- Medievalism, Comics and Graphic Novels, Comics Studies, Cultural History, Medieval History, 19th-Century/Victorian Medievalism, and 12 moreContemporary Medievalism, Cinema Studies, Medieval Studies, Arthurian Studies, Arthuriana, Arthurian Legend, American Medievalism, Arthurian Romances, Harry Potter studies, Fantasy, Popular Culture, and Neomedievalismedit
- Après mes études de médiévistique à l’université Paris 1 puis à l’EHESS, mes recherches portent aujourd’hui principal... moreAprès mes études de médiévistique à l’université Paris 1 puis à l’EHESS, mes recherches portent aujourd’hui principalement sur les représentations contemporaines du Moyen âge (le médiévalisme), que ce soit dans les usages politiques et sociaux ou bien dans la culture populaire (BD, cinéma, jeux, séries télévisées, arts graphiques). Je vulgarise également mon travail à travers plusieurs ouvrages, mais aussi des publications et des médias audiovisuels. Je participe ainsi au site Retronews mais aussi à l’écriture de scripts pour le You Tubeur Nota Bene. Je donne enfin des TD à l'université Paris 3 Sorbonne Nouvelle.edit
Nouvelles de nulle part ou une ère de repos Quelques chapitres d’un roman utopien « Aujourd’hui, ce pays est un vaste jardin, dont aucune ressource n’est gaspillée ni spoliée. » Les Nouvelles de nulle part relatent l’exploration par un... more
Nouvelles de nulle part ou une ère de repos
Quelques chapitres d’un roman utopien
« Aujourd’hui, ce pays est un vaste jardin, dont aucune ressource n’est gaspillée ni spoliée. »
Les Nouvelles de nulle part relatent l’exploration par un socialiste anglais du XIXe siècle d’une société communiste du futur telle qu’il la rêve. C’est aussi le récit de deux balades que fait le narrateur. La première se déroule dans l’agglomération londonienne, devenue un agrégat de coquets villages et de bourgades pleines de vie. La seconde est un voyage fluvial en barque en compagnie d’une jeune femme et d’un jeune homme – lesquels, par leur esprit et leur affabilité, leur vigueur et leur beauté, sont de purs produits de l’ère de repos advenue après celle de l’esclavage salarié. Le narrateur nous rapporte comment se sont accomplies la révolution et la transition vers une société communautaire, égalitaire, libre et heureuse, où la production est fondée sur le plaisir et l’artisanat.
À la fois manifeste politique et artistique, récit d’anticipation et témoignage introspectif, ce roman aux multiples facettes de William Morris (1834-1896) est une œuvre littéraire majeure qu’il importait de dépoussiérer et d’éclairer un tant soit peu pour le plaisir et l’instruction des lectrices et lecteurs du XXIe siècle.
Traduction de Philippe Mortimer
Postface de William Blanc
504 pages — 10 €
Format 108/178
Parution : 19 janvier 2024
ISBN physique 9782377293155
ISBN numérique 978237729316
Quelques chapitres d’un roman utopien
« Aujourd’hui, ce pays est un vaste jardin, dont aucune ressource n’est gaspillée ni spoliée. »
Les Nouvelles de nulle part relatent l’exploration par un socialiste anglais du XIXe siècle d’une société communiste du futur telle qu’il la rêve. C’est aussi le récit de deux balades que fait le narrateur. La première se déroule dans l’agglomération londonienne, devenue un agrégat de coquets villages et de bourgades pleines de vie. La seconde est un voyage fluvial en barque en compagnie d’une jeune femme et d’un jeune homme – lesquels, par leur esprit et leur affabilité, leur vigueur et leur beauté, sont de purs produits de l’ère de repos advenue après celle de l’esclavage salarié. Le narrateur nous rapporte comment se sont accomplies la révolution et la transition vers une société communautaire, égalitaire, libre et heureuse, où la production est fondée sur le plaisir et l’artisanat.
À la fois manifeste politique et artistique, récit d’anticipation et témoignage introspectif, ce roman aux multiples facettes de William Morris (1834-1896) est une œuvre littéraire majeure qu’il importait de dépoussiérer et d’éclairer un tant soit peu pour le plaisir et l’instruction des lectrices et lecteurs du XXIe siècle.
Traduction de Philippe Mortimer
Postface de William Blanc
504 pages — 10 €
Format 108/178
Parution : 19 janvier 2024
ISBN physique 9782377293155
ISBN numérique 978237729316
Research Interests:
Winter is coming : Une brève histoire politique de la fantasy. Édition 2023 actualisée et augmentée. « Les dragons et les Hobbits ont toujours été des animaux politiques. Voyager avec eux, c’est prendre des détours pour mieux parler... more
Winter is coming : Une brève histoire politique de la fantasy.
Édition 2023 actualisée et augmentée.
« Les dragons et les Hobbits ont toujours été des animaux politiques. Voyager avec eux, c’est prendre des détours pour mieux parler de l’indicible, c’est s’aventurer sur des chemins de traverse vers d’autres futurs. »
Grande fresque épique de fantasy inspirée des romans de G. R. R. Martin, Game of Thrones est l’une des séries les plus célèbres au monde. Cette fascination pour un univers médiéval, dont les protagonistes craignent la venue d’un long hiver apocalyptique, fait écho aux angoisses contemporaines concernant le dérèglement climatique causé par l’activité humaine.
G.R.R. Martin n’a pas été le premier auteur à utiliser la fantasy pour parler des dérives du monde moderne et d’écologie. À bien y regarder, le genre du merveilleux contemporain développé à la fin du XIXe siècle en Grande-Bretagne a constamment servi d’outil pour critiquer la société industrielle.
De William Morris à J.R.R. Tolkien en passant par Ursula Le Guin, Robert E.Howard ou Hayao Miyazaki, ce petit ouvrage invite à questionner la généalogie politique de la fantasy.
Pour en savoir plus : https://www.editionslibertalia.com/catalogue/poche/winter-is-coming
Édition 2023 actualisée et augmentée.
« Les dragons et les Hobbits ont toujours été des animaux politiques. Voyager avec eux, c’est prendre des détours pour mieux parler de l’indicible, c’est s’aventurer sur des chemins de traverse vers d’autres futurs. »
Grande fresque épique de fantasy inspirée des romans de G. R. R. Martin, Game of Thrones est l’une des séries les plus célèbres au monde. Cette fascination pour un univers médiéval, dont les protagonistes craignent la venue d’un long hiver apocalyptique, fait écho aux angoisses contemporaines concernant le dérèglement climatique causé par l’activité humaine.
G.R.R. Martin n’a pas été le premier auteur à utiliser la fantasy pour parler des dérives du monde moderne et d’écologie. À bien y regarder, le genre du merveilleux contemporain développé à la fin du XIXe siècle en Grande-Bretagne a constamment servi d’outil pour critiquer la société industrielle.
De William Morris à J.R.R. Tolkien en passant par Ursula Le Guin, Robert E.Howard ou Hayao Miyazaki, ce petit ouvrage invite à questionner la généalogie politique de la fantasy.
Pour en savoir plus : https://www.editionslibertalia.com/catalogue/poche/winter-is-coming
Research Interests:
Charles Martel et la bataille de Poitiers. De l'Histoire au mythe identitaire. ÉDITION POCHE actualisée et augmentée par un chapitre inédit. La bataille de Poitiers (en 732 ou 733), opposant les troupes arabo-berbères d’Abd al-Rahmân aux... more
Charles Martel et la bataille de Poitiers. De l'Histoire au mythe identitaire.
ÉDITION POCHE actualisée et augmentée par un chapitre inédit.
La bataille de Poitiers (en 732 ou 733), opposant les troupes arabo-berbères d’Abd al-Rahmân aux Francs de Charles Martel, est un épisode de l’histoire de France devenu mythe historiographique et enjeu de mémoire.
Au cours des années 2000, de nombreuses publications lui ont été consacrées, souvent rédigées sans distance ni mesure. Pire, la commémoration de l’événement fait désormais l’objet d’utilisations politiques récurrentes par le camp identitaire.
Alors que les mémoires s’enflamment, cet ouvrage relate en premier lieu l’histoire mal connue de la bataille et la resitue dans le contexte large des relations entre le monde franc et l’Empire islamique. Puis les auteurs analysent les échos successifs rencontrés par le souvenir de la bataille au Moyen Âge, à l’époque moderne, auprès des philosophes des Lumières et des romantiques, dans les écoles de la IIIe et de la IVe République, au sein de la culture populaire. Une attention particulière est portée à l’actualité récente du mythe de Poitiers, notamment au sein des extrêmes droites occidentales.
ÉDITION POCHE actualisée et augmentée par un chapitre inédit.
La bataille de Poitiers (en 732 ou 733), opposant les troupes arabo-berbères d’Abd al-Rahmân aux Francs de Charles Martel, est un épisode de l’histoire de France devenu mythe historiographique et enjeu de mémoire.
Au cours des années 2000, de nombreuses publications lui ont été consacrées, souvent rédigées sans distance ni mesure. Pire, la commémoration de l’événement fait désormais l’objet d’utilisations politiques récurrentes par le camp identitaire.
Alors que les mémoires s’enflamment, cet ouvrage relate en premier lieu l’histoire mal connue de la bataille et la resitue dans le contexte large des relations entre le monde franc et l’Empire islamique. Puis les auteurs analysent les échos successifs rencontrés par le souvenir de la bataille au Moyen Âge, à l’époque moderne, auprès des philosophes des Lumières et des romantiques, dans les écoles de la IIIe et de la IVe République, au sein de la culture populaire. Une attention particulière est portée à l’actualité récente du mythe de Poitiers, notamment au sein des extrêmes droites occidentales.
Research Interests:
ÉDITION POCHE réactualisée et complétée par un chapitre inédit. Cinéma, séries télévisées, romans, jeux... les super-héros, nés en 1938 avec l’apparition de Superman, ont envahi la culture populaire planétaire. Loin d’être un simple... more
ÉDITION POCHE réactualisée et complétée par un chapitre inédit.
Cinéma, séries télévisées, romans, jeux... les super-héros, nés en 1938 avec l’apparition de Superman, ont envahi la culture populaire planétaire.
Loin d’être un simple produit de divertissement, le genre super-héroïque a été pensé dès son origine comme un outil politique par des auteurs issus de milieux modestes. Captain America a ainsi été créé par deux auteurs juifs pour corriger Hitler dans des comics alors que Wonder Woman a été pensée pour promouvoir l’émancipation des femmes.
D’autres super-héros ont eu pour fonction de faire croire à l’existence d’un futur radieux à portée de main dans lequel le modèle démocratique se répandrait sur l’ensemble du globe en triomphant des tyrannies « féodales » totalitaires. Plus tard, de nouveaux personnages ont symbolisé une Amérique en plein doute, frappée de plein fouet par la crise pétrolière, la défaite au Vietnam, puis le 11 septembre 2001. Évoquant tour à tour Superman, Batman, Wonder Woman, Captain America, Namor, l’Escadron suprême, Black Panther, Luke Cage, Green Arrow, Spider-Man, Red Sonja, Howard the Duck, Punisher, Iron Man, les super LGBT et Wolverine, cet ouvrage se propose d’explorer les discours politiques qui se cachent derrière le masque des surhumains.
Cinéma, séries télévisées, romans, jeux... les super-héros, nés en 1938 avec l’apparition de Superman, ont envahi la culture populaire planétaire.
Loin d’être un simple produit de divertissement, le genre super-héroïque a été pensé dès son origine comme un outil politique par des auteurs issus de milieux modestes. Captain America a ainsi été créé par deux auteurs juifs pour corriger Hitler dans des comics alors que Wonder Woman a été pensée pour promouvoir l’émancipation des femmes.
D’autres super-héros ont eu pour fonction de faire croire à l’existence d’un futur radieux à portée de main dans lequel le modèle démocratique se répandrait sur l’ensemble du globe en triomphant des tyrannies « féodales » totalitaires. Plus tard, de nouveaux personnages ont symbolisé une Amérique en plein doute, frappée de plein fouet par la crise pétrolière, la défaite au Vietnam, puis le 11 septembre 2001. Évoquant tour à tour Superman, Batman, Wonder Woman, Captain America, Namor, l’Escadron suprême, Black Panther, Luke Cage, Green Arrow, Spider-Man, Red Sonja, Howard the Duck, Punisher, Iron Man, les super LGBT et Wolverine, cet ouvrage se propose d’explorer les discours politiques qui se cachent derrière le masque des surhumains.
Research Interests:
La première œuvre arthurienne féministe. En 1857, dans une Angleterre victorienne patriarcale, William Morris, jeune poète de 23 ans proche du mouvement préraphaélite, s’empare de la légende arthurienne qui connaît alors une popularité... more
La première œuvre arthurienne féministe.
En 1857, dans une Angleterre victorienne patriarcale, William Morris, jeune poète de 23 ans proche du mouvement préraphaélite, s’empare de la légende arthurienne qui connaît alors une popularité croissante. Mais, au lieu de célébrer les exploits des chevaliers, l’auteur décide de donner pour la première fois la parole à la reine Guenièvre.
Reprenant l’un des épisodes les plus célèbres du mythe du Camelot durant lequel la souveraine est accusée d’adultère avec Lancelot, William Morris place Guenièvre au centre de son récit et lui laisse le champ libre pour qu’elle présente seule sa défense devant un parterre de juges : tous des chevaliers, tous des hommes. La reine développe alors ses arguments, défend son amour et montre qu’elle a aussi été contrainte dans une condition qu’elle n’a pas voulue.
À travers elle, William Morris entreprend de critiquer les mœurs de son temps, à une époque où les femmes n’ont pas la parole dans l’espace public, tout en célébrant la passion des amants, la sexualité féminine et l’union libre.
Ce texte essentiel, particulièrement original dans toute la production arthurienne du XIXe siècle, est pour la première fois traduit en français et publié en édition bilingue, suivi d’un autre poème de Morris : Près d’Avalon.
Édition bilingue
Traduction de Philippe Mortimer
Présentation de William Blanc
72 pages — 5 €
Parution : 22 avril 2021
ISBN physique : 9782377291748
ISBN numérique : 9782377291755
Lien : https://www.editionslibertalia.com/catalogue/la-petite-litteraire/william-morris-la-defense-de-guenievre
En 1857, dans une Angleterre victorienne patriarcale, William Morris, jeune poète de 23 ans proche du mouvement préraphaélite, s’empare de la légende arthurienne qui connaît alors une popularité croissante. Mais, au lieu de célébrer les exploits des chevaliers, l’auteur décide de donner pour la première fois la parole à la reine Guenièvre.
Reprenant l’un des épisodes les plus célèbres du mythe du Camelot durant lequel la souveraine est accusée d’adultère avec Lancelot, William Morris place Guenièvre au centre de son récit et lui laisse le champ libre pour qu’elle présente seule sa défense devant un parterre de juges : tous des chevaliers, tous des hommes. La reine développe alors ses arguments, défend son amour et montre qu’elle a aussi été contrainte dans une condition qu’elle n’a pas voulue.
À travers elle, William Morris entreprend de critiquer les mœurs de son temps, à une époque où les femmes n’ont pas la parole dans l’espace public, tout en célébrant la passion des amants, la sexualité féminine et l’union libre.
Ce texte essentiel, particulièrement original dans toute la production arthurienne du XIXe siècle, est pour la première fois traduit en français et publié en édition bilingue, suivi d’un autre poème de Morris : Près d’Avalon.
Édition bilingue
Traduction de Philippe Mortimer
Présentation de William Blanc
72 pages — 5 €
Parution : 22 avril 2021
ISBN physique : 9782377291748
ISBN numérique : 9782377291755
Lien : https://www.editionslibertalia.com/catalogue/la-petite-litteraire/william-morris-la-defense-de-guenievre
Research Interests:
Le mythe arthurien, du Moyen âge jusqu’à aujourd’hui, résumé dans une synthèse complète. Mark Twain, le rappeur Jay Z, Marion Zimmer Bradley, George Romero, Robert Taylor, Alexandre Astier, John Fitzgerald Kennedy, Jack Kirby, Lawrence... more
Le mythe arthurien, du Moyen âge jusqu’à aujourd’hui, résumé dans une synthèse complète.
Mark Twain, le rappeur Jay Z, Marion Zimmer Bradley, George Romero, Robert Taylor, Alexandre Astier, John Fitzgerald Kennedy, Jack Kirby, Lawrence d’Arabie, John Boorman, les Kinks, les Who, Jackie Kennedy, Steven Spielberg, John Steinbeck, Terry Gilliam, Winston Churchill, Éric Rohmer ou encore Alan Stivell, tous ont en commun d’avoir été influencés par la légende du roi Arthur.
Inventée au Moyen Âge, celle-ci a longtemps été l’apanage des nobles et des souverains qui s’en servaient comme modèle ou comme justification de leurs conquêtes. En grande partie ignorée aux XVIIe et XVIIIe siècles, elle fait un retour fracassant sur le devant de la scène en Angleterre au début de la révolution industrielle. Mais c’est surtout grâce à la culture populaire américaine que se diffuse le mythe de la Table ronde : cinéma, romans illustrés, musiques rock et folk, bande dessinée (notamment les super-héros), et plus récemment jeux de rôles et jeux vidéo.
Ces médias donnent un sens nouveau à la geste arthurienne. On a vu ainsi apparaître des Arthur anticolonialistes, des Lancelot en lutte contre le communisme, des Merlin écologistes, des Morgane féministes.
La légende de Camelot, ici décryptée de façon savante et passionnée, semble en passe de devenir l’un des premiers mythes mondialisés, traversant les continents et les cultures pour mieux questionner les peurs et les espoirs des sociétés contemporaines.
Préface de Jean-Clément Martin
657 pages
90 illustrations
Parution : 3 septembre 2020
ISBN physique : 9782377291809
ISBN numérique : 9782377291816
Lien : https://www.editionslibertalia.com/catalogue/poche/le-roi-arthur-un-mythe-contemporain-poche
Mark Twain, le rappeur Jay Z, Marion Zimmer Bradley, George Romero, Robert Taylor, Alexandre Astier, John Fitzgerald Kennedy, Jack Kirby, Lawrence d’Arabie, John Boorman, les Kinks, les Who, Jackie Kennedy, Steven Spielberg, John Steinbeck, Terry Gilliam, Winston Churchill, Éric Rohmer ou encore Alan Stivell, tous ont en commun d’avoir été influencés par la légende du roi Arthur.
Inventée au Moyen Âge, celle-ci a longtemps été l’apanage des nobles et des souverains qui s’en servaient comme modèle ou comme justification de leurs conquêtes. En grande partie ignorée aux XVIIe et XVIIIe siècles, elle fait un retour fracassant sur le devant de la scène en Angleterre au début de la révolution industrielle. Mais c’est surtout grâce à la culture populaire américaine que se diffuse le mythe de la Table ronde : cinéma, romans illustrés, musiques rock et folk, bande dessinée (notamment les super-héros), et plus récemment jeux de rôles et jeux vidéo.
Ces médias donnent un sens nouveau à la geste arthurienne. On a vu ainsi apparaître des Arthur anticolonialistes, des Lancelot en lutte contre le communisme, des Merlin écologistes, des Morgane féministes.
La légende de Camelot, ici décryptée de façon savante et passionnée, semble en passe de devenir l’un des premiers mythes mondialisés, traversant les continents et les cultures pour mieux questionner les peurs et les espoirs des sociétés contemporaines.
Préface de Jean-Clément Martin
657 pages
90 illustrations
Parution : 3 septembre 2020
ISBN physique : 9782377291809
ISBN numérique : 9782377291816
Lien : https://www.editionslibertalia.com/catalogue/poche/le-roi-arthur-un-mythe-contemporain-poche
Research Interests:
« Les dragons et les Hobbits ont toujours été des animaux politiques. Voyager avec eux, c’est prendre des détours pour mieux parler de l’indicible, c’est s’aventurer sur des chemins de traverse vers d’autres futurs. » Grande fresque... more
« Les dragons et les Hobbits ont toujours été des animaux politiques. Voyager avec eux, c’est prendre des détours pour mieux parler de l’indicible, c’est s’aventurer sur des chemins de traverse vers d’autres futurs. »
Grande fresque épique de fantasy inspirée des romans de G. R. R. Martin, Game of Thrones est désormais la série la plus célèbre au monde. Cette fascination pour un univers médiéval, dont les protagonistes craignent la venue d’un long hiver apocalyptique, fait écho aux angoisses contemporaines concernant le dérèglement climatique causé par l’activité humaine.
G. R. R. Martin n’a pas été le premier auteur à utiliser la fantasy pour parler des dérives du monde moderne et d’écologie. À bien y regarder, le genre du merveilleux contemporain développé à la fin du XIXe siècle en Grande-Bretagne a constamment servi d’outil pour critiquer la société industrielle.
De William Morris à J. R. R. Tolkien en passant par Ursula Le Guin, Robert E. Howard ou Hayao Miyazaki, ce petit ouvrage invite à questionner la généalogie politique de la fantasy.
http://www.editionslibertalia.com/catalogue/poche/winter-is-coming
144 pages — 8 €
Parution : 2 mai 2019
ISBN physique : 9782377290918
ISBN numérique : 9782377290925
Grande fresque épique de fantasy inspirée des romans de G. R. R. Martin, Game of Thrones est désormais la série la plus célèbre au monde. Cette fascination pour un univers médiéval, dont les protagonistes craignent la venue d’un long hiver apocalyptique, fait écho aux angoisses contemporaines concernant le dérèglement climatique causé par l’activité humaine.
G. R. R. Martin n’a pas été le premier auteur à utiliser la fantasy pour parler des dérives du monde moderne et d’écologie. À bien y regarder, le genre du merveilleux contemporain développé à la fin du XIXe siècle en Grande-Bretagne a constamment servi d’outil pour critiquer la société industrielle.
De William Morris à J. R. R. Tolkien en passant par Ursula Le Guin, Robert E. Howard ou Hayao Miyazaki, ce petit ouvrage invite à questionner la généalogie politique de la fantasy.
http://www.editionslibertalia.com/catalogue/poche/winter-is-coming
144 pages — 8 €
Parution : 2 mai 2019
ISBN physique : 9782377290918
ISBN numérique : 9782377290925
Research Interests:
"Cinéma, séries télévisées, romans, jeux… les super-héros, nés il y a quatre-vingts ans avec l’apparition de Superman, ont envahi la culture populaire planétaire. Loin d’être un simple produit de divertissement, le genre super-héroïque a... more
"Cinéma, séries télévisées, romans, jeux… les super-héros, nés il y a quatre-vingts ans avec l’apparition de Superman, ont envahi la culture populaire planétaire.
Loin d’être un simple produit de divertissement, le genre super-héroïque a été pensé dès son origine comme un outil politique par des auteurs issus de milieux modestes. Captain America a ainsi été créé par deux auteurs juifs pour corriger Hitler dans des comics avant même que les États-Unis n’entrent en guerre alors que Wonder Woman a été pensée pour promouvoir l’émancipation des femmes.
D’autres super-héros ont rapidement eu pour fonction de faire croire à l’existence d’un futur radieux à portée de mains dans lequel le modèle démocratique se répandrait sur l’ensemble du globe pour triompher des tyrannies « féodales » totalitaires. Plus tard, de nouveaux personnages plus troubles ont symbolisé une Amérique en plein doute, frappée de plein fouet par la crise pétrolière et la défaite au Vietnam, puis le 11 septembre 2001.
Évoquant tour à tour Superman, Batman, Wonder Woman, Captain America, Namor, l’Escadron suprême, Black Panther, Luke Cage, Green Arrow, Red Sonja, Howard the Duck, Punisher, Iron Man, les super LGBT et Wolverine, cet ouvrage se propose d’explorer les discours politiques qui se cachent derrière le masque des surhumains."
Préface de Xavier Fournier
157 illustrations
368 pages + 32 pages couleur
Parution : 18 octobre 2018
ISBN physique : 9782377290444
http://editionslibertalia.com/catalogue/ceux-d-en-bas/super-heros-une-histoire-politique
Loin d’être un simple produit de divertissement, le genre super-héroïque a été pensé dès son origine comme un outil politique par des auteurs issus de milieux modestes. Captain America a ainsi été créé par deux auteurs juifs pour corriger Hitler dans des comics avant même que les États-Unis n’entrent en guerre alors que Wonder Woman a été pensée pour promouvoir l’émancipation des femmes.
D’autres super-héros ont rapidement eu pour fonction de faire croire à l’existence d’un futur radieux à portée de mains dans lequel le modèle démocratique se répandrait sur l’ensemble du globe pour triompher des tyrannies « féodales » totalitaires. Plus tard, de nouveaux personnages plus troubles ont symbolisé une Amérique en plein doute, frappée de plein fouet par la crise pétrolière et la défaite au Vietnam, puis le 11 septembre 2001.
Évoquant tour à tour Superman, Batman, Wonder Woman, Captain America, Namor, l’Escadron suprême, Black Panther, Luke Cage, Green Arrow, Red Sonja, Howard the Duck, Punisher, Iron Man, les super LGBT et Wolverine, cet ouvrage se propose d’explorer les discours politiques qui se cachent derrière le masque des surhumains."
Préface de Xavier Fournier
157 illustrations
368 pages + 32 pages couleur
Parution : 18 octobre 2018
ISBN physique : 9782377290444
http://editionslibertalia.com/catalogue/ceux-d-en-bas/super-heros-une-histoire-politique
Research Interests:
Mark Twain, le rappeur Jay Z, Marion Zimmer Bradley, George Romero, Robert Taylor, Alexandre Astier, John Fitzgerald Kennedy, Jack Kirby, Lawrence d’Arabie, John Boorman, les Kinks, les Who, Jackie Kennedy, Steven Spielberg, John... more
Mark Twain, le rappeur Jay Z, Marion Zimmer Bradley, George Romero, Robert Taylor, Alexandre Astier, John Fitzgerald Kennedy, Jack Kirby, Lawrence d’Arabie, John Boorman, les Kinks, les Who, Jackie Kennedy, Steven Spielberg, John Steinbeck, Terry Gilliam, Winston Churchill, Éric Rohmer ou encore Alan Stivell, tous ont en commun d’avoir été influencés par la légende du roi Arthur.
Inventée au Moyen Âge, celle-ci a longtemps été l’apanage des nobles et des souverains qui s’en servaient comme modèle ou comme justification de leurs conquêtes. En grande partie ignorée aux xviie et xviiie siècles, elle fait un retour fracassant sur le devant de la scène en Angleterre au début de la révolution industrielle. Mais c’est surtout grâce à la culture populaire américaine que se diffuse le mythe de la Table ronde : cinéma, romans illustrés, musiques rock et folk, bande dessinée (notamment les super-héros), et plus récemment jeux de rôles et jeux vidéo.
Ces médias donnent un sens nouveau à la geste arthurienne. On a vu ainsi apparaître des Arthur anticolonialistes, des Lancelot en lutte contre le communisme, des Merlin écologistes, des Morgane féministes.
La légende de Camelot, ici décryptée de façon savante et passionnée, semble en passe de devenir l’un des premiers mythes mondialisés, traversant les continents et les cultures pour mieux questionner les peurs et les espoirs des sociétés contemporaines.
Préface de Jean-Clément Martin
576 pages + cahier couleur 32 pages
Plus de 100 illustrations
Parution : 3 novembre 2016
ISBN : 9782918059851
http://editionslibertalia.com/catalogue/ceux-d-en-bas/le-roi-arthur-un-mythe-contemporain
Inventée au Moyen Âge, celle-ci a longtemps été l’apanage des nobles et des souverains qui s’en servaient comme modèle ou comme justification de leurs conquêtes. En grande partie ignorée aux xviie et xviiie siècles, elle fait un retour fracassant sur le devant de la scène en Angleterre au début de la révolution industrielle. Mais c’est surtout grâce à la culture populaire américaine que se diffuse le mythe de la Table ronde : cinéma, romans illustrés, musiques rock et folk, bande dessinée (notamment les super-héros), et plus récemment jeux de rôles et jeux vidéo.
Ces médias donnent un sens nouveau à la geste arthurienne. On a vu ainsi apparaître des Arthur anticolonialistes, des Lancelot en lutte contre le communisme, des Merlin écologistes, des Morgane féministes.
La légende de Camelot, ici décryptée de façon savante et passionnée, semble en passe de devenir l’un des premiers mythes mondialisés, traversant les continents et les cultures pour mieux questionner les peurs et les espoirs des sociétés contemporaines.
Préface de Jean-Clément Martin
576 pages + cahier couleur 32 pages
Plus de 100 illustrations
Parution : 3 novembre 2016
ISBN : 9782918059851
http://editionslibertalia.com/catalogue/ceux-d-en-bas/le-roi-arthur-un-mythe-contemporain
Research Interests:
La bataille de Poitiers, en 732 (ou 733), opposant les troupes arabo-berbères d’Abd al-Rahmân aux Francs de Charles Martel, est un événement de l’histoire de France peu à peu devenu mythe historiographique et enjeu de mémoire. Alors que... more
La bataille de Poitiers, en 732 (ou 733), opposant les troupes arabo-berbères d’Abd al-Rahmân aux Francs de Charles Martel, est un événement de l’histoire de France peu à peu devenu mythe historiographique et enjeu de mémoire. Alors que le dernier livre véritablement consacré à la question date de 1966, les années 2000 ont vu l’apparition d’un nombre croissant de publications souvent écrites sans distance ni mesure. Au même moment, la commémoration de l’événement est devenue l’objet d’utilisations politiques par l’extrême droite occidentale, phénomène qui a culminé en France avec l’occupation, en octobre 2012, du chantier de la mosquée de Poitiers par le groupe Génération identitaire, puis par la propagation, en janvier 2015, du slogan « Je suis Charlie Martel », à la suite du massacre de Charlie Hebdo.
Alors que les mémoires s’enflamment, cet ouvrage inédit propose de revenir tout d’abord à l’histoire mal connue de la bataille en la resituant dans le contexte large des relations entre le monde franc et l’empire islamique. Puis d’analyser, en deuxième partie, les échos successifs rencontrés par le souvenir de la bataille au Moyen Âge, à l’époque moderne, auprès des philosophes des Lumières et des romantiques, dans les écoles de la IIIe et de la IVe République et au sein de la culture populaire. Une attention particulière est portée à l’actualité récente du mythe de Poitiers, notamment au sein des extrêmes droites française et européenne.
Préface de Philippe Joutard
Ceux d’en bas n° 4
328 pages — 17 €
+ Cahier couleurs 16 pages
Parution : 16 avril 2015
ISBN : 9782918059608
Alors que les mémoires s’enflamment, cet ouvrage inédit propose de revenir tout d’abord à l’histoire mal connue de la bataille en la resituant dans le contexte large des relations entre le monde franc et l’empire islamique. Puis d’analyser, en deuxième partie, les échos successifs rencontrés par le souvenir de la bataille au Moyen Âge, à l’époque moderne, auprès des philosophes des Lumières et des romantiques, dans les écoles de la IIIe et de la IVe République et au sein de la culture populaire. Une attention particulière est portée à l’actualité récente du mythe de Poitiers, notamment au sein des extrêmes droites française et européenne.
Préface de Philippe Joutard
Ceux d’en bas n° 4
328 pages — 17 €
+ Cahier couleurs 16 pages
Parution : 16 avril 2015
ISBN : 9782918059608
Research Interests:
À la publication du Métronome de Lorànt Deutsch, les médias saluent unanimement le travail d’un passionné d’histoire sachant se mettre au niveau du public. Pourtant, son approche fait l’apologie de la monarchie, évoque avec nostalgie un... more
À la publication du Métronome de Lorànt Deutsch, les médias saluent unanimement le travail d’un passionné d’histoire sachant se mettre au niveau du public.
Pourtant, son approche fait l’apologie de la monarchie, évoque avec nostalgie un passé fantasmé et réduit les révolutions à des instants de terrorisme sanglant.
Les travaux de Lorànt Deutsch participent au retour en force de récits orientés, portés, notamment, par des conseillers politiques comme Patrick Buisson (ancien directeur de Minute, directeur de la chaîne Histoire) qui a travaillé à la publication du Paris de Céline avec le comédien, mais aussi par des personnalités médiatiques comme Franck Ferrand, Éric Zemmour ou Michel Onfray.
Les auteurs s’inquiètent ici du réveil de cette histoire nationale dont Lorànt Deutsch est le poste avancé. Nationale, car il n’y est question que de la France au sens le plus étroit du terme. Nationale, car l’histoire n’y est envisagée que comme un support au patriotisme le plus rétrograde.
Alors que les sciences historiques ne cessent de s’ouvrir à des horizons plus larges, cet essai tire la sonnette d’alarme contre les replis identitaires diffusés par ces « historiens de garde », en analyse les causes lointaines et propose de multiplier les initiatives en vue de rendre plus accessibles à tous des études historiques de qualité.
Préface : Nicolas Offenstadt
Nouvelle postface.
10 €
ISBN : 9782918059912
Parution : 20 octobre 2016
Pourtant, son approche fait l’apologie de la monarchie, évoque avec nostalgie un passé fantasmé et réduit les révolutions à des instants de terrorisme sanglant.
Les travaux de Lorànt Deutsch participent au retour en force de récits orientés, portés, notamment, par des conseillers politiques comme Patrick Buisson (ancien directeur de Minute, directeur de la chaîne Histoire) qui a travaillé à la publication du Paris de Céline avec le comédien, mais aussi par des personnalités médiatiques comme Franck Ferrand, Éric Zemmour ou Michel Onfray.
Les auteurs s’inquiètent ici du réveil de cette histoire nationale dont Lorànt Deutsch est le poste avancé. Nationale, car il n’y est question que de la France au sens le plus étroit du terme. Nationale, car l’histoire n’y est envisagée que comme un support au patriotisme le plus rétrograde.
Alors que les sciences historiques ne cessent de s’ouvrir à des horizons plus larges, cet essai tire la sonnette d’alarme contre les replis identitaires diffusés par ces « historiens de garde », en analyse les causes lointaines et propose de multiplier les initiatives en vue de rendre plus accessibles à tous des études historiques de qualité.
Préface : Nicolas Offenstadt
Nouvelle postface.
10 €
ISBN : 9782918059912
Parution : 20 octobre 2016
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Des hommes qui traversent les sept mers sur d’immenses vaisseaux à voile arborant le pavillon noir. Des combats au canon, des abordages, des coffres remplis de pièces d’or cachés sur des îles oubliées et dans des cavernes secrètes. C’est... more
Des hommes qui traversent les sept mers sur d’immenses vaisseaux à voile arborant le pavillon noir. Des combats au canon, des abordages, des coffres remplis de pièces d’or cachés sur des îles oubliées et dans des cavernes secrètes. C’est souvent l’image que l’on a des pirates. Et pourtant, ils ont été bien plus encore, des hommes et des femmes venu·es de tous les horizons qui œuvraient pour un monde de justice, de liberté, de fraternité et de culture. Pour une vie joyeuse. Partons sur leurs traces !
Ce travail est le fruit d’une collaboration inédite entre l’historien William Blanc et l’illustrateur Thierry Guitard. Fascinés depuis leur enfance par les pirates du XVIIIe siècle, ils ont décidé de partager cette passion en leur consacrant une synthèse illustrée accessible à toutes et à tous.
Ce travail est le fruit d’une collaboration inédite entre l’historien William Blanc et l’illustrateur Thierry Guitard. Fascinés depuis leur enfance par les pirates du XVIIIe siècle, ils ont décidé de partager cette passion en leur consacrant une synthèse illustrée accessible à toutes et à tous.
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La «tortore», la «gamelle», la «fourchette», le «singe», le «frichti», le «gras», la «becquetance», bref, la «bouffe» est un élément central de Kaamelott. La toute première réplique de la série (prononcée évidemment par Karadoc) concerne... more
La «tortore», la «gamelle», la «fourchette», le «singe», le «frichti», le «gras», la «becquetance», bref, la «bouffe» est un élément central de Kaamelott. La toute première réplique de la série (prononcée évidemment par Karadoc) concerne un repas: «Bon, j’vais essayer de trouver un p’tit lièvre pour ce soir parce qu’il commence à faire faim ! » Représenter le roi Arthur et ses chevaliers en train de manger permet en effet de désacraliser le mythe, de faire tomber la légende de son piédestal: le Graal n’est plus la coupe sacrée ayant recueilli le sang du Christ mais, comme le dit Perceval, certainement un simple «bocal à anchois ». En ce sens, la nourriture occupe une fonction importante, le propos central d’Alexandre Astier étant de montrer un roi Arthur humain, trop humain, incapable de trouver le Graal et qui essaie, pour pallier ses erreurs, de présider à la création d’une légende digne d’inspirer les générations futures.
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Cet article s'intéresse à la représentation de l'Antiquité dans la série "Les anneaux de pouvoir". Article publié à l'origine le 30 juillet 2023 sur le site Mundus Fabula, la fabrique des monde 1 dans le cadre du séminaire « Médiévalisme... more
Cet article s'intéresse à la représentation de l'Antiquité dans la série "Les anneaux de pouvoir".
Article publié à l'origine le 30 juillet 2023 sur le site Mundus Fabula, la fabrique des monde 1 dans le cadre du séminaire « Médiévalisme en séries » dirigé par Florian Besson et Justine Breton.
Article publié à l'origine le 30 juillet 2023 sur le site Mundus Fabula, la fabrique des monde 1 dans le cadre du séminaire « Médiévalisme en séries » dirigé par Florian Besson et Justine Breton.
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"Le médiévalisme, toutes proportions gardées, est, comparé à la médiévistique, un objet d’étude encore jeune en France au point que les limites de son champ d’étude sont encore sujettes à discussion. Voilà pourquoi nous sommes confrontés... more
"Le médiévalisme, toutes proportions gardées, est, comparé à la médiévistique, un objet d’étude encore jeune en France au point que les limites de son champ d’étude sont encore sujettes à discussion. Voilà pourquoi nous sommes confrontés durant nos recherches à une question récurrente : qu’est-ce qui est médiévaliste ? Interrogation à laquelle nous répondons généralement en expliquant qu’il s’agit de la vision reconstruite du Moyen Âge à une époque postérieure. Mais d’emblée, cette formule se heurte à une première difficulté : encore aujourd’hui, les bornes temporelles du Moyen Âge font l’objet de nombreux débats, que nous ne tenterons pas de trancher ici. L’affaire se complique encore plus lorsque l’on sait que certains personnages archétypaux du médiévalisme, comme le druide ou la sorcière, n’ont rien de médiévaux."
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Texte publié à l'origine sur le site de la Société des Historiens Médiévistes de l'Enseignement Supérieur Public (SHMESP) suite à une intervention dans le cadre de la Table ronde « Libertés académiques et médiation scientifique. Quelle... more
Texte publié à l'origine sur le site de la Société des Historiens Médiévistes de l'Enseignement Supérieur Public (SHMESP) suite à une intervention dans le cadre de la Table ronde « Libertés académiques et médiation scientifique. Quelle place pour les chercheurs, entre débats historiques et débats de société ? »
Assemblée générale de la SHMESP (13 novembre 2021), Sorbonne, Amphi Oury.
Disponible à l'adresse suivante : https://www.shmesp.fr/vie-societe/tables-rondes-debats/
Chères et chers collègues,
Le témoignage dont nous allons vous faire part s'inscrit dans des circonstances inédites. En effet, à notre connaissance, pour la première fois depuis très longtemps, des historiens médiévistes ont été attaqués pour avoir fait acte de vulgarisation dans un organe de presse national par une figure politique ayant exercé des fonctions aux plus hauts niveaux de l'État. Malgré le caractère extraordinaire de cette situation, il s'agit aussi de la première fois que nous sommes invités par une instance scientifique et académique à nous exprimer sur le sujet. Voilà pourquoi nous adressons ici nos chaleureux remerciements à la SHMESP de nous avoir conviés aujourd'hui à prendre la parole dans le cadre de cette table ronde « Libertés académiques et médiation scientifique. Quelle place pour les chercheurs, entre débats historiques et débats de société ? ».
Assemblée générale de la SHMESP (13 novembre 2021), Sorbonne, Amphi Oury.
Disponible à l'adresse suivante : https://www.shmesp.fr/vie-societe/tables-rondes-debats/
Chères et chers collègues,
Le témoignage dont nous allons vous faire part s'inscrit dans des circonstances inédites. En effet, à notre connaissance, pour la première fois depuis très longtemps, des historiens médiévistes ont été attaqués pour avoir fait acte de vulgarisation dans un organe de presse national par une figure politique ayant exercé des fonctions aux plus hauts niveaux de l'État. Malgré le caractère extraordinaire de cette situation, il s'agit aussi de la première fois que nous sommes invités par une instance scientifique et académique à nous exprimer sur le sujet. Voilà pourquoi nous adressons ici nos chaleureux remerciements à la SHMESP de nous avoir conviés aujourd'hui à prendre la parole dans le cadre de cette table ronde « Libertés académiques et médiation scientifique. Quelle place pour les chercheurs, entre débats historiques et débats de société ? ».
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Les super-héros sont des enfants de la Seconde Guerre mondiale. Créés comme autant de symboles à brandir face à la montée du fascisme et du totalitarisme, ils en sont venus à incarner l’utopisme américain dans toute sa naïveté… et ses... more
Les super-héros sont des enfants de la Seconde Guerre mondiale. Créés comme autant de symboles à brandir face à la montée du fascisme et du totalitarisme, ils en sont venus à incarner l’utopisme américain dans toute sa naïveté… et ses contradictions.
Difficile de séparer la création des super- héros du contexte de la Seconde Guerre mondiale. Certes, Superman apparaît en juin 1938 dans les pages d’Action Comics n° 1, soit près de trois ans et demi avant l’entrée en guerre officielle des États-Unis à la suite de l’attaque de Pearl Harbor par la marine de l’empire japonais le 7 décembre 1941. Toutefois, la fin des années 1930 a vu une montée des tensions (invasion de l’Éthiopie par l’Italie, de la Chine par le Japon, de l’Autriche et de la Tchécoslovaquie par l’Allemagne) et une affirmation des régimes totalitaires et racistes qui ne pouvaient laisser indifférents les auteurs de comics.
Difficile de séparer la création des super- héros du contexte de la Seconde Guerre mondiale. Certes, Superman apparaît en juin 1938 dans les pages d’Action Comics n° 1, soit près de trois ans et demi avant l’entrée en guerre officielle des États-Unis à la suite de l’attaque de Pearl Harbor par la marine de l’empire japonais le 7 décembre 1941. Toutefois, la fin des années 1930 a vu une montée des tensions (invasion de l’Éthiopie par l’Italie, de la Chine par le Japon, de l’Autriche et de la Tchécoslovaquie par l’Allemagne) et une affirmation des régimes totalitaires et racistes qui ne pouvaient laisser indifférents les auteurs de comics.
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Esclaves des puissances du mal, monstres rejetés et bannis, les Orques sont, sans doute avec les dragons, l’altérité majeure de la fantasy. De leur création, dans la nouvelle "La Chute de Gondolin" (1917), jusqu’à la publication posthume... more
Esclaves des puissances du mal, monstres rejetés et bannis, les Orques sont, sans doute avec les dragons, l’altérité majeure de la fantasy. De leur création, dans la nouvelle "La Chute de Gondolin" (1917), jusqu’à la publication posthume du "Silmarillion" (1977), J.R.R. Tolkien n’aura de cesse de les faire évoluer et de modifier leur apparence et le récit de leurs origines. Pourtant, il refusera de les assimiler à des bêtes. Un projet d’adaptation se propose de représenter les Orques sous la forme d’animaux anthropomorphiques se heurta ainsi au refus de l’auteur du "Seigneur des Anneaux". Pour lui, les Orques sont, avant tout, des humains et des elfes pervertis (« Pourquoi Z ajoute-t-il des becs et des plumes aux Orques ! ? […] Les Orques sont nettement présentés comme une forme corrompue de l’humain. » » Lettres 210 – juin 1958).
Pourtant, avec la généralisation des illustrations de fantasy, notamment dans les calendriers comme ceux des frères Hildebrandt publiés à partir de 1976, les traits des Orques s’uniformisent et l’on retrouve deux caractéristiques majeures dans la plupart de leurs représentations : peau sombre tirant sur le vert, mais aussi apparence porcine signifiée par l’adjonction d’un groin et de défenses. Cette représentation, qui n’a plus rien à voir avec l’image proposée par Tolkien, se diffuse notamment dans les jeux de rôle ("Advanced Dungeons & Dragons. Monster Manuel" – 1977).
C’est la généalogie de la transformation des Orques « déchus » en Orques « porcins » qui sera au centre de notre communication. Pour en expliquer ce changement, nous nous proposons tout d’abord d’étudier les différents monstres de la fantasy afin de voir si certains ont connu eux aussi une pareille animalisation porcine. Ensuite, nous nous interrogerons sur la place des cochons et des porcs dans les représentations iconographiques de l’altérité en Occident, et ce depuis le Moyen Âge. Pour cela nous nous appuierons sur les travaux d’anthropologie historique. Nous tenterons enfin de mettre en relation l’image porcine des orques avec les caricatures contemporaines en Occident (et particulièrement aux États-Unis).
Pourtant, avec la généralisation des illustrations de fantasy, notamment dans les calendriers comme ceux des frères Hildebrandt publiés à partir de 1976, les traits des Orques s’uniformisent et l’on retrouve deux caractéristiques majeures dans la plupart de leurs représentations : peau sombre tirant sur le vert, mais aussi apparence porcine signifiée par l’adjonction d’un groin et de défenses. Cette représentation, qui n’a plus rien à voir avec l’image proposée par Tolkien, se diffuse notamment dans les jeux de rôle ("Advanced Dungeons & Dragons. Monster Manuel" – 1977).
C’est la généalogie de la transformation des Orques « déchus » en Orques « porcins » qui sera au centre de notre communication. Pour en expliquer ce changement, nous nous proposons tout d’abord d’étudier les différents monstres de la fantasy afin de voir si certains ont connu eux aussi une pareille animalisation porcine. Ensuite, nous nous interrogerons sur la place des cochons et des porcs dans les représentations iconographiques de l’altérité en Occident, et ce depuis le Moyen Âge. Pour cela nous nous appuierons sur les travaux d’anthropologie historique. Nous tenterons enfin de mettre en relation l’image porcine des orques avec les caricatures contemporaines en Occident (et particulièrement aux États-Unis).
Research Interests: Medieval History, Medieval Studies, Critical Animal Studies, Medievalism, Contemporary Medievalism, and 10 more19th-Century/Victorian Medievalism, J. R. R. Tolkien, Fantasy Literature, Science Fiction and Fantasy, Barbarians, Barbarian societies, Tolkien, J.R.R. Tolkien, Tolkien Studies, and Game of Thrones
L’épée magique est un élément majeur du décor des jeux de rôle de fantasy. Une telle profusion de lames doit beaucoup au fait que, depuis le début du moyen âge, les sociétés humaines, et particulièrement les aristocraties guerrières, ont... more
L’épée magique est un élément majeur du décor des jeux de rôle de fantasy. Une telle profusion de lames doit beaucoup au fait que, depuis le début du moyen âge, les sociétés humaines, et particulièrement les aristocraties guerrières, ont associé l’épée à des valeurs fortes et ont créé autour d’elles des légendes dont les échos se retrouvent dans notre hobby préféré. Petit tour d’horizon de la pointe jusqu’au pommeau.
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Quatre années ont passé depuis la première publication du "Roi Arthur, un mythe contemporain". Quatre années remplies d’actualités arthuriennes prouvant bien que la légende de Camelot est vivante et continue plus que jamais d’inspirer des... more
Quatre années ont passé depuis la première publication du "Roi Arthur, un mythe contemporain". Quatre années remplies d’actualités arthuriennes prouvant bien que la légende de Camelot est vivante et continue plus que jamais d’inspirer des auteurs et des autrices, mais aussi des travaux universitaires francophones de plus en plus nombreux. En 2017, un colloque consacré à la série "Kaamelott" a ainsi été organisé par Florian Besson et Justine Breton à la Sorbonne, initiative qui a donné lieu à la publication d’actes auxquels ont participé plus d’une vingtaine de spécialistes issus de nombreuses disciplines académiques. Pareillement, l’historien du cinéma Hervé Dumont, ancien directeur de la Cinémathèque suisse, a publié un bel ouvrage dédié aux longs-métrages arthuriens. Cette recherche foisonnante est stimulée par une production de plus en plus importante d’oeuvres de fiction arthuriennes, tellement importante, pour tout dire, qu’il est parfois difficile d’en suivre tous les développements.
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Voilà plus de mille ans, de la littérature courtoise aux jeux de rôle en passant par la musique et les bandes dessinées, que le mythe arthurien fait rêver. Mais depuis ses balbutiements médiévaux, cette légende a bien changé. Tour... more
Voilà plus de mille ans, de la littérature courtoise aux jeux de rôle en passant par la musique et les bandes dessinées, que le mythe arthurien fait rêver. Mais depuis ses balbutiements médiévaux, cette légende a bien changé. Tour d’horizon d’un récit en réinvention constante.
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"Lorsqu’il apparaît il y a près de quatre-vingts ans en mai 1939, Batman, littéralement « l’homme chauve-souris », créé par Bob Kane et Bill Finger, hérite de deux imageries. La première est liée au polar américain « hardboiled ». Ce type... more
"Lorsqu’il apparaît il y a près de quatre-vingts ans en mai 1939, Batman, littéralement « l’homme chauve-souris », créé par Bob Kane et Bill Finger, hérite de deux imageries. La première est liée au polar américain « hardboiled ». Ce type de récit, développé notamment par des auteurs comme Dashiell Hammett..."
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De "Donjons & Dragons" en passant par "Warhammer 40 000", rares sont les univers de fantasy qui échappent aux orques. Mais les représentations de ces monstres ont bien changé depuis le début du XXe siècle. Une évolution à laquelle les... more
De "Donjons & Dragons" en passant par "Warhammer 40 000", rares sont les univers de fantasy qui échappent aux orques. Mais les représentations de ces monstres ont bien changé depuis le début du XXe siècle. Une évolution à laquelle les jeux de rôle ont largement contribué. Les orques modernes, ces monstres que nous aimons haïr et massacrer au fil des donjons, sont nés sous la plume de J.R.R. Tolkien qui en fait les principaux serviteurs des forces du mal, de Melkor à Sauron. Pour les créer, l'auteur du "Seigneur des Anneaux" s'inspire et mélange plusieurs stéréotypes d'origines diverses.
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Dans les films de super-héros actuel, la Veuve Noire a été, jusqu’à une date récente, un des rares personnages féminins apparaissant sur un pied d’égalité avec les hommes. Elle fait ainsi partie de l’équipe des Vengeurs au côté de Captain... more
Dans les films de super-héros actuel, la Veuve Noire a été, jusqu’à une date récente, un des rares personnages féminins apparaissant sur un pied d’égalité avec les hommes. Elle fait ainsi partie de l’équipe des Vengeurs au côté de Captain America. Cet état de fait ne doit rien au hasard. Dès le début de l’industrie des comics, elle est en effet le premier personnage féminin à cumuler deux attributs essentiels des surhumains : des pouvoirs extraordinaires et une identité secrète.
Pourtant, lorsqu’elle apparaît en août 1940 dans les pages de Mystery Comics n°4, la Veuve Noire (Black Widow en anglais) n’a rien de commun avec l’héroïne sympathique que le grand public peut voir sous les traits de l’actrice Scarlett Johansson dans les longs-métrage de ce début de XXIe siècle. On la représente au contraire comme une jeune femme inquiétante, Claire Voyant, tirant ses facultés extraordinaires d’une alliance avec le Diable.
Pourtant, lorsqu’elle apparaît en août 1940 dans les pages de Mystery Comics n°4, la Veuve Noire (Black Widow en anglais) n’a rien de commun avec l’héroïne sympathique que le grand public peut voir sous les traits de l’actrice Scarlett Johansson dans les longs-métrage de ce début de XXIe siècle. On la représente au contraire comme une jeune femme inquiétante, Claire Voyant, tirant ses facultés extraordinaires d’une alliance avec le Diable.
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Imaginé par Stan Lee et Jack Kirby en 1966 pour les pages de Fantastic Four n°52 Black Panther (ou Pantherman comme il était appelé en France dans les années 1970) est le premier super-héros noir d’importance et incarne l’émancipation... more
Imaginé par Stan Lee et Jack Kirby en 1966 pour les pages de Fantastic Four n°52 Black Panther (ou Pantherman comme il était appelé en France dans les années 1970) est le premier super-héros noir d’importance et incarne l’émancipation progressive des Afro-Américains. Pour cela, nombre de fans de comics l’assoient encore aujourd’hui au fameux parti des Black Panther fondé la même année que sa création à Oakland en Californie par Bobby Seale et Huey Newton… à tort néanmoins. Car le super-héros voit le jour quelques mois avant le groupe militant noir.
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Batman, sous les traits duquel se cache le milliardaire Bruce Wayne, a été créé par Bob Kane et Bill Finger en 1939. Quelques mois après son apparition, il a rapidement été surnommé le « chevalier noir » tant il semble être un guerrier... more
Batman, sous les traits duquel se cache le milliardaire Bruce Wayne, a été créé par Bob Kane et Bill Finger en 1939. Quelques mois après son apparition, il a rapidement été surnommé le « chevalier noir » tant il semble être un guerrier féodal vivant dans son château et descendant parfois à la ville de Gotham pour y rendre une justice expéditive. Même son compagnon Robin, dont le nom fait explicitement référence au célèbre archer de Sherwood, évoque lui aussi le Moyen Âge.
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En 1941, William Moulton Marston, psychologue reconnu, inventeur du détecteur de mensonges, est convaincu que la vague de fascisme qui a conduit au conflit embrasant la planète est due à la violence inhérente du sexe masculin auquel il... more
En 1941, William Moulton Marston, psychologue reconnu, inventeur du détecteur de mensonges, est convaincu que la vague de fascisme qui a conduit au conflit embrasant la planète est due à la violence inhérente du sexe masculin auquel il oppose l’autorité bienveillante des femmes. Il imagine donc une société matriarcale avancée, inspirée vaguement du mythe antique des amazones, qui enverrait l’une de ses membres, la princesse Diana, aider la démocratie américaine à lutter contre les Etats de l’Axe. Possédant une force surhumaine et armée de son lasso de vérité, la jeune femme, vite baptisée Wonder Woman, affronte le dieu Mars, apôtre de la violence machiste, qui manipule en sous-main les dignitaires nazis et japonais. Publiées à partir d’octobre 1941, peu avant l’entrée en guerre des États-Unis, les aventures de l’amazone connaissent vite un succès phénoménal, égalant celui de Superman ou de Captain America, entraînant la réussite commerciale d’autres super-héroïnes patriotiques, comme Liberty Belle, Miss Victory, Miss America ou Pat Patriot (parfois créé avant l’héroïne au lasso). Fort de cette réussite, Moulton Marston transforme vite les aventures de Wonder Woman en tribune pour ses idées féministes.
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L’Amérique n’est pas encore entrée en guerre au côté des alliés lorsque la couverture de Captain America Comics n°1, paru en en mars 1941, montre un super-héros décochant un magistral crochet du droit à Hitler. Ce personnage habillé... more
L’Amérique n’est pas encore entrée en guerre au côté des alliés lorsque la couverture de Captain America Comics n°1, paru en en mars 1941, montre un super-héros décochant un magistral crochet du droit à Hitler. Ce personnage habillé d’une cotte de mailles et doté d’un bouclier frappé du drapeau des États-Unis, c’est Captain America, créé par Joe Simon et Jack Kirby pour les éditions Timely (futur Marvel) en s’inspirant notamment des chevaliers de la Table ronde. Très rapidement, les ventes s’envolent, et les ennuis commencent.
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Superman, apparu en juin 1938 dans les pages d’Action Comics n°1 n’est sans doute pas le premier super-héros. Il existe bien avant lui des personnages possédant des pouvoirs hors du commun qui agissent sous le couvert d’une identité... more
Superman, apparu en juin 1938 dans les pages d’Action Comics n°1 n’est sans doute pas le premier super-héros. Il existe bien avant lui des personnages possédant des pouvoirs hors du commun qui agissent sous le couvert d’une identité secrète : The Shadow, imaginé pour la radio en 1930 (et à qui Orson Wells prêta sa voix) ou bien Doc Savage, créé en 1933. Mais Superman se distingue de ses prédécesseurs parce qu’il lance la mode des super-héros dans les comics, des fascicules bon marché dédiés exclusivement à la bande dessinée. Très vite, le succès prend une ampleur jamais vue. Les ventes d’Action Comics frisent le million d’exemplaires, et les aventures de Superman sont adaptées à la radio (1940), au cinéma (en dessin animé en 1941) puis à la télévision (1952).
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Né en 1938, Superman, l'extraterrestre venu de Krypton, a choisi les Etats-Unis comme patrie d'adoption. Et ce n'est pas un hasard !
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"Le tour des tables rondes Le mythe arthurien accompagne, depuis leur apparition, les jeux de rôle où il a été adapté à travers des variations aussi multiples que surprenantes. Tour de table (ronde) de cette légende ludique sans cesse... more
"Le tour des tables rondes
Le mythe arthurien accompagne, depuis leur apparition, les jeux de rôle où il a été adapté à travers des variations aussi multiples que surprenantes. Tour de table (ronde) de cette légende ludique sans cesse réinventée."
Le mythe arthurien accompagne, depuis leur apparition, les jeux de rôle où il a été adapté à travers des variations aussi multiples que surprenantes. Tour de table (ronde) de cette légende ludique sans cesse réinventée."
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"The legend of King Arthur exists in a group of written sources and images that is constantly changing. Unlike the great texts of the Abrahamic religions (the Torah, the Bible, or the Koran), there is in fact no authority to decide on the... more
"The legend of King Arthur exists in a group of written sources and images that is constantly changing. Unlike the great texts of the Abrahamic religions (the Torah, the Bible, or the Koran), there is in fact no authority to decide on the canonical works of this legend. On the contrary, each era, from the Middle Ages onwards, and more broadly each region and social group, has created its own Arthurian myth according to its needs, by drawing from known stories, adding or subtracting characters, and by modifying narrative elements.
This constant reinvention encourages us not to separate the medieval legend of Camelot from contemporary legends; the former is not more ‘authentic’ than the latter." Translation by the edtors of "Mondes sociaux. Magazine de sciences humaines et sociales"
This constant reinvention encourages us not to separate the medieval legend of Camelot from contemporary legends; the former is not more ‘authentic’ than the latter." Translation by the edtors of "Mondes sociaux. Magazine de sciences humaines et sociales"
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"La légende du Roi Arthur est un corpus de sources écrites et d’images en constante évolution. À la différence des grands textes des religions abrahamiques (Torah, Bible, Coran), il n’y a en effet aucune autorité pouvant désigner des... more
"La légende du Roi Arthur est un corpus de sources écrites et d’images en constante évolution. À la différence des grands textes des religions abrahamiques (Torah, Bible, Coran), il n’y a en effet aucune autorité pouvant désigner des textes canoniques qui serait l’alpha et l’oméga de la légende. Au contraire, chaque époque, depuis le Moyen âge, et plus largement chaque région et chaque milieu social, a pu, en fonction de ses besoins, créer son mythe arthurien, en piochant dans des épisodes connus, en ajoutant des personnages, en en soustrayant, et en modifiant des éléments narratifs.
Cette constante réinvention incite à ne pas faire de coupure entre la légende médiévale de Camelot et celle développée à l’époque contemporaine. La première n’est pas plus vraisemblable que la seconde. C’est d’autant plus vrai que la plupart des historiens s’accordent aujourd’hui à dire qu’Arthur n’a pas existé."
Cette constante réinvention incite à ne pas faire de coupure entre la légende médiévale de Camelot et celle développée à l’époque contemporaine. La première n’est pas plus vraisemblable que la seconde. C’est d’autant plus vrai que la plupart des historiens s’accordent aujourd’hui à dire qu’Arthur n’a pas existé."
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En mai sort sur nos écrans une nouvelle adaptation du mythe arthurien : "Le Roi Arthur : la légende d'Excalibur" de Guy Ritchie. Un de ses avatars comique, la série Kaamelott, est régulièrement rediffusée à la télévision. Comment cette... more
En mai sort sur nos écrans une nouvelle adaptation du mythe arthurien : "Le Roi Arthur : la légende d'Excalibur" de Guy Ritchie. Un de ses avatars comique, la série Kaamelott, est régulièrement rediffusée à la télévision. Comment cette légende est-elle devenue si populaire ?
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En 1937 paraît le premier roman de J. R. R. Tolkien, « Le Hobbit ». Bilbo, Gandalf, Thorin et leurs aventures connaissent un succès étonnant. L’ouvrage jette alors les bases d’un univers qui va influencer profondément le monde de la... more
En 1937 paraît le premier roman de J. R. R. Tolkien, « Le Hobbit ». Bilbo, Gandalf, Thorin et leurs aventures connaissent un succès étonnant. L’ouvrage jette alors les bases d’un univers qui va influencer profondément le monde de la littérature de fantasy. Et le succès perdure aujourd’hui...
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"La bataille de Poitiers, un enjeu au Présent". Postface pour la réimpression du livre "Charles Martel et la bataille de Poitiers", 2017. Moins de deux années séparent la première parution de cet ouvrage en avril 2015 et cette... more
"La bataille de Poitiers, un enjeu au Présent". Postface pour la réimpression du livre "Charles Martel et la bataille de Poitiers", 2017.
Moins de deux années séparent la première parution de cet ouvrage en avril 2015 et cette postface inédite. Et pourtant, jamais l’activité mémorielle autour de la figure du maire du palais et de la bataille de 732 n’a été aussi intense. Nous avons tenté de suivre cette actualité et de proposer, dans les quelques pages qui suivent, des réflexions sur ces usages contemporains, tout en répondant à des remarques qui nous ont été faites, notamment sur les programmes scolaires.
Moins de deux années séparent la première parution de cet ouvrage en avril 2015 et cette postface inédite. Et pourtant, jamais l’activité mémorielle autour de la figure du maire du palais et de la bataille de 732 n’a été aussi intense. Nous avons tenté de suivre cette actualité et de proposer, dans les quelques pages qui suivent, des réflexions sur ces usages contemporains, tout en répondant à des remarques qui nous ont été faites, notamment sur les programmes scolaires.
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Charles Maurras, le principal penseur du monarchisme français au xxe siècle, longtemps ostracisé en raison de son antisémitisme virulent et de son soutien au régime de Vichy, hante à nouveau les consciences politiques. Si des figures de... more
Charles Maurras, le principal penseur du monarchisme français au xxe siècle, longtemps ostracisé en raison de son antisémitisme virulent et de son soutien au régime de Vichy, hante à nouveau les consciences politiques. Si des figures de l’extrême droite s’y réfèrent désormais explicitement, comme Marion Maréchal-Le Pen, Robert Ménard ou Patrick Buisson, ses idées circulent de manière plus voilée jusque dans les milieux souverainistes de gauche. C’est qu’en effet, le néo-maurrassisme est en train de s’imposer culturellement. Il imprègne une production éditoriale vaste et calibrée, et passe par la répétition ad nauseam, via des auteurs comme Jean Sévillia, Max Gallo ou Lorànt Deutsch, des idées-forces maurrassiennes – les « racines chrétiennes » et « royales » de la France, l’opposition entre « pays réel » et « pays légal »… – largement relayées par les médias. Cet usage idéologique du passé répond directement à la conception maurrassienne de l’histoire : le meilleur outil d’édification du peuple.
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Le "roman national" a la vent en poupe.Mais ce n'est pas une raison pour annexer Lavisse dans une entreprise douteuse. Décryptage d'une bataille entre troupe franques et forces arabo-berbères.
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"La figure de Charles Martel et la bataille de Poitiers opposant en 732 les guerriers du maire du palais franc aux forces de l’émir de Cordoue Abd al-Rahmân sont devenus aujourd’hui un objet historique brûlant. Il suffit pour s’en... more
"La figure de Charles Martel et la bataille de Poitiers opposant en 732 les guerriers du maire du palais franc aux forces de l’émir de Cordoue Abd al-Rahmân sont devenus aujourd’hui un objet historique brûlant. Il suffit pour s’en convaincre de faire quelques recherches sur les réseaux sociaux. Sur Twitter, le maire de Béziers Robert Ménard (apparenté Front National) déclare ainsi le 1er décembre 2015 vouloir « retrouver notre France, celle de Louis XIV, de Napoléon, et celle, si le ministère de l’Intérieur me l’autorise, de Charles Martel. »"
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Une brève histoire dans la fantasy dans les comics américain et de l'influence qu'a exercé la sword and sorcery sur ce médium.
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Représenter visuellement le barbare revient souvent, dès le 19e siècle, à s’appuyer sur quelques lieux communs. Le barbare est avant tout un guerrier, poilu, barbu et couvert de peaux de bêtes ; autant de détails qui renvoient à un manque... more
Représenter visuellement le barbare revient souvent, dès le 19e siècle, à s’appuyer sur quelques lieux communs. Le barbare est avant tout un guerrier, poilu, barbu et couvert de peaux de bêtes ; autant de détails qui renvoient à un manque d’hygiène – alors que la civilisation se conçoit, à l’ère industrielle, par l’obsession de la propreté publique et corporelle – et plus largement à une animalité symbole de vitalité primale. Poussé jusqu’à la caricature, cela donne "Hägar Dunor" ("Hägar the Horrible", 1973), viking de comic-strip caractérisé par une telle absence de finesse qu’il en devient drôle. Combattant éternel, le barbare est également assimilé à un physique puissant. Aussi, lorsque Terry Pratchett décide, dans ses "Annales du Disque- Monde" (1983-2015), de parodier les archétypes de la fantasy, c’est tout naturellement qu’il crée le personnage de
Cohen le barbare – caricature à peine voilée de Conan le barbare imaginé par Robert E. Howard en 1932 – et en fait un vieillard souffrant de rhumatismes.
Cohen le barbare – caricature à peine voilée de Conan le barbare imaginé par Robert E. Howard en 1932 – et en fait un vieillard souffrant de rhumatismes.
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Très nettement inspiré des aventures de Conan le barbare, "Barbarian: The Ultimate Warrior", jeu vidéo produit par Palace Software, est symptomatique de la fixation de l’iconographie du barbare dans la culture de masse américaine puis... more
Très nettement inspiré des aventures de Conan le barbare, "Barbarian: The Ultimate Warrior", jeu vidéo produit par Palace Software, est symptomatique de la fixation de l’iconographie du barbare dans la culture de masse américaine puis mondiale. Les premières illustrations représentant le Cimmérien parues dans le magazine "Weird Tales" le montrent certes comme un homme athlétique, mais pas massif, vêtu d’un costume rappelant un général romain ou un boucanier du XVIIe siècle.
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Le cinéma hollywoodien d’après- guerre a tout d’abord utilisé le barbare païen comme une métaphore du communisme. L’idolâtrie, ici synonyme de cruauté, des Vikings de "Prince Valiant" (1954) ou de l’Attila plein de remords, incarné par... more
Le cinéma hollywoodien d’après- guerre a tout d’abord utilisé le barbare païen comme une métaphore du communisme. L’idolâtrie, ici synonyme de cruauté, des Vikings de "Prince Valiant" (1954) ou de l’Attila plein de remords, incarné par Jack Palance, du "Signe du païen" (1954) voit toujours se dresser devant elle des héros chrétiens, tout comme les États- Unis affirment leur religiosité chrétienne en plein maccarthysme – « In God We Trust » devient la devise nationale officielle des États- Unis en 1956 – face au communisme athée.
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Le thème du rapport entre barbarie et civilisation traverse toute l’œuvre de Robert E. Howard (1906-1936), tant ses poèmes que ses nouvelles historiques ou de fantasy. Mais c’est sans doute à travers son héros Conan, créé en 1932 pour la... more
Le thème du rapport entre barbarie et civilisation traverse toute l’œuvre de Robert E. Howard (1906-1936), tant ses poèmes que ses nouvelles historiques ou de fantasy. Mais c’est sans doute à travers son héros Conan, créé en 1932 pour la nouvelle "Le Phénix sur l’épée", que cette fascination s’exprime le plus. Elle marque un tournant dans la littérature populaire américaine. En effet, avant Howard, la plupart des auteurs ont mis en scène des héros civilisés conquérant des mondes sauvages, tel Tarzan ou John Carter d’Edgar Rice Burroughs, qui triomphent respectivement de l’Afrique ou de la planète Mars. Cette image allait de pair avec l’affirmation de la supériorité du monde occidental et blanc. Rien de tel chez le créateur de Conan. Pessimiste, influencé par l’anthropologie racialiste de son temps et peut- être par Le Déclin de l’Occident (1918-1922) d’Oswald Spengler, Howard ne voit la civilisation que comme un mince vernis prêt à craquer
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La barbarie dans "Game of Thrones" est synonyme de marge et d'échec. D'abord écrite au début des années 1990 en cycle romanesque par George R. R. Martin et devenue, à partir de 2011, une série mondialement célèbre, la saga du Trône de Fer... more
La barbarie dans "Game of Thrones" est synonyme de marge et d'échec. D'abord écrite au début des années 1990 en cycle romanesque par George R. R. Martin et devenue, à partir de 2011, une série mondialement célèbre, la saga du Trône de Fer se veut être à la fois une synthèse de la fantasy, mais aussi une critique et un dépassement. Ainsi, comme dans le monde hyborien de Conan, l'univers de fiction du Trône de Fer se construit autour d'un centre civilisé réparti sur deux continents : sur Westeros, les Sept royaumes, facilement assimilable à l'Angleterre de la guerre des Deux-Roses, et sur Essos les neuf cités libres, qui tiennent à la fois des cités-États grecques et italiennes. Ces deux espaces sont menacés, sur leurs frontières, par des barbares, les Dothrakis au sud, qui sont claire-ment inspirés des peuples turco-mongols, et au nord de Westeros, les Sauvageons, contenus par un gigantesque rempart de glace que Martin a plusieurs fois comparé avec le mur d'Hadrien, construit au nord de la Britannia au e siècle. Renouvelant la fantasy, Martin veut faire pièce à l'un de ses mythes fondateurs, celui du barbare triomphant par sa seule force de toutes les épreuves. Il place certes au centre de l'intrigue de son premier roman un personnage archétypal du conquérant barbare, Khal Drogo, le chef dothraki qui veut s'emparer du trône des Sept royaumes comme le personnage de Conan s'est emparé de celui d'Aquilonie. Il est d'ailleurs intéressant de noter que...
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"Gladiator" (2000) de Ridley Scott a été écrit comme un remake de "La Chute de l’Empire romain" (1964) d’Anthony Mann. Mais alors que, dans ce dernier, la crainte des Germains – et leur difficile intégration – jouait un rôle central... more
"Gladiator" (2000) de Ridley Scott a été écrit comme un remake de "La Chute de l’Empire romain" (1964) d’Anthony Mann. Mais alors que, dans ce dernier, la crainte des Germains – et leur difficile intégration – jouait un rôle central dans l’intrigue, le barbare n’occupe plus, dans Gladiator, qu’un rôle secondaire. Certes, la scène de bataille du début, opposant des Germains hirsutes et barbus sortant d’une forêt de conifères touffus, ne s’exprimant qu’à travers des borborygmes animaliers et chargeant de manière désordonnée, aux impeccables légions romaines montant à l’assaut au pas cadencé, reprend des lieux communs classiques. Mais après leur défaite rapide – c’était, précise le commentaire au début du film, leur dernière armée –, les barbares disparaissent du film.
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Le péplum, comme genre cinématographique dépeignant l’Antiquité au sens large, a connu plusieurs périodes de vogue. Les premiers films antiquisants, produits durant les deux premières décennies du XXe siècle, ne laissent qu’une place... more
Le péplum, comme genre cinématographique dépeignant l’Antiquité au sens large, a connu plusieurs périodes de vogue. Les premiers films antiquisants, produits durant les deux premières décennies du XXe siècle, ne laissent qu’une place marginale aux barbares, sauf dans le film italien "Attila flagello di Dio" (1918) de Febo Mari, dans lequel la représentation du sauvage épouse celle de la propagande de guerre de l’Entente. Les Huns représentent en effet, et ce même avant le conflit, les troupes du Reich allemand.
Le péplum connaît un regain d’intérêt en Italie entre 1946 et 1966, deux décennies durant lesquelles il devient le genre historique le plus populaire dans une grande partie de l’Europe, avant d’être définitivement supplanté par le western spaghetti...
Le péplum connaît un regain d’intérêt en Italie entre 1946 et 1966, deux décennies durant lesquelles il devient le genre historique le plus populaire dans une grande partie de l’Europe, avant d’être définitivement supplanté par le western spaghetti...
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Publiée dès 1937, Prince Valiant est la première bande dessinée arthurienne complète. Son succès s’explique par la capacité de son créateur, Hal Foster, à proposer une version purement américaine de la légende de la Table ronde. Son... more
Publiée dès 1937, Prince Valiant est la première bande dessinée arthurienne complète. Son succès s’explique par la capacité de son créateur, Hal Foster, à proposer une version purement américaine de la légende de la Table ronde. Son héros, Valiant, est ainsi un personnage créé de toutes pièces, fils d’un roi barbare viking chassé de son trône et qui traverse les mers avec sa famille pour s’installer sur de nouvelles terres. L’histoire du jeune prince ressemble donc à celle des Pères fondateurs du Mayflower comme le raconte le mythe américain, et, par extension, à celle de tous les émigrants venus aux États- Unis...
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"Star Trek", série créée en 1966 par Gene Roddenberry, se déroule dans un univers utopique dans lequel une humanité unifiée dans une Fédération interplanétaire pacifique part explorer la galaxie. L’équipage de l’USS Enterprise trouve... more
"Star Trek", série créée en 1966 par Gene Roddenberry, se déroule dans un univers utopique dans lequel une humanité unifiée dans une Fédération interplanétaire pacifique part explorer la galaxie. L’équipage de l’USS Enterprise trouve néanmoins sur son chemin les Klingons, une race de guerriers farouches qui évoquent de prime abord des clones de l’empereur Ming, némésis du héros de bande dessinée Flash Gordon. Mais, au fur et à mesure de l’évolution de l’univers "Star Trek", décliné en pas moins de cinq séries et dix films sur près de quarante années, ils adoptent des caractéristiques culturelles rappelant à la fois le Japon féodal et l’univers des Vikings hollywoodiens comme le fixe le film éponyme de Richard Fleischer (1958). Ils se rassemblent dans des banquets où l’on boit beaucoup et parle fort et ils affichent leur croyance dans un au-delà, le Sto’Vo’Kor, dans lequel les guerriers courageux vivent une éternité de combats glorieux.
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"World of Warcraft" (en abrégé WoW) est aujourd’hui le plus grand jeu de rôle en ligne massivement multijoueur (en anglais MMORPG), avec plus de 100 millions de comptes créés depuis le lancement du jeu en 2004. WoW constitue la suite... more
"World of Warcraft" (en abrégé WoW) est aujourd’hui le plus grand jeu de rôle en ligne massivement multijoueur (en anglais MMORPG), avec plus de 100 millions de comptes créés depuis le lancement du jeu en 2004. WoW constitue la suite d’une série de trois jeux de stratégie intitulés Warcraft pour lequel a été développé le monde de fantasy d’Azeroth. Au départ, l’univers se sépare en deux factions : d’un côté, les humains civilisés de l’Alliance agressés par les orcs venus d’une autre planète et détruisant tout sur leur passage. L’opposition binaire entre civilisation et barbarie s’entrevoit dans tous les aspects du jeu, notamment à travers l’iconographie. Les constructions des humains sont en pierre alors que celles des orcs sont principalement en bois, décorées avec des crânes. Elles évoquent même dans "Warcraft III" des yourtes des peuples nomades d’Asie centrale. Si les soldats humains se protègent avec des armures en métal, nombre de guerriers orcs combattent torse nu, ou couverts de fourrures...
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Christopher Lee, acteur fétiche des Dracula de la Hammer, s’est converti à près de 90 ans à la musique "metal" où il a décidé d’incarner la voix de Charlemagne. Un fait rare tant l’empereur franc a été boudé
dans les arts populaires.
dans les arts populaires.
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L'Amérique est une jeune nation. Mais, avec la bande dessinée et le mythe du superhéros, elle s'est réinventé un passé médiéval.
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"Les aventures d'Astérix ne sont pas devenues un phénomène de société par hasard. Dès l'apparition du sympathique village gaulois, son quotidien fait écho à l'actualité politique comme aux angoisses sociales qui secouent la France des... more
"Les aventures d'Astérix ne sont pas devenues un phénomène de société par hasard. Dès l'apparition du sympathique village gaulois, son quotidien fait écho à l'actualité politique comme aux angoisses sociales qui secouent la France des Trente Glorieuses."
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La récupération de Charles Martel par l’extrême droite est une imposture. Symbole de la résistance à « l’islamisation » de l’Europe pour la mouvance identitaire, l’histoire du héros des Francs est bien éloignée de sa légende dorée, comme... more
La récupération de Charles Martel par l’extrême droite est une imposture.
Symbole de la résistance à « l’islamisation » de l’Europe pour la mouvance identitaire, l’histoire du héros des Francs est bien éloignée de sa légende dorée, comme de sa légende noire.
Symbole de la résistance à « l’islamisation » de l’Europe pour la mouvance identitaire, l’histoire du héros des Francs est bien éloignée de sa légende dorée, comme de sa légende noire.
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"Je ne suis pas Charlie, je suis Charlie Martel". C'est la formule-choc choisie par Jean-Marie Le Pen, deux jours après les tueries au siège de Charlie Hebdo et à l'Hypercasher, pour répondre à la polémique qui enfle autour de... more
"Je ne suis pas Charlie, je suis Charlie Martel". C'est la formule-choc choisie par Jean-Marie Le Pen, deux jours après les tueries au siège de Charlie Hebdo et à l'Hypercasher, pour répondre à la polémique qui enfle autour de l'éventuelle présence du Front national au défilé prévu le dimanche 11 janvier. Le Président d'honneur du parti d'extrême droite reprend ainsi un slogan qui, déjà, circule sur les réseaux sociaux, notamment chez les Identitaires, qui mettent immédiatement en vente des t-shirts frappés du slogan "Je suis Charlie Martel". Le choix de ce personnage historique, vainqueur de la bataille de Poitiers en 732 face aux Sarrasins d'Abd al-Rahmân, ne doit rien au hasard. D
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Alors que la série de fantasy "Game of thrones" rencontre un succès mondial, cet article interroge le fait que les créateurs et les fans de cette œuvre associent sa qualité avec son "réalisme historique" supposé.
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Nous connaissons la transhumance organisée par Noé de Barras à travers son livre de compte dédié presque exclusivement à cette activité pour l’année 1480. En l’étudiant, nous pouvons comprendre comment s’organisait ce flux économique... more
Nous connaissons la transhumance organisée par Noé de Barras à travers son livre de compte dédié presque exclusivement à cette activité pour l’année 1480. En l’étudiant, nous pouvons comprendre comment s’organisait ce flux économique complexe qui mettait en jeux des capitaux importants.
Cette position centrale sociale et géographique place Noé de Barras au milieu d’un réseau dont il monopolise les informations, concentrées dans son livre, qui lui assurent des revenus importants. Mais il ne s’agit pas de la seule raison poussant un noble à s’engager dans une pareille activité. Le bénéfice symbolique est lui aussi important.
Cette position centrale sociale et géographique place Noé de Barras au milieu d’un réseau dont il monopolise les informations, concentrées dans son livre, qui lui assurent des revenus importants. Mais il ne s’agit pas de la seule raison poussant un noble à s’engager dans une pareille activité. Le bénéfice symbolique est lui aussi important.
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La transhumance médiévale, loin des images reçues, était une activité complexe mobilisant nombre d’acteurs, et nécessitait également une documentation spécialisée à la construction originale, comme le livre de Noé de Barras. L’étude... more
La transhumance médiévale, loin des images reçues, était une activité complexe mobilisant nombre d’acteurs, et nécessitait également une documentation spécialisée à la construction originale, comme le livre de Noé de Barras. L’étude codicologique de ce document permet d’entrevoir qu’à la fin du XVe siècle en Provence, l’organisation du trajet des troupeaux de la plaine aux estives, confiée parfois à des membres de la noblesse locale, obéissait certes à des impératifs géographiques et à une demande économique, mais était également un moyen d’affirmation et de reproduction des hiérarchies sociales des vallées de moyenne montagne.
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Le 2 décembre 1431, lors de l'entrée du jeune Henri VI à Paris, en plus des spectacles habituellement associés à ce genre de cérémonie sont adjoint la participation active de deux cerfs vivants rapportée par plusieurs sources différentes.... more
Le 2 décembre 1431, lors de l'entrée du jeune Henri VI à Paris, en plus des spectacles habituellement associés à ce genre de cérémonie sont adjoint la participation active de deux cerfs vivants rapportée par plusieurs sources différentes. Comment comprendre leur rôle dans ce rituel monarchique essentiel, au-delà de la conjoncture politique tendue (guerre de Cent Ans, montée en puissance de Charles VII suite au sacre de Reims) ? Il nous faut dépasser la seule explication symbolique ou héraldique et tenter d'analyser la fonction sociale de ces animaux, qui participent des relations entre le nouveau roi, la ville et ses élites. Animal emblème de Charles VI, grand-père de Henri VI, le cerf est et surtout aussi un élément clef des pratiques cynégétiques propres à la noblesse tardo-médiévale, dont la fonction essentielle n'est pas de nourrir l'aristocrate qui s'y adonne, mais d'assurer le contrôle d'un espace donné, jouant autant sur la rapidité de l'animal que sur sa faculté à accepter sa soumission et sa capture. Tout cela nous permet d'entrevoir qu'il y a près d'un demi-millénaire les cerfs, loin d'être des animaux forestiers et sauvages, pouvaient être au contraire des êtres domestiqués et habitués à l'environnement urbain.
On December 2nd, 1431, young Henry VI made his royal entry into Paris. Several sources indicate that the pageants usually associated with this kind of ceremony were then complemented by the active participation of two live stags. Given the tense political situation of the Hundred Years War, and Charles VII’s rise to power after his coronation in Reims, how are we to understand the stags’ role in this essential monarchical ritual?
We must go beyond the symbolic or heraldic explanation and try to analyse the social function of these animals, which pertain to the relationship between the new king, the city and its elites. Personal emblem of Charles VI, Henri VI’s grandfather, the stag is a key element in the cynegetic practices of the late medieval nobility. The hunt’s essential function is not to feed the aristocracy but to ensure control of a given space, by playing on the animal’s velocity as well as its ability to accept submission and capture. Far from being wild animals of the woods, stags could be domesticated and accustomed to an urban environment.
On December 2nd, 1431, young Henry VI made his royal entry into Paris. Several sources indicate that the pageants usually associated with this kind of ceremony were then complemented by the active participation of two live stags. Given the tense political situation of the Hundred Years War, and Charles VII’s rise to power after his coronation in Reims, how are we to understand the stags’ role in this essential monarchical ritual?
We must go beyond the symbolic or heraldic explanation and try to analyse the social function of these animals, which pertain to the relationship between the new king, the city and its elites. Personal emblem of Charles VI, Henri VI’s grandfather, the stag is a key element in the cynegetic practices of the late medieval nobility. The hunt’s essential function is not to feed the aristocracy but to ensure control of a given space, by playing on the animal’s velocity as well as its ability to accept submission and capture. Far from being wild animals of the woods, stags could be domesticated and accustomed to an urban environment.
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"La figure du samouraï incarne un code moral précis (le bushido). Mais, comme le chevalier en Occident, il fait souvent l'objet de réinterprétations fantasmatiques qui n'ont pas grand-chose à voir avec le rôle réel de ces guerriers dans... more
"La figure du samouraï incarne un code moral précis (le bushido). Mais, comme le chevalier en Occident, il fait souvent l'objet de réinterprétations fantasmatiques qui n'ont pas grand-chose à voir avec le rôle réel de ces guerriers dans la société nipponne."
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Le rite du suicide – seppuku – est indissociable du mythe entourant la figure du samouraï. Pourtant, jusqu'à l'ère Tokugawa, il reste rare et n'a lieu qu'après une défaite au combat. Ce n'est qu'au XVIIe et au XVIIIe siècle qu'il se... more
Le rite du suicide – seppuku – est indissociable du mythe entourant la figure du samouraï. Pourtant, jusqu'à l'ère Tokugawa, il reste rare et n'a lieu qu'après une défaite au combat. Ce n'est qu'au XVIIe et au XVIIIe siècle qu'il se formalise comme un moyen d'éviter une exécution honteuse. D'abord réservé aux seuls samouraïs, le rite se propage au XXe siècle à l'ensemble de la société sous l'influence du militarisme. On escomptait que chaque soldat fasse montre du même esprit de sacrifice que les bushis. Mais il est moins question, à ce moment, d'honneur personnel que de mourir pour l'empereur et pour l'État.
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Le dessin tout en rondeur d’Osamu Tezuka permettait de traiter de sujets graves avec humour. Avec le gekiga "Lone Wolf and Cub", bande dessinée culte des années 70, le dessin réaliste montre la condition de samouraï sous un jour encore... more
Le dessin tout en rondeur d’Osamu Tezuka permettait de traiter de sujets graves avec humour. Avec le gekiga "Lone Wolf and Cub", bande dessinée culte des années 70, le dessin réaliste montre la condition de samouraï sous un jour encore plus sombre qui laisse néanmoins apparaître des moments de clair-obscur.
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Super-héros : histoire d’un mythe américain UE libre pour le Bureau des enseignements transversaux de l’université Paris 3 Sorbonne-Nouvelle Année universitaire 2020-2021 Du 27 janvier 2021 au 21 avril 2021 Descriptif : En plus de... more
Super-héros : histoire d’un mythe américain
UE libre pour le Bureau des enseignements transversaux de l’université Paris 3 Sorbonne-Nouvelle
Année universitaire 2020-2021
Du 27 janvier 2021 au 21 avril 2021
Descriptif :
En plus de quatre-vingts ans, l’histoire des super-héros, apparus dans les comics des années 1930 aux États-Unis, est longue et complexe. Le genre d’ailleurs ne cesse de s‘enrichir chaque année de nouveaux personnages et de nouveaux récits alors qu’il se diffuse dans de nombreux médias (séries télévisées, jeux vidéo, cinéma, etc.) et sur tous les continents. Si une telle profusion interdit toute exhaustivité, il reste toutefois possible de comprendre, à travers les exemples les plus célèbres (Superman, Batman, Wonder Woman, Captain America, les X-Men, etc.), mais aussi d’autres cas bien moins connus en France et parfois aujourd’hui oubliés (Namor, l’Escadron Suprême, le Punisher) les raisons sociales, économiques et politiques qui ont présidé à l’apparition et au succès de ce genre.
UE libre pour le Bureau des enseignements transversaux de l’université Paris 3 Sorbonne-Nouvelle
Année universitaire 2020-2021
Du 27 janvier 2021 au 21 avril 2021
Descriptif :
En plus de quatre-vingts ans, l’histoire des super-héros, apparus dans les comics des années 1930 aux États-Unis, est longue et complexe. Le genre d’ailleurs ne cesse de s‘enrichir chaque année de nouveaux personnages et de nouveaux récits alors qu’il se diffuse dans de nombreux médias (séries télévisées, jeux vidéo, cinéma, etc.) et sur tous les continents. Si une telle profusion interdit toute exhaustivité, il reste toutefois possible de comprendre, à travers les exemples les plus célèbres (Superman, Batman, Wonder Woman, Captain America, les X-Men, etc.), mais aussi d’autres cas bien moins connus en France et parfois aujourd’hui oubliés (Namor, l’Escadron Suprême, le Punisher) les raisons sociales, économiques et politiques qui ont présidé à l’apparition et au succès de ce genre.
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Le roi Arthur : un mythe contemporain (cinéma, séries télévisées, bandes dessinées) UE libre pour le Bureau des enseignements transversaux de l’université Paris Sorbonne-Nouvelle Descriptif : Cinéma, séries télévisées, univers ludiques,... more
Le roi Arthur : un mythe contemporain
(cinéma, séries télévisées, bandes dessinées)
UE libre pour le Bureau des enseignements transversaux de l’université Paris Sorbonne-Nouvelle
Descriptif :
Cinéma, séries télévisées, univers ludiques, romans, bandes dessinées, le Moyen Âge rêvé semble aujourd’hui être présent sur de vastes portions des horizons culturels, sociaux et politiques. Ce phénomène, appelé médiévalisme, que l’on retrouve aussi bien dans la littérature généralistes, l’architecture, que dans la fantasy (Le Seigneur des Anneaux, Game of Thrones), ou la science-fiction (Star Wars, Star Trek) a aussi une histoire. Il touche d’abord l’Occident à partir de la fin du XVIIIe siècle pour se répandre, deux cents ans plus tard, sur l’ensemble du globe. La mythologie arthurienne, qui, au Moyen âge, était confinée à une petite élite dans les frontières de l’Europe occidentale, suscite ainsi aujourd’hui une adhésion massive et des versions réactualisées en Amérique et au Japon. Un tel phénomène n’a rien d’anodin et mérite que l’on s’y attarde.
(cinéma, séries télévisées, bandes dessinées)
UE libre pour le Bureau des enseignements transversaux de l’université Paris Sorbonne-Nouvelle
Descriptif :
Cinéma, séries télévisées, univers ludiques, romans, bandes dessinées, le Moyen Âge rêvé semble aujourd’hui être présent sur de vastes portions des horizons culturels, sociaux et politiques. Ce phénomène, appelé médiévalisme, que l’on retrouve aussi bien dans la littérature généralistes, l’architecture, que dans la fantasy (Le Seigneur des Anneaux, Game of Thrones), ou la science-fiction (Star Wars, Star Trek) a aussi une histoire. Il touche d’abord l’Occident à partir de la fin du XVIIIe siècle pour se répandre, deux cents ans plus tard, sur l’ensemble du globe. La mythologie arthurienne, qui, au Moyen âge, était confinée à une petite élite dans les frontières de l’Europe occidentale, suscite ainsi aujourd’hui une adhésion massive et des versions réactualisées en Amérique et au Japon. Un tel phénomène n’a rien d’anodin et mérite que l’on s’y attarde.
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Super-héros : histoire d’un mythe américain UE libre pour le Bureau des enseignements transversaux de l’université Paris 3 Sorbonne-Nouvelle Année universitaire 2020-2021 Du 28 janvier 2021 au 29 avril 2021 Descriptif : En plus de... more
Super-héros : histoire d’un mythe américain
UE libre pour le Bureau des enseignements transversaux de l’université Paris 3 Sorbonne-Nouvelle
Année universitaire 2020-2021
Du 28 janvier 2021 au 29 avril 2021
Descriptif :
En plus de quatre-vingts ans, l’histoire des super-héros, apparus dans les comics des années 1930 aux États-Unis, est longue et complexe. Le genre d’ailleurs ne cesse de s‘enrichir chaque année de nouveaux personnages et de nouveaux récits alors qu’il se diffuse dans de nombreux médias (séries télévisées, jeux vidéo, cinéma, etc.) et sur tous les continents. Si une telle profusion interdit toute exhaustivité, il reste toutefois possible de comprendre, à travers les exemples les plus célèbres (Superman, Batman, Wonder Woman, Captain America, les X-Men, etc.), mais aussi d’autres cas bien moins connus en France et parfois aujourd’hui oubliés (Namor, l’Escadron Suprême, le Punisher) les raisons sociales, économiques et politiques qui ont présidé à l’apparition et au succès de ce genre.
UE libre pour le Bureau des enseignements transversaux de l’université Paris 3 Sorbonne-Nouvelle
Année universitaire 2020-2021
Du 28 janvier 2021 au 29 avril 2021
Descriptif :
En plus de quatre-vingts ans, l’histoire des super-héros, apparus dans les comics des années 1930 aux États-Unis, est longue et complexe. Le genre d’ailleurs ne cesse de s‘enrichir chaque année de nouveaux personnages et de nouveaux récits alors qu’il se diffuse dans de nombreux médias (séries télévisées, jeux vidéo, cinéma, etc.) et sur tous les continents. Si une telle profusion interdit toute exhaustivité, il reste toutefois possible de comprendre, à travers les exemples les plus célèbres (Superman, Batman, Wonder Woman, Captain America, les X-Men, etc.), mais aussi d’autres cas bien moins connus en France et parfois aujourd’hui oubliés (Namor, l’Escadron Suprême, le Punisher) les raisons sociales, économiques et politiques qui ont présidé à l’apparition et au succès de ce genre.
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Schéma simplifié de l’évolution de la légende arthurienne au Moyen Âge mis en forme par Léa Hermenault et Bruno Bartkowiak. Ce schéma a été publié dans "Le Roi Arthur, un mythe contemporain" (Libertalia, 2016).
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Le roi Arthur : un mythe contemporain (cinéma, séries télévisées, bandes dessinées) UE libre pour le Bureau des enseignements transversaux de l’université Paris 3 Sorbonne-Nouvelle Descriptif : Cinéma, séries télévisées,... more
Le roi Arthur : un mythe contemporain
(cinéma, séries télévisées, bandes dessinées)
UE libre pour le Bureau des enseignements transversaux de l’université Paris 3 Sorbonne-Nouvelle
Descriptif :
Cinéma, séries télévisées, univers ludiques, romans, bandes dessinées, le Moyen Âge rêvé semble aujourd’hui être présent sur de vastes portions des horizons culturels, sociaux et politiques. Ce phénomène, appelé médiévalisme, que l’on retrouve aussi bien dans la littérature généralistes, l’architecture, que dans la fantasy (Le Seigneur des Anneaux, Game of Thrones), ou la science-fiction (Star Wars, Star Trek) a aussi une histoire. Il touche d’abord l’Occident à partir de la fin du XVIIIe siècle pour se répandre, deux cents ans plus tard, sur l’ensemble du globe. La mythologie arthurienne, qui, au Moyen âge, était confinée à une petite élite dans les frontières de l’Europe occidentale, suscite ainsi aujourd’hui une adhésion massive et des versions réactualisées en Amérique et au Japon. Un tel phénomène n’a rien d’anodin et mérite que l’on s’y attarde.
(cinéma, séries télévisées, bandes dessinées)
UE libre pour le Bureau des enseignements transversaux de l’université Paris 3 Sorbonne-Nouvelle
Descriptif :
Cinéma, séries télévisées, univers ludiques, romans, bandes dessinées, le Moyen Âge rêvé semble aujourd’hui être présent sur de vastes portions des horizons culturels, sociaux et politiques. Ce phénomène, appelé médiévalisme, que l’on retrouve aussi bien dans la littérature généralistes, l’architecture, que dans la fantasy (Le Seigneur des Anneaux, Game of Thrones), ou la science-fiction (Star Wars, Star Trek) a aussi une histoire. Il touche d’abord l’Occident à partir de la fin du XVIIIe siècle pour se répandre, deux cents ans plus tard, sur l’ensemble du globe. La mythologie arthurienne, qui, au Moyen âge, était confinée à une petite élite dans les frontières de l’Europe occidentale, suscite ainsi aujourd’hui une adhésion massive et des versions réactualisées en Amérique et au Japon. Un tel phénomène n’a rien d’anodin et mérite que l’on s’y attarde.
Research Interests:
La transhumance, bien malgré elle, constitue une zone d'ombre de l'historiographie médiévale en France. Entre le moment des pâtures en plaine – jusqu'à la mi-mai – et l'arrivée en estive de haute montagne (aux alentours de la mi-juin),... more
La transhumance, bien malgré elle, constitue une zone d'ombre de l'historiographie médiévale en France. Entre le moment des pâtures en plaine – jusqu'à la mi-mai – et l'arrivée en estive de haute montagne (aux alentours de la mi-juin), nous ne savons presque rien. Même phénomène lors du retour des sommets au début de septembre. Ce n'est qu'à travers des documents connexes, écrits avant ou après la transhumance, que les historiens peuvent entrevoir la façon dont se déroulait ce vaste mouvement impliquant plusieurs dizaines de milliers de tête en Provence, voire une ou deux centaines de milliers, quand il ne s'agissait pas de plusieurs millions comme en Castille au XVIe siècle. Et encore, malgré de patients recoupements, nombreux sont ceux qui avouent n'aboutir qu'à de frustrantes esquisses.
Il a pourtant bien fallu combler ce vide et expliquer, en l'absence de sources, ce phénomène social et économique. L'influence des physiocrates a joué pour cela un rôle déterminant. Chantres de l'agriculture intensive, ils ne voyaient dans l'élevage extensif qu'une perte de temps et d'espace. De là émerge un taxinomie reprise par bon nombre de géographes du XIXe et du début du XXe siècle, formés à l'école coloniale, qui
considérait la transhumance comme l'étage intermédiaire entre le nomadisme pastoral des Peuls ou des peuples des steppes, et l'élevage sédentaire intensif ; une sorte de ruralité en voie de développement (image que l'on retrouve dans la Méditerranée de Fernand Braudel pour qui la transhumance est « une forme assagie de la vie pastorale méditerranéenne ». Cela a conduit à deux théories à la fois complémentaires et contradictoires...
Il a pourtant bien fallu combler ce vide et expliquer, en l'absence de sources, ce phénomène social et économique. L'influence des physiocrates a joué pour cela un rôle déterminant. Chantres de l'agriculture intensive, ils ne voyaient dans l'élevage extensif qu'une perte de temps et d'espace. De là émerge un taxinomie reprise par bon nombre de géographes du XIXe et du début du XXe siècle, formés à l'école coloniale, qui
considérait la transhumance comme l'étage intermédiaire entre le nomadisme pastoral des Peuls ou des peuples des steppes, et l'élevage sédentaire intensif ; une sorte de ruralité en voie de développement (image que l'on retrouve dans la Méditerranée de Fernand Braudel pour qui la transhumance est « une forme assagie de la vie pastorale méditerranéenne ». Cela a conduit à deux théories à la fois complémentaires et contradictoires...
Research Interests:
"William Blanc était l’invité de François Busnel dans La Grande Librairie du mercredi 29 mai 2019 pour "Super-héros, une histoire politique." Sur plus de 340 pages et au long de dix-huit chapitres chronologiques, établis par ordre... more
"William Blanc était l’invité de François Busnel dans La Grande Librairie du mercredi 29 mai 2019 pour "Super-héros, une histoire politique."
Sur plus de 340 pages et au long de dix-huit chapitres chronologiques, établis par ordre d’apparition des super-héros, l'auteur choisit d’étudier les relations qu’entretiennent les différentes figures mythiques avec la politique. Il juge dans ce livre les super-héros les plus connus et les plus pertinents comme « Superman », « Batman », « Wonder Woman », « Captain America », « Black Panther », « Iron Man »..."
Voir l'émission sur YouTube : https://www.youtube.com/watch?v=lLZVWSjcPYQ
Sur plus de 340 pages et au long de dix-huit chapitres chronologiques, établis par ordre d’apparition des super-héros, l'auteur choisit d’étudier les relations qu’entretiennent les différentes figures mythiques avec la politique. Il juge dans ce livre les super-héros les plus connus et les plus pertinents comme « Superman », « Batman », « Wonder Woman », « Captain America », « Black Panther », « Iron Man »..."
Voir l'émission sur YouTube : https://www.youtube.com/watch?v=lLZVWSjcPYQ
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William Blanc était l’invité de l’émission Signes des temps du 28 avril 2019 sur France Culture, autour du thème « Game of Thrones, phénomène planétaire » :... more
William Blanc était l’invité de l’émission Signes des temps du 28 avril 2019 sur France Culture, autour du thème « Game of Thrones, phénomène planétaire » :
www.franceculture.fr/emissions/signes-des-temps/game-thrones-phenomene-planetaire
"Comment expliquer le tel succès de Game of Thrones? Le Moyen Âge fantasmé et réinventé, les emprunts à Shakespeare, la violence et la perspective apocalyptique... autant de thèmes qui entrent en résonance avec nos sociétés.
Game of Thrones est une « série sans intérêt qui (...) tourne à vide » avec un « résultat lourdaud qui décrit un un univers trop complexe pour être passionnant, à laquelle s'ajoute un trop plein de sexe et de violence. Ainsi parlait non pas le chroniqueur télé du Figaro mais celui des Inrocks lors de la diffusion des premiers épisodes de la série en France en 2013.
Et c’est vrai : Des personnages littéraires, complexes et nuancés, des dialogues intellos et philosophiques sur le pouvoir et la vanité de l’existence, une intrigue aussi difficile à suivre qu’une pièce de Shakespeare, une violence qui ne recule devant rien, et une vision du monde extraordinairement noire. La série accumule tout ce qui n’est pas censé marcher dans la culture de masse, et pourtant, depuis son lancement par HBO en 2011, en 7 sept saisons Game of Thrones s’est imposée comme un phénomène planétaire sans équivalent. Selon The Hollywood Reporter, chaque épisode de la saison 7 a été suivi en moyenne par 31 millions de téléspectateurs sur la chaîne HBO, et d’après le site Variety elle avait été téléchargée illégalement ou regardée en streaming illégal plus d'1,03 milliards de fois à la fin de sa diffusion lors de l’été 2017. Game of Thrones est la série la plus « populaire » de l’histoire de HBO, mais aussi de toute l’histoire de la télévision. La série qui aura rythmée les années 2010 est devenue l’équivalent télévisuel de ce que furent les Beatles, les Rolling Stones ou Madonna et ses codes, son univers et son langage sont partout....
Intervenants
- William Blanc (historien)
- Sylvaine Bataille (maître de conférences en littérature et en cinéma des pays anglophones, spécialiste de Shakespeare)
- Romane Beaufort Statisticienne à la Caisse nationale d’assurance vieillesse, elle a réalisé avec le démographe Lucas Melissent une étude scientifique et démographique sur Game of Thrones."
www.franceculture.fr/emissions/signes-des-temps/game-thrones-phenomene-planetaire
"Comment expliquer le tel succès de Game of Thrones? Le Moyen Âge fantasmé et réinventé, les emprunts à Shakespeare, la violence et la perspective apocalyptique... autant de thèmes qui entrent en résonance avec nos sociétés.
Game of Thrones est une « série sans intérêt qui (...) tourne à vide » avec un « résultat lourdaud qui décrit un un univers trop complexe pour être passionnant, à laquelle s'ajoute un trop plein de sexe et de violence. Ainsi parlait non pas le chroniqueur télé du Figaro mais celui des Inrocks lors de la diffusion des premiers épisodes de la série en France en 2013.
Et c’est vrai : Des personnages littéraires, complexes et nuancés, des dialogues intellos et philosophiques sur le pouvoir et la vanité de l’existence, une intrigue aussi difficile à suivre qu’une pièce de Shakespeare, une violence qui ne recule devant rien, et une vision du monde extraordinairement noire. La série accumule tout ce qui n’est pas censé marcher dans la culture de masse, et pourtant, depuis son lancement par HBO en 2011, en 7 sept saisons Game of Thrones s’est imposée comme un phénomène planétaire sans équivalent. Selon The Hollywood Reporter, chaque épisode de la saison 7 a été suivi en moyenne par 31 millions de téléspectateurs sur la chaîne HBO, et d’après le site Variety elle avait été téléchargée illégalement ou regardée en streaming illégal plus d'1,03 milliards de fois à la fin de sa diffusion lors de l’été 2017. Game of Thrones est la série la plus « populaire » de l’histoire de HBO, mais aussi de toute l’histoire de la télévision. La série qui aura rythmée les années 2010 est devenue l’équivalent télévisuel de ce que furent les Beatles, les Rolling Stones ou Madonna et ses codes, son univers et son langage sont partout....
Intervenants
- William Blanc (historien)
- Sylvaine Bataille (maître de conférences en littérature et en cinéma des pays anglophones, spécialiste de Shakespeare)
- Romane Beaufort Statisticienne à la Caisse nationale d’assurance vieillesse, elle a réalisé avec le démographe Lucas Melissent une étude scientifique et démographique sur Game of Thrones."
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https://www.franceculture.fr/emissions/la-fabrique-de-lhistoire/histoireactualites-du-vendredi-190413-historiens-de-gardeangela Avec William Blanc , doctorant en histoire médiévale pour l’ouvrage «Les Historiens de garde - De Lorànt... more
https://www.franceculture.fr/emissions/la-fabrique-de-lhistoire/histoireactualites-du-vendredi-190413-historiens-de-gardeangela
Avec William Blanc , doctorant en histoire médiévale pour l’ouvrage «Les Historiens de garde - De Lorànt Deutsch à Patrick Buisson, la résurgence du roman national » (éd. Inculte)
Entretien avec Angela Davis par Séverine Liatard
Avec Jean-Pierre Palisse , architecte urbaniste et ancien directeur général adjoint de l'IAU île-de-France de l'Institut d'aménagement et d'urbanisme de la région Ile-de-France (IAU îdF) à propos du Colloque international les 25, 26 et 27 avril 2013 Les cités-jardins, un idéal à poursuivre.
Chronique de Perrine Kervran «C’était à la mode» : le crieur de vin au XIIIème siècle
Avec William Blanc , doctorant en histoire médiévale pour l’ouvrage «Les Historiens de garde - De Lorànt Deutsch à Patrick Buisson, la résurgence du roman national » (éd. Inculte)
Entretien avec Angela Davis par Séverine Liatard
Avec Jean-Pierre Palisse , architecte urbaniste et ancien directeur général adjoint de l'IAU île-de-France de l'Institut d'aménagement et d'urbanisme de la région Ile-de-France (IAU îdF) à propos du Colloque international les 25, 26 et 27 avril 2013 Les cités-jardins, un idéal à poursuivre.
Chronique de Perrine Kervran «C’était à la mode» : le crieur de vin au XIIIème siècle
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Le Moyen Âge est omniprésent dans notre imaginaire collectif : les arts, en tête desquels le cinéma, y puisent souvent des références et des symboles, ceux-ci apparaissant même dans des oeuvres n'ayant peu ou prou rien à voir avec... more
Le Moyen Âge est omniprésent dans notre imaginaire collectif : les arts, en tête desquels le cinéma, y puisent souvent des références et des symboles, ceux-ci apparaissant même dans des oeuvres n'ayant peu ou prou rien à voir avec l'époque médiévale. Débusquer et analyser ces signifiants, c'est le travail entrepris par Anne Besson, William Blanc et Vincent Ferré, qui ont dirigé le Dictionnaire du Moyen Âge imaginaire (Éditions Vendémiaire, 2022).
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Derrière le divertissement, les super-héros ont été pensés par leurs créateurs américains comme un outil politique,dès leurs origines dans les années1930, explique l'historien William Blanc.
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SUPER-POLITIQUES ! De leur naissance dans les années 1930, au récent succès des Avengers, les super-héros se sont progressivement imposés comme un genre incontournable de la pop culture. Mais l’imaginaire super-héroïque n’en est pas moins... more
SUPER-POLITIQUES !
De leur naissance dans les années 1930, au récent succès des Avengers, les super-héros se sont progressivement imposés comme un genre incontournable de la pop culture. Mais l’imaginaire super-héroïque n’en est pas moins politique.
Dans son ouvrage "Super-héros, une histoire politique" (Libertalia, 2018), l’historien médiéviste William Blanc démontre comment la longévité de ces nouveaux mythes repose sur une actualisation permanente de nos imaginaires.
Propos recueillis par Arthur Bamas.
De leur naissance dans les années 1930, au récent succès des Avengers, les super-héros se sont progressivement imposés comme un genre incontournable de la pop culture. Mais l’imaginaire super-héroïque n’en est pas moins politique.
Dans son ouvrage "Super-héros, une histoire politique" (Libertalia, 2018), l’historien médiéviste William Blanc démontre comment la longévité de ces nouveaux mythes repose sur une actualisation permanente de nos imaginaires.
Propos recueillis par Arthur Bamas.
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Yohann Chanoir : Camelot is a state of mind proclame l’affiche du film de George Romero. Comment interprètes-tu cette citation à l’aune du mythe arthurien de ses origines à aujourd’hui ? William Blanc : La Table ronde, ce rassemblement... more
Yohann Chanoir : Camelot is a state of mind proclame l’affiche du film de George Romero. Comment interprètes-tu cette citation à l’aune du mythe arthurien de ses origines à aujourd’hui ?
William Blanc : La Table ronde, ce rassemblement de chevaliers apparu sous la plume du poète Wace vers 1155, évolue au fil du temps. Au Moyen Âge, elle est à la fois une évocation de la Cène (souvent, la Table ronde comporte douze voire treize places) et un rassemblement élitiste réservé aux meilleurs éléments de la noblesse militaire. Lorsque le mythe arthurien est redécouvert au XIXe siècle et traverse l’Atlantique, les auteurs américains transforment la fonction de la Table. Dans certains groupes de jeunesses américains inspirés par la légende, des enfants, sous la supervision d’un adulte, se déguisaient en chevaliers et élisaient leur roi. Peu à peu, la Table est donc devenue aux États-Unis une métaphore de la démocratie représentative et de la possibilité de chacun d’accéder aux plus hautes fonctions. À l’instar du melting pot, la Table ronde s’ouvre tout au long du XXe siècle à toutes les couches sociales, aux femmes, aux Afro-Américains. George Romero est d’ailleurs l’un des premiers à mettre en scène une chevalerie arthurienne (certes transposée à l’époque contemporaine) intégrationniste, comprenant des Afro-Américains, des femmes, etc. C’est en cela que le slogan « Camelot is a state of mind » (« Camelot est un état d’esprit ») est significatif. Il illustre une évolution forte du mythe arthurien contemporain qui se retrouve par exemple dans le dernier film de Guy Ritchie, où le roi Arthur vient des classes urbaines défavorisées et est accompagné par un guerrier africain.
William Blanc : La Table ronde, ce rassemblement de chevaliers apparu sous la plume du poète Wace vers 1155, évolue au fil du temps. Au Moyen Âge, elle est à la fois une évocation de la Cène (souvent, la Table ronde comporte douze voire treize places) et un rassemblement élitiste réservé aux meilleurs éléments de la noblesse militaire. Lorsque le mythe arthurien est redécouvert au XIXe siècle et traverse l’Atlantique, les auteurs américains transforment la fonction de la Table. Dans certains groupes de jeunesses américains inspirés par la légende, des enfants, sous la supervision d’un adulte, se déguisaient en chevaliers et élisaient leur roi. Peu à peu, la Table est donc devenue aux États-Unis une métaphore de la démocratie représentative et de la possibilité de chacun d’accéder aux plus hautes fonctions. À l’instar du melting pot, la Table ronde s’ouvre tout au long du XXe siècle à toutes les couches sociales, aux femmes, aux Afro-Américains. George Romero est d’ailleurs l’un des premiers à mettre en scène une chevalerie arthurienne (certes transposée à l’époque contemporaine) intégrationniste, comprenant des Afro-Américains, des femmes, etc. C’est en cela que le slogan « Camelot is a state of mind » (« Camelot est un état d’esprit ») est significatif. Il illustre une évolution forte du mythe arthurien contemporain qui se retrouve par exemple dans le dernier film de Guy Ritchie, où le roi Arthur vient des classes urbaines défavorisées et est accompagné par un guerrier africain.
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Auteur prolifique de romans historiques populaires, l’académicien Max Gallo est mort ce 18 juillet à 85 ans. Souvent présenté comme « historien », il était un fervent défenseur du « roman national », comme nous l’explique l’historien... more
Auteur prolifique de romans historiques populaires, l’académicien Max Gallo est mort ce 18 juillet à 85 ans. Souvent présenté comme « historien », il était un fervent défenseur du « roman national », comme nous l’explique l’historien William Blanc, co-auteur du livre « Les Historiens de garde » (Libertalia, 2016).
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Entretien. À l’occasion de la cinquième édition du festival Bobines et Parchemins ce week-end, William Blanc, historien du médiévalisme et l’un des organisateurs du festival, revient sur les lectures idéologiques du Moyen-Âge dans le... more
Entretien. À l’occasion de la cinquième édition du festival Bobines et Parchemins ce week-end, William Blanc, historien du médiévalisme et l’un des organisateurs du festival, revient sur les lectures idéologiques du Moyen-Âge dans le cinéma contemporain.
Research Interests:
L'historien William Blanc publie "Le roi Arthur. Un mythe contemporain", qui explique comment sont apparus peu à peu Merlin, le Graal ou encore la Table ronde. Entretien.
Research Interests:
"Depuis plusieurs années, des auteurs tels que Stéphane Bern, Franck Ferrand, ou encore Dimitri Casali se trouvent au coeur d'une importante polémique, accusés d'être des historiens de garde. En Envor n'a jamais souhaité prendre part à ce... more
"Depuis plusieurs années, des auteurs tels que Stéphane Bern, Franck Ferrand, ou encore Dimitri Casali se trouvent au coeur d'une importante polémique, accusés d'être des historiens de garde. En Envor n'a jamais souhaité prendre part à ce débat, considérant que celui-ci relevait plus du jeu politique qu'historiographique. Pour autant, il est difficile d'échapper en cette rentrée littéraire au déferlement médiatique accompagnant la parution du dernier ouvrage de Lorant Deutsch, et au non moins prolifique flot de réponses outrées qui l'accompagne. Or, la mission que nous avons assigné au site enenvor.fr étant, entre autres, de rendre compte de l'actualité de l'histoire contemporaine, il nous semble difficile de ne pas aborder ce débat qui, précisément, fait l'actualité. A n'en pas douter, il sera même au cœur de nombreuses conversations lors des prochains Rendez-vous de l'histoire de Blois. On peut, ou pas, ne pas être convaincu par l'argumentation des contempteurs des historiens de garde. D'ailleurs, pour être tout à fait honnête avec vous, cher lecteur, l'unanimité ne règne pas au sein du Comité de rédaction d'En Envor, Revue d'histoire contemporaine en Bretagne et l'entretien qui suit n'y contribuera certainement pas ! Pour autant, nous avons voulu en savoir plus et avons posé cinq questions à William Blanc, doctorant en histoire médiévale, président de l'association d'éducation populaire Goliard(s) et co-auteur avec Aurore Chéry et Christophe Naudin d'un virulent essai dénommé… "Les Historiens de garde"."
Research Interests:
Les Croisades au cinéma 7ème édition Festival Bobines et Parchemin Au cinéma les Écoles 21, 23 rue des Ecoles 75005 Paris 13 juin – 15 juin 2019 ALEXANDRE NEVSKI (1938, SERGUEÏ EISENSTEIN), JEUDI 13 MAI 2019, 20H. Projection suivie... more
Les Croisades au cinéma
7ème édition Festival Bobines et Parchemin
Au cinéma les Écoles 21, 23 rue des Ecoles 75005 Paris
13 juin – 15 juin 2019
ALEXANDRE NEVSKI (1938, SERGUEÏ EISENSTEIN), JEUDI 13 MAI 2019, 20H.
Projection suivie d’une discussion avec Mélissa Melodias (doctorante en cinéma rattachée à THALIM) et William Blanc (historien). Dans la Russie au 13e siècle, un prince s’oppose à l’invasion des chevaliers teutoniques. Un classique du cinéma russe.
SALADIN (1963, YOUSSEF CHAHINE), VENDREDI 14 JUIN 2019, 20H
Projection suivie d’une discussion avec Christophe Naudin (historien spécialiste des croisades et enseignant). Saladin, qui vient de remporter une victoire sur les Croisés à Alexandrie, prépare la bataille pour libérer Jérusalem occupée par les chrétiens. Une grande fresque cinématographique tournée pendant le mandat de Gamal Abdel Nasser.
LE SEPTIÈME SCEAU (1957, INGMAR BERGMAN), SAMEDI 15 JUIN 2019, 20H
Projection suivie d’une discussion avec Darwin Smith (historien au CNRS et rattaché au LAMOP) et Patrick Saffar (docteur en étude cinématographique, enseignant et critique). Au 14e siècle, un chevalier est de retour en Suède après 10 ans passés en croisade. Il affronte la mort au cours d’une partie d’échec, le temps de trouver des réponses à ses problèmes métaphysiques. Un des plus grands films qui ait été tourné sur le Moyen Âge d’après Jacques Le Goff.
Entrée des projections : 5 €.
http://www.bobinesetparchemins.com/
7ème édition Festival Bobines et Parchemin
Au cinéma les Écoles 21, 23 rue des Ecoles 75005 Paris
13 juin – 15 juin 2019
ALEXANDRE NEVSKI (1938, SERGUEÏ EISENSTEIN), JEUDI 13 MAI 2019, 20H.
Projection suivie d’une discussion avec Mélissa Melodias (doctorante en cinéma rattachée à THALIM) et William Blanc (historien). Dans la Russie au 13e siècle, un prince s’oppose à l’invasion des chevaliers teutoniques. Un classique du cinéma russe.
SALADIN (1963, YOUSSEF CHAHINE), VENDREDI 14 JUIN 2019, 20H
Projection suivie d’une discussion avec Christophe Naudin (historien spécialiste des croisades et enseignant). Saladin, qui vient de remporter une victoire sur les Croisés à Alexandrie, prépare la bataille pour libérer Jérusalem occupée par les chrétiens. Une grande fresque cinématographique tournée pendant le mandat de Gamal Abdel Nasser.
LE SEPTIÈME SCEAU (1957, INGMAR BERGMAN), SAMEDI 15 JUIN 2019, 20H
Projection suivie d’une discussion avec Darwin Smith (historien au CNRS et rattaché au LAMOP) et Patrick Saffar (docteur en étude cinématographique, enseignant et critique). Au 14e siècle, un chevalier est de retour en Suède après 10 ans passés en croisade. Il affronte la mort au cours d’une partie d’échec, le temps de trouver des réponses à ses problèmes métaphysiques. Un des plus grands films qui ait été tourné sur le Moyen Âge d’après Jacques Le Goff.
Entrée des projections : 5 €.
http://www.bobinesetparchemins.com/
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Le médiévalisme. Des usages contemporains du Moyen Âge. epuis maintenant plus de quarante ans, le médiévalisme, que l'on peut définir comme les réceptions et les usages du Moyen Âge dans les périodes postérieures, est devenue une... more
Le médiévalisme. Des usages contemporains du Moyen Âge. epuis maintenant plus de quarante ans, le médiévalisme, que l'on peut définir comme les réceptions et les usages du Moyen Âge dans les périodes postérieures, est devenue une discipline à part entière, d'abord dans les pays anglophones puis dans l'ensemble de l'Europe occidentale et au-delà. Le champ est vaste : de Victor Hugo à J.R.R. Tolkien, de la recréation d'une architecture néo-gothique aux jeux vidéo et aux séries populaires, de l'anneau de Jeanne d'Arc à la reconstitution de batailles médiévales et à la guerre en Ukraine, les usages contemporains du Moyen Âge sont nombreux-littéraires, cinématographiques, ludiques, mais aussi politiques et économiques… Ce séminaire se propose donc d'envisager, en complémentarité avec les autres disciplines, tant l'histoire du médiévalisme que la diversité de ses usages actuels.
Ce séminaire se propose donc d’envisager, en complémentarité avec les autres disciplines, tant l’histoire du médiévalisme que la diversité de ses usages actuels.
Il portera cette année sur les problématiques des guerres et des résistances.
Les séances sont ouvertes à tous et se tiendront si possible le vendredi de 14h à 16h en salle Perroy, à la Sorbonne (et en hybride). Si vous souhaitez y assister, en précisant si vous serez présent ou à distance, inscrivez-vous à l’adresse suivante : aude.mairey@univ-paris1.fr.
Programme 2023-2024 (2nd semestre) :
26 janvier 2024 – Aude Mairey, « Introduction ».
9 février 2024 – Laurent di Filippo (MCF, Université de Lorraine, CREM), « Guerres et batailles dans les jeux de plateau inspirés par le Nord médiéval ».
1er mars 2024 – William Blanc (historien), « Chevaliers et samouraïs : la charge de cavalerie comme motif médiévaliste ».
15 mars 2024 – Martin Bostal (Musée de la tapisserie de Bayeux, CRAHAM, Université de Caen Normandie), «Commémorer la bataille, jouer à la guerre : la place du fait guerrier dans la reconstitution historique du Moyen Âge ».
29 mars 2024 – Gaëtan Bonnot (Prag, LaMOP, Université Paris 1), « Mouvement de résistance populaire et figure de lutte : les représentations de la Jacquerie et de Jacques Bonhomme (XIXe-XXIe siècles) ».
5 avril 2024 – Fanny Madeline (MCF, LaMOP, Université Paris 1), « “La révolte des fils contre leur père” : la famille Plantagenêt vue d’aujourd’hui ».
Ce séminaire se propose donc d’envisager, en complémentarité avec les autres disciplines, tant l’histoire du médiévalisme que la diversité de ses usages actuels.
Il portera cette année sur les problématiques des guerres et des résistances.
Les séances sont ouvertes à tous et se tiendront si possible le vendredi de 14h à 16h en salle Perroy, à la Sorbonne (et en hybride). Si vous souhaitez y assister, en précisant si vous serez présent ou à distance, inscrivez-vous à l’adresse suivante : aude.mairey@univ-paris1.fr.
Programme 2023-2024 (2nd semestre) :
26 janvier 2024 – Aude Mairey, « Introduction ».
9 février 2024 – Laurent di Filippo (MCF, Université de Lorraine, CREM), « Guerres et batailles dans les jeux de plateau inspirés par le Nord médiéval ».
1er mars 2024 – William Blanc (historien), « Chevaliers et samouraïs : la charge de cavalerie comme motif médiévaliste ».
15 mars 2024 – Martin Bostal (Musée de la tapisserie de Bayeux, CRAHAM, Université de Caen Normandie), «Commémorer la bataille, jouer à la guerre : la place du fait guerrier dans la reconstitution historique du Moyen Âge ».
29 mars 2024 – Gaëtan Bonnot (Prag, LaMOP, Université Paris 1), « Mouvement de résistance populaire et figure de lutte : les représentations de la Jacquerie et de Jacques Bonhomme (XIXe-XXIe siècles) ».
5 avril 2024 – Fanny Madeline (MCF, LaMOP, Université Paris 1), « “La révolte des fils contre leur père” : la famille Plantagenêt vue d’aujourd’hui ».
Research Interests:
Publié pour la première fois en 1974, Dungeons & Dragons (D&D) est considéré comme le premier jeu de rôle (JDR), marquant les débuts d'un nouveau genre de loisir. Il constitue le premier succès qui distingue immédiatement le jeu de rôle... more
Publié pour la première fois en 1974, Dungeons & Dragons (D&D) est considéré comme le premier jeu de rôle (JDR), marquant les débuts d'un nouveau genre de loisir. Il constitue le premier succès qui distingue immédiatement le jeu de rôle (sur table) en tant que catégorie de jeux à part entière, différente des wargames dont il est au départ une variation. Une communauté de joueurs se développe et devient rapidement très importante, ce qui incite la publication d'autres jeux de cette catégorie (Tékumel, Tunnels & Trolls, Chivalry & Sorcery, Traveller, Runequest…). Cinquante ans plus tard, en 2024, les jeux de rôle sont fortement présents au sein de l'offre ludique (Appelcline, 2014). D'autres communautés de joueurs se sont formées et des controverses, propres à cette pratique nouvelle touchant de nombreux adolescents, ont vu le jour (Laycock, 2015). Le domaine s'est élargi et les jeux se sont multipliés, touchant à de nombreux genres de la fiction. Les règles ont, elles aussi, évolué et offrent des expériences de jeux variées. Ainsi les jeux de rôle ont-ils fortement marqué les cultures populaires contemporaines depuis leur création, notamment les jeux vidéo dont certains sont fortement inspirés de D&D ou d'autres jeux de rôles, ou les séries télévisées, tout en continuant à progresser et à s'adapter à de nouveaux contextes. Ainsi les JDR n'ont-ils cessé d'être pratiqués, d'évoluer et d'être édités. À l'occasion de cet anniversaire, ce colloque souhaite donc revenir sur les cinq décennies de Dungeons & Dragons et des jeux de rôle et, plus largement, sur l'histoire de ce loisir et sur ses enjeux sociaux et culturels. Afin d'aborder l'histoire de ce loisir, plusieurs axes sont proposés, sans pour autant constituer une liste exhaustive :
Research Interests:
Comment la légende de Robin des Bois, qui a vu le jour en Angleterre entre le XIVe et le XVe siècle, s’est développée, a été transformée et a été popularisée en Amérique à partir du XIXe siècle dans le cinéma, la bande dessinée (les... more
Comment la légende de Robin des Bois, qui a vu le jour en Angleterre entre le XIVe et le XVe siècle, s’est développée, a été transformée et a été popularisée en Amérique à partir du XIXe siècle dans le cinéma, la bande dessinée (les comics de super-héros notamment), mais aussi à travers maints usages politiques ? Conférence donnée le 19 mars 2019 à l’Institut Finlandais à l’invitation de la Société des Amis du Musée de Cluny.
La conférence est visible dans son intégralité à cette adresse : https://www.youtube.com/watch?v=8msHSjTga54
La conférence est visible dans son intégralité à cette adresse : https://www.youtube.com/watch?v=8msHSjTga54