Noblesse

Valérie Piétri L'apparition du nobiliaire, en tant que nouveau genre littéraire et savant, permet sans doute de saisir une des inflexions majeures de la culture généa-logique française, à la croisée des transformations de l'état monarchique, de l'identité nobiliaire et des particularismes provinciaux. Des généalogies collectives aux nobiliaires, puis aux dictionnaires et histoires de la noblesse, la pratique généalogique rend compte de la manière dont le monde social est travaillé par la question des origines et par des conflits de légitimité qui s'emboîtent à différentes échelles. La Provence peut constituer un observatoire privilégié de l'évolution de ces formes de dispositifs textuels et graphique s d'une culture généalogique, héraldique et historique telle qu'elle est appropriée et diffusée par des auteurs provinciaux. En contre-point, d'autres cas provinciaux peuvent apporter des éclairages complé-mentaires sur des phénomènes globalement très similaires. La publication d'un nobiliaire constitue un véritable événement qui dépasse le simple champ littéraire ou du moins participe de manière exemplaire des pouvoirs de la littérature car, en offrant au public une « description », un « état » de la noblesse d'un pays, le nobiliaire construit, tout autant qu'il donne à voir, une réalité sociale. Genèse du nobiliaire au XVII e siècle : genres généalogiques, pratiques érudites et discours d'auteurs Jusqu'au début du xvii e siècle et dans le prolongement de la tradition médiévale, les généalogies collectives étaient essentiellement construites autour d'un lignage voire d'un personnage dont on s'appliquait à détailler

A lo largo de nuestra Historia, el concepto de Nobleza en España ha ido evolucionando y adaptándose a las circunstancias de cada periodo; Es por ello que, si analizamos la formación y evolución histórica de la nobleza española, podemos distinguir cuatro fases:
1ª) Fase Heroica: Es el período que transcurre entre el comienzo de la Reconquista con la Batalla de Covadonga (722) y el fin de la misma con la toma por los Reyes Católicos del reino nazarita de Granada (1492).
2ª)  Fase Aristocrática: Es el período que comienza con la entrada de los Habsburgo y termina con las Cortes de Cádiz de 1812 en las que se declara formalmente que todos los españoles son iguales ante la ley, desapareciendo los señoríos jurisdiccionales y el dictado de Señor y vasallo.
3ª) Fase Honorífica: Surge como resultado del principio de igualdad ante la ley, impuesto en 1812 por las Cortes de Cádiz que conducirá a la Confusión de Estados y la supresión de las últimas instancias reservadas a la Nobleza, tanto en la Milicia, como en la Administración Pública o en la Enseñanza.
4º) fase Testimonial: En la actualidad la condición nobiliaria se ha retirado de la vida pública y se ha convertido en algo reservado a la intimidad de cada persona, como una preciosa tradición de servicio al reino. Manifestándose a través de una Nobleza Titulada y una Nobleza Corporativa.

Contributions à la généalogie des familles Tăutu et Callimachi
L’auteur présente quelques réflexions en marge des sources concernant les débuts de deux importantes familles moldaves, Tăutu (dont le plus célèbre représentant fut Ioan Tăutu, grand logothète ou chancelier de Moldavie en 1475–1511) et Callimachi (Kallimaki), dont sont issus quatre princes et un métropolite de la même principauté. Le nom Tăutu est attesté dans les chartes moldaves en 1430; un boyard du même nom
figure, en 1459, parmi les membres du conseil princier. Puisqu’un document de 1495 mentionne les cousines germaines du grand logothète, il faut admettre l’existence d’un grand-père, un Tăutu le Vieux, qui aurait vécu vers la fin du XIVe siècle ou le commencement du XVe. Mais, à cette époque-là, les Tăutu possédaient déjà, au sud de la Moldavie, le village Tăuţi, dont le nom est étroitement lié à celui des possesseurs et évoque l’origine ethnique: tóth signifie, en hongrois, le Slovaque ou, tout simplement, le Slave. Ça signifie que le village fut fondé, au cours du XIVe siècle, par des hommes connus sous cette appellation, qui ne pouvait pas provenir de
Moldavie: les tăuţi sont venus, donc, de Transylvanie au cours des campagnes militaires contre les Tatares, à la suite desquelles fut fondée la principauté même. Ce nom de groupe (au pluriel) fut réduit à un nom de personne (au singulier), Tăutul, transformé par la suite en nom de famille. Vers la fin du XVe siècle, les Tăutu avaient quitté leur ancien berceau familial: ils avaient acquis (par mariages, peut-être, ou par achats) d’autres domaines, au centre et au nord de la Moldavie. Cette route, du sud au nord du pays, a été marquée par la fondation d’autres villages, nommés (aujourd’hui encore) Tăuteşti.
L’origine des Callimachi a été disputée, tant du point de vue social, que géographique et leur généalogie établie à partir seulement du grand-père de Ioan Teodor, devenu prince de
Moldavie en 1758. Mais ce personnage, dont le nom fut reconstitué sous la forme Vasile Calmăşul, s’est avéré introuvable dans les documents. Et pour cause: il n’était pas connu sous le nom (sobriquet) Calmăşul, mais sous un autre nom! Un document publié récemment prouve que le vrai nom des ancêtres des Callimachi est Bene; ils possédaient des terres dans l’ancien département (ţinut) d’Orhei, en Bessarabie (aujourd’hui, la République de Moldavie). Grâce à ce document, la généalogie des Callimachi gagne trois générations et leurs débuts montent vers 1600. De la sorte, la controverse peut être considérée définitivement close: les ancêtres des Callimachi (nommés Bene) appartenaient à la petite noblesse moldave et leur ancien berceau familial se trouvait dans l’ancien département d’Orhei. D’autres menues questions généalogiques sont discutées dans les deux parties de l’article.

Cet article propose un retour sur les usages et les significations de la notion de « maison » depuis sa formulation par Claude Lévi-Strauss dans les années 1970 jusqu’aux travaux récents, aussi bien en anthropologie qu’en histoire de l’époque moderne. En confrontant les approches anthropologiques et leurs appropriations par les historiens de la paysannerie et de la noblesse dans la France d’Ancien Régime, cet article tente à la fois de clarifier les débats sur la notion anthropologique de « maison » et, à partir de là, de proposer des pistes pour un travail interdisciplinaire susceptible d’enrichir la compréhension de l’histoire de la noblesse comme de l’histoire de la parenté entre les XVIe et XVIIIe siècles.

This essay presents a review of the uses and meanings of the concept of « house » from Lévi-Strauss’s formulation in the 1970’s to recent anthropological and historical researches. Through a confrontation of anthropological approaches with their appropriations by historians in their studies of peasantry and nobility in Early Modern France, this paper tries both to clarify the debates around the anthropological notion of « house » and to propose new paths for an interdisciplinary work in order to contribute to a better understanding of history of nobility as well as of history of kinship from the 16th to the 18th century.

Encore á ses débuts, la phaléristique roumaine offre nombre d’informations jusqu’alors inconnues.
Précédant de 14 années l’institution officielle de la médaille « Pro Virtute Militari » (destinée aux survivants de la lutte contre les Ottomans du 13 Septembre 1848) un projet pour l’institution d’un « Signe de Distinction du Service Irréprochable » a été rédigé en 1846, dans la Principauté de Moldavie, sous le règne de Michel Sturdza (1834-1849). Destinée à marquer le douzième anniversaire de l’avènement au trône du prince, la décoration était inspirée par une autre, ayant le même nom et qui avait été fondée par l’empereur Nicolas Ier de Russie en 1827. Calqué sur le Statut de la distinction russe déjà en usage, le projet moldave répondait à plusieurs motivations: consolider la position du prince dans une période de troubles politiques et de transformations sociales, le besoin de susciter des partisans et de récompenser les fidèles. L’ambition du prince Sturdza était de renforcer le prestige de son pays qui était à l’époque sous la suzeraineté de l’Empire Ottoman.
Adapter un règlement russe aux réalités autochtones n’était pas nouveau, alors que la Russie – en tant que protectrice des deux Principautés Danubiennes – avait inspirée de nombreuses pratiques politiques et d’autres normes réglementaires.
Tout comme son modèle russe, la distinction moldave avait le double intérêt de récompenser le mérite et aussi l’ancienneté. Elle devait être conférée après 12 ans de services sans faille, puis actualisée tous les six ans. Réglementée hiérarchiquement, la sélection des candidatures passait par un comité avant d’arriver sur le bureau du prince, le formalisme étant strictement observé. Toujours suivant le modèle russe, cette distinction moldave pouvait être accordée aux militaires mais aussi aux civils.
Nous ne savons pas quels furent les circonstances qui ont décidé le prince á abandonner son idée. Les temps étaient troublés, et à la vérité, il était trop tôt pour une pareille démarche. La révolution de 1848, l’union des deux Principautés et l’avènement au trône du prince Charles Ier de Hohenzollern-Sigmaringen : tous ces événements ont reportés cette initiative jusqu’en 1872. Avec une nouvelle disposition de symboles, l’insigne de 1846 a été finalement instauré, sous le nom de « Signe honorifique pour les officiers », afin de récompenser les 18 et 25 années de service militaire. Cette décoration est à l’origine du « Signe honorifique Au Service de la Patrie », médaille qui est toujours conférée aux officiers roumains, pour 15, 20 et 25 années de service militaire.

In the 1680s Nicolas Emmerez left his middle class family in Paris having purchased a customs office at Mézières on the eastern border of France. This purchase would be the first of many state offices that he would acquire and exploit over the following thirty years until he had bought his way into the highest levels of the untitled French noblesse. His only surviving son, Clément, would inherit and lose all that his father had built up.
This paper examines how socially and physically mobile a family could be in Ancien Régime France and demonstrates how many, if not most, of the people entering the ranks of the French noblesse in the late 17th and 18th century were doing so by purchasing ennobling state offices. It also demonstrates the vulnerability of such offices to Crown interference and economic failure. The role of women also comes to light during periods of familial crisis when they are obliged to assume important responsibilities and how the legal system was adapted to accommodate this.

Revised and updated 2022.

Resumen: Durante la Edad Moderna, la emigración al Nuevo Mundo posibilitó el enriquecimiento
y ascenso social de muchas personas de origen peninsular. Este es el caso
de los Sardaneta y Legaspi, una familia hidalga de origen guipuzcoano que accedió a la
nobleza titulada gracias a su buen desempeño en la actividad minera. La prueba de hidalguía
promovida por los hermanos Sardaneta proporciona las claves para explicar
este vertiginoso ascenso social en unas pocas generaciones. Sus vínculos con otros
miembros del gremio minero del Bajío, reforzados mediante alianzas matrimoniales, o
su inclusión como miembros reconocidos de la elite local mediante el desempeño de
cargos en el cabildo son algunas de las evidencias documentales que nos permiten reconstruir
la trayectoria de esta familia.

HIDALGOS Nº 560, Madrid 2019
Se explica la formación del Kanato Búlgaro y su conversión en Imperio por Simeón I en el año 893 y la restauración imperial por Kaloyan en 1185. La dominación otomana y la independencia lograda en 1978. La formación y vicisitudes del Reino de Bulgaria, hasta nuestros días. Se analiza la estructura tribal de la sociedad búlgara y su nobleza guerrera. Su caballería.. Terminándose con su heráldica

Al tratar de la hidalguía universal, los historiadores han tomado la hidalguía comunitaria como si fuera hidalguía estamental. Esta confusión ha tenido importantes consecuencias historiográficas. El análisis micro de la hidalguía universal del Valle de Baztán revela estos dos significados y su secuencia: qué significaba en su origen la hidalguía comunitaria de los siglos XIV y XV, cómo la hidalguía comunitaria se acabó traduciendo en hidalguía estamental y los conflictos sociales que esto conllevó en el seno de la comunidad vecinal durante los siglos XVI y XVII

Graaf Charles de Marnix (1780-1832) speelde een belangrijke rol bij de bevrijding van de Zuidelijke Nederlanden door de Geallieerden op Napoleon en tijdens het Verenigd Koninkrijk der Nederlanden (1815-1830).

Count Charles de Marnix (1780-1832) played an important role during the liberation of the Southern Netherlands by the Anglo-allies of the Seventh Coalition against Napoleon and during the period of the United Kingdom of the Netherlands (1815-1830).

Le Comte Charles de Marnix (1780-1832) jouait un role important dans la libération des Pays-Bas Belgiques par les Alliés contre Napoléon et pendant la période du Royaume uni des Pays-Bas (1815-1830).

Con il termine "famiglie subalpine" si intendono le famiglie presenti (all'interno degli Stati continentali dell'antico Regno di Sardegna, governati dalla dinastia sabauda) nella storia e nelle vicende di Piemonte, Valle d'Aosta, Nizza, Nizzardo, Lomellina, Vigevanasco (Vigevano) regioni che, fino alla seconda metà dell'Ottocento, costituirono il nucleo coeso sul versante italiano dei potenti domini di Casa Savoia). La Bibliografia delle famiglie subalpine costituisce un percorso bibliografico, in cui i contenuti di poco meno di 10.000 oggetti bibliografici, volumi, saggi e studi prodotti nell'ambito di numerose discipline sono stati vagliati, analizzati criticamente e talvolta indicizzati, altre volte collegati tra loro, in vari modi e a vari livelli, rilevanti per indagare storia, impegno sociale, eventi, valori, committenze artistiche e architettoniche, genealogie, stemmi, cognomi, personaggi di decine di migliaia di famiglie appartenenti ai suddetti territori subalpini. Numerosi sono però i riferimenti a famiglie anche di altre zone appartenenti agli Stati sabaudi, come la regione della Savoia e la Liguria piemontese. Ma sono frequenti anche le notizie riguardanti famiglie genovesi, liguri in genere e altre di cui si ricorda la presenza nella storia subalpina. In questa versione dell'opera i primi 5 volumi pubblicati sono stati riuniti in un unico file pdf, facilmente consultabile, che presenta solo modeste variazioni rispetto ai volumi a stampa che sono stati ancora oggetto di un certo numero di correzioni.

The term "subalpine families" refers to the families present (within the continental States of the ancient Kingdom of Sardinia, ruled by the Savoy dynasty) in the history and events of Piedmont, Valle d'Aosta, Nice, Nizzardo, Lomellina, Vigevanasco (Vigevano) regions which, up to the second half of the nineteenth century, formed the cohesive nucleus on the Italian side of the powerful dominions of the House of Savoy). The Bibliography of subalpine families constitutes a bibliographic path, in which the contents of just under 10,000 bibliographic objects, volumes, essays and studies produced in the context of numerous disciplines have been screened, critically analyzed and sometimes indexed, other times linked together, in various ways and at various levels, relevant for investigating history, social commitment, events, values, artistic and architectural commissions, genealogies, coats of arms, surnames, characters of tens of thousands of families belonging to the aforementioned subalpine territories. However, there are numerous references to families also from other areas belonging to the Savoy states, such as the Savoy region and Piedmontese Liguria. But there are also frequent news regarding Genoese families, Ligurians in general and others whose presence in subalpine history is remembered. In this version of the work, the first 5 volumes published have been brought together in a single pdf file, which can be easily consulted, which presents only modest variations compared to the printed volumes which have still been subject to a certain number of corrections.

Whereas tournaments of the late thirteenth century were infused with cross-channel contact, whether in reciprocity of form or in the international composition of the participants involved, by the early fifteenth century, tournament forms in England and the Netherlands had significantly diverged. As has been thoroughly explored by recent historians, English tournaments became increasingly socially exclusive, whilst retaining an international dimension in the interests of diplomacy. However, this essay demonstrates that this development was by no means typical of all late medieval tournaments. The case of the Low Countries demonstrates that the more socially inclusive style tournaments did continue into the fifteenth century, and provided an opportunity for the ducal household and noblemen to come into contact with patrician townspeople and even more diverse urban audiences.

Los reyes navarros concedieron la nobleza nativa a todos los nacidos en seis valles de gran valor estratégico por su condición de paso fronterizo y que se habían caracterizado por su espíritu bélico en la defensa de su tierra frente al invasor.
Fueron denominados los seis  Nobles Valles, por los privilegios de nobleza general para todos los avecindados que recibieron de los Reyes de Navarra: Valles del Baztán, Roncal, Aezcoa, Larraun, Salazar y Lana. Los oriundos avecindados en alguno de estos Nobles Valles podían utilizar las armas colectivas concedidas por el rey a dicho valle y que se recogían en el Armorial del Reino de Navarra.

The volume gathers, in alphabetical order, the names of almost all mid XIXth century Moldavian nobles, who had been acknowledged as such by Prince Mihai Sturdza (1834-1849),  his predecessors, and his follower, Prince Grigorie Alexandru Ghica (1849-1856), in the time of the Organic Regulations (Regulamentele Organice), i.e. the first modern constitutional framework of the Romanian Principalities. Each name/entry is accompanied by an outline of the individual cursus honorum. Ranks and functions are also mentioned.

Arnaud Clément, L'art funéraire et la noblesse-L'exemple du pays Thionvillois. Inventaire des tombeaux, épitaphes et autres monuments funéraires des arrondissements de Thionville Est et Ouest. Ce livre est consacré au patrimoine et aux rites funéraires de la noblesse dans les arrondissements de Thionville Est et Ouest. Il recense et décrit plus de 82 monuments subsitants répartis dans les 105 communes sur environ 22 sites mais également des monuments aujourd'hui détruits. Cet important patrimoine est peu connu, mal connu parfois en voie de dégradation. Après une courte introduction qui traite de la typologie des monuments, de l'épigraphie, de la méthodologie de l'enquête. L'auteur présente un inventaire des monuments classés par type de provenance (établissements religieux, chapelles castrales, églises paroissiales, chapelles, cimetières) et commune avec des notices et photos de la plupart des monuments subsistants ainsi que des tableaux d'ascendance ou des généalogies des personnages ou familles concernés. Il est complèté par une table onomastique et une bibliographie des sources utilisées. Cette étude englobe les monuments de tout types, allant du sévère gisant médiéval au somptueux mausolée baroque, de la modeste inscription funéraire au mémorial grandiloquent. les pierres tombales, les monuments commémoratifs ou les épitaphes murales sont principalement en pierre calcaire mais aussi en marbre. Malgré la rigueur du sujet, cet inventaire se veut également une invitation à découvrir in-situ les monuments accessibles au public soit en permance soit à l'occasion des journées européennes du patrimoine.

« Noblesse de robe » et « noblesse d’épée », deux expressions couramment reprises dans l’historiographie de la noblesse à l’époque moderne, ne sont pas de simples descriptions sociales : leur apparition – décalée chronologiquement – et le développement de leur emploi au xviie siècle sont le fruit des transformations du second ordre, elles-mêmes conséquences de la politique monarchique (développement de la vénalité des offices, volonté de contrôler la définition de la noblesse) et des luttes de pouvoir au sein des élites du royaume. Une histoire sociale de leurs usages, confrontée à l’analyse des parcours sociaux des familles du second ordre, permet de montrer combien ces expressions sont avant tout des assignations qui renvoient à des confrontations idéologiques, à des jugements de valeur sur ce que doit être la noblesse, à une volonté de séparer des espaces sociaux pourtant poreux. Elle met en évidence le passage de termes désignant des états à des catégories désignant des groupes fondés sur des opérations de classement. Autant de changements qui eurent de grandes conséquences tant sur le devenir des familles nobles que sur la conception de la noblesse elle-même.

En 1582, Jean-François de Faudoas-Sérillac épouse Renée d’Averton, une riche héritière du Maine en relevant son nom et ses armes. En 1706, la lignée issue de cette alliance s’éteint, ruinée. Elle avait été illustrée par le premier comte de Belin, gouverneur de Paris pour le duc de Mayenne durant la Ligue et son fils aîné François II d’Averton, patron de gens de théâtre et instigateur de la querelle du Cid. Le livre dépasse l’étude de ces deux trajectoires pour une analyse d’ensemble de la famille. Mobilisant les ressources de l’anthropologie de la parenté, il démontre que les formes d’alliance et de transmission au sein de la noblesse des XVIe et XVIIe siècles relèvent d’un système à « maisons ». Le cas de la « maison » Belin devient alors un moyen d’interroger les pratiques de manipulation de la parenté à l’époque moderne, ses conflits internes, la place qu’y tiennent les femmes, les formes de l’économie domestique et ses liens avec le crédit, ainsi que les relations clientélaires et le patronage littéraire.
Parce qu’il fait du cas des Belin un exemple, ce livre interroge les caractéristiques sociales de la moyenne noblesse, ses évolutions, ses rapports au pouvoir monarchique et les mécanismes qui rendaient possible la ruine d’une « maison » nobiliaire au XVIIe siècle.

In 1582, Jean-François de Faudoas-Sérillac married Renée d'Averton, a rich heiress from Maine, and took her name and arms. In 1706, the lignage resulting from this alliance died out, ruined. It was illustrated by the first Earl of Belin, Governor of Paris for the Duke of Mayenne during the League, and by his eldest son François II d'Averton, protector of theatre people and instigator of the Quarrel about the Cid of Corneille. The book goes beyond the study of these two trajectories for an overall analysis of the family. Mobilizing the resources of the anthropology of kinship, it demonstrates that the forms of alliance and transmission within the nobility of the 16th and 17th centuries are part of a "house" system. The case of the "house" of Belin then becomes a way of questioning the practices of manipulation of kinship in the modern era, its internal conflicts, the place held by women, the forms of domestic economy and its links with credit, as well as the noble clienteles and literary patronage.
Because it makes the case of the Belins an example, this book questions the social characteristics of the middle nobility, its evolutions, its relations to monarchical power and the mechanisms that made possible the ruin of a noble "house" in the 17th century.

Cet article analyse les rentes constituées par deux familles nobles au xviie siècle, leur poids dans le patrimoine et les variations de l’endettement. Il montre que ce dernier dépendait des cycles de vie, non des individus, mais des « maisons » qui formaient le cadre projeté par les acteurs eux-mêmes de la continuité des biens, des noms et de la domination. L’endettement était consubstantiellement lié à l’économie domestique nobiliaire, comme le montrent les usages des rentes constituées qui mêlaient parenté, alliances, offices militaires ou de cour, et seigneuries, dans des perspectives d’investissement, de transmission et de maintien de la « maison », qui passaient parfois par des montages financiers complexes. Les relations avec les créanciers n’étaient quant à elles pas seulement économiques. L’analyse des rentes constituées permet ainsi de remettre en cause l’idée d’un marché unifié du crédit.

Abstract. Noble Credit in France during the Seventeenth-Century. Uses of the ‘Rente Constituée’ by the Belin and the Crevant d’Humières Families

This paper analyses the perpetual annuities (rentes constituées) purchased by two noble families in seventeenth-century France, their importance in the estates, and fluctuations of the debt. It shows that debt did not depend on any individual’s life cycle, but on the life cycle of the ‘house’, which constituted the framework by which those concerned envisaged the continuity of patrimony, name and social domination. Debt was consubstantially linked to noble domestic economy, as shown by the uses of the rentes constituées, which intermingled kinship, alliances, military and court offices, and domains. Their purpose was to invest, transmit and maintain the ‘house’, which sometimes required complex financial arrangements. As for relations with the creditors, these were not simply economic. Analysis of the rentes constituées thus allows us to question the idea of a unified credit market.

Cet article interroge les évolutions du système onomastique nobiliaire durant l’époque moderne en rapport avec les transformations de la noblesse elle-même, tant dans son organisation familiale que dans sa
définition politique. Si l’existence d’un double nom, nom de famille et nom de terre, persiste jusqu’à la fin de l’Ancien Régime, les relations entre les termes se modifient, ce que montrent à la fois les changements dans les possibilités de manipulation de noms et d’armes, et les usages ordinaires révélés par les signatures et les appellations. Le triomphe d’une conception patrilignagère de la noblesse liée à l’idéologie du sang s’accompagne du renforcement du nom de famille devenu patronyme. Le système anthroponymique renvoie à la structure sociale et se comprend en relation avec elle. Cela n’empêche pas les acteurs de jouer avec les noms et les armes qui, en tant que réalités discursives produisant des effets sur le monde social, sont aussi des instruments d’action.

The article questions the evolution of the noble onomastic system during the Ancien Régime. This evolution was linked to the transformations of nobility itself, its domestic organisation as well as its political definition. The existence of a double name – family name and land name – persisted until the French Revolution, but the connections
between the two terms changed. It can be seen through the lesser possibilities to manipulate the names and the coats of arms, and through the ordinary uses of signatures and naming. The triumph of a patrilineal conception of nobility, supported by an ideology of blood, went with a strengthening of the family name which became a patronym. The onomastic system refers to and has to be understood in relation with the whole social structure. It did not forbid the actors to play with their names and coats of arms: as discursive facts having some
effects in the social world, they served as an instrument of action.

En el Livro Velho de Linhagem de 1270 se dice que la nobleza portuguesa procede de los infanzones leoneses que en tiempos de Alfonso VI de León reconquistaron la región. De ellos se destacarían los Ricoshomes, por lo extenso de sus propiedades y de los que surgirían los Condes, como órganos jurisdiccionales, y el resto serían los Infançoes, a su vez divididos en cavaleiros, escudeyros y moços según el grado de adscripción militar.
Las primeras manifestaciones heráldicas aparecieron en Portugal, a finales del siglo XIII, entre los grandes linajes como forma de destacar sus vínculos de sangre. Costumbre iniciada por las grandes familias que se fue generalizando entre nobres y cavaleiros,  que adoptaron brasaos como distintivo personal.

La situación de la nobleza en España ha ido variando a lo largo de los tiempos, pudiendo distinguirse cuatro etapas. Hoy en día solo existe oficialmente reconocida la Nobleza Titulada: formada por los Grandes y Títulos del Reino concedidos por Real carta por el Rey, así como por aquellos extranjeros que han recibido la Real Autorización de uso en España, y por la Nobleza Corporativa, formada por aquellas instituciones (Reales Ordenes, Maestranzas, Cuerpos Colegiados, Cofradías Nobiliarias, Solares y Divisas, y Asociaciones Nobiliarias oficialmente reconocidas y cuyos nombres de detallan.

La nobleza valenciana presenta unas características
propias que la diferencian de la del resto de España. En
las que hay que resaltar su triple carácter: militar,
señorial y ciudadano.
Fruto de las circunstancias históricas en las que se fue
generando y el sistema foral que la acogió

En la Sociedad Estamental (Ancienme Regime), la nobleza francesa constituía el Segundo Estado, frente a los roturiers (plebeyos) que formaban el Tercero, y los religieux (religiosos) el Primero. Era un estado jurídico que concedía múltiples privilegios fiscales, funcionales, militares, políticos, procesales y ceremoniales.
Francia fue de los primeros países en que apareció la heráldica a mediados del siglo XII, extendiéndose su uso entre las grandes familias feudales que, mediante un complejo sistema de brisuras, se sirvieron de ella para distinguir las diversas ramas de su linaje. Siendo organizada por los Rois d’Armes que confeccionaron Armoires o catálogos de blasones. Un siglo más tarde su uso trascendería a todos los grupos sociales: caballeros, damas, religiosos, burgueses y menestrales, gremios y ciudades.

This article explores the significance of writing history for a late medieval Antwerp patrician family. In recent historiography, these families (in this case Van Halmale)  have not received the attention they deserve, in part because their social status is difficult to pin down. Although members of the family Van Halmale had knightly titles and performed deeds of arms on the battlefield and during tournaments, their noble status was not undisputed. Both a chronicle and a tournament diary written by different members of the Van Halmale family reflect the aspirations of a dominant social category in the late medieval towns of Brabant, Flanders, and Holland. Their writings reflect how these men perceived themselves and how they wanted their contemporaries and peers to perceive them. In that sense the writing of history was indeed a means for nobles (and would-be-nobles) to justify (or to claim) their privileged position. Their works helped them to express their identity as powerful aldermen, firmly rooted in an urban environment but with open minds for the world of princes and (inter)national politics.

El X duque de Béjar, D. Manuel de Zúñiga (1657 – 1686) murió en la toma de Buda (Hungría). Considerado por sus coetáneos un héroe mártir del catolicismo y defensor de la Casa de Austria, lo cual se tradujo en su presencia en obras de teatro, sermones, poesías, prensa primigenia, etc., lo cierto es que, bajo esa percepción, subyacen deficientes relaciones clientelares de la Casa ducal en la Corte madrileña y una situación económica crítica.

Una breve actualización de la biografía del X titular de Béjar, un oligarca que se suma a las élites europeasmuerto en las campañas contra la Sublime Puerta en Buda (1686), donde encontraría su muerte, que tuvo una gran proyección sobre la naciente opinión pública de la época.

The Burgundian duke Charles the Bold (1433-1477) was not particularly well known for his liberality. According to De Barante, the nineteenth century historian of the Burgundian dukes, he was seen by his officers and the nobles as ‘bien avare et peu liberal pour un prince si jeune et si nouveau’. One of this article’s purposes is to investigate this claim, but my larger concern is to make sense of the patterns of gift-giving evidenced by the available sources. Although we do not have complete records of all Charles’s gift giving, the account of the highest financial officer, the argentier, combined with the household ordinances and a few narrative sources, provide a good overview of the importance and nature of gift-giving in Charles’s court. These texts reveal a charged and unstable culture of gift-giving, one in which the category of ‘gift’ itself is in some disarray and where bureaucratic pressures both distort the gift and ntensify Charles’s need to deploy gifts in order to secure his power.

Justiniano implantó el cesaropapismo como forma de gobierno, en la que el emperador ejercía todo el poder terrenal y espiritual, como representante de Dios en la tierra, lo que le convertía en un autócrata. Se rodeó de un rígido y complicado protocolo, con precisas ceremonias prescriptas para cada ocasión por cuyo exacto cumplimiento velaba el chambelán. Se creó una nobleza imperial, caracterizada por el desempeño de los altos cargos de gobierno y la propiedad de grandes tierras. Se organizó en forma de 52 círculos concéntricos, según la Tabla de Rangos establecida en el tratado De Oficios de George Kodinos. En Bizancio no se dieron las circunstancias que propiciaron el surgimiento y extensión de la heráldica escutiforme de linaje en la Europa medieval. Sin embargo, si se dio una heráldica propia que extendería su influencia a los pueblos eslavos: rusos, búlgaros y serbios. Se trata de una heráldica muy distinta a la de Europa Occidental, en su formato, contenido y regulación.

Cet article s’interroge sur la manière dont les familles nobles possessionnées dans différentes provinces et vivant en partie à Paris usèrent des coutumes pour organiser la transmission de leurs biens dans leurs contrats de mariage, et sur les raisons pour lesquelles elles choisirent majoritairement la coutume de Paris. Il montre que le mariage, comme acte favorable, octroyait une grande latitude aux familles pour déroger aux coutumes des lieux où se trouvaient leurs biens, ou encore à certains articles de la coutume choisie pour régir le contrat. Mais la capacité à user de cette latitude était socialement inégale et n’allait de toute façon pas jusqu’à placer les familles nobiliaires en position de construire la norme. L’utilisation préférentielle de la coutume de Paris masque en outre une évolution dans les clauses des contrats de mariage, qui renvoie aux transformations sociopolitiques de la noblesse.

This paper analyses the way how the noble families living partly in Paris but having properties in different provinces made use of the different customs to organize the transmission of their estate in their marriage contracts. It points out the reasons why most of them chose the custom of Paris. It shows that marriage, as a ‘favourable act’, gave the families some opportunities to depart from the customary laws which ruled their estate, or to depart from some articles of the customary law they chose to rule their marriage contract. But the ability to make use of this latitude was socially unequal and did not mean that noble families were able anyway to build the norms by themselves. Besides, the preferential use of the custom of Paris covers up the evolution of the clauses of the marriage contracts, which are the consequences of the socio-political transformation of nobility.

Pour l’écrivain à pseudonyme stable, le choix du nom s’opère dans la jeunesse ou consacre l’entrée en littérature. Initialement destiné à l’accompagner tout au long de sa carrière et même au-delà de la mort, le pseudonyme de l’écrivain subit le passage du temps. Ce nom appelé à définir toute une œuvre au même titre qu’une personnalité publique peut engager l’écrivain sur la voie d’un « devenir-personnage » au sein de sa propre œuvre. C’est le cas de Marguerite Duras.

El Título Nobiliario de Duque es la más alta distinción de la monarquía española, pues lleva implícita la concesión de la Grandeza de España. En los seis siglos y medio transcurridos desde la concesión del primero e ellos, el Ducado de Gerona en 1350 hasta la del Ducado de Soria en 1981 han sido concedidos 188 ducados de los que 33 han revertido a la Corona, Hay que señalar que solamente quince de ellos han sido concedidos a una Dama como primer titular, aún cuando la mayoría de ellos han recaído en diferentes épocas en un titular femenino.

Istoria elitelor a fascinat întotdeauna prin complexitatea fenomenului, precum și prin amploarea diferitelor forme prin care s-a evidențiat în societate. Nobilimea în continuare fascinează prin simbolurile sale concretizate prin numeroase mărturii ale istoriei transmise prezentului, pentru ca prezentul să-și clădească viitorul pe adevăruri fundamentale. De aceea prezentarea aportului nobilimii în materie de formator de opinie, promotor al valorilor culturale și susținătoare a dezvoltării intelectuale, plasează nobilimea pe culmile elitismului social. Prin prezentarea cătorva exemple din cultura sârbă se dorește evidențierea nobilimii, ca o instituție de prim rang, în sensul împlinirii marilor interferențe de cultură și civilizație. Cuvinte cheie: nobili bănățeni, Tekelija, Čarnojević, Demelić, Nako, Damaskin, Petar Petrović, Arsić; Încorsetările timpului, ideologia politică și socială, care au avut efecte negative în ceea ce privește interesul istoricilor pentru tema elitelor sociale, au obturat gândirea obiectivă în cee ce privește dezvoltarea istorică a nobilimii și impactul pe care aceasta l-a avut asupra societății sârbești din cadrul Imperiului Habsburgic. Gândirea istorică referitoare la istoria și dezvoltarea nobilimii, dar mai ales în ceea ce privește importanța ei în dezvoltarea societății moderne, a fost timp îndelungat stigmatizată drept o temă tabu, în neconcordanță cu gândirea politică timp de aproape jumătate de secol. Fenomenul nobiliar poate fi cunoscut doar prin cunoașterea profundă a tuturor formelor sale de manifestare, contextualizat într-o perioadă de reformă a gândirii, avânt cultural, întrepătrundere culturală, religioasă și etnică într-o regiune de frontieră a două mari imperii și confluențe culturale. Banatul,  isidora_iasin@yahoo.com; Această lucrare a fost elaborată în cadrul proiectului Cercetarea culturii și istoriei sârbilor din România al Centrului de cercetare științifică a culturii sârbe din România al Uniunii Sârbilor din România.

Cet article montre que la notion d’« épée » opposée à « la robe » commence à être employée dans les années 1630-1640, bien après la seconde, apparue au début du XVIIe siècle. Le syntagme de « noblesse d’épée » n’émerge, lui, pas avant la fin du XVIIe siècle. Il faut attendre le règne de Louis XIV, en France, pour que l’idée d’une noblesse divisée en deux fonctions de service différentes s’impose dans le vocabulaire. Cela traduit une modification dans la perception sociale des réalités ainsi nommées. En effet, la catégorie « noblesse d’épée » ne s’appuie pas en dernière instance sur un type d’anoblissement, mais renvoie à une opération de catégorisation à l’intérieur du second ordre distinguant non pas seulement deux types de noblesse, mais deux groupes nobiliaires spécifiques. D’autres catégories apparaissent par la suite, notamment celle de « la finance ». Tous ces termes, qui signifiaient au début du XVIIe siècle des états, c’est-à-dire des fonctions et des qualités tout ensemble, sont progressivement repris pour désigner des groupes nobiliaires ou sociaux antagonistes constitués à partir de ces états. Ce processus de catégorisation et la diversité des tentatives de classements marquent un nouveau rapport à la société, un besoin de description et de compréhension, tout autant que les luttes politiques qui les sous-tendent.

Napoleón se reunió así de una nueva corte imperial que se reunía en fastuosas ceremonias. Muchos de sus miembros procedían de la milicia y los demás eran funcionarios al servicio del Imperio.  Estos títulos imperiales no eran propiamente de nobleza, como los anteriormente concedidos por el rey, los cuales beneficiaban también a todos los descendientes ennobleciéndolos. Sino nobiliarquicos pues beneficiaban solo al titular aunque sin concederle la nobleza, proscrita en aquellos tiempos, y por lo tanto sin ninguna exención de las cargas y obligaciones de la sociedad.
En el mismo Decreto de 30 de marzo 1808 por el que instauraban los títulos imperiales, se restablecía el derecho a exhibir armerías, prohibidas por la Revolución en 1790 por considerarlas marcas feudales. Aunque este derecho estaba reservado a los Titres de l’Empire, únicos que podían ejercerlo, bordándolo en sus vestiduras o decorando sus muebles, aunque de ellos solo los Príncipes y Duques podían blasonar las fachadas de sus casas. En las mismas Lettres Patentes por las que se concedía el título se describía el escudo que debía ostentar, sin poder introducir modificación alguna en él.

In this article I analyse the highest echelon of the knighthood in the duchy of Brabant: the bannerets. Traditionally the bannerets (baanrotsen in Dutch) played a prominent political and military role in the duchy of Brabant. They derived their prestige from their lordships containing high jurisdiction which were held in fief from the duke of Brabant. With the annual income of these lordships they were supposed to be able to pay for their own company on a military campaign. Their military leadership was symbolized by special square banners which were carried on the battlefield and during tournaments. In the fifteenth century changes were about to take place in the military field but the Brabantine bannerets seemed not yet to be affected by the ‘modernization’ of the princely army in which they were prominent leaders.

La fundación del convento de la Orden de la Merced Descalza de Vejer de la Frontera fue un acontecimiento histórico con unas repercusiones que trascendieron más allá de las fronteras del propio municipio. En este artículo intentaremos dar cuenta de los gastos realizados por los duques de Medina Sidonia en la fundación y posterior manutención de los mercedarios descalzos en su villa de Vejer. Para ello, contamos con diferentes cartas de pagos y con una memoria de gastos realizada por los contadores de la Casa Ducal, las cuales se conservan en el archivo de la misma.