Prosopographie

The Quincy lineage changed its coat of arms at the beginning of the Thirteenth Century, when Saer IV became earl of Winchester: the fess and lambel were abandoned in favor of seven mascles. This major change is probably due to the title gained by Saer de Quincy. The seven mascles were engraved very quickly on Saer’s new seal matrices and his wife’s, Margaret de Beaumont. Their descendants have kept using it for centuries, even if the title of Winchester had disappeared quickly after the death of Saer’s son, Roger, constable of Scotland.
The new blazon of the Quincy was sometimes used as proof of Briton origins, if one considers the coat of arms of the Rohan family, similar in its heraldic figures and colors. However, no other elements give indication of any familial or political alliance between the Quincy and the Rohan lineages. On the other hand, diplomatic mentions and feudal relationships tend to point towards the french Flanders, especially Cuinchy. Another flamish location could eventually be mentioned: Cuincy, whose lords wore a lambel on their shields. But, here again, this coat of arms isn’t proof enough of a familial link between the lords of Cuincy and the Quincys, even if the fess on Saer’s first blazon – instead of the lambel – could be considered as a brisure, just like the one on the coat of arms of his cousin Robert FitzWalter.

Le livre « Cinquante ans d'ufologie civile au Québec (1966-2016), Historiographie et bibliographie » est la première et la seule étude du genre concernant l'ufologie du Québec, ce qui en fait un précieux guide de références bibliographiques et historiques pour les investigateurs et les chercheurs, les amateurs et le public en général.

Un ouvrage de 123 p. en libre accès.
Gracieuseté des Éditions Garpan.

L’impossible biographie. Vies des femmes de la Moldavie d’antan

Les biographies des femmes du Moyen Âge forment un de ces domaines où l’historiographie roumaine s’avère déficitaire, malgré les efforts faits ces deux dernières décennies. L’intérêt limité des médiévistes roumains pour ce type de recherche n’est pas le résultat de l’indifférence, mais de la difficulté de cette approche. Dans les sources historiques roumaines – le plus souvent officielles et, dans la grande majorité, produites par des hommes – les femmes se frayent un chemin avec difficulté. Étant donné l’absence d’informations essentielles pour élaborer une notice biographique (par exemple: celles relatives à l’état matrimonial, les relations au sein de la famille, la souffrance, les maladies, les causes de décès, le niveau d’éducation, les sentiments, les mots etc.), mais aussi des portraits et des objets personnels, il semble que notre histoire médiévale est condamnée à rester sans des biographies féminines. La solution proposée par cette étude est de rédiger des fiches prosopographiques, dans lesquelles les détails que les sources refusent de donner (et qui seraient indispensables dans une histoire personnelle) peuvent manquer. L’étude présente également un modèle de fiche (illustré par deux cas particuliers: la princesse Marie Asanina Paleologhina, la deuxième épouse du Prince Étienne le Grand, et la noble dame Marie, la fille de Ionaşco Stroici), avec la structure suivante: a. l’origine géographique; b. la famille; c. les mentions dans des documents; d. les mentions en tant que témoin d’un acte; e. les mentions en tant que bénéficiaire d’un acte; f. les mentions dans des sources narratives; g. les mentions dans des sources épigraphiques; h. les mentions dans d’autres sources; i. les portraits; j. la date et le lieu du décès; k. le lieu d’inhumation; l. la bibliographie. En guise de conclusion, l’auteur formule quelques observations méthodologiques pour des recherches à venir.

Que le chercheur en soit conscient ou non, il lui est très difficile de s'arracher aux hiérarchies qui structurent le champ académique : en premier lieu, aux hiérarchies institutionnelles et intellectuelles qui classent les producteurs de savoirs ; en second lieu, à celles qui classent les activités et les produits de la recherche, à savoir les objets, les théories et les prati-ques. Souvent imperceptibles, ces systèmes de classement sont le produit des luttes indissociablement sociales et scientifiques qui, menées au sein du champ académique pour en définir les formes et les usages légitimes, condi-tionnent les profits symboliques attachés aux stratégies de recherche. Ces hiérarchies s'organisent en fonction de principes qui constituent eux aussi l'enjeu de luttes permanentes pour en déterminer la valeur : le choix du terrain comme des méthodes, le degré de légitimité sociale ou disciplinaire des objets, le niveau de conceptualisation, etc. Ces principes de hiérarchi-sation renvoient à des invariants structuraux et anthropologiques qui, tout en s'exprimant différemment selon les disciplines, s'appliquent néanmoins à l'ensemble du champ académique en le partageant entre l'abstrait et le concret, le concept et le descriptif, le noble et le roturier, le pur et l'impur, l'objectif et le subjectif, etc. Dans cet univers ainsi structuré, la prosopographie, que certains chercheurs nomment biographie collective, se trouve d'emblée classée par ses propriétés les plus apparentes et réduite à sa fonction la plus prosaïque : la description des individus composant un groupe. Elle consiste à rassem-bler les éléments biographiques dont l'ensemble permet, à l'issue d'un travail aussi long que fastidieux, de reconstituer les trajectoires biographiques de la population sélectionnée. Tant du point de vue de l'historien que de celui du sociologue, la prosopographie appartient a priori à la phase de recueil des données et, à tort ou à raison, apparaît bien comme un préalable à l'analyse. Ainsi se situe-t-elle du côté de l'avant, du recueil des données et de la préparation, et non du côté de l'après, de leur analyse, de l'accomplis-sement de la recherche. Elle ne se range pas non plus du côté de l'abstrait,

MUNIZ JR., José de Souza. Publicados, convidados, premiados e outros eleitos: elementos para a análise prosopográfica dos campos culturais. In: Leonardo Costa; Renata Rocha. (Org.). Cultura e ciência de dados. Salvador: Edufba, 2021, v. 1, p. 237-250. Disponível em: https://repositorio.ufba.br/ri/handle/ri/33771

Статията спира вниманието върху монасите от така нар. “нео-халкедонизъм” – теологично движение, което възниква след Четвъртият вселенски събор / Халкедонският събор (в малоазийския град Халкедон от 08 октомври до 01 ноември 451 г.). Монасите от това движение са описани в античните писмени извори като „скити“ (= “Scythian”). Тяхната самоличност все още не е изяснена напълно, макар да се знае, че са имали важна роля за династията на Юстиниан Велики (527–565), чрез тяхната борба срещу популяризирането на император Анастасий I (491–518).
Авторът предполага, че споменатите монаси са свързани с по-интензивно изследвания в последно време античен град Залдапа (община Крушари, България). Представени са всички извори, в които тези монаси са споменати и в: общ контекст; политически и религиозни аспекти и с акцент върху периода преди началото на така нар. спор за „Божието / Христовото страдание“ (= “Theopaschite Controversy”). Дадени са биографични бележки за по-известните Scythici monachi – според изискванията на “Prosopographie chrétienne du Bas-Empire”.

Zakon Krzyżacki od lat fascynuje zarówno uczonych, jak i osoby zainteresowane niewątpliwym faktem, że w ciągu kilkudziesięciu lat istnienia bracia krzyżaccy zdołali stworzyć nad Morzem Bałtyckim silne państwo zakonne, z którym musiały się liczyć sąsiednie państwa. W oddawanej do rąk Czytelników publikacji podjęto próbę spojrzenia na zakon krzyżacki przez pryzmat braci krzyżackich, którzy zostali potwierdzeni w źródłach jako członkowie Zakonu w Prusach w latach 1310–1351. Dla każdego z nich starano się opracować biogram pozwalający między innymi prześledzić przebieg kariery urzędniczej, poznać miejsce pochodzenia geograficznego i społecznego poszczególnych braci. Dzięki prezentowanej pracy otrzymujemy wgląd w strukturę wewnętrzną Zakonu oraz bliżej poznajemy postacie, które w tym czasie przyczyniały się do znacznego rozwoju państwa zakonnego w Prusach. Przeprowadzone studium jest tym cenniejsze, że dotyczy właśnie tego okresu w dziejach, w którym rodziły się coraz ostrzejsze konflikty i dochodziło do poważniejszych starć zbrojnych między Królestwem Polskim a zakonem krzyżackim.

Based on the conducted studies, it has been established that 955 brothers stationed in the Prussian province of the Order between 1310–1351, out of whom 159 were priest brothers and 796 were lay brothers. The latter group also included knights and sariant-brothers.

par Thierry Stasser.
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Personnage clé du « harem » royal, la mère du Roi (mwt nswt – mwt nswt bjtj) semble avoir joué un rôle important dès l’ancien Empire. En témoigne sa mention dans les annales royales – Pierre de Palerme, Pierre de Saqqara Sud – à la fin de la titulature du souverain. Ce que l’on sait de la vie de Seshseshet, mère du roi Téti, fondateur de la VIe Dynastie, illustre bien cette réalité. Cette grande dame semble avoir été un personnage de première importance. Son fils, le roi Téti, a donné son nom à toutes ses filles connues, cas unique de témoignage d’affection filiale dans l’histoire pharaonique. Il a assuré son aisance matérielle et lui a fait construire un temple funéraire, qui a malheureusement été détruit par son petit-fils, dans des circonstances non encore élucidées.

La mère royale Seshseshet a certainement joué un rôle dans l’accession au pouvoir de son fils et est restée la première dame du « harem » royal tout au long du règne, jusqu’à sa mort.

Cet ouvrage va s’attacher à essayer de déterminer quelles ont été son influence et sa participation lors de la prise de pouvoir de son fils et dans les débuts du règne. Le livre traitera de la succession de Téti et de la désignation d’un héritier. Quel fut le rôle de la mère du roi dans le choix du successeur ? A-t-elle aidé à l’accession au trône d’Ouserkarê ? Pépy Ier fut-il le choix de son aïeule, ou celui dicté par les circonstances après la fin brutale de Téti ?

Détails et table des matières sur http://www.safran.be/proddetail.php?prod=CEA14

« Prosopography in Islam. An essay of classification », Medieval Prosopography (Special Issue, Arabic-Islamic culture, edited and coordinated by Manuela Marìn), 23 (2002), 331 p., p. 19-54.
I. Problems of terminology.II. Reflections on the origins and the evolution of the biographical genre in the Arabic and Islamic legacy. III. What classification to choose for the different biographical genres in Islam?. IV. The books of classes.a. The Classes of the Companions, the Followers and the first generations of scholars. b. Classes of grammarians and philologists or lexicographers. c. Classes of poets. d. Classes of Koran-readers and exegets ot the Koran. e. The Classes of the exegets. f. Classes of transmitters and of the great memorizators. g. Classes of the jurisconsults. h. The classes of the dialectical theologians. i. Classes of non-Sunnite groups. j. Classes of the ascets and mystics. k. The classes of philosophers (wise men, ḥukamā’), physicians and scientits. l. Other classes. V. The other biographical works. a. Books on the transmitters of Ḥadīth. b. «General»  biographical dictionaries. c. Local histories : the Muslim East. d. Local histories: Muslim Spain. e. «General» or «Universal» histories. f. Works on genealogy, names of relation, confused or dubious names and correct pronunciation or writting of proper names, homonyms, etc.g. Special biographical dictionaries. h. Dictionaries of authorities or masters. i. Indexes of disciplines, genres and books. j. Literary anthologies. VI Women in Islamic prosoprography

Les fiches éditées (50) dans ce répertoire ont pour but de compléter le célèbre Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge du Dr Wickersheimer et, surtout, son Supplément. Dans l’introduction de celui-ci, Danielle Jacquart exprimait combien « la nécessité de faire des Addenda au Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge s’est imposé à son auteur lui-même ; en effet, Ernest Wickersheimer a continué, après la parution de son ouvrage, à rassembler des renseignements qu’il envisageait de mettre en forme et de publier. Il nous a été permis de consulter et d’exploiter ses fiches, actuellement conservées à Paris, à l’IRHT. Outre des précisions bibliographiques concernant des ouvrages parus jusque vers 1945, elles contenaient essentiellement les résultats de recherches, effectuées pendant la seconde guerre mondiale, aux Archives départementales du Puy-de-Dôme, et principalement la transcription des délibérations de la Juridiction de la Purge, qui s’est attachée, à la fin du XVe siècle, à la recherche systématique des lépreux ». Cet intérêt pour le fonds de la Purge de Montferrand, le Dr Wickersheimer, administrateur de la bibliothèque nationale et universitaire de Strasbourg, le doit à un fait historique notable : le repli de l’Université de Strasbourg – et, avec elle, de la bibliothèque – à Clermont-Ferrand, durant la seconde guerre mondiale.
Le Dr Wickersheimer a su mettre à profit le temps passé en Auvergne et a, visiblement, parcouru les archives départementales du Puy-de-Dôme et dépouillé, plus particulièrement, le fonds du tribunal de la Purge de Montferrand. Il a alors consigné le fruit de ses recherches dans de très nombreuses fiches et dans plusieurs manuscrits. Ceux-ci devaient servir à une refonte de son « Dictionnaire ». C’est finalement Guy Beaujouan et Danielle Jacquart qui, après le décès du Dr Wickersheimer, se sont attelés à la tâche. Nombre de médecins, barbiers et chirurgiens ont été sortis de l’oubli dans lequel ils étaient tombés au fil des siècles…
Plusieurs spécialistes recensés dans cet article ont, ainsi, été répertoriés et cités dans le Supplément au Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge. Toutefois, des erreurs (dates, noms…) se sont parfois glissées dans les fiches, tandis que d’aucuns ont, une fois de plus, été oubliés. Le présent répertoire prosopographique entend donc compléter, corriger et mettre à jour – quand cela est nécessaire – les renseignements rassemblés dans le Supplément au fameux « Dictionnaire Wickersheimer ».

I La imposibilidad de una crítica coetánea: Borges lee a Borges.
II La imposibilidad de una crítica contemporánea: confeso que o he leído a Bolaño [aún].
III La imposibilidad de la profecía: La letra mata, el Espíritu vivifica, escribir transfigura.
IV el binomio simplicidad/síntesis como herramienta de choque en el desmarque de la crítica contemporánea

L'articolo ripercorre la storia degli studi sull'istituto degli Apollinares di Mutina dal XIX secolo a oggi. In base alle indagini finora condotte gli Apollinares modenesi, talora associati agli Augustales, vengono per lo più interpretati come addetti al culto e alla propaganda imperiale in ambito civico, in virtù dell'associazione tra il dio Apollo e Ottaviano/Augusto. Anche se non tutti gli Autori sono di questo parere, non si riscontrano al momento elementi decisivi per confutare questa interpretazione.

Inventée il y a plus d’un siècle, la prosopographie est loin d’être obsolète. Perfectionnée depuis les années 1980, cette méthode historique devrait aujourd’hui prendre sa place parmi les méthodes multiscalaires comme les récentes histoire connectée et histoire croisée. Elle conserve l’intérêt de la biographie historique dans des études de groupes socio-politiques. Comparative, la prosopographie offre surtout la possibilité de faire dialoguer les échelles du passé humain, l’individuel et le collectif.

(En): Jehan de Nostredame, the author of the modern version of the medieval troubadours' biographies (published 1575) falsely declares the majority of them as " Provensaux " , deliberately changing the places of their origin, their names or other particularities. He also includes biographies of troubadours which are totally invented in the book, some of them bearing names or characteristics of persons from the administrative and aristocratic elite of 16 th century Provence and Italy. Is this procedure of Nostredame's an ingenious literary game with the reader's trust, or is Jehan de Nostredame simply an immoral liar? Or does this particularity of Nostredame's text derive from the 16 th century rules of the genre of historiographical and prosopographic literature? The following text aims to answer these questions.

The aim of this paper is to provide some guidelines about how to undertake a study on urban elites in the Late Middle Ages, with a particular focus on episcopal cities. Therefore we offer some theoretical and methodological reflections on conceptual problems, available sources and the prosopographical approach.

El presente artículo pretende ofrecer algunas pautas acerca de cómo emprender un estudio sobre élites urbanas en la Baja Edad Media, con un especial interés en las ciudades episcopales. Para ello se plantean algunas reflexiones de orden teórico y metodológico en torno a la problemática conceptual, las fuentes disponibles y el enfoque prosopográfico.

Regroupés sous la bannière du Rassemblement Démocratique Révolutionnaire (RDR), les militants et les militantes dont il est question dans cet article constituent un ensemble hétéroclite. En effet, les membres du RDR ont tenté de constituer en France une entreprise politique refusant de prendre une position pour le bloc de l’Ouest et le bloc soviétique au début de la guerre froide. Basé sur une sociobiographie collective, l’article étudie la création du RDR à partir de l’étude des vies de ses militantes et militants, issus de courants de la gauche non communiste jusqu’alors divergents. À cette fin, il restitue les logiques individuelles et collectives de formation des dispositions militantes actualisées au sein du groupe pour finalement montrer comment la pluralité des trajectoires antérieures de ses membres l’a rendue possible et nécessaire.

Under the banner of the Rassemblement Démocratique Révolutionnaire (Democratic Revolutionary Rally, RDR), the activists examined in this article were a heterogenous group. Indeed, the members of the RDR tried to form in France a political organisation that refused to take a position in favour of either the Western or Soviet blocs at the beginning of the Cold War. Based on a collective sociobiography, this article views the formation of the RDR from the perspective of the lives of its activists who were drawn from the ranks of the then divergent noncommunist left. By reconstructing the individual and collective logics that make up the actualized militant tendencies within the group, the author argues that the diversity of the careers of its members made the RDR a possibility and a necessity.

Στυλιανέ Τριάντη Χρηστέ Χαίρε, ΦΩΚΙΚΑ ΧΡΟΝΙΚΑ 7-8, 1998-9.  Γεώργιος Σ. Ραπτόπουλος (από πρόλογο σχεδιαζόμενης έκδοσης του "Ημερολογίου ενός τρελλού" του Γκόγκολ). Καλλιόπη Τριανταφύλλου, Μυκονιάτης, Μάϊος 2004. Χαρίκλεια Ραπτοπούλου, Θεσπρωτικά Νέα, Φθινόπωρο 2001. Μνήμη Νίκου Σγούτα, Χρονικά Δυτικής Μακεδονίας 28.06.2019. Ερυθροτερμινθεί (για τον Σάββα Παύλου), Χρονικά Δυτικής Μακεδονίας 13.09.2019.

Autour des donateurs de quelques objets du trésor du Monastère de Poutna. Notes prosopographiques
L’article comporte cinq sections, destinées à rassembler des informations concernant les donateurs de certains objets qui se trouvent aujourd’hui à Poutna et une bienfaitrice de 1760.
Un panaghiarion (en argent doré et nacre), provenant de l’ancien trésor du Monastère de Moldoviţa, daté en 1553, représente un don de la famille Teclici (Ion Teclici, son épouse et son beau-frère). Le donateur est inconnu aux documents de
l’époque; par contre, les mêmes documents confirment l’existence d’une famille de ce nom (Teclici, Teklicz) à Suceava, dont plusieurs membres sont attestés justement pendant la seconde moitié du XVIe siècle. Sans doute, le donateur du
panaghiarion appartenait à cette famille de riches bourgeois de Suceava. Un Tétravangéliaire, provenant de l’ancien trésor du Monastère de Solca, porte une longue note qui raconte son histoire: le grand vornic Constantin Roşca avait acheté ce manuscrit, mais ce furent ses frères (Gheorghe et Vasile) qui le
donnèrent à Solca en novembre 1622. La contradiction s’explique par le décès de Constantin Roşca au cours de l’année 1622 (entre avril et juin). Le même personnage avait doté l’église fondée par lui-même dans le village de Cândeşti
(aujourd’hui disparue) d’un Tipikon qui depuis le XVIIIe siècle se trouve à Moldoviţa; la note écrite sur les pages de ce livre offre des informations précieuses concernant la famille du donateur.
Les vieux inventaires du Monastère de Poutna mentionnent un encensoir en argent (aujourd’hui disparu), donné par Paraschiva, l’épouse de Gavril Neculce, en 1751 ou 1752. La donatrice était la fille du boyard Solomon Botez et de Tofana
Jora; son mari, mort pendant l’été 1751, était un des fils du chroniqueur Ion Neculce. Une lampe à huile – aujourd’hui la plus grande de la collection de Poutna – a été offerte en 1760, par une moniale qui porte un nom illustre: Elisaveta
Miclescu. L’auteur identifie cette moniale avec l’abbesse du Monastère de Pătrăuţi, petite-fille d’un grand chancelier de Moldavie; parmi les descendants de ses frères, on compte trois moines (dont deux métropolites de Moldavie) et six moniales.
La dernière section est consacrée à une dame, nommée „Maria, l’épouse du ban”, qui, avec son beau-fils Iordache Hrisoverghi, a généreusement contribué (1760) à refaire le toit de l’église, durant les grands travaux de restauration entrepris par l’ancien métropolite Iacov Putneanul; cette bienfaitrice (née Sturza) était la veuve du ban Dumitraşcu Callimachi, frère de Ioan Theodor Callimachi,
prince de Moldavie (1758–1761) et de Gavril Callimachi, métropolite de Moldavie (1760–1786), au profit duquel Iacov avait été contraint de renoncer à sa haute dignité. Ce détail apporte une nuance importante pour mieux comprendre les
événements qui, en 1760, ont déterminé le remplacement de Iacov Putneanul par Gavril Callimachi.

Úvodem Historické území u východního pobřeží Jaderského moře v současnosti rozdělené mezi z větší části Chorvatsko a z menší části Černou Horu obývané ve starověku illyrskými kmeny je nám známe pod jménem Dalmácie. Ve III. století př. n. l. zde Římané ustavili provincii Illyricum, která byla po r. 69 přejmenovaná na Dalmatia. V VI. století n. l. se stalo na krátkou dobu toto území součástí Byzance (konkétně v letech 535-537) a formálně Dalmácie spadala pod byzantskou svrchovanost až do roku 1102. 1 V X. století císař a historik Konstantin VII. Porfyrogennétos (17/18. 05. 905-09. 11. 959; císař: 913-959) 2 popisuje území v díle De administrando imperio, kde jej geopoliticky a kulturně vymezuje v kapitolách 29 3 : Περι της Δελματιας και των εν αυτη παρακειμενων εθνων a 30: Διηγησις περι του θεματος Δελματιας V roce 787 iniciovala byzantská císařovna Irena 4 vládnoucí za svého syna Konstantina VI. církevní sněm, který zavrhl ikonoklasmus a potvrdil ikonodulii. Koncil je předně v zahraniční odborné relevantní literatuře velice solidně popsán. 5 V soudobé historiografii se v rámci metodologických inspirací,-především v medievistice.-slibně rozvíjí metoda prosopografie. 6 Tímto směrem je orientovaná rovněž předkládaná stať, která dle možností omezené pramenné základny reflektuje účast kléru z Dalmácie na Druhém nikajském koncilu. Akta koncilu se nám dochovali v řeckém svodu a dvou latinských překladech. První překlad pořídil vynikající znalec řeckého jazyka Anastasius Bibliothecarius ještě v druhé polovině devátého století a druhý Gybertus Longolius v 16. století (tiskem Köln 1540). Překlad Anastasie je víc věrný originálu. O jiném kritickém vydání nejsem v době psaní předkládané statě spraven. Řecký text a rovněž obě latinské překlady vydal Mansi v 18. století. 7 Kromě několika odborných statí bude právě Mansiho vydání vodítkem pro analyzovanou problematiku.