Assanissement g3 BTP Kis (Réparé) - 1
Assanissement g3 BTP Kis (Réparé) - 1
Assanissement g3 BTP Kis (Réparé) - 1
Dispensé
Par
MOKILI ENASIEmmanuel
Ingénieur Hydraulicien et Expert en WASH
DEA en cours :
Génie Civil et Infrastructures ; Sanitaire et Environnement
Géomatique, Géodésie Spatiale et Cartographie Numérique à
l’Université Pédagogique Nationale
Appuyé par Les Assistants Ingénieurs OSAKO LONGONGO Willy et NGOY N’ZIAM EYABI
Germaine
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PLAN DU COURS
Objectif global
Ce cours a pour objectif de former les étudiants de 3ème Graduat en BTP d’acquérir des
connaissances nécessaires pour qu’une fois terminée ses études du premier cycle, qu’il soit capable
de résoudre les plusieurs problèmes dans le domaine de génie hydraulique et Assainissement et être
capable de concevoir et de diriger les travaux dans le domaine de WATSAN ou WASH.
.
Objectifs spécifiques
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A la fin du premier chapitre, l’étudiant qui aura suivi et participé aux séances sera capable
d’appliquer les méthodes participatives pour les projets WASH, il connaîtra les caractéristiques de
la zone rurale et ses problèmes ;
A la fin du deuxième chapitre, tout étudiant qui était aux cours et avait assisté et participé à chaque
séance, saura faire la mise en œuvre et des notes des calculs des ouvrages hydrauliques ; et il
dirigera tous ses chantiers ;
A la fin du troisième chapitre, chaque étudiant qui va assister et participer aux séances prévues sera
capable de connaîtrede faire la mise en œuvre et des notes des calculs des ouvrages
d’assainissement, les concevra et les dimensionnera et les exécutera ;
Types d’Enseignement
Enseignement traditionnel
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Methodologies et Outils
Méthodes
Andragogie:
Pédagogie
Techniques adoptées
Approche participative;
Approche interactive;
Outils
Notes des cours;
Vidéo;
Démonstration;
Recherches sur internet;
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1.1. Définition de l’Assainissement et Différence entre Ingénieurs Sanitaires et
Techniciens Sanitaire
Définition de l’Assainissement
L’Assainissement a été défini par un comité d’Experts de l’OMS comme « l’action
visant à l’amélioration de toutes les conditions qui, dans le milieu physique de la vie
humaine influent ou susceptibles d’influer défavorablement sur le bien être physique,
mental ou social »
Différence entre Ingénieurs Sanitaires et Techniciens Sanitaires
Ingénieurs Sanitaires sont des ingénieurs ayant reçu une formation
Universitaire en génie civil ou autres branches de génie, suivi d’études
Postuniversitaires dans le domaine d’hygiène du milieu, des sciences
Biologiques, de l’hygiène du milieu, ils sont chargés d’appliquer la technologie de
l’Ingénieur à la Santé Publique et appelés à diriger le service d’hygiène du Milieu.
Techniciens Sanitaires ou d’Assainissement sont recrutés à différents niveaux
d’instruction et reçoivent les cours spécialisés dans les domaines : les
mathématiques, physique, chimie, bactériologie, parasitologie, anatomie et
physiologie, épidémiologie et lutte contre les maladies transmissibles,
administration de Santé Publique, Statistiques Sanitaires, Construction, Dessin,
Topographie, Assainissement et méthodes d’inspection sanitaire…
Faible quantité et
Drainage bloqué Vecteurs de
mauvaise qualité de Déchets
Eau stagnante transmission
l’eau
(mouche)
TUBERCULOSE
TYPHUS
MALARIA
MALADIE DE (rat)
FILARIOSE
CHAGAS
CHOLERA
DIARRHEE PESTE
VER DE GUINEE
VER CROCHET DIARRHEE Nourriture
ASCARIDE
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LOMBRICOÏDE
Pied
TENIA BILHARZIOSE
CRYPTOSPORIDIOSIS
HEPATITE A
Eau contaminée
Défécation dans la
Sol Mouches
nature
Causes et chemins de transmission des connexions environnementales des maladies
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Vieux, femmes et hommes. Ces méthodes utilisent le style concret, le langage imagé, les
comparaisons et les proverbes.
2° Méthode CAP : L’enquête CAP (connaissance, Aptitude et Pratiques), est une technique
pour évaluer les besoins et l’impact des programmes de promotion de l’hygiène.
3° Groupes de discussions focales : C’est une méthode qualitative qui permet d’obtenir
opinions et points de vue sur un sujet spécifique, une problématique précise. Le groupe doit
être homogène en ce qui concerne le genre et l’âge mais aussi d’un point de vue social et
professionnel
4° Carte de la communauté : Les participants créent une carte représentant leur village en
indiquant les endroits importants pour eux (marché, lieux de cultes, etc.) ainsi que les points
d’eau, installation sanitaires, etc. Cette technique permet de connaître les installations
publiques et privées liées à la santé et à l’hygiène auxquelles la communauté a accès.
5° Calendrier saisonnier : Les participants représentent les caractéristiques saisonnières
des précipitations, agricultures, maladies, etc.
6° Diagramme VENN : Cette méthode permet de mettre en évidence les différentes
relations et liens internes à la communauté mais aussi entre les entités externes et
communauté.
7° PHAST : une abréviation en anglais qui signifie pratique au changement de
comportement en matière d’hygiène et assainissement
Pour ce qui est de l’école assainie (EA), en voici les normes (6) :
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Pas 0 : Décision communautaire
Pas 1 : Engagement Mutuel
Pas 2 : Evaluation Initiale
Pas 3 : Analyse participative dans la communauté
Pas 4 : Gouvernance locale
Pas 5 : Planification Communautaire
Pas 6 : Action à base communautaire
Pas 7 : Evaluation post Action et Planification
Pas 8 : Certification
Pour ce qui est de Centre de Santé Assaini (CSA), les critères sont les
suivants :
Travail Dirigé
Un groupe d’Expert a fait les études sur le Wash et a fourni les données suivantes :
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15 puits de 20 m de profondeur dont un puits pour 10000$
15 forages de 80 m de profondeur dont un forage vaut 10000 $ avec 15 pompes
avec 5 manuelles (1200$/pompe) et 10 à énergie solaire (5000 $/pompe)
40 sources d’eau potable dont une vaut 3000$
70 laves mains pour un village dont 200$/lave main
Recrutement d’un consultant pour un montant de 20000$
On vous demande :
De déterminer le type de Marché et la procédure de passation de chacun.
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CHAPITRE DEUXIEME : TRAITEMENT DES EAUX ET HYDRAULIQUE DES
POMPES
2.4. Hydraulique des Pompes
2.4.1. Typologie des pompes
2.4.2. Eléments caractéristiques
2.4.3. Pompes à Energie solaire
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effets de ces substances sur l’organisme, et par conséquent il est impossible de définir une
limite à ne pas dépasser. Dans d’autres cas, il n’ya pas de lignes directrices car il est
impossible que la substance en question soit en concentration assez importante dans l’eau
pour être dangereuse.
L’Union Européenne
Le conseil de l’Union européenne a élaboré une directrice 98/93/EC
Sur la qualité de l’eau requise pour la consommation humaine. Elle fut mise en
application le 3 Novembre 1998. Elle fut élaborée en reprenant les paramètres de la
directrice sur l’eau potable datant de 1980 et en y incorporant là oû il était
nécessaire les dernières découvertes scientifiques sur les effets des différentes
substances sur l’homme (lignes directrices de l’OMS et Comité Scientifique
Mondial sur la toxicologie et l’éco toxicologie). Cette nouvelle directrice constitue
une base solide aussi bien pour les consommateurs de l’UE que pour les fabricants
d’eau potable.
Comparaison de normes sur l’eau potable UE/OMS
Les normes de l’UE sont plus récentes (1998), plus complètes et plus strictes que
celles de l’OMS (1993) ; exemples :
Bore (B) : ligne directrice réduite de 0.3mg/l à 0.001mg/l
Brome (Br.) : non mentionné par l’OMS, limité à 0.01mg/l par UE
Manganèse (Mn) : ligne directrice réduite de 0.5 à 0.05mg/l
Cyanure (CN) : ligne directrice réduite de 0.07 à 0.005mg/l .
Mais dans certains cas les lignes directrices de l’UE sont moins strictes que celles de
l’OMS comme le cadmium (Cd) : ligne directrice augmentée de 0.03 à 0.05mg/l
2.2. Microbiologie des eaux :
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Les maladies à transmission cutanée.
Ces maladies sont dues principalement à un manque d'eau et d'hygiène et à la promiscuité. C'est le
cas de la gale, du trachome et des conjonctivites. Il s'agit de maladies dont l'éradication dépend
beaucoup plus de la quantité qu'à la qualité de l'eau consommée.
Les maladies liées à l'eau près de laquelle on vit.
Ces infections sont transmises par les mouches et les moustiques qui se retrouvent à proximité des
eaux.
2.2.2. Les agents responsables de maladies
Les virus
La présence des virus dans les eaux destinées à alimentation expliquer que les épidémies virales
d'origine hydrique ne soient pas exceptionnelles
Les bactéries
Le vibrio cholerae
Le choléra est rare aujourd'hui dans les pays développés, mais il n'a pas complétement disparu des
pays européens. Il reste une affection grave, importante dans certains pays, notamment en Inde où il
sévit depuis toujours. On observe une extension de la maladie ces dernières années, due à un
nouveau type de vibrion
Le vibrion EL TOR
Les salmonella
La fièvre typhoïde représente l'épidémie d'origine hydrique.
Le traitement des eaux et le contrôle de la quantité de coliformes dans les eaux d'alimentation ont
permis de réduire à peu près à zéro les risques de la fièvre typhoïde.
Du fait de le l'urbanisation croissante, les rejets de plus en plus volumineux d'eaux usées font
craindre une augmentation du taux de salmonella dans l'environnement, aggravé par le caractère
résistant au traitement de cette bactérie.
Les escherichia coli
Les escherichia colis sont des commensaux constants du tube digestif. Les infections aiguës
imputables à ces bactéries sont dues à une entéroxine produite par les escherichia coli. Les
escherichia coli provoquent alors des gastro-entérite sans fièvre. Il ne représentent cependant que
1% des escherichia et on peut admettre que leur participation directe aux maladies hydriques est
aléatoire .
Les shigelles
Les épidémies de diarrhée à shigella sont fréquentes dans nos pays sous développé. En l'absence
d'une thérapeutique adéquate, elles peuvent provoquer une mortalité élevée.
Les Yersinia enterocolitica
Elles sont responsables d'un certain nombre de diarrhée, surtout chez les enfants. Elles sont
transmises par l'eau de boisson et par l'eau d'arrosage des légumes.
La leptospirose
Elle est endémique chez les populations animales (rongeurs) et dans plusieurs régions du monde
chez l'homme La maladie se transmet généralement par contact avec de l'eau contaminée par l'urine
d'animaux atteints. Elle provoque des infections aiguës touchant les reins, le foie et le système
nerveux central.
Certains parasites peuvent être responsables de ces maladies : les protozoaires comme amibes
( disenterie amibienne), les flagellé ( giardia lambia) et les œufs des vers parasites ( ascaris
lumbricoïdes, schistosoma)
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2.3.1.Les méthodes simples de traitement de l’eau à domicile
Les méthodes présentées dans cette fiche permettent de rendre de l’eau potable. Elles sont
applicables àdomicile, à l’échelle familiale.
Les méthodes décrites sont :
La filtration sur tissu .
La méthode des trois récipients
Le traitement par ébullition
Le traitement par chloration
Le traitement par filtre céramique
La filtration sur sable
La méthode Naîade (rayons UV)
La méthode Sodis (rayons solaires)
La méthode Solvatten (rayons solaires)
La méthode Lifestraw
Le traitement de l’eau avant consommation permet de lutter contre de nombreuses maladies comme
la dysenterie, la typhoïde et le choléra.
a) Avantages
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b) Inconvénient
- Traitement sommaire ne pouvant pas rendre l’eau potable si elle est contaminée à l’origine
4) La méthode des trois récipients
Celle-ci remplit le même rôle que la filtration et permet d’enlever les principales impuretés solides
qui se trouvent dans l’eau.
Pour plus d’efficacité, cette méthode peut être utilisée en complément d’une filtration.
Source : Traitement et stockage sûr de l’eau à domicile dans les situations d’urgence, Croix-
Rouge
a) Avantages
b) Inconvénients
a) Avantages
b) Inconvénient
- Nécessite du bois (environ 1kg par litre d’eau) et un récipient résistant à la chaleur
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6) Le traitement par chloration
(Voir pour plus de précisions la Fiche E 18 « Le traitement de l’eau par chloration ».)
La chloration est un moyen simple et efficace pour désinfecter l’eau en vue de la rendre potable.
Elle consiste à introduire des produits chlorés (pastilles de chlore, eau de javel,….) dans de l’eau
pour tuer les micro-organismes qu’elle contient. Après un temps d’action de 30 minutes, l’eau est
potable. Elle le reste pendant quelques jours (en fonction des conditions de stockage) grâce à l’effet
rémanent du chlore.
a) Avantages
- L’eau boueuse peut être rendue potable. Si le traitement est effectué correctement, tous les germes
pathogènes sont éliminés.
- Effet durable de la chloration
b) Inconvénients
- Les produits doivent, pour la plupart, être acheminés de l’extérieur. Risques de manipulation.
- Coût non négligeable.
Cette chloration peut se faire par exemple, après floculation si nécessaire, dans une jarre en terre
cuite munie en bas d’un robinet ( le Poste d’eau potable imaginé par le Dr Monjour, voir à la fin) ou
dans tout autre récipient.
7) Le traitement par filtration sur sable
(Voir pour plus de précisions la Fiche E21 « Le traitement de l’eau par filtration lente sur sable à
usage familial »)
Le filtre à sable est un moyen de traitement des eaux écologique, relativement simple et peu
coûteux. Son principe est de faire percoler de l’eau à travers une couche de sable. Il en existe deux
types :
Il remplit le même rôle que la filtration sur tissu. Il est en général plus efficace et présente par
ailleurs les mêmes avantages et inconvénients
Avantages
- Simplicité de mise en œuvre. Faible coût.
- Adapté aux situations d’urgence.
Inconvénients
- Ne permet qu’un traitement sommaire de l’eau.
- N’est efficace qu’en prétraitement des méthodes de désinfection par rayonnement solaire,
par chloration ou par ébullition.
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Inconvénients
- Le traitement peut être lent.
- Entretien et suivi plus complexes.
8) Le traitement par filtre céramique
(Voir pour plus de précisions la Fiche E22 « Le traitement à l’aide de filtres en céramique. »)
a) Avantages
-Facilité d’emploi.
- Longue durée d’utilisation.
- Cout assez faible quand le filtre est fabriqué sur place.
b) Inconvénients
Exposition de bouteilles au
dans un caisson réfléchissa
a) Avantages
b) Inconvénients
- Durée du traitement.
- Faible volume traité.
10) Le procédé Solvatten
(Voir également pour plus de précisions la fiche E19 Le traitement par exposition au soleil. Les
méthodes SODIS et Solvatten)
Bidon Solvatten
La méthode Solvatten a été mise au point par l’organisme suédois du même nom. C’est une
adaptation astucieuse de la méthode SODIS. Elle utilise un bidon spécial que l’on remplit d’eau (à
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filtrer ou à décanter préalablement si elle est très trouble), et qu’on expose au soleil. Au bout de
deux à six heures en fonction des conditions météo, une pastille rouge de l’appareil tourne au vert,
ce qui indique que le traitement est terminé. On peut alors laisser refroidir l’eau puis la consommer
ou l’utiliser telle quelle, puisqu’elle est alors chaude, pour faire cuire des aliments.
La méthode Solvatten combine une filtration et une désinfection par UV et chauffage. Elle est très
efficace.
a) Avantages
Cette méthode assez récente, inventée par un Danois, Vestergaard Frandsen, ,lequel commercialise
le procédé avec une société suisse du même nom à Lausanne ayant 11 antennes continentales ou
régionales, estparticulièrement simple.
Il consiste à aspirer de l’eau dans, non pas une vraie paille, mais dans un petit tube en plastique de 3
cm de diamètre et de 25 cm de long contenant des filtres désinfectants surtout à base de charbon
actif et de produit iodé (lequel devrait être diminué désormais compte tenu du goût qu’il donne
parfois à l’eau).
Cet appareil, dont le coût (en grandes quantités) est d’environ 3 € (mais parfois plus) devrait
permettre de filtrer de 700 à 1 000 litres d’eau
La Société, spécialisée dans les produits d’urgence ou de prévention de certaines maladies, a
également mis au point, ce qu’elle appelle le « Lifestraw Family » un appareil adaptant le principe à
l’usage de toute une famille et capable de filtrer de 15 000 à 18 000 litres d’eau.
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a) Avantages
- simplicité, entretien très facile (en soufflant dans l’appareil pour éviter le colmatage)
- très commode en cas de déplacement ou de panne d’un système de traitement d’eau
- suppression , annoncée quasi-totale ,des bactéries et des parasites protozoaires
- aucune énergie nécessaire
- réduction de la turbidité (utilisation possible en eau trouble) par filtration des particules
jusqu’à 0,2 microns
b) Inconvénients
a) La Méthode NEDAP
Photo Naiade
Celle-ci a été mise au point par la Société hollandaise NEDAP qui a conçu un appareil de faible
encombrement et mobile de 75 Kg appelé « Naiade ».
Le procédé consiste à désinfecter l’eau à l’aide d’une lampe à rayons ultraviolets après l’avoir
filtrée. La lampe est alimentée par l’intermédaire d’un panneau solaire.
Après remplissage du réservoir, l’eau passe au travers de 3 filtres qui retiennent successivement les
graviers, les matières en suspension et les particules. La lampe UV chauffe en deux minutes et émet
des rayons UV désinfectant l’eau à raison de 4 à 5 litres par minute. Il peut purifier jusqu’à 2500
litres d’eau en dix heures.
Le prix usine du Naïade est d’au moins 4000 euros. Pour une durée de vie de dix ans, dans un
village de 250 habitants, c’est un investissement de 2 centimes d’euro par jour pour 20 litres d’eau
par habitant. Ce tarif inclut l’amortissement, l’utilisation et l’entretien. Mais son prix installé sur
place peut atteindre 6000 €…
Avantages
- Simplicité de la mise en œuvre.
- Coût faible d’entretien après l’acquisition de l’équipement.
- Efficacité et rapidité.
- Bonne capacité de production journalière (jusqu’à 2500 litres d’eau potable).
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Inconvénients
- Matériel à importer. Coût d’achat important (au moins 4000€)
- Eau non protégée contre les contaminations si elle n’est pas utilisée assez rapidement.
Celui-ci a vu le jour en 2004 au Cambodge et a été conçu par une ONG française qui porte le
même nom. Il a pour but de fournir de l’eau potable à des personnes ou villages qui en sont
dépourvus, tout en créant une petite actvité économique locale en vendant l’eau produite à un
coût faible mais suffisant pour rémunérer ceux qui sont responsables de son exploitation.et se
développer. La technique est pratiquement la même que la précédente.
L’appareil, appelé Fontaine, peu encombrant, est constitué de 4 filtres et d’une lampe à
ultraviolets alimentée en électricité par un panneau solaire. Avant d’être introduite dans les filtres,
l’eau est par précaution débarrassée de ses matières en suspension en la faisant décanter dans 2
grandes citernes adjacentes. Elle passe ensuite successivement dans 4 filtres de plus en plus fins,
puis est exposée au rayonnement de la lampe UV qui tue ou inhibe les bactéries
Facteurs organoleptiques
Couleur, turbidité, odeur, saveur, température
Facteurs physico-chimiques
PH, conductivité, dureté totale, calcium, magnésium, sodium, potassium, aluminium,
alcalinité, sulfate, chlorure, nitrate, nitrite, ammoniac, azote, silice
Facteurs biologiques
Oxygène dissout, oxydabilité, Demande Biologique en Oxygène (DBO5 ), carbone totale
(CTO)
Facteurs indésirables ou toxiques
Argent, arsenic, baryum, cadmium, cyanure, chrome totale, cuivre, fluore, fer, mercure,
manganèse, nickel, phosphore, plomb, antimoine, sélénium, zinc, huiles minérales et
hydrocarbures poly cliques aromatiques, indice phénol, détergent anionique, pesticide et
produits apparents
Facteurs microbiennes
Coliformes totaux, coliformes fécaux, streptocoques fécaux, dénombrements totaux,
clostridium.
2.3.2.2. Filière de traitement des eaux
Une filière/Un procédé de traitement est une technique spécifique qui permet de corriger un
caractère particulier de l’eau. La filière de traitement d’une eau est fonction de son comportement et
nous vous en citerons quelques-unes :
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Filière Eau souterraine (captage, puits, forage)
Première filière : désinfection eau traitée puis distribution
Deuxième filière : neutralisation, désinfection. Eau traitée pour la
distribution
Troisième filière : Aération, Filtration, Désinfection. Eau traitée pour la
distribution
Quatrième filière : Aération,coagulation/floculation, filtration,
Désinfection. Eau traitée pour la
Distribution.
Cinquième filière : Aération, defferisation/démagnétisation biologique,
Désinfection. Eau traitée pour la distribution
Filière Eaux de surface
Pour cette filière, comme les eaux sont tellement chargées, on commence par le
Prétraitement qui consiste aux opérations suivantes :
Le dégrillage et tamisage ou
Déshuilage, dessablement, débourbage
Après le prétraitement, nous avons les filières suivantes :
Première filière : aération, filtration sur sable, désinfection.
Deuxième filière : coagulation/floculation, décantation/flottation
Filtration, désinfection.
Troisième filière : préoxydation, coagulation/floculation,
Filtration sur sable, ozonisation intermédiaire
Filtration sur CAG, désinfection
Quatrième filière : préoxydation, coagulation/floculation, filtration
Sur sable, affinage, désinfection
2.3.2.3. Traitement des eaux de la Regideso
1° Etape de traitement : coagulation/floculation, décantation/flottation
Filtration, désinfection.
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- Hélianthine
3° Produits de Traitement:
- Sulfate d’alumine
- Chlore Résiduel et ses dérivées ;
- Chaux hydraté
4° Essais de floculation: ont pour de déterminer la nature, les doses, l’ordre
d’addition des réactifs nécessaires à la clarification optimum d’une eau brute
5° Technique de Floculation ou Jar-Test :
- Prélever l’eau brute à analyser dans un seau de 10 l ;
- Dans l’eau prélevée, mesurer la température, le PH, le CO 2libre, la turbidité,
la couleur, l’ammoniac et le TAC. Si le PH > 8, mettre 3 gouttes de
phénolphtaléine dans 100 ml d’eau, s’il se développe une coloration rose
mesurée le TA puis ajouter 2-3 gouttes d’heliane et mesurer le TA ;
- Bien agiter l’eau stockée dans le seau et introduire dans chacun des béchers
de 1 litre d’eau ;
- Commencer une étude en utilisant en premier lieu une solution de 10 g/l de
sulfate d’alumine. Placer ensuite les béchers sur le floculateur et abaisser les
hélices dans l’eau, mettre en service le moteur et régler à la vitesse maximale
(environ 145 trs/min) ;
- Avec une pipette de 25 ml graduée en 1/10 ede ml, introduire dans l’eau de
chacun des béchers les volumes suivants :
Bécher n° 1 : 0,5 ml soit un taux de traitement de 5 mg/l et mettre en
route le chrono en prenant précaution de noter l’heure de départ et de
la fin.
Bécher n° 2 : 1 ml, soit 10 mg/l de sulfate d’Alumine.
Bécher n° 3 : 1,5 ml, soit 15 mg/l
6° Mode Opératoire dans le laboratoire :
7° Interprétation des Résultats :
2.3.3. Traitement spéciaux par filtres membranaires
La technique de séparation membranaire est connue depuis un certain temps mais son
développement reste récent. Depuis lesannées 70, on retrouve ces techniques
principalement dans l’industrie laitière, des boissons, des ovo-produits, des jus de fruits
ou du traitement des eaux. Ces procédés consomment relativement peu d’énergie et
sont sélectifs.C’est une technologie qui a pris un ressort très important en matière de
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traitement des eaux potables au cours de la dernière décennie. Les membranes de
filtration sont des filtres
Sélectifs constituant une barrière physique capable-en fonction de leur seuil de coupure-de retenir
des micro-organismeset des particules de très petite taille, voire même des molécules.Lorsque l'on
effectue une filtration sur membrane, on obtient:
Le rétentat (molécules et/ou particules retenues par la membrane)
Le perméat ou filtrat (molécules qui passent à travers la membrane)Cette technique permet par
exemple de séparer par filtrationun liquide des micro-organismesqu'il contient pour pouvoir les
dénombrer. Cette méthode s'applique à des liquides sans particules solides.Les membranes sont en
général caractérisées par:
La taille des pores
Le seuil de coupure (Masse molaire critique pour laquelle 90% des solutés sont retenus par la
membrane)
Leur sélectivité
Leur perméabilité
Filtration membranaire
Les procédés de filtration membranaire permettent de clarifier et désinfecter l'eau en une seule étape
sans ajout de composés chimiques. La force motrice de ce type de procédé est la pression du liquide
à traiter. L'eau pressurisée entre dans le module et traverse la barrière physique que constitue la
membrane. Les membranes d'ultrafiltration sont constituées de pores d'un diamètre d'environ 0,01
micromètres et permettent donc de retenir les colloïdes, les macromolécules organiques, certains
composés dissous ainsi que les virus et bactéries. En revanche, si l'eau à traiter contient des ions à
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éliminer tel que les sulfates (SO42-), il faudra envisager l'utilisation d'une membrane avec des tailles
de pores inférieures telle que les membranes de nano filtration
p. g .Q . H
Pa=
n
Avec Pa : la puissance absorbée (watts ou joules/s)
p : masse volumique du liquide (eau p=1000kg/m3)
g : accélération de la pesanteur (9,8 m/s2)
Q : débit en m3/s
n: rendement de la pompe
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Pf
n=
Pa
Pf = p.g.Q. H
Hmt=Hg+ Jtot
Les pompes centrifuges : le mouvement du liquide de l’accroissement d’énergie qui lui est
communiqué par la force centrifuge (énergie sous forme de vitesse)
Les pompes volumétriques ou à piston : l’écoulement résulte de la variation d’une capacité
occupée par le liquide (énergie sous forme de pression)
Remarque :
Actuellement les pompes les plus utilisées sont les pompes centrifuges
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2° Pompes et Stations de Pompage
Le réfoulement des eaux se fait par une station de pompage (ou une usine élevatoire et une station
de pompage comporte principalement :
La salle de commande (ou bâche d’aspiration)
La salle de commande
La salle de machines, comportant généralement plusieurs groupes élévatoires
Chaque groupe est constitué d’un moteur et d’une pompe
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L’énergie solaire reçue par une surface de modules par rapport aux rayons directs du
soleil, de façon générale on choisira toujours une orientation sud ou proche.
Tableau 6 : Le facteur de correction
Inclinaison par rapport à l’horizontale ()
0 15 25 35 50 70 90
Est 88% 87% 85% 83% 77% 65% 50%
Sud-est 88% 93% 95% 95% 92% 81% 64%
Sud 88% 96% 99% Max 98% 87% 68%
100%
Orientation
Pour notre site nous avons pris l’orientation du sud et l’inclinaison par rapport à l’horizontal 35
degrés, car le facteur de correction est 100%.
1000 w de lumière 8/m2 (plein soleil à midi en zone tempérée) on considère qu’il faut 8m2
pour produire 1 kwc, soit 1000kwh par an.
Tandis que qu’en Wallonie, pour dimensionner un système photovoltaïque fixe (panneau
rigides à base de silicium poly cristallin) :
8m2=1 KWC=900 KW h paran
25°c équivaut à 1000W /m2
Bien que les recherches ont été faites en climat tempéré, pour ce présent travail
nous préférerons d’appliquer STC 25°c=1000W/m2, alors nous chercherons la valeur d’un degré
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25°c =1000W/m2
1000 2
Or 1°c = W /m
25
Donc 1°c= 40W/m2
Tableau : les températures moyennes annuelles minimales de la ville de Kisangani
Année 1995 1996 2010 2011 2012 2013 2014
Température 25°c 24,7°c 25,8°c 25°c 25°c 23,3°c 25°c
Les pompes solaires sont des pompes fonctionnant grâce à un moteur électrique dont
l’énergie provient des cellules photovoltaïques disposées sur des panneaux solaires et captant
l’énergie lumineuse du soleil.
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Pompe solaire de surface ;
Pompe solaire immergée.
Une pompe immergée est une pompe dont l’installation se fait de telle manière
qu’elle est directement placée dans l’eau à pomper.
Ce qui la différencie de la pompe de surface, la pompe immergée est souvent électrique.
La pompe immergée tire son eau des points d’eau dont la profondeur dépasse 8m.
Nous comprenons que le critère qui va permettre de définir le genre de pompe à
utiliser est celui de la profondeur de la source d’eau :
Elle permet de pomper l’eau dans les endroits difficiles d’accès et la quantité pompée est
beaucoup plus importante que pour une pompe de surface ;
Elle est idéale pour les systèmes de forage et est également adéquate pour l’arrosage des
jardins, ou encore pour l’exploitation des puits ;
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Elle peut également être utilisée pour alimenter certaines pièces de la maison en eau
courante potable, dans ce cas précis un réservoir est également joint à la pompe afin
d’équilibrer les débits et les pressions ;
Un autre avantage de la pompe immergée est le silence constaté lors de son activité.
La durée de la vie de la pompe immergée est longue, car son système de pompage s’use
moins vite. Ceci est dû au fait que l’eau est poussée au lieu d’être aspirée et aussi le
mécanisme se fatigue moins vite.
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Ej=0,002725.Qjmoyf.HMT
Avec
Ej : Energie mécanique (kwh) ;
Q : débit moyen journalier futur,
HMT : Hauteur manométrique(m)
Ej
PC=
K p . R p . I rjmin
Avec
PC : Puissance crête (kWC) ;
Ej : Energie mécanique (kWh/j)
Rp : Rendement mécanique de la pompe (50%)
Rm : Rendement du moteur électrique (80%)
Kp : Les pertes issues d’élévation thermique dans le module photovoltaïque
ainsi que le rendement du convertisseur (0,7 à 0,9) ;
Irjmin : Irradiation journalière minimum en kWh/m2 / j
Pour convertir notre résultat en kW, nous allons dans notre tableau de facteur de
correction sachant que l’orientation de notre panneau est au sud et son inclinaison par rapport à
l’horizontal est de 35° et la valeur de facteur de correction est 100%
La relation entre la puissance crête (pc) issue des modules photovoltaïque et le
débit Q (en m3/s) de la pompe, sachant que :
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PC : Puissance crête en kW
Kp : les pertes thermiques
Rm : Rendement du moteur électrique
Rp : Rendement mécanique de la pompe2
Un module se caractérise avant tout par sa puissance crête (Pc), puissance dans les
conditions (STC : Standard Test Condition). Le module exposé dans les conditions STC va produire
à cette puissance crête, et si cela dure pendant les heures, il aura produire une énergie électrique
égale ou produit de la puissance crête par le temps écoulé au coefficient de pertes près :
E=Pc.He.Cp
Avec : E : Energie produite en Wh.
pc : Puissance crête du panneau en Kwc.
He : Nombre d’heures équivalents d’ensoleillement.
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Nous savons que :
PC
S=
Esol
La typologie des pompes les plus utilisées est donnée ; Quelle que soit la pompe, elle est constituée
de trois parties distinctes :
– la partie moteur, qui fournit la puissance nécessaire au pompage ;
– la transmission, qui transmet cette puissance à la partie hydraulique ;
– la partie hydraulique, qui transmet cette puissance à l’eau pour la déplacer (l’aspirer et/ou la
refouler).
Le principe de fonctionnement correspondant aux différents types de pompes est présenté tableau
suivant :
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(creusage puits dans nappe) centrifuge
Pompage sur eau de surface pneumatique à
membrane
Remarque
Il existe deux grands types de pompes motorisées, les pompes centrifuges et les pompes
volumétriques. Ces dernières conviennent pour élever des faibles débits d’eau à des pressions
élevées (Karcher, par exemple). Dans le domaine de l’eau potable, les seules pompes volumétriques
couramment utilisées sont des pompes à motricité humaine
L’emploi des pompes à motricité humaine, dites pompe à main, est courant pour équiper les forages
et les puits. La majorité des pompes manuelles est constituée de pompes volumétriques à piston
immergé commandé par une tringlerie mécanique, ou hydraulique (système développé par A.
Vergnet). Certaines refoulent l’eau sur une hauteur de plus de 60 m. Divers modèles de pompes à
main résistantes ont été développés pour répondre aux contraintes rencontrées sur le terrain,
notamment une utilisation intensive. Le choix s’effectue selon des critères techniques et socio-
économique.
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Hauteur d’aspiration en fonction du type de pompe.
10 m 20 m 30 m 40 m 50 m 60 m 70 m 80 m 90 m
100 m 110 m
................................................ Volonta.................................................................
...........................................................
Monolift ................................................................................
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La pompe à corde est une pompe de fabrication locale, peu coûteuse, adaptée à l’usage familial ou
communautaire. Bombas Mecate a transformé cette pompe de technologie traditionnelle en un
système de pompage bon marché, durable et très efficace, grâce à l’utilisation de tubes en PVC et
de rondelles. Elle est normalement utilisée dans les puits et les forages (diamètre minimal de 100
mm) mais peut aussi être installée en bordure de rivière.
Pompe à pédales
Les pompes à pédales sont une solution efficace pour l’agriculture irriguée. Leur coût réduit les
rend accessible même pour les agriculteurs à faible revenu. Leur développement a commencé au
Bengladesh, et depuis quelques années on en trouve dans de nombreux pays d’Afrique (ACF
exporte ces pompes d’Afrique du Sud en Angola pour un projet d’irrigation à Matala).
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Chapitre 3: LES OUVRAGES HYDRAULIQUES RURAUX
1° Lacs, étang, flac d’eau qui sont au fonds des vallées, par les eaux confluentes des
rivières, des ruisseaux, des fleuves, …
4° Quand les nuages arrivent à un endroit plus froid, ils se groupent et deviennent de plus en
plus denses et foncés ; on remarque en ce moment, des nuages noirs, des orages, il va pleuvoir dit-
on ;
6° Petite veine d’eau, on appelle cet endroit : source. On trouve la source En général, en bas
d’une colline, dans le creux d’une vallée.
7° A partir de cette source, on voit se former un petit ruisseau qui rejoint d’autres ruisseaux,
formera une rivière qui mènera l’eau de pluie vers l’endroit le plus bas de la région où se formera
un lac, Un étang, …
Déf : Une source, c’est l’émergence naturelle d’une nappe d’eau souterraine qui apparaît d’une
manière localisée ou diffuse à la surface du sol.
Avant de décider de capter une source, il faudra réaliser une étude approfondie du terrain (enquête
technique sur l’eau, hygiène et Assainissement) et de la communauté afin de connaître les
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caractéristiques de la source et de ses alentours (type d’émergence, d’aquifère, débit et pérennité de
la source, qualité de l’eau et risques de contamination, topographie...). Il est également nécessaire
de connaître les nécessités des habitants et leurs coutumes (recensement, enquêtes, usages de l’eau,
discuter avec les anciens qui connaissent la source depuis longtemps...) pour pouvoir concevoir un
ouvrage adapté et durable (aménagements souhaitables et adéquats...).
Quel que soit le type de captage de source que l’on envisage, il devra être construit avec le plus
grand soin, il constitue en effet « la tête » de l’ouvrage et s’il se détériore, l’ensemble des
aménagements en aval n’a plus de raison d’être (on visite trop souvent des adductions qui ne
fonctionnent plus car le captage est hors d’usage).
La protection du captage et de ses abords devra aussi être parfaite afin de limiter au maximum les
risques de dégradation. Il est souvent nécessaire de réaliser une animation particulière sur ce point
car il est fréquent que la communauté se démobilise une fois le captage réalisé.
1° Sources artésiennes
Ce sont des sources qui jaillissent « sous pression » d’une nappe aquifère emprisonnée dans
le sol. Elles jaillissent dans les pentes et au bas des pentes. Ce sont des sources d’aquifère
captives dont l’altitude du niveau piézométrique est supérieure à celui du sol. On le capte
par galerie. Elle permet parfois d’améliorer le débit en captant plusieurs émergences
diffuses.
PRECAUTION A PRENDRE
CARACTERISTIQUES
Ces sources apparaissent dans des zones où la nappe aquifère captif et est libre par
affleurement de la base du toit imperméable.
DISPOSITIONS
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La partie libre de la nappe se trouve en aval de la partie captive et c’est la
disposition qu’on rencontre au niveau des exutoires.
DISPOSITIONS
Le captage de ce type de source par émergence ne peut se faire que par les
puits.
Les débits sont fonction de l’épaisseur de la tranche d’aquifère captée.
Pour qu’il n’y ait aucun risque de pollution par inondation ou par
infiltration, l’attitude de la surface piézométrique de la nappe doit être
supérieur du plan d’eau de la rivière.
La variation du niveau piézométrique avec l’alternance saisonnière, dépend
des caractéristiques de l’aquifère
CARACTERISTIQUES
CARACTERISTIQUES
Pour UNICEF :
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Les sources par affleurement ou plates
Les sources artésiennes
Travail Dirigé
Pour l’UNICEF et toute sa suite, ont adopté deux grandes techniques à savoir :
Aménagement à simple barrage
Aménagement à double barrage
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2° Aménagement à double barrage
Avantages
Inconvénients
Phase préliminaire
Phase de construction
Phase d’achèvement
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Schéma standard d'une source en RDC (légende)
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1.4.1. Phases préliminaire
On commence par construire un barrage d’argile pour retenir l’eau de la source. Ensuite
on introduit le tuyau dans le barrage à un niveau aussi bas que possible. Le tuyau
conduira l’eau au-delà du lieu de travail pour éviter les difficultés pendant la
construction. Le tuyau doit être assez long pour que son bout soit suffisamment haut
pour permettre une personne de puiser. On soutient le tuyau au moyen des pierres ou de
corde. Le tuyau doit avoir une pente légère pour faciliter l’écoulement de l’eau.
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Juste derrière le barrage d’argile, on creuse une excavation pour la fondation du premier
mur, c’est ce qu’on appelle mur de retenue. Il faut que la fondation pénètre de 15-20cm
à l’intérieur des parois de la source. Sa profondeur doit mesurer 30cm et sa largeur
40cm.
On verse du béton dans l’excavation. Le béton employé peut être soit sec soit déjà
mouillé.
Pendant que l’on coule le béton pour fondation. On fabrique une dalle en béton à côté de
la source. C’est la dalle d’éclaboussure ou préparer une pierre plate. Les dimensions de
la dalle dépendent de la disponibilité de ciment, des dimensions de l’endroit de puisage
et des dimensions de récipients utilisés au village pour puiser de l’eau. L’idéal est de
faire une dalle qui couvre tout au fond de l’endroit de puisage, mais il faut au moins que
la dalle soit suffisamment grande pour permettre toute l’eau de s’y déverser. On creuse
d’abord un trou à côté de la source ayant les dimensions de la dalle. On y coule du
béton. La dalle doit avoir une épaisseur d’environ 7cm. Pour que la dalle durcisse bien, il
faut la protéger du soleil au moyen des feuilles et l’arroser trois fois pendant sept jours.
Trente minutes après avoir coulé le béton de la fondation, on commence à élever le mur,
c’est le mur de retenue. Cependant, le tuyau reste fixe dans la fondation et dans le mur.
On bâtira une ou deux rangées au-dessus du tuyau.
On crépit une première fois le mur à l’intérieur.
Puis on construit un deuxième mur à l’endroit de puisage, de façon que le bout du tuyau
le dépasse de 15 cm. Ce mur a aussi besoin de la fondation, on creuse quelques
centimètres (10-15cm) dans le sol pour sa fondation. On construit ce mur avec des
pierres, moellons, briques cuites, parpaings. Pour le deuxième mur, il n’est pas
nécessaire de remplir les parpaings avec du béton. On bâtit le mur jusqu’à deux rangées
au-dessus du tuyau.
Finalement on crépit tous les murs du lieu de puisage et de retenue avec enduit étanche.
Note : lorsqu’on construit la chambre de captage, il faut prévoir le tuyau de
ventilation et le trou de regard pour des futurs entretiens
Construire une clôture pour empêcher les bêtes en divagation de venir polluer l’eau
Pose des matériaux filtrants et couvrir la chambre de captage avec des couches
successives en commençant par le béton, ensuite l’argile et enfin le remblai avec
des tout venant pour terminer avec l’engazonnement selon la nature du sol et du
milieu.
Désinfecter l’eau avec les chlores ou tous ses dérivées
Remettre la source terminée à la communauté (comité de gestion de point) pour sa
maintenance.
Raisonnement pour déterminer les quantités de matériaux qui entrent dans l’ménagement.
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Le résultat obtenu, le multiplier par la longueur d’un étrier, ensuite le
Diviser par 11.5 ;
Béton : calculer d’abord le volume du béton,
Mur de Rampart :
Fondation : L=2m, h=15cm, ép=50cm
BA dosé à 350kg/m3
Elévation : L=2m, h=1m, ép=40cm
En maçonnerie de brique cuite
EXERCICE 1
Déterminer les quantités de matériaux d’aménagement de la source
A YALIKINA, le canal de divergence et d’écoulement étant en Terre.
er
1 barrage (mur) de retenue :
Mur de Rampart :
Fondation : L=2m, h=15cm, ép=50cm
BA dosé à 350kg/m3
Elévation : L=2m, h=1m, ép=40cm
En maçonnerie de brique cuite
Dosage 300 kg/m3
Perrons : L=1m, h=1m, contremarche=20cm,
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Marche : 30cm en brique cuite
EXERCICE 2
Les Experts en Wash veulent aménager une source dont les réalités du terrain présentent les
éléments suivants :
4 points d’émergence (œil) avec Q1= 0,15l/s, Q2=0,07l/s, Q3=0,30l/s qui sont équidistants
de 1m qui se déversent
La distance entre le lieu de captage et le lieu de puisage est de 10 m
La population de ce village est estimée à 800 hab
Pas d’autre possibilité d’exécuter d’autres points
La dotation journalière est de 60l/j/hab
Question:
Vous êtes en présence de quel type de source
Faites un croquis de cette source
Estimer les besoins de l’agglomération
Est-il nécessaire de construire un réservoir au niveau de la source ?ou bien 2 dont un entre
le lieu de captage et l’aire de puisage ? ou encore un seul réservoir au niveau du village.
Justifier votre réponse
Décrives les grandes étapes d’aménagement de cette source
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CHAPITRE DEUXIEME : AMENAGEMENT D’UN PUIT ET REALISATION D’UN
FORAGE
2.1. PUITS
2.1.1. Définition d’un puits
Un puits est ouvrage creusé manuellement ou par machine pour capter une eau souterraine.
2.1.2. Sortes de puits
Puits traditionnels
Puits modernes
I- Puits traditionnels insatisfaisants
De nombreux puits traditionnels, par leur positionnement ou par leur structure, présentent de lourds
inconvénients qui laissent supposer une eau contaminée ou impropre à la consommation. Les
principales raisons qui doivent nous amener à remplacer un puits traditionnel sont :
Trop proche de latrines ou zones de pollution, notamment animales. Les effluents peuvent,
par l’intermédiaire des pluies, ruisseler ou s’infiltrer vers le puits.
Pas assez profond pour atteindre l’aquifère ou s’assèche au cours de la saison sèche.
Habitants viennent collecter l’eau à l’intérieur et peuvent la polluer par leur contact.
Pas de mur latéral pour empêcher les éboulements qui comblent petit à petit la fosse.
Ouverture du puits pas recouverte où les eaux de ruissellements polluées peuvent entrer. Il y
a également un risque que des animaux ou des personnes tombent dans le puit.
Animaux en vacation autour qui vont polluer la proximité du puit et contaminer l’eau lors
des pluies.
Les puits « modernes » dont il est question dans ce chapitre sont cuvelés en BA sur toute sa
hauteur, de la surface du sol au captage.
Parmi les puits modernes, nous distinguons :
Puits à maçonnerie
Puits busé
Puits à moitié à maçonnerie et à moitié en béton projeté
Le diamètre de ces puits sont grands généralement de 1,40m
Ici, nous ne parlerons que des puits creusés à la main, les puits creusés avec des machines
nécessitant un appareillage complexe et très cher.
La construction d’un puits se fait en 4 phases hormis la phase préliminaire qui est la localisation :
Creusement en terrain sec ;
Fabrication du cuvelage (des buses crépinées ou busées et pleines ou aveugles)
Mise en place du captage (pose des buses crépinées)
Réalisation de l’équipement de surface
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Opération consistant à réaliser le trou depuis la surface jusqu’au niveau de l’eau. La
technique diffère suivant la nature du terrain
Terrain tendre (sable, argiles, grès, schistes tendres, altération des roches
cristallines). Les outils à creuser sont les pic, barre de mine, pelle, bêche,
houe…
Terrain dur (grès, calcaire, dolomites, schistes durs…) ; la technologie est le
fonçage avec des marteau piqueur
Terrain semi dur (granité, gneiss, quartzites) ; on fore dans le cas des trous de
mine, puis on fait exploser (moins utilisé car elle coût très chère tandis que le
forage est la technique la plus utilisée
Terrain instable (sable éolien, alluvions ès fins ; la technique la plus efficace
est le havage ; havage est la technique où le cuvelage est mis en place du
niveau du sol, la colonne s’enfonce dans le terrain sous l’effet de son poids
propre
au fur et à mesure que les déblais sont extraits de l’intérieur
Remarque:
Avant de commencer le creusement, il y a l’implantation du puits pour permettre de vérifier
sa verticalité
Tracer à l’aide d’une corde, in cercle ayant un centre et 4 quadrans
Lors de la fabrication des buses, il faut tenir compte des trous des buses crépines qui sont
prédisposer vers du haut vers le bas et de l’extérieur vers l’intérieur
Donc pour le terrain stable, le cuvelage est en montant, pour le terrain instable, le cuvelage
est en descendant et afin pour les sables boulant, le cuvelage est captant have.
Plan d’Armatures
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Circonférence= ∏ x Diamètrens
V= ∏ (R2-r2) x H
Avec V : volume de la buse
R : rayon du diamètre externe de la buse
r: rayon du diamètre interne de la buse
H : hauteur de la buse
On peut calculer avec une autre formule, à savoir :
Exercice d’application
CARITAS veut engager 3 Ir. Pour le projet WASH, il envisage aménager 3 puits dont les
profondeurs sont respectivement :
- Puits 1 : 15 m avec caractéristiques suivantes, sol tendre (argile 4m de profondeur, 3 m de
sable gros, 2 m de calcaire, 4 m de gravier, 2 m d’argile
- Puits 2 : 18 m avec 3m de calcaire, 5 m de sable fin, 3 m d’argile, 6 m de sable gros, 2 m de
d’argile
- Puits 3 : 13 m avec 6 m d’argile, 4 m calcaire, 2 m de limonite, 1 m de gravier
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Si la diamètre du puits étaient des 1, 40m, extérieur de la buse 1,20m, intérieur 1m, on
vous dit de calculer le nombre de ciment, la quantité de gravier et de sable
Le nombre des barres de fer diamètres 8 et 6 mm
Déterminer le nombre des buses crépines et pleines
La quantité de sol naturel à remblayer pour chacun
La quantité de gaine d’étanchéité sanitaire d’argile et de mortier de ciment
La quantité d’hérisson
La quantité du béton de la bordure, du béton d’appui et de radier
La quantité de la dalle supérieure en avec dosage de 350kg/m3
La quantité du massif filtrant
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Problèmes Fonctionnement Causes Remarques / Solutions
a. Bras facile à manipuler Une ou plusieurs tiges sont déconnectées Pêcher toutes les tiges et remplacer les tiges rompues
b. Difficulté de maniement Tubes désengagés Raccorder le tube
Pas d’eau a. Joints du piston défectueux Remplacer le joint
c. Fonctionnement du bras
b. Niveau d’eau en dessous du clapet de
normal Aucune solution
pied
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PLAN DU PUITS BUSE
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PLAN DU PUITS A BETON PROJECTE
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PLAN DE FERRAILLAGE DU PUITS
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Exercice 1
OXFAM GB cherche 1 Ir. Pour le projet WASH, il envisage aménager 3 puits dont les
profondeurs sont respectivement :
- Puits 1 : 15 m avec caractéristiques suivantes, sol tendre (argile 4m de profondeur, 3 m de
sable gros, 2 m de calcaire, 4 m de gravier, 2 m d’argile
- Puits 2 : 18 m avec 3m de calcaire, 5 m de sable fin, 3 m d’argile, 6 m de sable gros, 2 m de
d’argile
- Puits 3 : 13 m avec 6 m d’argile, 4 m calcaire, 2 m de limonite, 1 m de gravier
Si la diamètre du puits était des 1, 40m, diam. extérieur de la buse 1,20m, intérieur 1m,
On vous demande
Les techniques de réalisation de ces puits
De donner le nom et la position d’installation de la pompe à main (crépine)
De calculer le nombre de sac de ciment, la quantité de gravier et de sable
Le nombre des barres de fer diamètres 8 et 6 mm
Déterminer le nombre des buses crépines et pleines
La quantité de sol naturel à remblayer pour chacun
La quantité de gaine d’étanchéité sanitaire d’argile et de mortier de ciment
La quantité d’hérisson
La quantité du béton de la bordure, du béton d’appui et de radier
La quantité de la dalle supérieure en avec dosage de 350kg/m3
La quantité du massif filtrant
[ Q ] = 2 ,73 . K . t .
R
log
r Δ Avec R=300 Δ√ K
Q=débit du point d’eau (puits ou forage)
R= rayon d’attraction ou d’influence
P= profondeur du forage ou du puits
H= niveau piézométrique ou statique
h= lame d’eau dans lr forage
Δ= différence de hauteur ou rabattement (H-h)
t= couche perméable compris entre 2 niveaux imperméables
Plusieurs techniques de forage d’eau ont été développées en fonction du type d’ouvrage recherché
et du contexte géologique. Le forage au battage est la technique la plus ancienne. Simple de
conception, elle s’avère surtout intéressante dans les terrains sédimentaires grossiers (graviers,
galets), qui sont d’excellents réservoirs. On n’abordera pas en détail cette technique, Le terrain est
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remonté mécaniquement à la surface, à l’aide d’une benne cylindrique ou d’une cuillère (machines
de type Beneto).
Le technique rotary et marteau fond de trou sont les plus répandues et les mieux adaptées aux
forages d’eau.
Principe du forage rotary
La technique rotary est exclusivement utilisée dans les terrains sédimentaires non consolidés pour
les machines légères (les machines de forte puissance peuvent travailler en rotary dans les terrains
durs, par exemple, les pétroliers).
Un outil appelé trilame, ou tricône, est mis en rotation depuis la surface du sol par l’intermédiaire
d’un train de tiges. L’avancement de l’outil s’effectue par abrasion du terrain, sans choc,
uniquement par rotation et poussée. Celle-ci est fournie par la puissance de la machine mais surtout
par le poids des tiges au-dessus de l’outil : sur les ateliers de forages conséquents, certaines tiges
spécifiques sont réservées à cet usage (masse-tiges). L’outil détache dans le fond du trou des
copeaux de terrain (appelés cuttings). La circulation d’un liquide, la boue de forage, permet de les
remonter à la surface. La boue de forage est injectée à l’intérieur des tiges, ressort au niveau de
l’outil et remonte à la surface par l’espace annulaire entre le train de tiges et les parois du trou foré.
Lors de sa remontée, la boue de forage tapisse les parois du trou (cake) pour les stabiliser. Cette
“boue de forage” est composée d’eau, d’une argile (la bentonite) ou d’un polymère usuellement
appelé polycol. Elle circule en circulation fermée : arrivée à la surface du sol, elle est canalisée dans
une série de fosses qui permettent aux cuttings de se décanter, puis elle est de nouveau pompée et
injectée sous pression dans le train de tige.
Principe du forage percussion (MFT)
Cette technique permet de traverser des terrains durs. Un taillant à boutons en carbure de tungstène,
fixé directement sur un marteau pneumatique, est mis en rotation et percussion pour casser et broyer
la roche du terrain foré.
Le marteau fonctionne comme un marteau piqueur, l’air comprimé étant fourni par un compresseur.
Le flux d’air permet de remonter les cuttings du terrain. On distingue deux phases, la percussion et
le soufflage.
FLUIDES DE FORAGE
Les fluides de forage sont soit de l’air lubrifié (avec ou sans mousse) pour le forage au marteau fond
de trou, soit de l’eau plus ou moins chargée en boue pour le forage rotary. Ces fluides jouent
plusieurs rôles.
Pré tubage
Choix de la technique
Le comportement des terrains à la forassions dépendra bien sûr de leur nature, mais aussi de leur
teneur en eau. L’expérience seule permet d’évaluer correctement la remontée de cuttings et
l’avancement du forage en fonction de la méthode utilisée. Au-delà d’une certaine profondeur, le
rotary à l’air est exclu car difficile à maîtriser (mauvaise remontée des cuttings).
Dans les terrains sédimentaires peu consolidés, la technique adéquate est celle du rotary à la boue.
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– un accès pour les véhicules ;
– un approvisionnement en eau (citernes d’eau) ;
– un accès facile pour le remplissage des fosses ;
– un endroit sec et abrité pour la prise de notes ; une zone de déblais (cuttings) ;
– un terrain aplani pour faciliter le calage de la machine ;
– l’emplacement et le creusage des fosses à boue ;
– le positionnement du compresseur de façon à ce qu’il ne reçoive pas la
poussière de forage (ne pas le placer sous le vent) ;
– l’installation de toutes les unités de pompage, de pression hydraulique et des moteurs sur un plan
horizontal.
Pour assurer une meilleure stabilité de la machine au sol, il est conseillé de fixer les haubans (câbles
d’acier de 6 mm) aux angles supérieurs du bâti du mât et à des piquets solidement plantés dans le
sol, et de disposer des sacs de sable sur les bras d’ancrage de la machine. L’unité de pression
hydraulique (power pack) doit être protégée du soleil et placée dans une zone aérée afin d’éviter des
échauffements trop importants qui entraînent une perte de puissance (température critique de l’huile
60 °C).
FOSSES À BOUE
Les fosses à boue constituent une réserve de fluide de forage et permettent son recyclage par
décantation. Pour des forages peu profonds (20/30 m) en terrains non consolidés. Un premier canal
de 2 m de longueur et de 0,20 x 0,20 m de section est creusé à partir de l’emplacement choisi pour
le forage. Il se jette dans la première fosse. Il doit être assez long pour que la fosse soit en dehors du
trottoir du futur point d’eau, ce qui évite un tassement différentiel sous la dalle. La première fosse
(fosse de décantation) facilite la sédimentation amorcée dans le canal. Son volume est de 0,20 m3
(0,60 x 0,60 x 0,60 m).
L’axe du second canal doit être décalé de celui du premier, afin de former une chicane qui ralentit le
flux et favorise la décantation. La seconde fosse (fosse de pompage) est une réserve où l’on pompe
la boue pour l’injecter dans le train de tige ; son volume est voisin de 1 m3 (1,5 x 0,8 x 0,8 m). Les
fosses et les canaux sont régulièrement curés et nettoyés des sédiments déposés en cours de forage.
Dans les terrains argileux, il est préférable de forer à l’eau simple pour éviter de colmater l’aquifère.
L’eau se chargera au fur et à mesure d’argile du terrain.
En l’absence d’informations fiables sur la nature des terrains, on mélange à l’eau de forage de la
bentonite ou du polycol, pour augmenter la densité et la viscosité de l’eau et préparer une boue que
l’on pourra épaissir ou alléger par la suite : le polycol est un produit polymère très répandu en
forage rotary, qu’il faut doser à raison de 2,5 et 5 kg par m3 d’eau. Le mélange eau + polycol est
plus homogène que le mélange eau + bentonite et son utilisation demande moins d’attention. Il
existe de nombreux type de polycol avec des caractéristiques différentes en fonction des contextes
où l’on intervient (polycol biodégradable, anticolloïde, adéquat pour le milieu salin, approprié à
différents climats, etc.) ;
ÉVACUATION DES CUTTINGS , AU MARTEAU FOND DE TROU
La remontée des cuttings (de l’eau et de la mousse) par soufflage de l’air comprimé est canalisée
pour permettre un échantillonnage (et l’estimation du débit). Lorsque la machine est installée sur un
véhicule, le mélange eau/cuttings vient heurter le dessous du plateau. Il faut définir au sol un plan
circulaire orientant l’écoulement vers une rigole. En pratique, le moyen le plus efficace de canaliser
les cuttings et d’éviter les projections et de placer sous la table de forage un tube de 1 à 2 m de
longueur. Les cuttings sont récupérés dans un seau placé sous la “pluie de cuttings”.
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DÉMARRAGE
Il est impératif de respecter les étapes et les règles.
L’avancement est réglé à partir du couple rotation/pression sur l’outil contrôlé par le panneau de
contrôle. Les solutions possibles aux problèmes d’avancement et de forage. Le forage doit se faire
jusqu’au bout de course de la tige afin de permettre, lors du changement de tige, de garder un
espace entre le fond du trou et l’outil. En fin de tige, remonter et descendre une fois sur la hauteur
de la tige permet de contrôler le trou et de nettoyer les parois. Lorsque la boue n’est plus trop
chargée de cuttings, l’ajout d’une tige peut être effectué.
Après basculement du refoulement de la pompe à boue en circulation de fosse à fosse (ralentir le
régime moteur), il est possible de procéder au changement de tige. L’arrêt et la reprise de la
circulation doivent se faire le plus souplement possibles, pour éviter toute déstabilisation des parois.
Le sabot de blocage bloque les tiges en suspension dans le forage durant les manipulations d’ajout
ou de retrait de tiges : il s’enclenche au niveau du plat des tiges.
La tête de rotation est mise en position haute et le sabot enclenché sur le plat de la tige inférieure.
Le retrait de la tige requiert de dévisser d’abord le filetage haut avec la tête de rotation, puis avec la
clé, et enfin le filetage du bas.
DIFFICULTÉS USUELLES
De nombreuses difficultés apparaissent en cours de forage, la plupart sont simples à régler avec un
peu d’expérience. Le succès repose sur un suivi constant de tout phénomène pouvant influer sur la
suite des opérations, sur une observation précise des cuttings et sur l’écoute de la machine : les
foreurs expérimentés sont très attentifs durant les phases-clés du forage pour déceler la moindre
anomalie.
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– les pertes de boue, qui correspondent à une infiltration de boue dans le terrain, se manifestent par
une baisse rapide des niveaux, soit dans les fosses pendant la circulation, soit dans le forage après
l’arrêt de la circulation (pendant
un changement de tige, par exemple). Ces phénomènes indiquent que le forage traverse des couches
de terrains perméables ;
– les traces d’oxydation et d’altération visibles sur les grains de quartz et de feldspath (aspect
ocre/rouille) sont des signes d’une circulation d’eau souterraine. Celle-ci peut toutefois être
ancienne et ne plus correspondre à une circulation d’eau en cours (baisse du niveau statique, par
exemple) ;
– l’allégement de la boue, c’est-à-dire sa dilution, indique une venue d’eau souterraine. Mais ce
phénomène est rarement décelé, car la pression de la boue est souvent supérieure à la pression de la
nappe et l’aquifère colmaté par le cake.
INSTALLATION DU MARTEAU
Dans les contextes géologiques de socle, les altérites sont forées au rotary à l’air ou à la boue
jusqu’au toit de la formation consolidée, où la poursuite du forage s’effectue au marteau. Certaines
précautions sont à prendre pour l’installation et la descente du marteau au fond du trou :
– tous les tuyaux et tiges doivent être purgés à l’air avec le compresseur pour enlever tous les
résidus de boue avant la connexion du marteau (endommagement du marteau)
– avant d’être stockées, les tiges utilisées lors du forage au rotary sont nettoyées à l’eau claire des
résidus de boue sèche avec la pompe à mousse en position Karcher ;
– avant de descendre le MFT, la profondeur du forage est contrôlée (sonde piézométrique) afin de
repérer un éventuel effondrement ; à chaque ajout de tige, celle-ci est purgée après vissage à la tête
de rotation et avant connexion au train de tiges (disposer une planchette sur la tige bloquée dans le
sabot et donner un coup de chasse à l’air pour évacuer toutes les impuretés dans la nouvelle tige) ;
– la boue contenue dans le forage est régulièrement chassée (soufflage à l’air) au fur à mesure de la
descente du marteau. Si le trou est pré tubé et le jeu entre le tube et le taillant faible (de l’ordre de
quelques millimètres), il existe toujours un risque de mettre le marteau en percussion s’il frotte
contre les parois (détérioration du prétubage).
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DÉROULEMENT DE LA FORATION
Avant la mise en percussion, la rotation à droite est démarrée puis maintenue pour la montée ou la
descente du train de tige. Elle n’est stoppée que si toutes les autres opérations sont arrêtées. Toutes
les rotations à gauche peuvent entraîner un dévissage complet du train de tiges ou du marteau et
provoquer sa chute au fond du forage ; ce phénomène est aggravé par les vibrations dues à la
percussion. Or le repêchage d’un outil ou d’une partie du train de tige requiert des outils spécifiques
et s’avère une opération délicate. La rotation à gauche pendant la percussion est donc à exclure.
Amorçage du trou
La circulation d’air fermée, le taillant est approché à quelques centimètres du terrain à forer, puis la
rotation à droite engagée. L’arrivée d’air étant ouverte, le marteau est progressivement mis en appui
sur le sol jusqu’à ce qu’il rentre en percussion.
Au démarrage, la circulation d’air est ouverte à mi-course, la percussion relativement faible et la
rotation lente jusqu’à ce que le taillant pénètre dans le terrain. Les vannes d’air sont
progressivement ouvertes pour accroître la percussion. La poussée et la rotation sont alors réglées
de manière à obtenir un avancement régulier.
Avancement
Une bonne foration correspond à un équilibre poussée/rotation offrant une vitesse de pénétration
constante et une rotation régulière sans à-coup. Régulièrement (tous les 50 cm), le trou est nettoyé
par soufflage afin d’évacuer les cuttings et d’éviter tout bourrage. Les gros cuttings tendent à rester
en suspension au-dessus du MFT pendant la foration. À l’arrêt de la circulation d’air, ils retombent
sur le MFT et peuvent le bloquer. Pour nettoyer le trou, le MFT est légèrement relevé (arrêt de la
percussion) et mis en position de soufflage. La totalité du débit d’air fourni par le compresseur doit
permettre de nettoyer le forage de tous les cuttings. Il peut être
nécessaire de ramoner sur la hauteur de la tige pour bien nettoyer le trou.
Tout forage à l’air d’un terrain surmonté d’un terrain meuble non pré tubé peut présenter des
difficultés du fait de la circulation d’air :
– au démarrage d’un forage, l’air de soufflage peut éroder et miner le sol autour du trou foré et
mettre en danger la stabilité de la machine ;
– en cours de forage, la remontée des cuttings érode les parois du trou, ce qui peut entraîner des
effondrements et bloquer le train de tige ;
– les pertes d’air dans les terrains très meubles entraînent une diminution de la vitesse
ascensionnelle des cuttings. Si le terrain de surface ne possède pas un minimum de tenue et si les
cuttings ne remontent pas correctement (bouchon), il faut opter pour la technique rotary à la boue
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plutôt qu’à l’air. Si les terrains de surface s’effondrent, la mise en place d’un prétubage est
indispensable avant de continuer le forage au marteau.
Pour les problèmes courants rencontrés en cours de forage, il existe un certain
nombre de solutions préconisées tableau. L’adjonction de mousse (polymère) modifie sensiblement
les caractéristiques de l’air en circulation et répond à un certain nombre de problèmes (remontée des
cuttings, colmatage et pertes d’air dans le terrain).
La mise en place de l’équipement (tubes pleins et crépines) est l’étape essentielle de la réalisation
du forage d’eau et doit requérir toute l’attention du chef de projet. Le plan de tubage (position des
crépines) influe en effet de manière déterminante sur le débit d’exploitation de l’ouvrage et sur sa
longévité. La nappe captée doit être isolée des pollutions superficielles pouvant se produire le long
du tubage (rôle de l’aménagement de surface et du bouchon de ciment.
Le matériau le mieux adapté aux forages d’eau peu profonds est le PVC. Il est préférable d’utiliser
du vrai tubage de forage renforcé à visser. La résistance mécanique des tubes peut être calculée,
Les risques d’effondrement pouvant être importants, le tubage est mis en place le plus rapidement
possible. Le trou de forage ne doit pas rester longtemps sans protection, au risque de perdre le
forage (effondrement des parois). Le plan de tubage ou de captage (longueur et position des tubes
pleins et des crépines) est établi en fonction de la coupe géologique du forage où sont notées les
différentes “couches” de terrain et les venues d’eau, observées de visu pendant le forage et grâce à
l’échantillonnage. Des essais de diagraphie (résistivité électrique, gamma ray, neutron) peuvent être
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effectués avant l’équipement pour améliorer le plan de captage, spécialement dans les formations
sédimentaires (forage rotary) où il est parfois difficile d’identifier les horizons aquifères.
Dans le domaine du forage d’eau, la principale caractéristique mécanique à considérer pour un
tubage est la résistance à l’écrasement. Elle est parfois donnée par les fournisseurs mais peut être
calculée par la formule simplifiée :
Re = K.E.(e/D)3
avec Re la résistance (bar), K le coefficient sans unité (pour le PVC K = 2,43 (Tubafor), pour les
aciers K = 2,2), E le module d’élasticité (bar) du matériau à 20 °C (pour le PVC 3 104, pour les
aciers 2 106), e l’épaisseur du tube et D le diamètre extérieur.
Le massif filtrant permet d’installer des crépines d’ouverture plus grande, et d’augmenter la porosité
autour du forage (réduction des pertes de charge), ceci a pour effet de limiter les vitesses d’eau et
donc d’augmenter le débit et la longévité de l’ouvrage. Il permet aussi de filtrer les éléments fins de
l’aquifère et de le stabiliser. Le gravier filtre doit être assez uniforme, calibré, propre, rond et
siliceux de préférence pour garantir une bonne porosité et augmenter sa durée de vie. Il ne doit pas
être calcaire, latéritique ou concassé. Dans la pratique, le gravier filtre est défini par la
granulométrie de l’aquifère et par l’ouverture des crépines : le gravier doit être le plus fin possible,
sans toutefois passer au travers de la crépine. Le gravier descend dans l’espace annulaire le long du
tubage. L’emploi d’un tablier (tôle, bâche plastique ou tube) facilite son introduction. Le gravier
peut rester bloqué et former un pont qui obstrue l’espace annulaire. Dans ce cas, la mise en route
d’une circulation d’eau peut favoriser sa descente.
CIMENTATION
La cimentation est une opération indispensable qui permet de protéger le forage des pollutions
extérieures ; même si une dalle est par la suite construite autour du tube de forage, seule une
cimentation correcte peut prévenir les écoulements préférentiels d’eau d’infiltration le long du
tubage. La cimentation peut être réalisée avec de l’argile ou avec un mélange bentonite-ciment.
Dans tous les cas, un bouchon d’argile doit être placé entre le gravier filtre et le ciment afin d’éviter
que le laitier de ciment ne colmate le massif filtrant. De plus la bentonite continue à gonfler avec le
temps et garantit ainsi l’étanchéité même si le ciment se détériore.
5°. Développement
Le développement d’un forage est une étape très importante, qui permet d’éliminer la plupart des
particules fines du terrain et du gravier filtre ayant pénétré dans le forage, ainsi que le reste du cake
de boue. Il permet aussi d’aménager le terrain autour de la crépine et d’en augmenter la
perméabilité. Cette opération permet donc d’augmenter de façon significative le débit du forage
initialement estimé ; la nappe est progressivement mise en production ; l’aquifère est libéré de ses
fines ; la perméabilité et le débit instantané augmentent. Étant donné que le débit maximal
d’exploitation doit correspondre aux deux tiers du débit de développement, il est important
d’estimer ce débit maximal durant le développement. Si l’ouvrage est exploité à un débit supérieur à
celui réalisé pendant le développement, il y a un risque de pomper des fines et donc d’endommager
la pompe.
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Nettoyage du forage
Au rotary à la boue, il s’agit de laver les parois du forage à l’eau claire pour éliminer le cake.
L’idéal est d’alléger la boue autant que possible, tout en prenant garde au risque d’effondrer le
forage juste avant la mise en place de la pompe, Un aquifère mis en production par un forage se
développe automatiquement en pompage. Le rabattement est maximal dans le forage et décroît au
fur et à mesure que l’on s’éloigne ; c’est le cône de dépression.
6°. Procédés de développement
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permet aussi de réaliser de la fracturation hydraulique pour augmenter ou créer de nouvelles
fractures en terrain consolidé.
6°. POMPAGE
Débit instantané
Les caractéristiques de l’aquifère sont définies par des essais de pompage longue durée, souvent
difficiles à mettre en oeuvre sur le terrain. Si l’on installe des pompes à main, les caractéristiques de
l’ouvrage seront déterminées par des essais de pompage par paliers de débit, plus facile à réaliser
dans le cadre des programmes.
Afin de préparer les paliers des essais de pompage, on mesure le débit instantané du forage en fin de
développement et le rabattement correspondant : le débit est apprécié lorsque le dispositif d’air lift
est en position de pompage (attention, les dimensions du dispositif influent sur le débit d’eau
soufflé);
– puis on rabat le niveau en essayant de ne pas dénoyer l’ouvrage et on attend assez longtemps pour
stabiliser le débit ;
– enfin, on mesure le débit au seau (temps, en secondes, pour remplir un seau de 20 l) et le
rabattement correspondant.
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2.2.2. Forage manuel
Nous présentons dans ce chapitre consacré à l’itinéraire technique de réalisation d’un forage manuel
les points essentiels de forages manuels répondant aux normes standards.
L’Implantation d’un forage consiste à choisir le point (un site) sur lequel le forage sera réalisé.
Pour mener à bien cette opération, il est très important de se munir d’un GPS pour déterminer les
coordonnées et éventuellement l’altitude du point à forer par rapport à une source d’eau. Dans la
plupart des cas, les habitants du village ou propriétaires du futur forage s’entendent et choisissent un
site qui leur convient, en tant qu’usagers. Mais ce site ne peut nécessairement être le meilleur choix
pour l’implantation d’un ouvrage d’eau potable. En qualité de foreur professionnel, vous auriez la
responsabilité d’expliquer et de proposer un meilleur site qui répond aux exigences d’hygiène en
matière de forage d’eau potable.
Il est primordial de sensibiliser les habitants du village ou le propriétaire de l’ouvrage qu’un forage
ne se construit jamais proche de sources de pollution tels : les latrines, les zones de décharges
(déchets…), les stations de carburants et autres. Ceux-ci contiennent et produisent des pathogènes
vivants et dangereux pour la santé humaine. Bref, un forage doit être éloigné d’au moins 30 mètres
des sources de pollutions pour éviter toute contamination par des bactéries.
Il est aussi important de veiller à ce que le forage ne soit pas implanté à l’ombrepour éviter des
moisissures, les décharges de foudre, etc.
Le diamètre de trou de forage est fonction du diamètre extérieur du trilame et de l’ouverture des
lames. Pour cela, il suffit de connaître le diamètre externe du tubage en PVC, du centreur et un
espace devant permettre au PVC équipé des Centreurs de pénétrer sans difficulté.
Il s’obtient selon la formule suivante : diamètre du PVC +2 fois le diamètre du centreur + 6mm
Application : pour un tubage de 113mm de diamètre externe, le diamètre du trou du forage
=113mm+2x21mm+6mm 113mm + 42mm + 6mm = 171mm.
La principale raison du dimensionnement du trou de forage est d’avoir un bon espace annulaire
entre le tuyau PVC et la paroi du trou afin de placer le massif filtrant avec une épaisseur d’au moins
20mm.
La technique de forage au lançage à l’eau consiste à injecter continuellement l’eau avec une
motopompe de 63mm de diamètre. Elle a pour but d’ameublir les roches, remonter continuellement
les déblais, maintenir la paroi dans les zones sableuses évitant ainsi les éboulements.
Pour renforcer les cette fonction de stabilité dans les zones sujettes à l’éboulement, il faut renforcer
la viscosité de l’eau avec les fluides de forages : l’argile noire, les bouses de vache, les feuilles de
gombo ou des produits industriels biodégradables tels que le foragum, le polymère …)
4. PROFIL STRATIGRAPHIQUE
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Le profil stratigraphique est le prélèvement des échantillons au mètre près de toutes les couches et
les types de formation que nous rencontrons tout au long de la perforation. Ce prélèvement est
d’une importance capitale car il permet :
Aux foreurs de savoir s’ils sont dans le meilleur aquifère, de prendre la décision de tubage,
notamment sur : la position de la cote de crépine, le calcul de la quantité du massif filtrant à
installer et la position des joints d’étanchéité sanitaire et de surface ;
Au contrôleur de remplir sa fiche de profil stratigraphique qui est une annexe obligatoire au
rapport de contrôle ;
A l’installateur de pompe d’exhaure d’eau de connaitre avec précision la cote crépine afin
d’installer la chambre de pompage au moins un mètre au sommet de la crépine;
Aux services de l’Etat en charge de la gestion d’hydrogéologie de disposer des
informations précieuses à l’établissement ou à l’actualisation de la carte hydrogéologique.
Remarque : Pour conserver ces échantillons, il est conseillé d’avoir une caisse de prélèvement
b) Remplissage de la fiche stratigraphique
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5. EQUIPEMENT DE FORAGE
L’équipement d’un forage est l’ensemble des différentes opérations successives qui vont du tubage
au Joint de surface (cimentation de la tête de forage).
Rappelons que grâce au prélèvement des échantillons des coupes géologiques, on est à même de
connaître la profondeur des couches perméables et imperméables, et donc, la position des PVC
pleins au niveau des couches imperméables et des crépines au niveau des couches perméables et
du décanteur.
a) Tubage de forage
D’une manière générale, le tubage d’un forage est l’opération qui consiste à placer en premier lieu
le décanteur dans le trou foré, les crépines équipées de centreurs et les tuyaux pleins également
équipés de centreurs.
Il est recommandé d’utiliser des tuyauteries standards en PVC à pression, de diamètre intérieur d’au
moins 98mm avec une épaisseur d’au moins 8mm. Pour les crépines, n’utiliser que des tuyauteries
crépines industrielles avec des fentes comprises entre 0,5mm à 1mm. Il est préférable d’utiliser de
PVC fileté de 3m de longueur.
En dessous de la crépine la plus basse, un décanteur (même matériau que le tubage d’équipement)
d’une longueur de 1,20 m est utilisé pour collecter les éventuels solides contenus dans la colonne
d’eau (sable ou autres solides).
Le fond du décanteur doit être bouché hermétiquement pour ne pas laisser passer du sable. Ceci
peut être fait soit avec un bouchon en PVC, soit en pliant le bout du tubage et en le bouchant avec
du mortier (1 volume de ciment pour 2 volumes de sable, ceci doit être préparé de préférence 24h
avant l’installation du décanteur).
Crépines
Position : selon les conditions hydrogéologiques du site, la crépine est installée dans la
couche perméable.
Longueur : en général, selon les conditions géologiques du site, une colonne d’au moins 6
mètres de crépines dans de grandes aquifères. Dans des aquifères plus fins, une crépine de 3
mètres est acceptable seulement après l’approbation du contrôleur de qualité.
Position : selon les conditions hydrogéologiques du site, le tube PVC plein est installé au
sommet de la crépine.
Longueur : selon les conditions géologiques du site, la longueur des tuyaux PVC plein est
égale à la longueur de la colonne du forage équipé moins la longueur du décanteur et de la
crépine plus un. Le plus un mètre permet d’avoir le tuyau hors du trou de un mètre.
b) Massif filtrant
La disposition du massif filtrant consiste à introduire de gravier de granulage compris entre 0,5
à 3mm du fond du forage jusqu’au moins un mètre au sommet de la crépine. Versez toujours le
matériau lentement, en secouant le tubage de manière à éviter les pontages.
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Taille du gravier : la norme est entre 1.5 à 3.0 mm pour des crépines avec des fentes de 1.0
mm et de 1.0 à 2.0 mm pour des crépines avec des fentes de 0.5 mm.
Remarques : Le gravier doit d’abord être lavé plusieurs fois à l’eau propre, puis tamisé avant
d’être mis en place.
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Les joints d’étanchéité sanitaire ont pour fonction de protéger le forage contre toute
contamination. Un joint au-dessus de la crépine empêche de l’eau potentiellement non
consommable (contaminée, saumâtre, ferreuse…) de s’infiltrer dans l’aquifère potable.
Bouchon d’agile
Le bouchon d’argile est une installation d’argile gonflante. Il est installé immédiatement sur le
massif filtrant. Il permet d’empêcher la barbotine de ciment (joint d’étanchéité sanitaire)
d’entrer dans le massif filtrant
Matériau : argile gonflante
Préparation : pétrir pour obtenir une pâte d’argile
Position :au-dessus du massif filtrant
Hauteur : 0,5 mètre
La barbotine
Matériau : du ciment
Préparation : Aucune ;
Hauteur : Variable.
Hauteur: 5 mètres.
6. SOUFFLAGE DU FORAGE
Le soufflage du forage se fait uniquement avec un compresseur qui crée des zones de choc,
stabilise le massif filtrant et permet d'enlever rapidement les boues de forage et les particules fines
des pores.
Le compresseur devra avoir une capacité d'au moins 4 bars, et le flux d’air devra être réglé avec une
valve. Le soufflage se fait en plaçant la sortie d'air juste à un mètre du fond du décanteur pendant au
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minimum 2h jusqu’à obtention d’une eau claire. Le test de la tâche de sable dans 1 seau de 10 litres
doit donner une tâche de moins d'un cm.
7. Développement du forage
d’enlever les particules les plus fines, les additifs du fluide du forage ;
de mesurer le débit du forage qui permettra à son tour de faire les essais de pompage.
Le développement du forage se fait à l’aide d’une pompe immergée. La pompe immergée devra être
positionnée au-dessus de la crépine.
Remarque : le niveau de l’eau ne doit jamais descendre en dessous du niveau de la crépine. Si le
niveau de l’eau s’est stabilisé juste au-dessus du niveau de la crépine, le débit ne doit pas être à
nouveau augmenté.
8. ESSAI DE DEBIT
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Commencez à pomper, tout d’abord à un débit minimal (par exemple 0,2 ou 0,5 m3/h). Contrôlez
régulièrement (avec un seau et un chronomètre) et écrivez le débit tout en suivant l’évolution du
niveau de l’eau pendant le pompage. Continuez à pomper au même débit jusqu’à ce que le niveau
de l’eau se stabilise. Notez le niveau de l’eau, le débit et l’heure. La différence entre les niveaux
statiques de l’eau, le niveau dynamique de l’eau tout au long du pompage est appelée rabattement.
Etape 4
Dans cette étape, les essais de débit se font par paliers :
1er palier : Il s’effectue en ouvrant la vanne à 1/3 et ce, pendant une heure. On relève les niveaux
dynamiques.
2e palier : il s’effectue en ouvrant la vanne à 2/3 et ce, pendant une heure. On relève les niveaux
dynamiques.
3e Palier : Il s’effectue en ouvrant la vanne à fond et ce, pendant une heure. On relève les niveaux
dynamiques.
A la fin du troisième palier, après l’arrêt de la pompe immergée, on observe la remontée de la nappe
pendant une heure. Cette remontée est appelée la recharge.
Une fois l’essai de débit terminé, prélevez un échantillon d’un litre d’eau dans une bouteille propre
et de préférence en plastique. Avant le prélèvement, se laver soigneusement les mains au savon puis
les essuyer avec une serviette propre. Une fois la bouteille remplie, la fermer puis la ramener dans
les 24 heures qui suivent au laboratoire d’analyse des eaux.
La pompe à motricité humaine (PMH) doit être placée à au moins 6,0 m en-dessous du niveau
statique de l'eau mesuré à la fin de la saison sèche. Si les fluctuations saisonnières sont inconnues et
que le niveau statique de l'eau n'est pas mesuré à la fin de la saison des pluies, alors la PMH doit
être placée à au moins 8,0 m en dessous du niveau statique mesuré. La PMH doit être placée à au
moins 1 m au-dessus de la crépine.
Remarque : pour les forages d’exploitation, la chambre de pompage doit être en fonction de niveau
dynamique.
11. LA SUPERSTRUCTURE
La superstructure d’un forage est la partie visible d’un forage. Elle assure sa protection et joue un
rôle important dans sa propreté (assainissement).
La superstructure pour les PMH est constituée d’une margelle, d’une dalle, d’un canal d’évacuation,
d’un puits perdue et éventuellement d’un mur de protection.
10.1 Technique de construction de superstructure d’une PMH type INDIA
a) Margelle (épaisseur de 0,30m)
Matériaux
- 3 cercles de : 1,6 m ; 2,60 m et 3,60 m de circonférence chacun ; soit 17 m de fer
Ø8
- Vingt trois (23) barres de fer Ø8 d’une longueur de 0,40m ;
- Fil d’attache ;
- Trois (3) brouettes de gravier ;
- Une brouette et demie de sable ;
Technique de construction
- Construire trois (3) cercles avec le ferØ8. Chaque cercle doit avoir les circonférences ci-
après : 1,6 m ; 2,60 m et 3,60 m ;
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- Relier les 23 barres de fer Ø8 avec le fil d’attache aux 3 cercles avec un écartement de 0,15
x 0,15m ;
- Mélanger le gravier, sable et ciment puis ajouter x litres d’eau pour obtenir un béton de
Disposition des fers pour la Disposition des fers en rayons relies
construction de la margelle au piedestal
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Exercice 1
Le même OXFAM GB cherche 1 autre Ir. Pour le projet WASH où il envisage aménager 3
forages dont les profondeurs sont respectivement :
Forage 1 : 76 m avec caractéristiques de profondeurs suivantes :
sol tendre 3, argile rouge 10m de profondeur, 10 m de calcaire jaune, 12 m de
calcaire blanc, 4 m de sable fin, 4 m de gravier, 2 m d’argile banc, 8 m d’argile
jaune, 8 m sable grossier, 10 m de gravier blanc, 5 m de calcaire blanc
on vous demande d’élaborer le profil stratigraphique de ce forage, de faire le choix
de la pompe à main à utiliser et à quelle profondeur veut il installer votre pompe
entre le système mécanisé et le manuel, lequel est approprié pour ce projet ?
Exercice 2
Forage 1 : 67 m avec caractéristiques de profondeurs suivantes :
2 m terre arabe (humus noire), argile rouge 4m de profondeur, limonite jaunâtre
5m, 8 m d’argile blanc, 10 m de sable fin, 4 m de gravier, 2 m d’argile banc, 8 m
d’argile jaune, 5 m sable mélange, 3 m de sable grossier, 10 m de gravier blanc, 2 m
de l’argile blanc
on vous demande d’élaborer le profil stratigraphique de ce forage, de faire le choix
de la pompe à main à utiliser et à quelle profondeur veut il installer votre pompe
entre le système mécanisé et le manuel, lequel est approprié pour ce projet ?
Exercice 3
Forage 1 : 45 m avec caractéristiques de profondeurs suivantes :
2 m de calcaire limonite, argile rouge 4m de profondeur, sol tendre 1m, 4 m
d’argile blanc, 4 m de sable fin, 5 m de gravier, 1 m d’argile banc, 2 m d’argile
jaune, 5 m sable mélange, 3 m de sable grossier, 10 m de gravier blanc, 2 m de
l’argile blanc
on vous demande d’élaborer le profil stratigraphique de ce forage, de faire le choix
de la pompe à main à utiliser et à quelle profondeur veut il installer votre pompe
entre le système mécanisé et le manuel, lequel est approprié pour ce projet ?
Exercice 4
Forage 1 : 30 m avec caractéristiques de profondeurs suivantes :
1 m de calcaire jaune, argile rouge 4m de profondeur, sol tendre 3m, limonite
rouge, 3 m de calcaire blanc, 4 m de sable fin, 5 m de gravier, 1 m d’argile banc, 2
m d’argile jaune, 5 m sable mélange, 3 m de sable grossier, 10 m de gravier blanc, 2
m de l’argile blanc
on vous demande d’élaborer le profil stratigraphique de ce forage, de faire le choix
de la pompe à main à utiliser et à quelle profondeur veut il installer votre pompe
entre le système mécanisé et le manuel, lequel est approprié pour ce projet ?
Exercice 5
Quels sont les équipements (matériels) qui vous servent à exécuter votre forage
manuel.
Résumer les étapes de forassions manuelles.
Qu’appelle t-on polymère, cake ou cutting ?
Qu’est ce qui vous permet à connaitre la stratification de votre forage et qui vous
permet à faire le plan de tubage ?
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EXECUTION D’UNE ADDUCTION D’EAU POTABLE
3.2. Réseaux
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1° Réseau : est un ensemble des conduits (tuyaux ou fil), pour notre cas il s’agit des conduites
d’eau potable.
2° Sortes de réseau:
Réseau ramifié : est utilisé dans des situations où on ne peut desservir la population dans un
sens d’écoulement ; son avantage est qu’il est facile à concevoir et moins couteux mais son
inconvénient est que lorsqu’on isole la conduite d’amont toute la population est pénalisée en
aval.
Réseau maillé : est utilisé en milieu urbain où l’agglomération est grandement dense; son
avantage est qu’il a 2 sens d’écoulement, même en cas des réparations éventuelles, on peut
alimenter le réseau par un autre sens, mais son inconvénient est que sa conception est
difficile et sa mise en œuvre très compliquée .
Réseau mixte : est l’ensemble des 2 réseaux, c'est-à-dire ensemble de ramifié et de maillé.
78/123
Remarque:
Dans ces réseaux, nous avons :
le réseau primaire : grandes artères de la ville
le réseau secondaire : les avenues ou tronçons
le réseau tertiaire : les branchements particuliers dans des maisons, immeubles …
3° Tracé:
Nous avons 2 sortes de tracé ; le tracé théorique et le tracé réel
tracé théorique : est un tracé que l’on met en place à partir d’une carte et il ne reflète pas
forcement l’état actuel du lieu
tracé réel : après descente sur terrain car il peut y avoir des modifications
3
12 2
15
7
14 13 4
6 5
16
8
19
17 11 9 1
10
79/123
Pression statique (H)
La pression statique correspond au poids de la colonne d’eau entre le point le plus haut et le point
considéré avec un débit transitant nul. Il s’agit de la pression maximale qui peut exister à l’intérieur
des conduits. La pression nominale des conduits est déterminée à l’aide de cette donnée.
Pour dimensionner un réseau d’eau potable, il est important de connaître le besoin de la population,
les équipements du réseau comme les réservoirs de tête et d’équilibre ainsi que les conduites
Catégories des besoins
Les consommations d’eau sont classées en fonction des besoins spécifiques de chaque
groupe de consommation. On distingue généralement 4 catégories de consommation de
l’eau :
a) La consommation domestique
C’est la consommation en eau de la population branchée au réseau ou non branchée mais
qui profite des bornes fontaines pour s’alimenter en eau. Il s’agit donc de l’eau utilisée
pour les besoins personnels d’alimentation et d’hygiène et autres utilisations moins
essentielles comme le lavage de biens et arrosage
Remarque :
La consommation domestique moyenne est rapprochée au nombre d’habitants, elle est
alors exprimée en l/j/hab ; la norme de l’OMS fixe la consommation domestique
minimale à 55l/j/hab.
Dans ce contexte on définit :
Dotation de la population branchée= cons. Pop. Branchée/ Pop branchée
On peut admettre une dotation de 40-60l/j/hab en milieu rural et 80-120l/j/hab en milieu
urbain.
Dotation de la population non branchée= Cons. Bornes fontaines/pop. Non branchée
On peut admettre une dotation de 20-40 l/j/hab
b) La consommation industrielle
Elle correspond aux besoins en eau des établissements industriels implantés dans la
ville. Elle est à évaluer, car il existe une grande variation de consommation selon le type
d’entreprise
Dans les zones où le type d’industrie n’est pas défini (futur parc industriel) on prévoit
environ 4,5 l/j/m2
80/123
Alimentaire (pain, wiscky) 3-75
Textiles 40-430
Acier 300-600
Papier Environ 500
Sucre 2-3
Carton 60-400
Ciment Environ 35
Savon 1-35
Matière plastique 1-2
c) La consommation touristique
La consommation touristique englobe la consommation de toutes les infrastructures
touristiques telles que les hôtels classés, les complexes touristiques et les villages de
vacances.
Il existe une différence de consommation entre les différentes catégories d’équipements
touristiques :
– Grands hôtels : 500-700 l/j/lit
– Hôtels moyens : 300 l/j/lit
d) La consommation collective
La consommation des locaux administratifs et commerciaux, installations militaires,
établissements scolaires et médicaux, appareils publics et installations municipales.
Nous citons quelques exemples des besoins publics :
– Nettoyage des rues et arrosage des jardins : 3-5 l/j/m2
– Hôpitaux : 300-600 l/J :lit
– Administrations : 100-200l/j/employé
– Ecole primaire : 20-30 l/j/élève
– Lycée : 20-30 l/j/élève
– Mosquée : 5-10 m3/j/unité
Etude de l’évolution de la population
L’étude de l’évolution de la population des agglomérations est basée sur les statistiques
des recensements nationaux :
Le nombre d’habitants futurs (à l’année de projet) dans une agglomération, N est
déterminé par la formule suivante :
N=N0(1+a)n
Avec N0 : nombre d’habitants connu en une année quelconque
a : taux d’accroissement interannuel moyen de la population
n : nombre d’années séparant l’année de N0 à celle de N
C=C0(1+b)n
Avec C : la consommation moyenne, par habitant, connue en une année quelconque
b: taux d’accroissement interannuel moyen de la consommation
81/123
n : nombre d’années séparant l’année de C0 à celle de C
Qjmoy=N.C
Dans quelques grandes villes, la consommation domestique varie d’un quartier à un autre
(selon le type d’habitat, la densité, le niveau de vie,…). Il faut alors en tenir compte, et
prendre des consommations variables.
Qjmoy=Σ Ni . Ci
Variation de la consommation
En fonction des jours, des semaines et des mois, on observe une variation de la
consommation. Cette variation est d’autant plus forte que la période considérée est petite.
Par exemple, la consommation maximale d’un jour est de 180% de la consommation
moyenne journalière annuelle alors que la consommation moyenne jounalière dans une
semaine maximale est de 140% de cette même consommation de référence. Pour le mois
maximum, on obtient un facteur de pointe de 120%
En l’abscence de mesure et afin d’évaluer ce facteur de point « p » à appliquer à la
consommation moyenne journalière à long terme, on utilise parfois la formule de Goodish :
p=180.t0,1 (%)
Avec p : taux ce consommation de pointe
t : temps en jours
Cette formule s’applique à des villes de taille relativement petites, car dans les grandes, les
pointes sont diminuées par une plus grande diversité des activité.
Coefficients de modulation
Coefficient de pointe journalière
Les ouvrages de traitement et d’adduction d’eau (stations de pompage conduites…)
doivent être dimensionnés pour pouvoir satisfaire la demande journalière maximale
(journée de pointe) de l’échelle finale du projet. On désigne par coéfficient de pointe
journalière le rapport :
Qj max
Cpj=
Qjmoy
Où :
– Qjmax est le volume consommée pendant la journée la plus chargée de l’année
(généralement enregistré pendant les périodes sèches)
– Qjmoy est la consommation journalière moyenne définie par :
Qa
Qjmoy=
365
Tel que Qa est le volume consommé annuel total
82/123
La valeur de ce coefficient est déterminée à partir des statistiques sur la variation journalière de la
consommation, sur les 365 jours de l’année. Ce coefficient varie de 1,3-1,9 selon le climat et les
activités de l’agglomération.
Coefficient de pointe horaire
Les ouvrages de distribution d’eau (réseau, réservoirs,…) doivent être dimensionnés pour
fournir la demande horaire maximale (pointe horaire), de la journée de pointe, de l’année du
projet. Le coefficient de pointe horaire est alors défini par la relation suivante :
Qhmax
Cph=
Qhmoy
Où
– Qhmax est le volume maximum horaire consommé au cours de la journée la plus chargée de
l’année
– Qhmoy est la consommation horaire moyenne pendant la même journée
Ce coefficient est déterminé à partir des mesures sur la variation horaire de la
consommation.
Pour une grande ville Cph=1,5-2
Pour une ville moyenne Cph=2-2,5
Pour une localité rurale Cph=3-3,5
Pertes
Les différentes composantes des pertes d’eau sur un réseau d’AEP :
• Volumes détournés
• Volumes défaut de comptage
• Volumes des fuites (fuites dans le réseau de distribution : branchements,
robinet de prise, vannes, ventouses,…)
• Eau de lavage et de nettoyage
• Eau de vidange (cas de casse de conduite, travaux, raccordement, …)
volumeproduit
Kp=
volumeconsommé
Vtot=Kp.Qjmoy.365 (m3/an)
83/123
Le débit de dimensionnement et/ou de calcul des ouvrages d’adduction (station de
pompage, station de traitement, réseaux de distribution,…à est égal au débit
journalier maximum (Qjmax) :
Qjmax=Kp.Cpj.Qjmoy (m3/jour)
Qhmax=Kp.Cpj.Cph.Qjmoy/24 (m3/heure)
Avec Kp: coefficient de perte
Cpj: coefficient de pointe journalière
Cph : coefficient de pointe horaire
Les réservoirs constituent les organes régulateurs de pression de pression entre le régime de
production et le régime de consommation. Ainsi, un réservoir est principalement utilisé en tant que
liaison entre un ouvrage de production dont le fonctionnement est d’autant meilleur qu’il lui est
demandé de fournir un débit constant dans le temps et un réseau de distribution dont le débit est
soumis à la demande aléatoire des consommateurs.
Ils permettent d’emmagasiner l’eau lorsque la consommation est inférieure à la production, et la
restitue la consommation devient supérieur à la production.
Emplacement géographiques des réservoirs
Le réservoir d’eau doit être situé le plus proche possible de l’agglomération à alimenter (pour des
conditions esthétiques en limite de l’agglomération). En effet, compte tenu du coefficient de pointe
horaire dont on doit affecter le débit horaire moyen de consommation pour déterminer la
consommation horaire maximal (de 1,5-3,5), la perte de charge sera généralement plus grande sue
la conduite de distribution que sur la conduite d’adduction. Ceci fait que plus le réservoir s’éloigne
de l’agglomération, plus la cote du plan doit être élevée (d’où une énergie de pompage plus
importante).
L’exemple ci-dessous montre l’avantage de l’emplacement d’un réservoir de l’agglomération en
adoptant un coefficient de pointe horaire égal à 3 ;
84/123
Dimensionnement de la capacité des réservoirs
Un réservoir doit être dimensionné pour répondre aux fonctions qui lui sont demandés depuis
sa mise en service jusqu’ aux conditions les plus exigeantes (demande de point).
Volume de modulation journalière : un réservoir de distribution remplit son rôle s’il est
suffisamment grand pour amortir les variations de la demande tout en étant alimenté, de façon
constante, selon le débit moyen du jour.
– Calcul forfaitaire des réservoirs :
On prend, forfaitaire, une capacité des réservoirs égale à :
• En alimentation rurale : 100% de la consommation journalière maximale de
l’agglomération.
• En alimentation urbaine : au minimum 50% de la consommation journalière
maximale de l’agglomération
• Dans le cas d’une grande ville : au minimum 25% de la consommation
journalière maximale de l’agglomération
– Calcul approximatif
La capacité des réservoirs est toujours déterminée à partir des courbes de variation des
débits d’alimentation et des débits distribués, avec des simplications concernant,
principalement, une approximation par paliers de la courbe de la consommation.
Il faut choisir un régime de variation de l’alimentation des réservoirs (Qa(t)) :
• Soit une adduction continue de débit horaire constant égal à a (=Qmaxj/24).
• Soit un pompage de nuit (par exemple de durée 10h seulement : de 20h à 6h) de
débit horaire égal à 2,4.a (=Qmaxj/10).
• Soit un pompage variable durant les 24 heures de la journée.
– Autres méthodes de déterminer la capacité du réservoir
• Connaissant le besoin de l’agglomération
• Déterminer le débit horaire et le convertir en débit en jour en multiplier par le
coefficient de perte
• Déterminer la production qui est le rapport de la demande avec le rendement :
Qh
Pr oduction=
Re ndement Avec le rendement de 0,8
85/123
• Pour déterminer la hauteur, la longueur et la largeur, poser 2 valeurs d’entre les
trois valeurs tout en respectant les normes de la hauteur de l’eau dans le
réservoir compris entre 3-6m, 4-5 est une bonne moyenne. Pour des grandes
agglomérations la hauteur de 7-8 est tolérable voir même 10m
P.ex. avec V= 78 m3 et si nous posons H= 3m et l=4m nous aurons :
V 78 m3 S 26 m2
S= = =26 m 2 L= = =8 , 5 m
H 3m or l 4m
(1 , 2 p ). H 3
M max =
6
e=2
√ M max
100 Avec Mmax (kgm) et e: cm
Lx L
≤e≤ x
25 35
- Détermination de section d’aciers verticaux pour 1m de paroi :
M max
A AV =
(2 τ ). Z
3
Avec AAV: section d’acier (cm2) ; M=Max (kg/m) ; Z : 0,65 (e-3) cm et τacier : 1650kg/cm2
- Détermination de section d’aciers horizontaux par mètre de hauteur :
1 1
A AH = à . A AV
2 3
• Rectangulaires circulaires
- Détermination du diamètre
V=S x H Avec :-V : volume (m¿¿ 3)¿ S= surface (m2) H= Hauteur (m)
2 D
Or nous savons que S=π r r= en remplaçant r par sa valeur, nous avons :
2
86/123
D=
√ 4V
∏.H
P.R
A AV =
τ acier
Avec AAV : la section des aciers (cm 2) par mètre de hauteur, H : la hauteur d’eau (m) prise eà mi-
hauteur de la tranche et R : le rayon du réservoir (m), P : kg/m vaut 1200H (pression moyenne de
l’eau majorée, prise égale à la pression de l’eau à mi-hauteur de la tranche) ; τacier : 1650kg/cm2 ;
La densité de l’eau 1,2 pour se garantir des effets remplissage-vidange .
1 1
A AV = à . A AH
2 3
Q max tot
Q sp =
L l/s/m
Avec L : longueur totale du réseau
87/123
Alors le débit spécifique par tronçon est :
Qr =Q sp . l
Avec l : longueur du tronçon
Remarques
- la formule la plus utilisée pour déterminer le débit d’eau dans les conduites d’adduction
est celle de Hazen-Williams qui est :
ΔH 0 ,54
Q=0 ,278 .CCW . D2 ,63. .( )
L
Avec Q : débit ; CCW : coefficient de Hazen-Williams de frottement du matériau utilisé, PVC : 145,
Galva neuf : 130, Galva ancien ; D : diamètre ; ΔH : Dénivelée ; L : longueur
du tronçon
- Il y a aussi une autre formule qu’on utilise souvent est celle de Strickler :
Q=K S . S . R
H
2/ 3 . √J
D=1 ,5 √Q sp
Avec D : diamètre de la conduite en mm ou en pouce
Note : la vitesse recommandée pour ce cas est de 0,56 m/s
2° cas : lorsqu’il s’agit des conduites de distribution, nous appliquons les formules de
Darcy, Maurice-Levy, Flemant
D=
√ 4Q
π . V formule de DARCY
Avec D : diamètre en mm ou pouce
Q : le débit du tronçon en m3/s ou l/s
V : la vitesse de l’eau pour ce cas de distribution …
V =20 ,5
√ D . J .(1+3 D
2 √
2 formule de Maurice-Levy
D . J =0 , 00092 4
√ V7
D formule de Flemmant
88/123
-
Si la différence entre le fonds du réservoir et le point le plus élevé du réseau est
supérieurs à 10 mce, l’adduction est dite gravitaire
- Dans le cas contraire, l’adduction est dite par refoulement
- Si une partie du réseau a une hauteur inférieure à 10 m et une autre supérieure à 10
m, l’adduction est dite mixte
Détermination des pertes de charge
Avant de calculer les pertes de charge, il faut d’abord de connaître le régime d’écoulement
du liquide par la formule de Reynold :
V .D
Re=
υ à 20°c
Avec Re : nombre de Reynold ; V : vitesse ; D : diamètre ; υ : viscosité cinématique
Et vaut 1,01. 10-6 m2/s
• Si Re ˂2000 ou 2300 : régime laminaire
• Si 2000˂Re˂3000 : régime est intermédiaire ou transitoire
• Si Re˃3000 : régime turbulent
Remarques
- Si le régime est laminaire alors:
64
λ=
Re avec λ: coefficient de perte charge linéaire
• Turbulent lisse :
λ=
0 ,3164
Re ; λ=0,3164 .Re
−0 ,25
et √
λ=0 , 79
ε
d
1 k
=−2log ] ]
• Turbulent rugueux : λ 3,7. D avec k : coef. De rugosité de paroi
1
λ
=−2 log
k
+
[2 , 51
]
3 ,7 D Re √ λ Formule de Cole brook et White
λ . L . V 2 8 λV 2
J L= =
2 g . D π . g. D5
V2
J S =K S
2 g avec KS: coef. de rugosité
Note: pour de complexité des calculs et des accessoires, il est préférable de prendre JS=10% JL
Il ya d’autres chercheurs qui ont donné les formules de pertes de charge, prenons:
89/123
•
V =c √ R H . J formule de Chézy avec V : vitesse ; c :coef. de Chézy qui est fonction de la
De la géométrie de la conduite et la nature de ses parois
1/ 2
V =K S . R 2/ 3 . J
• H Avec Ks : coef. de Strickler et J : perte de cherge
n2 . Q 2
J=10 ,29 16 /3
D
Qm
J=a
• D m Formule de Calmon-Lechap qui résume toutes les autres formules
P A V A2 P B V B2
+ + Z A= + +Z B + ΔH ( A−B )
γ 2g γ 2g
PA PB
= + Z A −Z B + ΔH ( A−B )
γ γ
Remarques
- Une charge minimale de 3m doit être prévue sue les orifices de puisage (robinets) les plus
élevés (5m dans le cas d’un chauffe-eau à gaz). En règle générale, la pression de service
souhaitée au niveau de chaque point de distribution est d’environ 1bar (10m).
- En vue de la bonne tenue des canalisations et de joints, il y a lieu d’éviter des pressions
supérieures à40 m (limitation des fuites et des bruits désagréables dans les installations
intérieures des abonnés).
La borne-fontaine
90/123
91/123
TABLEAU DES ITERATIONS DES
RESEAUX PAR LA METHODE DE
HARDY CROSS
N° N° Diametr Longueur Débit Q Débit Q
Iteration Maille Tronçon e (m) (m) (l/s) (m3/s) rij J DH J/Q Correction en m3/s Q=Q'+dq
1 dq=dq1+dq
1 dq1 dq2 2
ΣJ
dq
ΣJ
dq
1 ΣJ
dq
ΣJ
2 2 dq
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IIème PARTIE ; LES INFRASTRUCTURES D’ASSAINISSEMENT
Selon les données de l’OMS et l’Unicef, les maladies diarrhéiques touchent plusieurs millions
d’enfants, et sont responsables tout à la fois du développement de la malnutrition, d’absences
scolaires et de pertes économiques. Ces maladies sont principalement liées à des problèmes
d’assainissement et pourraient être prévenues par la mise en place de mesures d’assainissement
adaptées. Les excréments humains provoquent la transmission de parasites intestinaux qui affectent
1,5 milliards de personnes dans le monde (OMS, 1998) mais ils sont aussi responsables de maladies
telles que la schistosomiase, le choléra, le typhus et de nombreux autres types d’infections et
infestations touchant des centaines de millions de personnes. Les populations les plus affectées
vivent dans des conditions de pauvreté extrême, principalement dans les zones périurbaines et
rurales des pays en voie de développement.
2° Importance de l’assainissement
Certaines études ont montré que les réductions les plus significatives d’incidence des maladies
diarrhéiques étaient obtenues par une amélioration de l’assainissement et de la promotion de
l’hygiène (Esrey et al. 1991).
L’amélioration de l’approvisionnement en eau quant à elle, a un impact sur la santé bien plus limité
que celui lié à l’amélioration de l’assainissement:
– 16 % de réduction de la morbidité diarrhéique par amélioration de la qualité de l’eau,
– 36 % de réduction de la morbidité diarrhéique par amélioration de l’assainissement.
Les systèmes de gestion des excréments peuvent être classés selon les caractéristiques suivantes :
Site final d’élimination des excréments
– Systèmes sur site : le site d’élimination des excréments est proche du foyer, il s’agit
essentiellement des latrines et des fosses septiques.
Systèmes hors site : les excréments sont collectés au niveau du foyer et transportés à distance pour
être traités ou éliminés. Les égouts sont le principal exemple de ce type de système.
Utilisation d’eau pour l’opération
– Systèmes secs : ils ne nécessitent pas l’utilisation d’eau. Il s’agit des latrines à fosse simple, des
latrines améliorées
à fosse ventilée (appelées aussi latrines VIP (Ventilated-Improved Pit) et des latrines à compost.
– Systèmes utilisant de l’eau : l’eau est nécessaire lors de l’utilisation. Il s’agit des toilettes à siphon
connectées
à des fosses septiques ou à un réseau d’égouts.
La sélection d’un système adapté est basée sur des critères techniques, culturels, économiques et
institutionnels.
La section suivante détaille les caractéristiques technologiques des systèmes sur site, pour des
latrines individuelles, communautaires ou publiques.
93/123
Les latrines publiques sont normalement installées sur des lieux où les personnes sont présentes de
manière temporaire ou occasionnelle, tels que les hôpitaux, les centres nutritionnels, les écoles ou
les marchés.
Les latrines à fosse ventilée ou VIP sont une version améliorée des latrines à
fosse simple. Elles présentent plusieurs avantages :
– les mauvaises odeurs sont réduites, rendant les latrines plus attrayantes pour la communauté (la
promotion de la construction et de l’usage de nouvelles latrines sera difficile si celles déjà existantes
sont nauséabondes) ;
– la présence de mouches, qui peuvent être des vecteurs de maladies, est réduite. L’aération de la
fosse est assurée au moyen d’un tube partant de la fosse et montant 50 cm au-dessus du toit de la
superstructure. Un grillage fin (moustiquaire) est placé à l’extrémité supérieure du tube de sorte que
les mouches s’y trouvent piégées. L’aération est due à un flux d’air circulant de l’intérieur de la
fosse vers l’extérieur par le tube de ventilation. Ce flux est créé par effet Venturi lorsque le vent
souffle, et il est favorisé par temps chaud et ensoleillé (la température de l’air dans le tube de
ventilation augmente et l’air chauffé s’échappe par le haut). Ce flux d’air permet l’élimination des
mauvaises odeurs au-dessus de la latrine et le contrôle des mouches ; les mouches sont attirées vers
la fosse par les odeurs émanant de l’évent mais leur entrée est empêchée par la moustiquaire.
Quelques-unes pénétreront dans la fosse par le trou de défécation et y déposeront des œufs. Si
l’intérieur de la superstructure est maintenu suffisamment sombre, les mouches seront attirées par la
lumière venant de l’extrémité du tube de ventilation. La moustiquaire à l’extrémité du tube les
empêchera de s’échapper, elles resteront ainsi piégées. L’efficacité opérationnelle des latrines
ventilées dépend à la fois de leur construction et de leur bonne utilisation. Voici quelques
recommandations importantes :
– La porte des latrines doit permettre l’entrée d’air et le trou de défécation au-dessus la fosse doit
rester ouverte.
– L’intérieur de la superstructure doit rester obscur. La porte doit donc rester close. Comme
alternative, on pourra construire une entrée en chicane minimisant le passage de la lumière. Cette
solution est en fait préférable car les utilisateurs n’auront pas à penser à maintenir la porte fermée.
– Afin de permettre une circulation d’air sans entrave, le tuyau de ventilation doit avoir un diamètre
d’au moins 150 mm (6 pouces) dans le cas de matériaux lisses et de 230 mm (9 pouces) pour des
matériaux rugueux.
– L’extrémité du tube de ventilation doit dominer le niveau du toit d’au moins 50 cm et être de
couleur foncée afin de faciliter son réchauffement par le soleil. Elle doit si possible être installée de
manière à être frappée directement par les rayons du soleil. Le tube sera solidement fermé par une
moustiquaire.
– Les latrines doivent être placées sous le vent par rapport aux habitations, le côté où se trouve la
porte sera exposé aux vents dominants, l’évent se trouvant à l’arrière.
Remarque.
94/123
– On ajoutera une profondeur de 0,5 m aux dimensions calculées de la fosse. Cela correspond à
l’espace libre laissé sous la dalle.
3. Latrines à siphon
Le système des latrines à siphon est le plus efficace pour empêcher les mauvaises odeurs et la
prolifération de mouches et de moustiques car il maintient la fosse isolée de l’extérieur. Ces latrines
comprennent un joint hydraulique (ou siphon) au niveau de la cuvette (ou du bassin) où les
excréments sont déposés.
Les principales différences entre les latrines sèches et celles à siphon résident dans l’utilisation
d’eau, la présence d’un joint hydraulique, et dans la connexion vers des fosses spécifiques.
Conception d’une fosse septique (d’après Franceys, Pickford & Reed, 1992, modifié)
V = A + B litres
A = P x q litres
B=PxNxFxS
SYSTÈME AQUA-PRIVY
Le système Aqua-Privy est une variante à chambre unique de la fosse septique. Il consiste en un
réservoir étanche placé immédiatement sous les latrines. Les excréments tombent directement dans
la fosse par un tuyau dont l’extrémité est submergée dans le liquide qu’elle contient, formant un
bouchon d’eau qui empêche la sortie des mouches et des moustiques et évite la remontée des
mauvaises odeurs
95/123
Avantages et inconvénients des latrines simples, des latrines VIP et des latrines à siphon
Latrines à compost
AVANTAGES ET INCONVÉNIENTS
Le système de chambre double des latrines LASF (Letrinas Aboneras Secas Familiares, latrines
familiales sèches à compost) a d’abord été développé dans les années soixante au Vietnam puis
adapté au Guatemala à la fin des années soixante-dix.
Oxfam avait mis au point au Salvador une nouvelle version de latrines baril à compost
traditionnelles dont le but était de réduire le temps et l’espace nécessaires à leur construction.
Dans la majorité des maisons individuelles de Kaboul, ainsi que dans une grande partie de
l’Afghanistan, les gens utilisent des latrines traditionnelles appelées vault latrines. Il s’agit de
latrines surélevées dont la fosse est remplacée par une chambre voûtée “ hors sol ”, à faible capacité
de stockage et qui doit être vidangée après quelques semaines d’utilisation.
Latrines sur terrains rocheux, sur terrains gelés, lorsque les eaux souterraines sont proches de
la surface, et en zones inondables
La construction de latrines dans des terrains rocheux ou gelésest rendue difficile en raison des
problèmes d’excavation. Un outillage spécial est nécessaire, incluant par exemple burins, masses,
pied-de-biche et marteaux pneumatiques. La réalisation du travail nécessite un effort et un
investissement en temps importants. Par ailleurs, le faible taux d’infiltration, qui est une
caractéristique commune à ces terrains, conduit à un remplissage rapide des fosses. On est donc
souvent obligé, dans ces situations, de concevoir des fosses de faible volume mais qui doivent être
vidangées plus fréquemment.
La construction de latrines dans des zones où les eaux souterraines sont proches de la surface
est délicate en raison des risques de contamination de la nappe et donc des points d’eau situés à
proximité sur la contamination des points d’eau). Dans ce cas, la construction de latrines de
conception classique est souvent problématique.
Dans ces différents contextes des solutions simples se sont révélées efficaces, elles sont détaillées
ci-après.
Ce type de latrines peut être mis en œuvre lorsque les possibilités d’excavation sont limitées par la
proximité du niveau phréatique ou par un terrain rocheux. Il pourra aussi être utilisé dans des
contextes “ normaux ” afin d’augmenter la vie opérationnelle des latrines en facilitant leur vidange.
LATRINES À COMPOST
96/123
Les latrines à compost sont particulièrement adaptées à ces contextes difficiles. Les latrines
surélevées type Kaboul, les chambres de compostage doubles ou les latrines baril peuvent être
construites sans avoir à creuser de fosse. Ces systèmes sont particulièrement intéressants s’il existe
un marché permettant de vendre ou d’utiliser les fertilisants produits par le compostage des
excréments. Cette activité peut constituer une incitation financière à l’adoption par la communauté
d’un système de latrines adapté.
Les latrines à fosse surélevée sont particulièrement intéressantes dans les zones où la nappe est
voisine de la surface .
Dans ce système, les excréments sont déposés dans un seau ou un baril qui peut être retiré
facilement pour être vidé. Contrairement aux latrines-barils utilisées pour le compostage, le volume
de stockage est réduit, ce qui implique une vidange quasi quotidienne.
I- FOSSE SCEPTIQUE
I.1. Fonctionnement
La première fosse reçoit directement les excréments. Leur désagrégation commence sous l’action
des microbes anaérobies (qui se développe à l’abri de l’air) contenus dans les déjections sans qu’il
faille faire intervenir un agent extérieur. Les gaz produits par le travail microbien doivent être
évacués aussi haut que possible au dessus des toitures.
Les matières organiques solides, attaquées par les anaérobies qui leur empruntent l’oxygène
nécessaire à leur existence, sont ainsi désagrégées et liquéfiées. La quantité d’eau introduite chaque
jour dans la fosse sceptique devra être de 10 à 20 litres par usager. Si cette quantité minimum n’est
pas introduite ou que la fosse reste sans fonctionner pendant un long laps de temps, la fosse
sceptique cessera de liquéfier les matières excrémentielles qui dès lors s’accumuleront. Il
conviendra alors, après avoir vidanger la fosse, d’en nettoyer les parois avant de la remplir d’eau
pour un nouveau service.
Les eaux liquéfiées passent ensuite dans la deuxième fosse alors que les matières solides restent
dans la première. Un barrage supérieur empêche l’écume et les mousses de parvenir dans la
troisième fosse où seules les eaux liquéfiées passent par l’intermédiaire d’un trop-plein.
Dans cette dernière fosse, les eaux soumises à l’action des microbes anaérobies et oxydées par l’air
achèvent de se purifier en passant à travers 4 couches de matériaux. Dans le cas où la surface
disponible est assez petite ou pour allonger le cycle de filtration, il est possible de fractionner cette
dernière fosse en 2 ou 3 compartiments (fosse n° 2).
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Il existe principalement 3 types de latrines :
Latrine sur simple fosse sceptique non vidangeable. Ce sont les plus simples mais sont
souvent liées à des mauvaises odeurs et à la présence d’insectes volants.
Latrine ventilée sur simple fosse sceptique vidangeable. La ventilation par les claustras vers
la fosse supprime une grande partie des mauvaises odeurs et attire les insectes dans la fosse
où ils se retrouvent prisonniers.
Latrine ventilée à double fosse sceptique vidangeable. En plus des avantages de la
précédente, cette latrine permet de vidanger une fosse sans bloquer l’utilisation de la latrine.
En règle générale, les fosses sont conçues pour durer aussi longtemps que possible. Celles qui sont
prévues pour au moins 25-30 ans ne sont pas rares et une durée de 15-20 ans est parfaitement
raisonnable. Plus la fosse dure, plus son coût moyen annuel est faible et plus le bénéfice social de
l'investissement de départ est important.
V = N Tx A
Avec V le volume utile (m3), N le nombre d’usagers, Tx le taux d’accumulation des solides
(m3/pers/an) et A, la durée de vie de la latrine (années). Le nombre de personnes par poste de
latrines ne doit pas excéder 20 pour que ces structures restent propres.
Dans l’idéal, la durée de vie des latrines ne doit pas être inférieure à 2 ans. Lorsque la durée de vie
des latrines est supérieure à un an, on utilise un taux tx de 0.04m 3 par personne et par an pour les
fosses sèches (fosse imperméable) et 0.02m 3 pour les fosses humides (fond de la fosse perméable –
lit de gravier). Ces taux peuvent être multipliés par 10 dans le cas des latrines dont la durée de vie
est inférieure à 1 an. Les dimensions finales de la fosse dépendent des habitudes des populations
pour la toilette anale (débris végétaux, papiers, etc…). On ajoute généralement une hauteur de
0.50m sous la dalle. Une fois le volume rempli, les latrines sont condamnées ou vidangées (cas
d’une fosse maçonnée).
Il faut en priorité, prévenir tous les risques de contamination des sources d'approvisionnement en
eau.
1) La distance minimale des latrines au point d'eau (également des latrines au cours d'eau...)
varie selon les terrains. Voici quelques exemples :
>100 m si la nappe phréatique est atteinte (fosse humide) et que le terrain est très filtrant
(sol sableux).
>20 m pour des fosses sèches en terrain argileux (si le fond des fosses est situé plus de 3
mètres au-dessus de la nappe aquifère).
Dans les zones contenant des roches fissurées ou des formations calcaires il faut être très
circonspect car la pollution peut circuler directement par des failles vers les sources.
2) Il faut éviter de placer les latrines à moins de 100 mètres en amont des points d'eau (si l'on
connaît le sens de l'écoulement de l'eau souterraine).
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3) Le terrain en surface doit être sec, ferme, bien drainé et non-inondable.
4) Il est préférable que le fond des latrines n'atteigne pas la nappe (attention aux variations entre
la saison sèche et la saison des pluies). Si ce n’est pas possible, il faut étanchéifier la fosse
(fosse sèche) afin d’éviter d’une part d’augmenter les flux de pollution et d’autre part
d’empêcher les eaux de remonter à l’intérieur de la fosse.
Il faut tenir compte des cinq facteurs suivants concernant les caractéristiques du terrain :
La ceinture en béton ou soubassement. Elle est réalisée avant la fosse et sert de fondation
pour la dalle de plancher. Elle empêche également la pénétration des rongeurs sous la dalle
ainsi que les eaux de surface. Elle est posée solidement sur le sol et fera 15 cm de hauteur et
20 cm de largeur. Elle sera réalisée en béton simple ou en béton cyclopéen selon la nature du
sol.
Une fosse. Elle pourra être de forme arrondi (diamètre de 60 ou 80 cm) ou de section
rectangulaire (120 cm par 60 cm) et fera au moins 2 mètres de profondeur. Son creusement
est entièrement assuré par le bénéficiaire, y compris le garnissage (mortier, rondins...) si le
terrain est instable. Ainsi, si le bénéficiaire la réalise seul une première fois, il sera capable
de faire seul la deuxième fosse quand cela s'avérera nécessaire. Dans le cadre de terrain très
instable, il peut être effectué un renforcement à base de bambous, de rondins, de mortier ou
de fûts en plastique selon les disponibilités sur le terrain.
Une dalle, en béton ou en bois, percée d'un trou et éventuellement recouverte d'un siège.
Quand les personnes s'accroupissent, des emplacements sont prévus pour poser les pieds et
ne pas les salir. Dans le cadre de dalle en béton armé, les armatures utilisées seront des
HA10 dans le sens de la longueur et des HA6 dans le sens de la largeur.
Une superstructure, qui, dans sa forme la plus simple est constituée de branchages et de
bâches, mais peut aussi prendre l'allure d'une maisonnette en bois ou en briques adobe. La
superstructure est recouverte d'un toit (en branchage, en bâche ou en tôle) et peut
comprendre divers éléments tels qu'une porte, un conduit de ventilation menant à la fosse,
parfois une arrivée d'eau à l'extérieur.
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Déchets solides et Centre d’Enfouissement Technique
Les ordures ménagères constituent en zone urbaine une des questions principales à résoudre en
terme d'organisation et d'équipements à mettre en place pour l'élimination des déchets.
Il existe plusieurs classifications :
Classification d’ordre technique :
Transport, stockage, traitement, élimination finale
Classification d’ordre financier :
Application du principe pollueur-payeur
Classification d’ordre légal :
Cerner la responsabilité causale relative à des questions de sécurité des populations
ou protection de l’environnement
Parlons maintenant des classifications qui permettent d’éviter les ambiguïtés.
P ex. Un même déchet peut être combustible et biodégradable
Classification selon les sources de production
Déchets du secteur primaire : ex. agriculture, élevage, pêche
Déchets urbains :
- Ex. ménagers et assimilés aux ordures ménagères
- Volume mobilier, appareils
- Boues
Déchets industriels. Ex. miniers, nucléaires
Déchets selon la nature de déchets
Déchets inertes
- Débris des chantiers
- Carcasses d’automobiles
Déchets fermentescibles ou biodégradables matières organiques ou végétales
Déchets toxiques
- Poisons chimiques
- Déchets radioactifs
Classification selon le mode de collecte
Déchets des hôpitaux
Déchets encombrants ou monstres (produits de balayage des voies et d’espaces
publiques
Déchets ménagers et assimilés
- Ordures ménagers
- Ordures des marchés
- Déchets artisanaux et commerciaux assimilés
Les fosses à ordures domestiques collectives où les déchets sont enfouis constituent une des
meilleures solutions pour combattre le développement des vecteurs. Les ordures sont
recouvertes quotidiennement avec de la terre qui limite la génération des mauvaises odeurs
et la prolifération des insectes, tout en accélérant la décomposition. La fosse à ordures doit
être entourée d’une clôture pour protéger les enfants et empêcher l’entrée des animaux.
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L’incinération est adaptée au traitement des déchets contaminés provenant des hôpitaux ou des
dispensaires ainsi qu’aux déchets non biodégradables. Elle peut être réalisée à proximité des
habitats, y compris en environnement urbain. Lors du choix du site et de la conception de
l’incinérateur, on veillera cependant à éviter tout risque d’incendie et de contamination par des
fumées toxiques. Un baril de métal constitue un incinérateur aisé à construire, mais le métal devient
plus sensible à la corrosion avec la chaleur. On recommande la construction d’un incinérateur en
briques pour une utilisation de plus longue durée. Tous les incinérateurs, quel que soit leur type,
comprennent un fourneau avec une porte qui permet de retirer les cendres et de réguler le flux d’air,
et une chambre destinée à recevoir les déchets qui sont chargés par une trappe placée au sommet.
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GESTION DES DECHETS BIODEGRABLES
Fosse à placenta
La fosse à placenta est un ouvrage d’assainissement qui sert à grader les déchets biologiques
(placenta +sang) pour sa décomposition sans nuire à la pollution de l’air pour son environnement
Elle est composée de la partie enterrée :
• Semelle de propreté en béton dosé à 150kg/m3
• Fondation ou semelle continue circulaire en BB dosé à 300kg/m3
• Elévation mur circulaire en parpaing ou brique cuite dosé à 300kg/m3
• Prévoir une ceinture en BA dosé à 350kg/m3 à 1/3 de la hauteur du mur
Sa partie supérieure (non enterrée):
• Dalle supportant (10cm) la cheminée dosé à 350kg/m3
• prévoir un Trou de regard 40cmx40cm avec un couvercle métallique
• fabrication de chapiteau de 40cmx40cm en Béton
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Centre de Stockage des Déchets Ultimes (CSDU)
Centre d’Enfouissement Technique : Installations où sont enfouies les déchets. Depuis l'obligation
de n'enterrer que des déchets ultimes ces centres sont désormais dénommés Centre de Stockage des
Déchets Ultimes.
• Qu'est-ce qu'un CSDU?
Principe :
Un CSDU ou Centre de Stockage de Déchets Ultimes est une fosse naturelle ou creusée sur une
étendue de plusieurs hectares (entre 10 et 15 ha en générale) avec 10 à 15 mètres de profondeur. Le
CSDU est constitué de casiers de grandes dimensions (2ha). Ils sont creusés au fur et à mesure des
besoins.
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PEHD et de matériaux drainant. Les lixiviats sont récupérés, traités par lagunage puis envoyés en
stations d'épuration. L'ensemble est entouré d'une digue périphérique. La hauteur et la pente des
digues, la distance des casiers par rapport à la limite de l'exploitation, les contrôles, ..., sont
réglementés. La duré d'exploitation est en général de vingt ans.
Les CSDU peuvent être à l'origine de plusieurs types de nuisances :
- Génération d’odeurs : pas de caractère dangereux mais la nuisance peut-être forte pour les
riverains.
- Génération de lixiviats ou jus de décharge provenant de la décomposition des déchets et de la
lixiviation : ils jus sont récupérés, pompés puis envoyés vers des usines de traitement adéquates
(station de traitement). Ces jus présentent un caractère toxique. Ils sont contenus grâce à la
géomembrane (étanchéité active du dispositif) et par une couche d’argile (filtration). L’eau traverse
l’argile à raison d'environ 3 cm par an.
- Génération de biogaz : une grande partie des gaz dégagés ne présente pas de risques sur
l’organisme mais d’autres sont en revanche nocifs : acide fluorhydrique, chlorure d’hydrogène,
acide sulfurique, ... . Ils sont généralement brûlés sur place à l’aide d’une torchère. Exemple : sur le
CSDU II de Sauvigny le bois (21), ce sont 275.000 m3 de gaz générés pour une période 6 mois.
- Augmentation du transport routier d'où génération de nuisances pour les riverains.
A son arrivée sur un centre de stockage, le transporteur présente deux documents : le certificat
d'acceptation préalable et un BSDI (Bordereau de suivi des déchets industriels) comportant
notamment les caractéristiques du déchet et la traçabilité de sa production.
La digestion préalable des boues et des déchets avant stockage en CSDU permet :
- La réduction des quantités à déshydrater, transporter, stocker en CSDU.
- La diminution de la production de biogaz et lixiviats en CSDU
- De plus la valorisation du biogaz est plus facile dans des structures de traitement qu’en CSDU.
Pour mener à bien un avant-projet de Centre de stockage des Déchets Ultimes, les tâches sont
réparties suivant 4 axes:
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- l'étude bibliographique d'un traitement thermique (incinérateur)
- l'étude bibliographique d'un Centre de Traitement et de Stockage des Déchets Ultimes
(CTSDU)
- l'étude bibliographique d'une usine de compostage
- la recherche d'un site potentiel pour implanter le système de traitement
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Ex . d’un CSDU :
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2.2. Déchets liquides et Station d’Epuration
L’épuration des eaux est un ensemble de techniques qui consistent à purifier l'eau soit pour
réutiliser ou recycler les eaux usées dans le milieu naturel, soit pour transformer les eaux naturelles
en eau potable
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- les eaux des usines chimiques en système séparatif
Avantage : simplicité et souvent économique
Inconvénient : mélange des 2 natures d’eau polluées
système pseudo-séparatif :dans ce système, les eaux météoriques sont divisées en 2
parties :
- L’eau de service des voiries qui s’écoule par les ouvrages particuliers (caniveaux,
fossés, aqueducs) conçu à cet effet avec l’évacuation directe dans la nature ;
- Les eaux de toitures, des cours, jardins qui se déversent dans le réseau
d’assainissement à l’aide de même branchement que ceux des eaux usées
domestiques des immeubles
L0 ,77 D
T 1=0 ,195× 0 , 385 T 2=
I 60
L 0, 77
T c= 0 , 0195 0, 365
I
- En terrain drainé
T D
2=
T1= 5’, √ 60
Tc=T1+T2 en minutes
- Intensité brute :
128000
I=
( T C +31 ) . 6 l/ha/sec
I cor =I . K
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I : Intensité brute
K : coefficient de correction de l’intensité
C 1 . S1 + C2 . S 2 +. . .+ Cn . Sn
C P=
S 1 +S 2 +. . .+ S n
Q=Q.Icor.A
N.B : les coefficient de périodicité est donné par le tableau ci-dessous
110/123
π
111/123
TABLEAU DE DETERMINATION DES DEBITS DIMENSIONNES DES CONDUITES EAUX PLUVIALES
N° du Tronçon de Identificatio Superficie Superficie Long T Intens Coeff Intensité Coff de Coeff Débit Débit Coeff Débit en
tronçon l’ouvrage n de d’apport en ha ueur ité de corrigée ruisselle de En l/s en m3/s De m3/s
l’ouvrage en m brute corre ment pondér périodicit
ction ation é
de
l’inte
nsité
K
T1 T2 TC
Remarques :
• Pente projet pour la couche de roulement :0,01
• Pente projet canalisation :0,01
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Dimensionnement proprement dit
ΔQ= ± 0,050m3/s
|ΔQ|=QC −Q D
Avec ΔQ: différence des débits
QC: débit calculé
QD : débit dimensionné pour une périodicité de 10 ans
Formules de dimensionnement
1°
QC =S m . V h
Avec QC: débit calculé en m3/s
Sm :section mouillée de l’ouvrage en m2
Vh : vitesse hydraulique en m/s
87 √ R . I
V h=
1+ γ
2° √R Formule de BAZIN
1/2
V h=K s .R 2/3 . I
h
Avec Ks : coefficient de rugosité des parois de l’ouvrage
ᵧ :coefficient d’écoulement en fonction de la nature de fluide transporté
Ks et ᵧ sont données pour les différents types des parois des ouvrages projectés
Sm
Rh =R=
3°
Pm
113/123
Avec Rh : rayon hydraulique
Sm : surface mouillée
Pm : périmètre mouillé
4° les formules des périmètres mouillés pour les différents types de sections :
• Section rectangulaire :
B+b
Sm =
2
.H P
et m
=b+2 √ a 2 2
+b
• Section triangulaire
B .H
Sm =
2 P
et m
=2 √ a2
+b2
B
a=
2
Pour la section trapézoïdale :
B−b
a=
2
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Tableau de marche de calcul de dimensionnement des ouvrages à ciel ouvert : section
triangulaires, rectangulaires et trapézoïdales.
Qc
I=
B=
B=
H=
ᵧ=
Sm
Pm
Sm
Rh =
Pm
√ Rh= √ R
√ Rh .I=√ R.I
87
C=
K
V h=C √ R.I
QC =S m. .V h
ΔQ=QC-QD=
0,05m3/s
N.B : les calculs sont faits par tâtonnement jusqu’à obtenir ΔQ= ± 0,05m3/s
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2 1
d d
Q PS=K S . π . . . 3 . I 2
4 4 ()
Avec QPS : débit pleine section
KS : coeff. De rugosité des parois de l’ouvrage
D : diamètre de conduite
[ ]
5 /3 3 /8
QC . ( 4 )
d SP=
K S . π . I 1/2
Avec dPS : diamètre plein section
I : pente hydraulique du projet
4 Q PS
V PS= . 3
π d
Avec VPS : vitesse pleine section
1
QC =( 4 )5 /3 = =0 , 500
2
5
I =I 1/2= =1 , 667
3
3
=0 , 375
8
K S . π =282 ,60
π
=1 , 274
4
KS= ? π= ?
[( )]
3
( )
5 /3
4 8
QC .
3
d PS= 1
2
K S. π .I
116/123
4 4
.I( )
d PS d PS 23 12
Q PS=K S . π . .
4 Q PS
V PS= .
π d 2
PS
d PS
R H =revanche=
4
d n =d PS +R H
NHab;dot .C P .C M
Q=
T ( sec )
Avec Q: débit d’eaux uses en l/s
NHab : Nombre d’Habitant
Dot : dotation journalière par habitant (100l/pers/jour selon l’OMS)
CP : coefficient de pointe (0,8)
CM : coefficient multiplicateur (2,4) : lié à la pente du terrain
T : temps pris en compte soit 24h ou 86400 sec
Qext=Q1+Q2+Q3+Q4+Q5+Q6
Q1 Q2 Q3 Q4 Q5
Q6
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N.B : une petite erreur des calculs entraine le surdimensionnement ou le sous dimensionnement des
ouvrages
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TABLEAU DE DETERMINATION DES DEBITS A DIMENSIONNER DES CONDUITES EAUX PLUVIALES+EAUX USEES
DOMESTIQUES
N° Tronçon de Identification de Surface d’apport Débit de Débit Débit de Débit Pente du Observation
l’ouvrage l’ouvrage ruissellement d’eaux ruissellement et cumulé de projet du
partiel usées partiel des eaux usées tronçon de radier
l’ouvrage
1
2
3
4
Remarque :
La colonne (7)= (5) + (6)
La colonne (9) : profil en long de l’ouvrage
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2.2.4.3. Dimensionnement des ouvrages des eaux usées
Q=S m . V h
Avec Q : débit d’eau dans le tronçon (m3/s); Sm : section mouillée (m2) ; vitesse hydraulique (m/s)
B B B
H H H
B (3)
(1)
(2)
Sections circulaires
2 1
[ ]
5 3
d PS=
QC . . ()
4
3
3 2
1
2
KS . π . I
- Diamètre pleine section :
4 Q PS
V PS= .
- Vitesse pleine section : π d2
QC
Rq =
- Rapport des débits :
Q PS
d
RH=
- Revanche (RH): 4
121/123
- Hauteur de remplissage :
H r =d. R H
Hr
RH=
- Rapport des hauteurs :
Rq
- Diamètre normalisé :
d n =d . R H
[ ]
d 2
n2 ( d n) 3
1
2
Qdn=K S . π . . .I
- Débit de diamètre normalisé :
4 4
87 √ R . I
V=
γ ΔH
1+ I=
√R et L
Sm 2 1
RH= 3 2
Pm et
V =K S . R . I
Remarque
BIBIOGRAPHIES
Ouvrages
Alls., Alimentation en eau potable des populations ménacées, éd Eryolles, 2005, 897p
ANONYMES, Manuel Watsan, ACTED Bioforce, 2007, 108p
ANONYMES, Manuel de technicien Sanitaire, éd…1976, 207p
Hydraulique urbaine, éd…, 2001,207p
Notes des cours
123/123