Geographie

siehe Details auch in
https://uni-koeln.academia.edu/ManfredBundschuh
in meinen Kapiteln über Ur-und Frühgeschichte und Geowissenschaften

please see details also in
https://uni-koeln.academia.edu/ManfredBundschuh
in my chapters about Prehistory and Geosciences

La Commune Urbaine d‟Antananarivo (CUA) fait partie intégrante de la plus importante agglomération de population de Madagascar. Elle est aussi la capitale de la Grande île. Elle compte 10% de la population malgache et ses habitants produisent plus du 1/3 du PIB national en 2001 1 (40%). Par ses fonctions administrative, politique et économique, aussi complètes qu‟elles soient, la capitale reste une ville dépendante du reste de Madagascar, surtout au niveau approvisionnement alimentaire. La production locale ne suffit pas à nourrir tous les citadins alors que la ville est formée par de grandes plaines. La croissance démographique, la
pression foncière, la faible productivité, le type traditionnel des exploitations (agricole et élevage) sont les principales contraintes de l‟agriculture urbaine à Antananarivo. Plus de moitié de l‟espace occupé par l‟agglomération est formé par des zones agricoles (péri et intra urbaine).
La ville est obligée de solliciter les approvisionnements alimentaires externes pour subvenir à ses besoins. Dans le VIe arrondissement de la CUA, les 2/3 de la population sont encore engagés aux activités agricoles et ce pour des raisons économiques. L‟agriculture constitue une source de revenus supplémentaire pour eux bien que d‟autres vivent essentiellement de cette agriculture urbaine. Cependant d‟une part, cette agriculture est de plus en plus menacée de restriction au profit de l‟extension de la ville, même si les efforts de la part de l‟administration pour limiter cette dernière sont notables. D‟autre part, la présence de l‟espace agricole dans la ville contribue au recyclage des eaux usées de la ville et la protège des inondations. L‟accès à l‟emploi et aux terres agricoles constitue un important pas pour les néo citadins et les «pauvres» dans la ville de s‟insérer dans la vie urbaine. Cela en est une garantie à l‟appartenance à la ville.

The entry begins with a definition of geography and with a description of what the discipline shares with the other social sciences and what makes it distinctive among them. Terminological clarifications are provided with regard to the relationship between human geography and physical geography, and between human geography and urban geography. After a brief history and overview of human geography’s engagement with social theory, the entry offers a discussion of the politicization of contemporary human geography and of how this phenomenon is reflected in theory building and concept development.
DOI: https://doi.org/10.1002/9781118430873.est0464

"Les recompositions territoriales sont à l'ordre du jour à l'échelle planétaire, au Sud comme au Nord. Il s’agit d'une part, d’une vague sans précédent de décentralisations et de redécoupages municipaux et régionaux associés ; et d'autre part, des nouveaux acteurs territorialisés dits de la société civile (ONG, associations, groupements…) souvent partenaires des institutions internationales, qui se constituent leurs propres périmètres d’intervention chevauchant, recoupant, recouvrant ou englobant les mailles administratives officiellement reconnues. La production contemporaine des territoires locaux n’obéit donc plus exclusivement à l’encadrement administratif du territoire national d’un côté et à la gestion des services publics municipaux de l’autre, mais plutôt à une logique de recherche des territoires multiformes du développement, au sens d’espaces de mobilisation des différents acteurs potentiels du développement autour d’un projet. Deux mots d'ordre qui se déclinent en de multiples interprétations, accompagnent, justifient et encouragent ces mutations : "gouvernance" et "développement durable".
Partout, les pouvoirs publics investis dans un travail de recomposition plus ou moins radicale sont en quête de modèles, ils doivent aussi innover pour réussir la mobilisation pour le développement appelée de leurs vœux, parallèle bien souvent à leur désengagement. L’heure n’est plus à la rationalisation cartésienne, mais plutôt à une certaine géométrie variable de type « postmoderne » pouvant accompagner la complexité territoriale ambiante, elle même liée aux multiples ancrages et périmètres des réseaux d’acteurs.
Le Nord est tenté d’aller voir au Sud comment tradition, réseaux sociaux et identitaires ont pu se conjuguer avec administrations territoriales coloniale et postcoloniale, tandis que le Sud tend à s’éloigner d’une démarche de mimétisme et interroge les impasses des modèles du Nord, tout en cherchant à capter les nouvelles rentes du développement durable.
Ce livre constitue une synthèse et une mise en perspective théorique, de travaux en géographie politique sur les techniques et les enjeux de la fabrication des territoires. Chacune des 5 parties constitutives du livre est l’occasion de faire le point sur une des entrées cruciales du champ des recompositions territoriales. Pour chaque partie, une synthèse est produite qui permet de situer les apports des travaux de l’auteur dans le cadre de la production scientifique sur le thème, et de poser une série de questions. Des études et des développements originaux concernant notamment l’Afrique du Sud sont présentés à l’appui de ces parties. Par ailleurs, chacune de ces parties est l’occasion de formaliser des points théoriques sous forme d’axiomes, ou des points méthodologiques sous forme de graphes et grilles de lecture.

« 1. Vers le tout territorial » constitue un cadrage contemporain de la thématique. Cette partie permet de revenir sur l’ampleur du phénomène de construction multiforme de territoires locaux et régionaux, et de proposer une méthode graphique d’appréhension des systèmes d’administration territoriale dans leur complexité. Sont évoquées également les raisons du primat de l’approche territoriale dans les politiques publiques et les modes d’intervention pour le développement. L’axiome exposé dans cette partie concerne : “les logiques des 3 dimensions de l’Aménagement du territoire”.

« 2. Pas mort l’optimum, les formes contemporaines de l’utopie organiciste » revient sur les modèles, les techniques et les référents à l’œuvre dans la fabrication contemporaine des territoires. L’analyse porte plus particulièrement sur la tendance qui s’exprime chez les experts et les scientifiques à la quête d’un optimum territorial renouvelé qui combinerait fonctionnalité, participation et géométrie variable. L’axiome exposé concerne “la géométrie variable des territoires de la durabilité”

« 3. La condition du chef-lieu, de l’effet à l’enjeu » envisage les construits territoriaux sous l’angle de leur centralité. Plus particulièrement, c’est le thème de l’effet chef-lieu qui est traité et qui fait l’objet d’une présentation dans ses déclinaisons sud-africaines. Plus généralement, est proposée une interprétation générale de son paradoxal succès universel qui voit les villes secondaires tenter de se tailler des arrière-pays étendus à l’heure où les dotations publiques aux chefs-lieux se tarissent et où les charges de centralité augmentent. L’axiome exposé concerne “les modes de traitement territorial de la ville”

« 4. Les confins, entre innovation et relégation  » aborde cette fois les territoires par leurs marges en défendant la thèse des confins comme lieux potentiels d’innovations territoriales, mais aussi d’atomisation du pouvoir territorialisé. C’est plus particulièrement leur traitement dans le champ de la conservation et de la protection sur le continent africain qui fait l’objet d’un développement. L’axiome exposé dans cette partie concerne “la règle des 1-3 2-4”, autrement dit le principe de contournement de l’échelon inférieur et d’encouragement à l’affranchissement de ses limites.

« 5. La postmodernité territoriale, éclairages africains » C’est donc une réflexion sur la postmodernité territoriale à partir des réalités africaines sur le temps long qui vient clore le mémoire. Elle reprend une notion qui parcourt les interprétations proposées pour les quatre autres entrées thématiques. Les réalités africaines, et singulièrement sud-africaines avec l’Apartheid, permettent en effet de questionner l’apparente linéarité et la succession des pré et des post dans le champ territorial et d’analyser les conditions d’émergence de construits hybrides.

Les axiomes énoncés esquissent une table des combinaisons et des règles d’usage des figures et modèles territoriaux, une grammaire de la composition territoriale politique. On voit par exemple comment la référence obligée au développement durable peut renvoyer non seulement à différents modèles, mais également à différents ordres fonctionnels et/ou méthodologiques pour définir des types de configurations territoriales dites“durables”
En fait, trois règles se combinent pour fonder les doctrines des réformes territoriales et les positionnements des collectivités et des coalitions.
La première règle est celle de l’imposition systématique d’un gabarit approximatif tandis que des marges de manœuvre sont laissées généralement à une commission pour l’appréciation ou la négociation des limites. Le gabarit des mailles est stratégique pour le dépassement ou la reprise d’un ordre ancien, pour l’encadrement et le contrôle adaptés aux moyens administratifs ou militaires, mais aussi pour le ciblage des coalitions territoriales promues comme partenaires. L’imposition d’un gabarit est la véritable condition territoriale du projet politique.
Cette règle en rejoint une autre qui s’apparente à une loi. La loi du 1/3-2/4 veut qu’un niveau de pouvoir en cours d’affirmation structure son territoire en cherchant des relais susceptibles de court-circuiter le niveau inférieur contre lequel il tend à s’affirmer.
Une règle enfin se dégage pour expliquer le positionnement des villes non-métropoles dans les processus contemporains de recompositions territoriales. Cette règle est celle de la “compensation hiérarchique” qui veut que pour compenser leur déficit dimensionnel, les villes moyennes et petites ont tendance, au Nord comme au Sud, à revendiquer des arrière-pays élargis. L’enjeu est celui de la captation des fonctions d’intermédiation territoriale, et ce malgré les charges de centralité. La cité et ses élites sont en capacité de représenter un territoire et ses ressources vis-à-vis d’acteurs externes -investisseurs ou bailleurs de fonds-, les agents de la cité sont alors incontournables pour l’accès et la valorisation de ces ressources. Cette position d’intermédiation à la tête d’un territoire élargi semble nécessaire pour exister dans la globalisation hors des aires métropolitaines. Elle prend le relais de la recherche d’un effet-chef-lieu qui, avec le désengagement des Etats, ne se traduit plus sous la forme de dotations en fonctionnaires et en équipements.
Avec ces quelques règles se dessinent des logiques qui donnent du sens à la complexité territoriale contemporaine et à ses formes. Cette complexité se traduit par une profusion et une hybridité des territoires sur fond d’effacement des normes de la modernité territoriale : pavage, emboîtement et uniformité des statuts. Cette complexité est avant tout le fait de deux phénomènes concomitants relatifs aux acteurs des recompositions : la métropolisation d’une part qui se caractérise notamment par des comportements individuels et collectifs faits d’appartenances multiples, et la multiplication des acteurs du développement d’autre part (des organismes internationaux à la nébuleuse de la société civile en passant par les collectivités territoriales, les services de l’Etat et les entreprises) qui inscrivent leurs actions dans des périmètres différents et pas toujours articulés. Ainsi la complexité territoriale n’est ni une calamité ni un bienfait, c’est une expression parmi d’autres des mutations sociales et des différentes facettes de la postmodernité.
Notre posture est celle de son acceptation à la fois comme objet pertinent et comme donnée contextuelle, mais pas comme un facteur de résignation en matière d’aménagement et de développement. En effet, si tout ne se joue pas sur le territoire, bien souvent dérisoire face à la mobilité du capital et des hommes, l’enjeu territorial existe et il n’est pas à sommes nulles. Il y a des gagnants et des perdants, de plus, les modèles qui circulent sont tout sauf neutres, ils peuvent promouvoir certaines configurations spatiales et politiques tout en marginalisant d’autres, ils peuvent in fine accroître la capacité ou l’incapacité territoriale.
"

Zusammenfassung:

Um das Jahr 300 v. Chr. verfasste der griechische Autor Hekataios von Abdera eine Schrift über das sagenhafte Volk der Hyperboreer im hohen Norden Europas. Das nur noch in Fragmenten auf uns gekommene Werk beinhaltete eine detaillierte Beschreibung dieses Volkes und seiner Insel, die es bewohnte sowie seine religiösen Vorstellungen. Dieses Werk wird in der Forschung als literarisches Phantasieprodukt mit utopischer Tendenz des Hekataios behandelt. Selbstverständlich lassen sich in dieser Schrift Spuren phantasievoller Einschübe erkennen, wobei man allerdings manche Dinge als realistisch deuten kann. Wie in diesem Beitrag zu zeigen sein wird, hatte Hekataios zwar über das mythische Volk der Hyperboreer geschrieben, aber unter diesem Namen verstand er allerdings ein Volk, welches für ihn tatsächlich existierte. Er berichtete nämlich sehr genau über die Kultur der Inselkelten Südbritanniens, nennt sie jedoch nicht „Kelten“. Sein Werk ist offensichtlich ein fiktiver Reiseroman, in welcher Hekataios seine Leser möglicherweise belehren wollte, doch mit Beschreibungen der Kultur eines realen Volkes im mythologischen Deckmantel.

Zusammenfassung:

Around the year 300 B. C. the Greek author Hecataeus of Abdera wrote a record about the legendary people of the Hyperboreans in the far north of Europe. This record is only in fragments available and conained a detailed description of this nation and the island where they lived, and also of its religious ideas. This work of Hecataeus is handled by modern researchers as a literary product of fantasy with utopian tendency. Of course there are imaginative traces in this document, but some things could also be recognized as very realistic. In this paper it shall be shown that Hecataeus had indeed written about the mythical people of the Hyperboreans, but under that name, however, he understood a people which actually existed for him. He reported very accurate about the culture of the island Celts of Southern Britain, but he did not call them "Celts". His work is obviously a fictional travel novel in which Hecataeus wanted to teach his readers, but there are in this travel novel descriptions of the culture of a real people in a mythological guise.

Deutschsprachige Lehrbücher der Geographie werden innerhalb der Arbeit einer Diskursanalyse unterzogen, um die geschlechterspezifischen Wissensordnungen, theoretischen Relationen und Diskursverläufe nachzuzeichnen. Die Verknüpfung von Macht und Wissen ermöglicht einen kritischen Blick auf die Praxen der geographischen Forschung und Lehre zu werfen. Neben der Gender-Perspektive werden auch rassistische, rassentheoretische und ethnozentristische Sprachpraxen und Wissensordnungen thematisiert.

Simandan D (2005) "Pragmatic Scepticism and the Possibilities of Knowledge" Timisoara, Editura Universitatii de Vest/West University Press, 256 pp.

This book distiled my own way of understanding the relation between epistemology, ontology, and politics, and the best name I found for labelling that way is pragmatic scepticism. Throughout the book, I stay away from the temptation to give a dictionary-like definition of this philosophy. I do not even like to think of it as a philosophy. Instead, I see pragmatic scepticism as a way of being and as a way of relating. A way of being human, i.e. enmeshed in language and limited by our senses; and a way of relating, i.e. crafted by the happy and sad encounters with theories, things, and lifeís happenings. The book is structured in three parts, which together give a sense of the potentials of pragmatic scepticism: as a way of thinking about the world, as a way of approaching theoretical dilemmas, as a way of mapping one's inner contradictions. The first part of the book introduces pragmatic scepticism in relation to the general questions underwriting the philosophy of knowledge and the study of science. The second part is more specific in that it deploys the pragmatic sceptical attitude to the central metatheoretical questions of the discipline of geography. The last part of the book groups under the heading "philosophies of struggle" two more applied essays on the political economy and the political epistemology of conflicts over knowledge in the globalised landscape of higher education in general and geography in particular.

Simandan D (2005) "New Ways in Geography" Timisoara, Editura Universitatii de Vest/ West University Press, 230 pp.

The first part of the volume - "Old Ways" - addresses the question whether geography as we know it is worth keeping. The first chapter argues that traditional scientific disciplines are not as bad as we sometimes like to think they are. This argument is then deployed in the second chapter to investigate whether geography specifically is worth keeping. The chapter concludes that even if we admit a Cinderella status for geography among the disciplines, this aspect brings some secondary benefits out of which a rejuvenated geography can emerge. The second part of the book – "New Ways" – discusses some lines of flight towards this rejuvenated geography. Given the editorial constraints, I selected three possible new ways on which I have started to work lately. Thus, chapter three explores the stakes of an engagement between geography and metaphysics in the analytic tradition, chapter four makes some suggestions about how to understand the relativity of norms in geographical practice, and chapter five brings together two case studies that help explain why we need to pay sustained attention to the vicious logic of epistemic neglect.

This paper argues that, in order to take place, space and scale more seriously in the study of our discipline, we have to complement the pervasive understanding of geography as a tradition of thought or an extended conversation with an understanding of our discipline as a tradition of practice, in which the main focus is on the becoming of geographers. It is argued that the theme of 'what it takes to be a good geographer' is a fertile way to study this process of becoming. The four main advantages of this approach are illustrated empirically in the body of the argument by the author's reflections on his socializing within two very different geographical traditions.

Based on her own research and on that of her colleagues, equally archaeogeographers, the author wishes to outline the position and ideas of a new discipline, Archaeogeography, by showing its originality in relation to agrarian and rural Geography and historical Geography. This paper therefore starts by pointing the differences and commonalities between Archeogeography and ancient and modern Geography. In a second step, it discusses the specificities of Archeogeography in relation to other geohistorical disciplines or approaches. Finally, the author provides an overview of the objects and institutional status of the discipline. Beyond the strict case of Archeogeography, we can see the emergence of a vast field of research : the rediscovery of the Earth and the complexity of its legacies.

Conceptualizing Territories
By Frédéric GIRAUT
The social use of the term “territory” has tended to proliferate in the context of globalization. French-language geography has also indulged an immoderate use of the concept. The apparent paradox has made the contemporary notion of territory the target of detractors who see it as something obsolete (a product of modernity now superseded by a de-territorializing postmodernism), too reductive (not allowing for a grasp of the mobile aspect of spatial relationships), and mystifying (masking the true social issues, further dismantling the welfare state). These criticisms suggest that the term should be re-conceptualized rather than dropped, given that territorial complexity is a given of postmodernism. Nor dropping the term is likely to happen anytime soon, sinceusage currently ranges from a portmanteau word synonymous with region or area to a specifcally geopolitical notion based on the delimited extension of state sovereignty. Between the extensive and restrictive uses of the concept, cultural and political geographies converge on the necessarily “constructed” nature of the territorial object. Contradictions nevertheless remain between these constructivist approaches; the most promising paths for overcoming them call for a clear grasp of territorial confgurations and ideologies. Proposals are thus offered here for rendering the concept functional on a political level, notably by making a clear distinction between theterm and the zone or area it applies to.

Conceptualizing Territories
By Frédéric GIRAUT
The social use of the term “territory” has tended to proliferate in the context of globalization. French-language geography has also indulged an immoderate use of the concept. The apparent paradox has made the contemporary notion of territory the target of detractors who see it as something obsolete (a product of modernity now superseded by a de-territorializing postmodernism), too reductive (not allowing for a grasp of the mobile aspect of spatial relationships), and mystifying (masking the true social issues, further dismantling the welfare state). These criticisms suggest that the term should be re-conceptualized rather than dropped, given that territorial complexity is a given of postmodernism. Nor dropping the term is likely to happen anytime soon, sinceusage currently ranges from a portmanteau word synonymous with region or area to a specifcally geopolitical notion based on the delimited extension of state sovereignty. Between the extensive and restrictive uses of the concept, cultural and political geographies converge on the necessarily “constructed” nature of the territorial object. Contradictions nevertheless remain between these constructivist approaches; the most promising paths for overcoming them call for a clear grasp of territorial confgurations and ideologies. Proposals are thus offered here for rendering the concept functional on a political level, notably by making a clear distinction between theterm and the zone or area it applies to.

The single most important statement that can be made with regard to the logical status of human and physical geographical reasoning is that it belongs to the class of non-monotonic reasoning. In other words,  geographical reasoning is defeasible (i.e. earlier drawn conclusions can be defeated by the addition of new facts, some of which are generated by the very application of our ideas outside academe) and non-demonstrative (i.e. our beliefs about reality cannot be demonstrated once and for ever; we must do with building provisional arguments based on the current weight of the evidence, which itself changes with the times). Indeed, unlike mathematics, which is a closed world of formalisms that relies heavily on deduction, demonstration, and proof, geography studies and attempts to improve the real, messy world out there. Because that wild, unruly world is always in a process of becoming, the conclusions drawn yesterday may have to be abandoned today, and so on, without end in sight. The core virtue of geographical reasoning is not certainty, but adaptability. As the world changes, so do geography’s entertained beliefs about how to improve it. The point we are trying to make is that an alternative window into the nature of geographical reasoning, besides the one provided by the discipline’s key concepts, offers an opening toward the more subtle problematic of the mechanisms by which the updating of geographical beliefs operate.

Weltweit ist eine Konjunktur der Refeudalisierung zu verzeichnen: Milliardäre werden Staatspräsidenten, der Luxuskonsum steigt ebenso dramatisch an wie soziale Ungleichheiten und es entsteht eine Kultur politischer und sozio-ökonomischer Abschottung. In Lateinamerika ist diese Tendenz zudem miteinem markanten Rechtsruck in der politischen Sphäre verbunden, der –symbolisiert im Aufstieg weißer, reicher Männer – Indigene, Arme und Feministenzunehmend diffamiert. Mit seiner Refeudalisierungs-Hypothese liefert Olaf Kaltmeier einen kohärenten Interpretationsrahmen, um die Phänomene des Gesellschaftswandels verständlich zu machen, die wir im frühen 21. Jahrhundert global durchleben und die in Lateinamerika ganz spezifische regionale Ausdrucksformen annehmen.

This paper crosses the borders of human geography to bring back two related bodies of work from experimental psychology that investigate, in an unusual and refreshingly precise way, long-standing human geographical concerns with tem-porality, place and subject formations, meaning-making and well-being. It is argued that the traffic of ideas and empirical findings between human geography and experimental psychology can be mutually profitable if, and only to the extent that, it encompasses a sustained epistemological, methodological and political critique of the disciplinary practices that have yielded those ideas and findings.

Communication faite au IIème Colloque du Département de Géographie, Faculté des Lettres & des Sciences Humaines de Sousse "Une géographie au temps du monde : Postures intellectuelles pour la géographie tunisienne", Sousse, 1-3 mars 2001. texte ronéo 13p. Texte publié pp : 145-156 in « Une géographie au temps du monde : Postures intellectuelles pour une géographie tunisienne ». Textes réunis par R Lamine. Faculté des Lettres & des Sciences Humaines de Sousse. 2003, 467 p. Résumé : Le statut de la géographie: de l'espace de la synthèse à la synthèse de l'espace. Très souvent on présente la géographie comme la discipline et la science de la synthèse comme si les autres disciplines ne procèdent pas elles aussi à leur propre synthèse. Cette conception de la géographie, présentée souvent comme une richesse et un atout qui font défaut aux autres disciplines exprime en fait, une carence théorique et paradigmatique qui rendent les contours et le contenu de la discipline flous et la prétendue synthèse n'est en réalité qu'un alibi. Ce travail essaie de poser le problème de la prétendue vocation à la synthèse de la géographie, synthèse qui est restée horizontale et sommative alors qu'elle devrait être verticale et structurelle ayant pour objet les diverses articulations du fonctionnement spatial et territorial et ne pas s'arrêter à une mise en relation simpliste de données produites par d'autres disciplines. La géographie, au lieu d'être la synthèse de l'espace, devrait être l'espace de la synthèse. Cette tâche ne peut être assurée qu'une fois la géographie dotée de théories spatiales, elle prendrait comme champs les territoires et la territorialité, voire les espaces territoriaux. C'est à ce prix que le territoire du géographe deviendrait la synthèse de l'espace et non l'espace de la synthèse. Summary : The status of the geography: from the space of the synthesis to the synthesis of the space. Very often one presents geography like the discipline and the science of the synthesis as if the other disciplines don't proceed also to them own synthesis. This conception of the geography, presented often like a richness and an asset which make defect to the other disciplines expresses in fact, a theoretical deficiency which make the discipline contours and the content vague and the supposed synthesis is in reality an alibi. This work tries to pose the problem of the geography's supposed vocation to the synthesis , synthesis who stayed horizontal wherea she should be vertical and structural having for object the various spatial and territorial joints and not only making in relation datas produced by of other disciplines. The geography, instead of being the synthesis of the space, should be the space of the synthesis. This task could not be insured that one times the geography endowed of spatial theories, she would take as field territories, territoriality and territorial spaces. It is Amor Belhedi

Demonic geography is an approach to practicing human geography that operates from the premise that there are no such immaterial entities as 'souls', 'spirits', 'minds', integrated, stable 'selves', or conscious 'free will'. This paper elaborates the theoretical framework of demonic geography by spelling out how it is different from non-representational theory and by articulating it with recent developments in experimental psychology, neuroscience, and the philosophy of mind. Counterintuitively, the paper shows that the deflationary, materialistic ontology of human nature espoused by demonic geography need not lead to meaninglessness, unhappiness, or the collapse of moral behaviour. Instead, subscribing to demonic geography opens up new ways to find meaning, to pursue happiness, and to live the good life.

The paper shows how error statistical theory can be deployed to grasp the deeper epistemic logic of the peer-review process. The intent is to provide the readers with a novel lens through which to make sense of the practices of academic publishing.

"Le nombre de plus en plus élevé de villes moyennes en Afrique nécessite de développer une analyse du phénomène urbain qui ne soit subordonnée ni à l’étude des métropoles ni à celle des communautés, lesquelles ont fait les beaux jours des études anthropologiques. Après être revenu sur l’histoire de la discipline, cet article esquisse les jalons d’une approche globale de la ville permettant d’étudier de manière comparative les centres secondaires.

An important feature of urbanization process in Africa is the proliferation of small and medium urban centers which constitute the major part of the urban population today. However in the literature these towns remain often in the shadow of studies devoted to the analysis of metropolis or small communities in the city. After a retrospective of urban anthropology’s history, this paper outlines a global approach able to grasp secondary cities in a comparative perspective."

Urban mobilities are produced through different relations, interactions and materialities. Different combinations of these factors lead to different mobilities, some of which are more sustainable than others. Moreover, mobilities are influenced, shaped and produced through the materialities that create power relations between mobilities and people and that reinforce certain unsustainable ways of moving in the urban space. This paper focuses on the Western Harbour in the city of Malmö, Sweden, which is an area that has been developed during the era of sustainable development and thus the production of mobilities as part of the development should have been sustainable. However, it is shown in this paper that this has not been the case. In particular, peoples’ movements and how they use urban space have not been in focus during the development of the Western Harbour area. While cycling through the Western Harbour, the experience is that obstacles are often in the way and that the network within the area is not connected and is confusing. Moreover, the dominance of cars is very distinct. In this paper, I argue that these materialities influence mobilities and that this can lead to the dominance of unsustainable forms of mobility. By analysing urban mobilities in the Western Harbour, I show that urban planning, even though it might have sustainability as its foundation, can lead to materialities that produce unsustainable mobilities.

Auch als reich bebilderter Vortrag buchbar! Sprechen Sie mich gerne an.

Verschwundene Dörfer, untergegangene Siedlungen, verlassene Orte – in der Krisenzeit des Spätmittelalters entstanden zahllose Wüstungen. Ganze 40 000 sollen es allein im deutschsprachigen Raum gewesen sein! Historiker, Geografen und Archäologen versuchen seit dem 19. Jahrhundert, das Rätsel dieser massiven Veränderungen in der Kulturlandschaft zu lösen.
Damit Sie den spannenden Sachverhalt auf einen Blick überschauen, fasst die neue wissenschaftlich fundierte Einführung zur Wüstungsforschung in Deutschland ihre Geschichte, Begriffe und Arbeitsmethoden kompakt zusammen. Neben der praktischen Sammlung einer umfangreichen Literaturliste für vertiefende Recherchen geht es in diesem Fachbuch schließlich auch um eines: die Antwort auf jene brennende Frage, warum es im Spätmittelalter überhaupt so viele Wüstungen gab.

7,99 €

ISBN: 978-3-7543-3825-4

During Mussolini’s fascist regime, the Atlante internazionale del Touring Club Italiano published in Milan (1927-1938) and too in Barcelona (1930-1935), and widely recognised far beyond the borders of Italy, included among its plates two maps of European ethnic groups. The makers of the TCI’s atlas passed on to us a specific approach to determine the kind of collective that ought to be considered an ethnic group. The enigmatic second reprint of the fifth edition (1938) was inexplicably not accompanied by the symbolic features required by the Italian fascist authorities, but, after World War II started, the new version of the “Europa etnografica” map – on a 1:12.000.000 scale –  clearly showed the changes that occurred in the political context.
http://puv.uv.es/product_info.php?products_id=25124&osCsid=154183166308210077f639b8f4d603a2

En 1664 le procureur général du Parlement de Rouen déclare à propos de son ressort que "les sept bailliages et sièges présidiaux dont est composée toute notre justice en ladite province (sont) chacun divisé en quatre vicomtés et chaque vicomté en quatre sergenteries". Cette présentation claire et simplement hiérarchisée ne correspond pas à l'exercice pratique de la justice. En 1689 la même autorité demande aux procureurs des juridictions subalternes de répondre à un questionnaire sur l'état de leur siège et sur leur ressort. Les trente huit réponses conservées aujourd'hui dans la Collection Dangeau de la Bibliothèque nationale montrent que les juridictions effectives sont plus de vingt huit (sept fois quatre). Leur diversité de conception montre également que tous les sièges ne se valent pas et tous les procureurs n'ont pas donné le même sens au terme "ressort". On se propose donc d'exposer les principaux traits de l'organisation judiciaire en Normandie et d'éclairer la question des ressorts des juridictions subalternes dans le cadre d'une province, de façon à souligner plusieurs traits généraux de l'organisation judiciaire et administrative de la France d'Ancien Régime.

D’où viennent les continents ?
Loin de reposer sur des faits de nature, le découpage du monde en continents est le résultat d’une construction pluriséculaire. Il s’agit aussi d’une invention européenne aujourd’hui contestée pour son ethnocentrisme.
Dans cette perspective, les auteurs de ce volume proposent de retracer l’émergence des découpages des continents, de mettre au jour les implicites épistémologiques qui les sous-tendent, et de s’interroger sur leur actualité.

After three decades of demographic decline, Swiss cities have registered a new period of growth since 2000. One of the explanations of this trend reversal is the construction in the frame of urban regeneration projects of dwellings addressed to the middle to high classes (« new-build gentrification »). This paper focuses on the characteristics of people living in recently built dwellings in Neuchatel, a 33 000 inhabitant city. On the basis of a questionnaire survey, it adresses the characteristics of these households (profiles, trajectories, motivations). Results show a diversification of the middle to high classes whose residential aspirations are less and less oriented towards the detached house in suburbs. The results also bring more generally elements on gentrification processes in small and medium cities.