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Madeleine CHÂTELET
  • Inrap
    Centre archéologique
    10, rue d'Altkirch
    F-67100 Strasbourg
  • 00 33 3 88 34 92 40
Présentation du Projet de Recherche "Les espaces et pratiques funéraires aux époques mérovingienne et carolingienne" dans le Bilan des activités scientifiques signé par F. Colin, p. 128-130.
Research Interests:
Poster présenté au colloque de Mannheim en avril 2015, ayant pour objet de présenter notre Projet collectif de recherche sur les Pratiques et les Espaces funéraires en Alsace aux époques mérovingienne et carolingienne.
Research Interests:
Participants : Franck Abert, Christèle Baillif-Ducros, Hélène Barrand Emam, David Billoin, Bruno Boulestin, Loïc Boury, Madeleine Châtelet, Fanny Chenal, Boris Dottori, Thomas Fischbach, Carole Fossurier, Patrice Georges, Agnieszka... more
Participants : Franck Abert, Christèle Baillif-Ducros, Hélène Barrand Emam, David Billoin, Bruno Boulestin, Loïc Boury, Madeleine Châtelet, Fanny Chenal, Boris Dottori, Thomas Fischbach, Carole Fossurier, Patrice Georges, Agnieszka Koziol, Annamaria Latron, René Legoux, Fabienne Médard, Astrid Noterman, Amélie Pélissier, Edith Peytremann, Pierrick Pitallier, Olivier Putelat, Hélène Réveillas, Pascal Rohmer, Sandrine Thiol, Amandine Touzet
Research Interests:
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Exceptionnal conservation conditions allowed the preservation of one of the strings assembling pearls in a jewelry set worn by a young female buried at the end of the 4th or in the first half of the 5th century in Obernai, in Alsace,... more
Exceptionnal conservation conditions allowed the preservation of one of the strings assembling pearls in a jewelry set worn by a young female buried at the end of the 4th or in the first half of the 5th century in Obernai, in Alsace, France. This string, composed of two linen threads, very thin, well processed and carefully woven, is coherent in quality with the overall richness of ornaments worn by the deceased, born into danubian culture. Des conditions particulières de conservation ont permis de préserver un des liens qui assemblait les perles d’une parure portée par une jeune fille, enterrée à la fin du 4e ou dans la première moitié du 5e siècle à Obernai en Alsace. Ce lien est constitué de deux fils en lin d’une grande finesse, bien travaillés et soigneusement filés, en accord par sa qualité avec la richesse générale des ornements dont était parée la défunte issue du milieu socio-culturel danubien.
Les fouilles de la place des Bateliers a Strasbourg en 1990 ont mis au jour un ensemble de terres noires datees par 14C de l'epoque carolingienne en bordure d'un cours d'eau. L'essentiel etait constitue de residus de... more
Les fouilles de la place des Bateliers a Strasbourg en 1990 ont mis au jour un ensemble de terres noires datees par 14C de l'epoque carolingienne en bordure d'un cours d'eau. L'essentiel etait constitue de residus de matiere organique, de cendres et de gravier ainsi que de plusieurs lentilles d'argile jaune avec de nombreuses inclusions d'argile rubefiee, deposes en couches subhorizontales : l'absence de structures caracterisees, la proximite du cours d'eau et l'abondance du mobilier ceramique font penser a un depotoir de berge constitue de couches dont une partie au moins resulte de la destruction de foyers (sole ou voute). Ce depotoir comportait au total 1646 fragments de pots de poele, correspondant au minimum a 183 individus. C'est ainsi actuellement le plus grand ensemble de ceramique de poele du haut Moyen Age en France et en Allemagne, mais c'est aussi le plus ancien, puisque la poterie culinaire qui lui est associee a permis de la ...
Realisee dans le cadre d'un projet de construction d'une zone artisanale a 13 km au sud-ouest de Strasbourg, la fouille de Geispolsheim a livre, entre autres vestiges, une sepulture merovingienne de la premiere moitie du VII e... more
Realisee dans le cadre d'un projet de construction d'une zone artisanale a 13 km au sud-ouest de Strasbourg, la fouille de Geispolsheim a livre, entre autres vestiges, une sepulture merovingienne de la premiere moitie du VII e siecle. Cette tombe feminine presente des equerres metalliques d'assemblage du cercueil, vraisemblablement enveloppe ou recouvert d'une piece de tissu lors de son enfouissement. Ces traces renseignent sur des pratiques funeraires rarement mises en evidence pour la periode merovingienne.
Research Interests:
International audienceRich female tombs of the merovingian period sometimes contain an enigmatic object, most often defined as a chopper (hachoir) in France and as a tool used to grind textile fibers in Germany. It is in the form of a... more
International audienceRich female tombs of the merovingian period sometimes contain an enigmatic object, most often defined as a chopper (hachoir) in France and as a tool used to grind textile fibers in Germany. It is in the form of a rectangular or sub-rectangular iron blade, extended at the back by two or three bristles intended to fix the handle. The discovery of seven new specimens in Alsace was an opportunity to return to the function of this object. The study was based on the inventory carried out by U. Koch for France, Germany and Switzerland, which was completed. The 105 objects inventoried made it possible to specify the funerary context and the morphological characteristics of this tool and to draw a first outline of its typology. Thanks to this analysis, but also to the ethnographic parallels, the interpretation of a tool designed to grind, or scrape textile fibers was favored. However, this function led to questions about the presence of this object in the graves of mero...
Résumé_Les fouilles d’archéologie préventive menées par l’Inrap sous la direction d’Édith Peytremann en 2010 sur la commune de Pfulgriesheim dans le Kochersberg sont à l’origine de la découverte d’un secteur d’habitat occupé du milieu du... more
Résumé_Les fouilles d’archéologie préventive menées par l’Inrap sous la direction d’Édith Peytremann en 2010 sur la commune
de Pfulgriesheim dans le Kochersberg sont à l’origine de la découverte d’un secteur d’habitat occupé du milieu du viie siècle à la fin
du xiie siècle. La singularité du site tient en l’absence de construction sur poteaux et au lotissement du secteur, à partir du milieu du
xe siècle, par des bâtiments sur cave associés à des cabanes excavées, des fosses et des silos. La dynamique d’occupation tend à montrer
une rétraction de cette dernière du début du viiie siècle au milieu du xe siècle alors qu’elle est marquée par la présence d’un ensemble
funéraire agencé selon un des axes de circulation structurant le secteur. L’abondance du mobilier, notamment pour la dernière période
d’occupation, est à l’origine non seulement d’une révision de la typochronologie de la céramique alsacienne mais encore de la mise en
évidence de fabrication de «patins à glace» ou de polissoirs, et de la présence d’objets exogènes tels qu’un umbo de bouclier doré à l’or
fin ou de lissoirs en verre confectionnés à partir de scories de plomb de Melle. Si la nature exacte de cette occupation n’a pas pu être
déterminée, le site de Pfulgriesheim affiche une originalité certaine au sein du corpus des habitats ruraux du haut Moyen Âge alsacien.

Summary_The preventive archaeological excavations conducted by Inrap under the direction of Édith Peytremann in 2010, in
the commune of Pfulgriesheim in the Kochersberg region, led to the discovery of a settlement sector occupied from the middle of the
7th century to the end of the 11th century. The singularity of the site lies in the absence of any pole constructions and the subdivision
of the sector, from the 10th century onwards, by building on cellars associated with excavated huts, pits, and silos. The dynamics tend to
show a retraction of the latter from the beginning of the 8th century to the middle of the 10th century, while it is marked by the presence
of a funerary complex arranged along one of the circulation axes structuring the sector. The abundance of artifacts, particularly from
the last period of occupation, has led not only to a revision of the typochronology of Alsatian ceramics, but also to the discovery of the
manufacture of ‘ice skates’ or polishers, and the presence of exogenous objects such as a shield umbo gilded with fine gold or glass
smoothers made from lead slag from Melle. Although the exact nature of this occupation could not be determined, this Pfulgriesheim
site is certainly original within the corpus of rural settlements of the early Middle Ages in Alsace.

Zusammenfassung_Bei den 2010 von Édith Peytremann des Inrap geleiteten präventivarchäologischen Grabungen auf dem Gebiet
der Gemeinde Pfulgriesheim am Kochersberg wurde ein von der Mitte des 7. bis Ende des 12. Jahrhunderts besiedeltes Areal entdeckt.
Der Fundplatz zeichnet sich das Fehlen von Pfostenbauten aus. Ab Mitte des 10. Jahrhunderts werden hier unterkellerte Häuser
in Verbindung mit Grubenhäusern, Gruben und Silos gebaut. Es scheint, dass die Siedlungsdynamik vom frühen 8. Jahrhundert
bis Mitte des 10. Jahrhunderts rückläufig war und in diesem Sektor eine Nekropole angelegt wurde, deren Orientierung auf die
Verkehrsachsen des Sektors ausgerichtet war. Die Fülle an Fundmaterial, insbesondere für die letzte Siedlungsphase war nicht
nur Anlass die Typochronologie der elsässischen Keramik zu revidieren sondern auch die Produktion von „Schlittschuhen“ oder
Polierwerkzeugen, sowie die Präsenz von exogenen Objekten wie einem vergoldeten Umbo oder aus Bleischlacke aus Melle hergestellten
Glättgläsern. Das Muster dieser Besiedlung konnte zwar nicht im Detail bestimmt werden, doch der Fundplatz von Pfulgriesheim
zeichnet sich durch seine Originalität im Korpus der frühmittelalterlichen ländlichen Siedlungen im Elsass aus.
The Obernai Neuen Brunnen site, excavated over an area of nearly 7.5 ha, has revealed the remains of a small occupation dating from the end of the Roman Empire. It consists of the a settlement with semi-buried huts, with which a group of... more
The Obernai Neuen Brunnen site, excavated over an area of nearly 7.5 ha, has revealed the remains of a small occupation
dating from the end of the Roman Empire. It consists of the a settlement with semi-buried huts, with which a group of eighteen tombs
was associated. Five of the tombs contained artifacts that make it possible to identify in this community, a population that must
have originated, at least partially, from Central Europe, the Carpathian regions, or the Middle Danube Basin. Among these people,
two young girls, one of them richly adorned, were distinguished by a voluntary cranial deformation of anthropogenic origin. The
preliminary study of the DNA analyses carried out on seven of the eighteen skeletons showed significant genetic heterogeneity in this
population and an absence of family links between these seven individuals, confirming the presence of several families already suggested
by the organization of the necropolis.
The settlement of these foreigners in Alsace at the end of the 4th century or the beginning of the 5th century, one of whom had
aristocratic status, is undoubtedly related to the other ‘Barbarian princely’ tombs spread out on the fringes of the Roman Empire, which
today tend to be interpreted as those of the families of Barbarian chiefs, enlisted in the Roman army in the 4th and 5th centuries. The
small settlement of Obernai is one of the first by these populations in the western territory that could be almost completely excavated,
and which demonstrates that these populations remained at this site
Exceptionnal conservation conditions allowed the preservation of one of the strings assembling pearls in a jewelry set worn by a young female buried at the end of the 4th or in the first half of the 5th century in Obernai, in Alsace,... more
Exceptionnal conservation conditions allowed the preservation of one of
the strings assembling pearls in a jewelry set worn by a young female buried at the end of the 4th or in the first half of the 5th century in Obernai, in Alsace, France. This string, composed of two linen threads, very thin, well processed and carefully woven, is coherent in quality with the overall richness of ornaments worn by the deceased, born into danubian culture.

Des conditions particulières de conservation ont permis de préserver un des liens qui assemblait les perles d’une parure portée par une jeune fille, enterrée à la fin du 4e ou dans la première moitié du 5e siècle à Obernai en Alsace. Ce lien est constitué de deux fils en lin d’une grande finesse, bien travaillés et soigneusement filés, en accord par sa qualité avec la richesse générale des ornements dont était parée la défunte issue du milieu socio-culturel danubien.
This article presents a Merovingian Period silver spoon that was recently discovered in an opulent female chamber grave in the “Niederfeld” row grave cemetery of Ichtratzheim (Bas-Rhin). The spoon has no less than three different... more
This article presents a Merovingian Period silver spoon that was recently discovered in an opulent female chamber grave in the “Niederfeld” row grave cemetery of Ichtratzheim (Bas-Rhin). The spoon has no less than three different inscriptions, one in seriffed Latin capitals and two in runes. The first contains a Latin male personal name, Matteus, the second a previously unattested runic lapela ‘spoon’, and the third a sequence abuda, presumably a female personal name. This makes it the second known example of an inscribed object with both runes and Latin from Merovingian Period Gaul. From a runological perspective, this is one of the most important discoveries in recent times because it contains the oldest known case of a linguistically meaningful runic inscription using the rare p-rune and some very archaic linguistic forms. From an archaeological perspective, this is one of the richest known Merovingian Period female burials in Alsace, and it is very likely that the buried woman m...
Les fouilles des dernières années en Alsace ont mis en lumière le rôle fondamental joué par la période des Xe-XIIe siècles dans la formation des villages. En faisant la synthèse de ces nouvelles données et en les confrontant aux sources... more
Les fouilles des dernières années en Alsace ont mis en lumière le rôle fondamental joué par la période des Xe-XIIe siècles dans la formation des villages. En faisant la synthèse de ces nouvelles données et en les confrontant aux sources historiques, nous avons tenté de réaliser une première esquisse de ces trois siècles de transition, apparue encore profondément ancrés dans la tradition carolingienne, tout en montrant les premiers signes d’une évolution qui va conduire concomitamment à des transformations architecturales majeures et à la fixation des habitats autour du pôle ecclésiastique.
Résumé Les tombes riches féminines de l’époque mérovingienne renferment parfois en dépôt un objet énigmatique, défini le plus souvent comme hachoir en France et d’outil servant à broyer les fibres textiles en Allemagne. Il se présente... more
Résumé
Les tombes riches féminines de l’époque mérovingienne renferment parfois en dépôt un objet énigmatique, défini le plus souvent comme hachoir en France et d’outil servant à broyer les fibres textiles en Allemagne. Il se présente sous la forme d’une lame en fer rectangulaire ou sub-rectangulaire, prolongée au dos par deux ou trois soies destinées à fixer le manche. La découverte de sept nouveaux exemplaires en Alsace a été l’occasion de revenir sur la fonction de cet objet. L’étude s’est appuyée sur l’inventaire réalisé par U. Koch pour la France, l’Allemagne et la Suisse, qui a été complété. Les 105 objets recensés ont permis de préciser le contexte funéraire et les caractéristiques morphologiques de cet outil et d’en tirer une première ébauche de typologie. Grâce à cette analyse mais aussi aux parallèles ethnographiques, l’interprétation d’un outil destiné à broyer ou à racler les fibres textiles a pu être privilégiée. Cette fonction a conduit néanmoins à s’interroger sur la présence de cet objet dans la tombe des femmes mérovingiennes de condition sociale élevée et sur sa signification éventuellement symbolique.

Abstract
Rich female tombs of the merovingian period sometimes contain an enigmatic object, most often defined as a chopper (hachoir) in France and as a tool used to grind textile fibers in Germany. It is in the form of a rectangular or sub-rectangular iron blade, extended at the back by two or three bristles intended to fix the handle. The discovery of seven new specimens in Alsace was an opportunity to return to the function of this object. The study was based on the inventory carried out by U. Koch for France, Germany and Switzerland, which was completed. The 105 objects inventoried made it possible to specify the funerary context and the morphological characteristics of this tool and to draw a first outline of its typology. Thanks to this analysis, but also to the ethnographic parallels, the interpretation of a tool designed to grind, or scrape textile fibers was favored. However, this function led to questions about the presence of this object in the graves of merovingian women of high social status and its possible symbolic significance
La céramique non tournée occupe une place importante en Alsace à l'époque médiévale. Produite d'abord dans de petits ateliers ou dans un cadre domestique, elle fait l'objet, à partir du VIIe s., d'une production quasi industrielle qui... more
La céramique non tournée occupe une place importante en Alsace à l'époque médiévale. Produite d'abord dans de petits ateliers ou dans un cadre domestique, elle fait l'objet, à partir du VIIe s., d'une production quasi industrielle qui alimente tout le sud de l'Alsace. Sa fabrication se maintiendra jusqu'au XIIe s. en parallèle à la production d'une céramique tournée à pâte kaolinitique. Cet attachement à une technique, qui pourrait paraître surannée pour le Moyen Âge, s'explique par des raisons culturelles et par la bonne adéquation de ces productions à leur usage, comme au contexte économique et social de l'époque. Abstract: Hand-built pottery holds an important place in Alsace in The Middle Ages. Produced first in small workshops or in a domestic context, from the 7 th century, it becomes the object of a quasi-industrial production that supplies the south of Alsace. Its production is maintained until the 12 th century in parallel to a production of thrown pottery with a kaolin fabric. This attachment to a technique that could be considered outdated for the Middle Ages, can be explained by cultural reasons, but also by the compatibility of the productions to their use and by the economic and social context of the period.
Résumé. Le « Mur païen » sur le Mont Sainte-Odile, situé en bordure du massif vosgien, n’a cessé d’interroger par son caractère singulier, tenant à la fois à ses 10 kilomètres de long et à son mode de construction en gros blocs de grès,... more
Résumé. Le « Mur païen » sur le Mont Sainte-Odile, situé en bordure du massif vosgien, n’a cessé d’interroger par son caractère singulier, tenant à la fois à ses 10 kilomètres de long et à son mode de construction en gros blocs de grès, maintenus par des tenons en bois à double queue d’aronde. La datation inattendue de ces tenons à la fin de l’époque mérovingienne, révélée récemment par l’analyse dendrochronologique, a conduit à réétudier le mobilier issu des fouilles réalisées sur le Mont Sainte-Odile pour le dater et le réanalyser à la lumière de cette nouvelle donnée. Les anciennes datations proposées pour l’édification du Mur païen ont également été reconsidérées. Il a pu être ainsi montré que les fouilles n’ont apporté aucun élément décisif pour la datation de l’enceinte. L’étude du mobilier, en revanche, a permis de rejeter l’hypothèse la plus souvent avancée de son édification à l’époque antique, confortant a contrario l’idée de sa construction à la période mérovingienne, suggérée par les datations dendrochronologiques.
Summary - The « Pagan Wall » on the Sainte-Odile mountain, situated on the edge of the Vosges, has always provoked questions because of its particular caracteristics, his 10 kilometer length and a building technic with large sandstone blocks joined together by double headed clasps. The unexpected dating of these clasps to the end of the merovingian period by recent dendrochronological analysis led to a new study of the archaeological finds from the excavations on the Sainte-Odile mountain in order to indicate the date of the Wall. Prior datings of the Pagan Wall’s construction are also reexamined. It has been shown that the excavations brought no further evidence for dating the construction. However the study of artefacts has authorized to reject the hypothesis of an antique period work ; this  reinforces the idea of a merovingian construction suggested by dendrochronological dating.
This article presents a Merovingian Period silver spoon that was recently discovered in an opulent female chamber grave in the “Niederfeld” row grave cemetery of Ichtratzheim (Bas-Rhin). The spoon has no less than three different... more
This article presents a Merovingian Period silver spoon that was recently discovered in an opulent female chamber grave in the “Niederfeld” row grave cemetery of Ichtratzheim (Bas-Rhin). The spoon has no less than three different inscriptions, one in seriffed Latin capitals and two in runes. The first contains a Latin male personal name, Matteus, the second a previously unattested runic lapela ‘spoon’, and the third a sequence abuda, presumably a female personal name. This makes it the second known example of an inscribed object with both runes and Latin from Merovingian Period Gaul. From a runological perspective, this is one of the most important discoveries in recent times because it contains the oldest known case of a linguistically meaningful runic inscription using the rare p-rune and some very archaic linguistic forms. From an archaeological perspective, this is one of the richest known Merovingian Period female burials in Alsace, and it is very likely that the buried woman may have been a leading member of the local elite.
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A second Merovingian lime oven has been discovered in the Alsace region during the archaeological survey of a forested area after the great storm of 1999. The oven is part of a known settlement dated to the 7th- 10th centuries AD by... more
A second Merovingian lime oven has been discovered in the Alsace region during the archaeological survey of a forested area after the great storm of 1999. The oven is part of a known settlement dated to the 7th- 10th centuries AD by surface finds. The oven is identical in its construction to an oven excavated in 1995 at Roeschwoog, only 6 km away. It’s dating also from the 7th century, has led us to question the purpose of this unusual production and the location of these ovens in the North of the Alsace region not far from the Haguenau Forest.

Les prospections faites en forêt après la tempête de 1999 ont permis de découvrir un deuxième four à chaux mérovingien en Alsace. Il s'inscrit dans un habitat qui avait déjà été reconnu auparavant et dont l'occupation avait été placée, grâce au matériel ramassé en surface, entre le VIIe et le Xe siècle. Par sa construction, le four s'est avéré totalement identique au premier, fouillé en 1995 à seulement 6 kilomètres de là, à Roeschwoog. Sa datation, également au VIIe siècle, a conduit à s'interroger sur la destination de cette production tout à fait inhabituelle et la raison qui a conduit à installer ces fours dans cette région du nord de l'Alsace, située en marge de la forêt de Haguenau.
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Le diagnostic archéologique a pour objet de définir le potentiel archéologique d’une parcelle communale concernée par le projet d’aménagement d’un lotissement et de vérifier si les vestiges d’une occupation protohistorique et historique,... more
Le diagnostic archéologique a pour objet de définir le potentiel archéologique d’une parcelle communale concernée par le projet d’aménagement d’un lotissement et de vérifier si les vestiges d’une occupation protohistorique et historique, attestée aux alentours du site, seront confirmés dans une zone qui reste encore archéologiquement inexplorée.
Du point de vue topographique, le site se divise en trois zones : une terrasse alluviale ancienne constituée par des limons de débordements en zone haute, une zone basse constituée par des bans de graviers, de sable et de limons, et enfin un important chenal qui sépare ces deux zones. Quelques rares fosses protohistoriques profondément enfouies ont été mises au jour sur la terrasse, confirmant ainsi
les découvertes isolées déjà réalisées autour du site et dans la commune. Sur cette même terrasse a été localisées une petite nécropole mérovingienne pouvant être attribuées au VIIe siècle et un habitat de même période chronologique a été mis au jour dans la partie alluviale, sur les graviers, en limite de la parcelle. Ces dernières structures correspondent à l’extension de l’habitat mérovingien déjà signalé en
1997 sur l’autre côté de la route départementale. Enfin, le chenal, d’origine rhénane, dont le cours a été repéré tout au long de l’opération archéologique, a permis de localiser dans un contexte archéologique la vaisselle en bronze datée du Bronze final IIIa découverte en 1927 aux abords immédiats de la parcelle sondée.
Quelques fosses du Néolithique ancien (Rubané ancien – Rubané récent) et du Néolithique récent ont été mises au jour, confirmant ainsi les découvertes déjà réalisées autour du site et dans la commune. Pour l’Antiquité tardive (IVe... more
Quelques fosses du Néolithique ancien (Rubané ancien – Rubané récent) et du Néolithique récent ont été mises au jour, confirmant ainsi les découvertes déjà réalisées autour du site et dans la commune. Pour l’Antiquité tardive (IVe siècle), une petite nécropole insérée dans un système parcellaire a été mise au jour. Enfin, la présence sur le terrain d’un fossé anti-char, creusé en 1944 à l’initiative de l’armée allemande, a été vérifiée.
Volume 2 - Le haut Moyen Âge (VIe – Xe siècle) : l’occupation médiévale est la plus importante sur le site. Elle s’étend sur presque toute la superficie de l’emprise de la prescription de fouille à l’exception de la partie nord. 18... more
Volume 2 - Le haut Moyen Âge (VIe – Xe siècle) : l’occupation médiévale est la plus
importante sur le site. Elle s’étend sur presque toute la superficie de l’emprise de la prescription de fouille à l’exception de la partie nord. 18 cabanes excavées et 6 bâtiments sur poteaux ont pu être identifiés. La présence d’un radier de galets de 30 m² localisé sur la partie proéminente du site peut être associée à un bâtiment sur poteaux dont le plan n’a pu cependant être déterminé.
Pour la plupart de ces structures sur poteaux, l’établissement du plan reste difficile voire impossible. Les trous de poteaux sont enchevêtrés et n’offrent pas de lecture instantanée de leur plan. Cinq phases principales ont pu être déterminées grâce à l’étude des structures, de la céramique, des datations C14 et des bois. C’est au cours des phases 2 ou 3, entre la seconde moitié du VIIe siècle et le début du VIIIe siècle, que se constitue l’essentiel de l’occupation avec l’aménagement d’un espace central délimité par un enclos palissadé sur lequel vient s’établir une série de cabanes excavées, limité au sud par la présence d’un paléochenal actif au haut Moyen Âge. Cette limite perdure vraisemblablement jusqu’à la période Carolingienne (phase 4), où une série de sépultures, datées par C14, succède ou réemploie les cabanes excavées situées à l’intérieur de cet espace. Cet espace enclos est dominé par le bâtiment associéau radier, placé sur une légère proéminence située au centre du segment sud
de cet espace, au bord du chenal. Un ou deux autres bâtiments sont établis
au nord, hors de cet enclos et semblent faire face au bâtiment principal. Deux puits isolés pourraient éventuellement appartenir à cette occupation.
Enfin, la découverte dans une grande fosse isolée d’un ensemble exceptionnel de faune, constitué par un large éventail d’espèces (poisson, batracien, oiseaux, bovidés, etc., faune domestique et faune sauvage) et tout particulièrement de grands bovidés sauvages comme l’aurochs mais aussi, de manière exceptionnelle, l’élan, pose le problème du statut de cet ensemble, dont une partie peut être attribuée à la pratique de la chasse (réservée à une élite aristocratique). La
relation éventuelle avec le statut et la fonction de l’habitat contemporain mis au jour sur le site (VIIe siècle) reste à évaluer.

-La période moderne à contemporaine (XVIIIe –XXe siècle) : un ensemble des fossés-drains a pu être attribué à différentes phases de la période moderne à contemporaine. Ces fossés entaillent toutes les structures archéologiques des phases précédentes. Certaines localisations suggèrent la fossilisation du parcellaire du haut Moyen Âge. La présence sur la partie nord du terrain de nombreuses fosses quadrangulaires, rappelle la pratique de la culture de la vigne au cours des XIXe et XXe siècles attestée dans la commune. Enfin, d’assez importants vestiges militaires, douilles d’obus ou éclats, témoignent des combats de la poche de Colmar livrés au cours de l’hiver 1944-1945 qui ont abouti à la destruction totale de la commune.