 118th Joint Annual Meeting of the Archaeological Institute of America and the Society for Classical Studies (Toronto, 5-8 January 2017), with the... more
Poster presented by Nicolas Beaudry (Université du Québec à Rimouski, Canada), at the 118th Joint Annual Meeting of the Archaeological Institute of America and the Society for Classical Studies (Toronto, 5-8 January 2017), with the collaboration of Georgi Atanasov (Регионален исторически музей – Silistra, Bulgaria), Valeri Yotov (Регионален исторически музей – Varna, Bulgaria), Dominic Moreau (Université de Lille – SHS, France), Brahim M'Barek (Eveha, France), Helio Hobdari (Instituti i Arkeologjisë, Albania) and Pascale Chevalier (Université Blaise Pascale de Clermont-Ferrand, France).
Research Interests:
Poster presented by Nicolas Beaudry (Université du Québec à Rimouski, Canada) and Dominic Moreau (Université de Lille, France), at the XVIIth International Congress of Christian Archaeology (Utrecht/Nijmegen, June/July 2018), with the... more
Poster presented by Nicolas Beaudry (Université du Québec à Rimouski, Canada) and Dominic Moreau (Université de Lille, France), at the XVIIth International Congress of Christian Archaeology (Utrecht/Nijmegen, June/July 2018), with the collaboration of Georgi Atanasov (Регионален исторически музей – Silistra, Bulgaria), Albena Milanova (Софийски университет "Св. Климент Охридски", Bulgaria), Brahim M'Barek (Eveha, France) and Ioto Valeriev (Университет „Проф. д-р Асен Златаров“ – Burgas, Bulgaria).
Research Interests:
Presentation made at the annual general meeting of the HALMA-UMR 8164 research centre (CNRS, Univ. Lille, MCC) (Villeneuve d'Ascq, 5 October 2015). Heads of team : Nicolas Beaudry (Professor in Archaeology, Université du Québec à... more
Presentation made at the annual general meeting of the HALMA-UMR 8164 research centre (CNRS, Univ. Lille, MCC) (Villeneuve d'Ascq, 5 October 2015).

Heads of team : Nicolas Beaudry (Professor in Archaeology, Université du Québec à Rimouski, Canada), Pascale Chevalier (Lecturer in Mediaeval Archaeology, Université Blaise Pascale, Clermont-Ferrand, France) and Dominic Moreau (Lecturer in Late Antiquity, Université de Lille 3 - Sciences humaines et sociales, France).

Other members : Adrien Leblond (Ph.D. Student in Roman Archaeology, Université de Lille 3 - Sciences humaines et sociales, France), Brahim M'Barek (Professional Archaeologist), Julia Reveret (Ph.D. Student in Byzantine Archaeology, Université Blaise Pascale, Clermont-Ferrand, France and Université de Fribourg, Switzerland) et Nadia Saint-Luc (Professor in Philosophy, Lycée Claude Fauriel, Saint-Étienne, and École nationale d'architecture de Clermont-Ferrand, France).
Research Interests:
Le volume des Mélanges, dédié à Jean-Pierre Sodini, correspondant de l’Institut, pour son 65e anniversaire, comporte quarante-sept contributions consacrées pour la plupart aux régions et aux sites explorés par le dédicataire. Il présente... more
Le volume des Mélanges, dédié à Jean-Pierre Sodini, correspondant de l’Institut, pour son 65e anniversaire, comporte quarante-sept contributions consacrées pour la plupart aux régions et aux sites explorés par le dédicataire. Il présente des études de différents types de matériel archéologique – sculpture, céramique et métal – ainsi que quelques descriptions littéraires de monuments.


ISBN : 2-9519198-7-5
De récentes acquisitions de terrain, réalisées parallèlement par l’École française d’Athènes et par le Ministère grec de la Culture, ont constitué aux abords nord de l’Artémision de Thasos une réserve archéologique d’une ampleur et... more
De récentes acquisitions de terrain, réalisées parallèlement par l’École française d’Athènes et par le Ministère grec de la Culture, ont constitué aux abords nord de l’Artémision de Thasos une réserve archéologique d’une ampleur et surtout d’un intérêt historique exceptionnels : on a en effet la certitude d’y trouver, dans une stratification de plus de 7 m d’épaisseur par endroits, toute l’histoire du site, depuis le VIIIe s. av. J.-C. jusqu’au début du VIIe ap. J.-C. Depuis 2002, l’EfA et l’Éphorie des Antiquités de Kavala explorent ce secteur en collaboration.
Après une opération liminaire qui confirmait le potentiel des abords nord de l’Artémision, on a commencé en 2004 à fouiller les niveaux de l’antiquité tardive dans la partie occidentale de l’un des terrains concernés. Cette campagne a permis de démontrer que les trois pièces (dont l’une à pavement de mosaïque) repérées dans un sondage d’urgence en 1971 et le petit ensemble thermal avec sa cour de service dégagés de 1979 à 1985 dans le terrain en contrebas appartenaient à un même complexe, dont on a commencé à dégager l’aile orientale, avec une ambitieuse salle à abside outrepassée.
L’article présente l’état actuel des connaissances sur l’environnement, le plan, les techniques de construction et les décors de ce que l’on peut considérer comme le plus grand édifice civil connu à ce jour à Thasos pour cette période. À partir des résultats des trois fouilles (1971, 1979-1985 et 2004) on retrace également les principales étapes de son histoire, depuis sa construction au début du Ve s. de notre ère, jusqu’à sa destruction finale vers 620 ap. J.-C.