Emmanuel Macron

Nel quasi totale silenzio dei media italiani (così come dei sindacati) la Francia è attraversata da una mobilitazione che è iniziata il 5 Dicembre e che dura ormai da quasi tre mesi. La causa che ha provocato quest'ondata di scioperi e manifestazioni è stata la riforma delle pensioni di Macron e del suo governo. Ma le cause profonde della protesta vanno al di là di questa riforma e al contempo, mobilitazioni di questa portata trasformano in profondità la società.

In this paper, we will be reviewing the Discourse analysis as a qualitative and quantitative multidisciplinary approach that allows studying a discourse in a precise way. We will see two of the main methods to analyze a speech, the synthetic method and the analytical method. Also, we will analyze a discourse done by the French president, Emmanuel Macron, according to these two methods.

Talk given at Cambridge University's Centre for Languages and Inter-Communication. It covers the French political system, the election process at local and national levels, political parties and their funding, a comparison of the candidates to the 2017 and 2022 presidential elections.

Reagan, Thatcher, Mitterrand, Kohl, Clinton, Blair, Schröder, Berlusconi, Obama, Cameron, Sarkozy, Merkel, Renzi: nelle parabole di questi leader, accomunati dalla pretesa di rappresentare il nuovo e il cambiamento, si può cogliere il ruolo cruciale che gioca la narrazione nei sistemi politici. Attingendo alle scienze sociali, alla psicologia e alle neuroscienze, il libro illustra i meccanismi che rendono efficace lo storytelling per creare emozioni, identificazione e coinvolgimento con il leader narratore. Uno storytelling che è collocato all’interno dell’impetuoso sviluppo della comunicazione e del marketing politici degli ultimi decenni. Quei tredici casi ci aiutano a decifrare l’attualità: i profili e le narrazioni di Trump, Salvini e Macron appaiono come lo stadio avanzato dell’impoverimento del discorso politico, della spettacolarizzazione e della logica mediatica; nella Brexit vediamo l’impasse a cui tutto ciò può portare; nel cancellierato di Merkel il suggerimento di una via alternativa.

« Perspectives et enjeux des réformes électorales à venir », Constitutions, 2017, n°3, p. 381-403.

Entretien avec Thomas Ehrhard, Pierre Martin et Romain Rambaud.


---- Résumé ---
Dans un contexte de rénovation de la vie politique française-impulsé par l'actuel chef de l'État-, le renouvellement de la composition de l'Assemblée nationale vers plus de représentativité était attendu. L'ampleur du changement du personnel politique, tel qu'il a découlé des dernières élections législatives, est une première étape, inédite sous la V e République. Reste alors à envisager la possibilité d'introduire « une dose de proportionnelle », conformément à la proposition de campagne du président de la République. Cette réforme électorale, tentée à son époque par le président Mitterrand, peut paraître séduisante mais comporte aussi un certain nombre de risques et de limites que ce débat souhaite mettre en lumière à travers les regards croisés de Thomas Ehrhard (Paris II) ; Pierre Martin (CNRS) et Romain Rambaud(université Grenoble-Alpes).


Summary In a context of renewal of French political life-driven by the current head of state-the renewal of the composition of the National Assembly to move towards more representativeness was to be expected. The extent of the change in the political personnel, as it emerged during the last legislative elections, is a first step, unprecedented under the Fifth Republic. It remains to be considered as to the possibility of introducing «a dose of proportionality», in accordance with the campaign proposal of the President of the Republic. This electoral reform, attempted in his time by President Mitterrand, may seem attractive, but also includes a number of risks and limitations that this debate wishes to highlight through the analytical eyes of Thomas Ehrhard,  Pierre Martin, and Romain Rambaud.

Si on regarde les commentaires en ligne des militants de la CGT sur les manifestations contre le Pass sanitaire, on a l'impression que beaucoup de travailleurs pensent qu'il est possible de faire passer à gauche ces manifestations dominées par l'extrême droite. Cette position repose sur l'idée que les mouvements sociaux n'ont pas d'orientation propre, mais dépendent exclusivement des rapports de force : si on participe en masse, on peut voler la manifestation à l'extrême droite, qui la monopolise actuellement.

Malheureusement, ce n'est pas le cas. Pour comprendre la nature d'un mouvement social, il faut comprendre ses racines sociales. Le mouvement contre le passeport vaccinal a une racine loin des valeurs de gauche et est par conséquent hégémonisé par des mouvements de droite.

Le  paysage politique français a connu sa transformation la plus radicale depuis 1958, au terme d'une campagne sans exemple dans le passé à l'été 2017 où le clivage gauche-droite a éclaté pour donner naissance à un socle majoritaire agrégeant diverses composantes. Parmi les résultats les plus saillants de cette séquence, l'émergence d'une nouvelle formation politique désireuse de se démarquer des "partis traditionnels" : La République en Marche (ex-En Marche !).

Qui sont les « marcheurs » ? D'où viennent-ils ? Comment se positionnent-ils sur l'échiquier politique ? Quelles  sont leurs valeurs ? Le meilleur moyen de répondre à ces questions était d'aller à leur rencontre pour ausculter leur profil sociologique, leurs motivations, leurs pratiques, leurs croyances... C'est ce qu’a fait Terra Nova en réalisant une enquête indépendante de grande ampleur auprès des adhérents de La République en Marche. Inédite aussi bien par son objet que par son étendue, elle a permis de recueillir les réponses d’un échantillon représentatif de 8 815 marcheurs qui ont répondu à un questionnaire anonymisé de 112 questions. 

Les résultats que nous présentons aujourd’hui font la lumière sur :

la sociologie des marcheurs : quel âge ont-ils ? de quels milieux sont-ils issus ? dans quels territoires vivent-ils ? Etc.
leur position sur l’échiquier politique : ont-ils réellement renoncé au clivage gauche-droite ? Dans le cas contraire, de quel côté penchent-ils ?
leur(s) culture(s) politique(s) : le progressisme y est-il réellement dominant dans leurs rangs ? Quelle place y occupe le conservatisme ? le libéralisme ?
leurs pratiques militantes : pourquoi ont-ils adhéré au mouvement ? Qu’en attendent-ils ? Comment le jugent-ils ? Quelle place y occupe la figure d’Emmanuel Macron ?
Notre rapport répond à une double ambition : d'abord, contribuer à la connaissance de nouveaux mouvements politiques en France, et redonner une nouvelle impulsion à ce type d'enquête de sociologie politique, sans équivalent en France et en Europe depuis une quinzaine d'années. Ensuite, mieux connaître ce nouveau parti majoritaire, déterminant dans l'histoire du paysage politique hexagonal, et le situer sur l'échiquier politique. Il livre une meilleure compréhension de la République En Marche et apporte un éclairage précieux sur les transformations qui affectent les organisations politiques en France comme ailleurs en Occident.

Dès qu’il s’est installé à l’Élysée, le nouveau président français, Emmanuel Macron, a montré sa volonté de s’éloigner de la « présidence normale » de son prédécesseur, François Hollande, en assumant une posture « jupitérienne ». En même temps, cette posture semble différente de «l’hyperprésidence » de Nicolas Sarkozy. À la différence de l’ancien président, Macron a en effet cherché à proposer une image loin d’être partisane, en s’efforçant de se montrer au-dessus des
partis, étranger à la compétition partisane traditionnelle. Sa campagne présidentielle a été caractérisée par le recours à une très forte médiatisation de son image et de ses propos, en particulier aux moyens de la « pop-politique » et de la « pipolisation », avec l’utilisation, par exemple, de l’image de son couple et du storytelling de l’histoire d’amour avec sa femme. Malgré cela, Macron n’a jamais caché sa prétention jupitérienne. Au contraire, en analysant ses discours de campagne et ses interviews on peut remarquer que cette prétention a toujours été
présente, se déroulant comme un fil rouge à travers le dévoilement progressif de son idée de leadership présidentiel.
L’objectif de ce chapitre est de montrer quel type de leadership a été mis en scène par le futur président pendant sa campagne et comment on peut interpréter sa posture de leader à travers sa narration. A cet effet, nous nous sommes livrée à une analyse qualitative d’interviews données à la presse et à la télévision et reprises sur le site de campagne d’Emmanuel Macron et
du contenu de son livre du 2016 (Revolution), ainsi que de ses discours les plus importants. En même temps, nous proposons aussi une analyse quantitative de l’emploi des pronoms « je », « nous », « vous » avec pour corpus les vingt-deux discours d’Emmanuel Macron en France métropolitaine à partir de son allocution de démission du Ministère de l’Économie, le 30 août 2016.

Доклад, представленный на III Всероссийской научной конференции «Современная Франция в преддверии выборов 2022» (г. Москва, 5 июля 2021 г.). В центре внимания доклада – вопрос о месте Китая во внешней политике Франции с мая 2017 по декабрь 2020 г. Опираясь на программные выступления президента Пятой Республики, документы Министерства Европы и иностранных дел, а также Министерства вооруженных сил, автор выявляет противоречивый характер оценок Китая со стороны французского руководства. КНР одновременно предстает потенциальным партнером и государством, способным нанести ущерб интересам Франции и ЕС. Анализ внешней политики Парижа на китайском направлении демонстрирует наличие континуитета и сохранение голлистских «рефлексов» французской стратегии. Последние, однако, наталкиваются на реальную ограниченность ресурсов и возможностей страны по осуществлению глобальной политики.
Paper presented at the III All-Russian scholar conference "Contemporary France on the eve of 2022 elections" (Moscow, 5 July 2021). This paper uncovers the role which China played in the French foreign policy from May 2017 to December 2020. Basing on the declarations and speeches made the President of France, on the documents of the Ministry for Europe and Foreign Affairs and the Ministry of Armed Forces, author demonstrates the ambivalencies of the French estimates in regard of Beijing. China is perceived both as a potential partner, and as a strategic rival of France and the European Union. There were elements of continuity in the Chinese policy of Paris and the Gaullist “instincts” persisted. Nevertheless, these “instincts” tend to clash with the deficiency of resources and the real capabilities of the Fifth Republic.

Emanuel Macron won. His victory in the second round of the French presidential election was clear and uncontested: 5.5 million votes more than his opponent in a singular type of binary election such as the Gallic ballotage. For the loser Marie Le Pen, however, the result would mean her resounding victory. In other words, the world turned upside down, or truth and lies simultaneously in the media and social media networks with brazenness and shamelessness. And all this cheered on by gazetteers who warn us, time and again, of the coming of the wolf; that is, of the seizure of power by the representatives of reactionary populism.

Аннотация. В статье рассматриваются проблемы социальной и культурной интеграции мусульманской общины во Франции. Обращается внимание на исторический опыт страны, принимав-шей с конца ХIХ в. волны массовой иммиграции. Отмечается тен-денция изменения иммиграционной политики от ассимиляции инокультурного контингента к признанию культурных различий. Подчеркивается стремление к интеграции мусульманской общины на поликонфессиональной основе.
Abstract. The article deals with the problems of social and cultural integration of the Muslim community in France. Attention is drawn to the historical experience of the country, which has taken waves of mass immigration since the end of the nineteenth century. There is a tendency to change the immigration policy from assimilation of the foreign cultural contingent to recognition of cultural differences. It emphasizes the desire for integration of the Muslim community on a multi-confessional basis.

«¿Qué pensar acerca de la idea, defendida durante un tiem-po por Rawls, de que se puede pedir legítimamente en una democracia con pluralismo tanto filosófico como religioso, que todos deliberen en el lenguaje de la sola razón, dejando sus opiniones religiosas en la antesala de la esfera pública? El carácter tiránico de esta exigencia fue pronto advertido por Rawls, lo que le honra.» Charles Taylor, 2011 1 «La laicidad de la escuela pública debe ser más rica, y más difícil de realizar, que la laicidad que procede del Estado. Esto es debido a que la vida cultural de un pueblo no es laicidad de abstención, sino mezcla de corrientes culturales diversas y opuestas; no por incompetencia, sino por abundancia; esta laicidad de vida y no de muerte es la realidad misma de la conciencia moderna, que es una encrucijada de influencias cruzadas y no una plaza desierta.» Paul Ricoeur, 1954 2 En estas páginas quisiera llevar a cabo una breve presentación de la cuestión de la laicidad en la filosofía de Paul Ricoeur. No es un tema que se haya inves-tigado en el ámbito de los estudios ricoeurianos, pues, en primera instancia, son pocas las referencias de Ricoeur al tema de la laicidad. No obstante, algunas de las reflexiones de su última época-sobre todo las aparecidas bajo el formato de entrevistas (por ejemplo, La crítica y la convicción)-, son esclarecedoras y han tenido bastante fortuna, aunque hay que hacer notar que muchos utilizan estas reflexiones sin cita expresa. En estas páginas 1. «Por qué necesitamos una redefinición radical del secularismo», en J. Habermas y Ch. Taylor, El poder de la religión en la esfera pública, Trotta, Madrid, 2011, pp. 52-53. 2. P. Ricoeur, «Le protestantisme et la question scolaire» [1954]: Foi-Éducation 131 (2005), p. 10.

Qui n'est pas convaincu que l'humanité est au bord d'une catastrophe majeure ? La lucidité et l'espoir doivent se conjuguer pour indiquer une voie d'issue qui prend la forme de plus en plus explicite du choix crucial de la raison ou la violence, en d'autres termes entre la solidarité démocratique et la domination dictatoriale.

Le libéralisme est parvenu à dissoudre le monarchisme absolu de l’Europe des princes pour faire place au contrat social démocratique de l’Europe des nations sans être parvenu à ériger un droit international public.

Face aux paradigmes du dérèglement climatique et des ressources limitées, l’idéologie libérale – pas plus que celle communiste qui partage le même postulat de productivité en divergeant sur le seul mode – ne parvient à répliquer à la remise en cause du dogme économique d’une croissance infinie stimulée par une consommation illimitée. La profession de foi matérialiste que tous les problèmes sociaux ou politiques peuvent être résolus par des solutions technoscientifiques prend un ton affabulateur. Il en résulte un impossible dilemme opposant le légal au moral qui va manifestement rompre l’équilibre de la social-démocratie écartelée entre le fond marxiste de l’extrême gauche (la prise en charge collective excessive qui démotive et étouffe tout le monde) ou le fond darwiniste de l’extrême droite (le chacun pour soi).

Laisser le carcan des souverainetés féodales empêcher l’intelligence humaine de construire toute perspective d’avenir en commun conduit inexorablement l’humanité au désastre : Soit elle sombre dans l’effondrement de l’écosystème en s’entretuant massivement pour les ressources en raréfaction, ou soit le féodalisme moderne atteint le paroxysme de la barbarie en remédiant à la cause démographique du changement de paradigmes économiques par le génocide de milliards des gens.

Le courage politique consiste à ne pas abandonner notre monde à la fatalité déshumanisée de la tyrannie meurtrière. Seul l’idéal démocratique est en mesure de soumettre la force étatique à la raison juridique pour fédérer la conscience collective émergeante sur un nouveau consensus minimal de valeurs universelles visant à assumer les effets du changement de paradigmes économiques en consacrant l’intelligence collective au service de la fraternité humaine.

Emmanuel Macron’s electoral victory and the rise of his political subject La République en Marche, led to significant changes at the level of French party politics in recent decades. This new political entity has taken the dominant position of the presidential majority, implying the disintegration of the bipolar “cartel” of the Socialist Party and the Republicans in the National Assembly. In addition to the fundamental recalculation of power relations through the election outcomes, it has resulted in a major reversal at the level of the classical party forces – left and right block, so that the structure criteria of the former party system were significantly violated. In this paper, we provide a more analytical view of which poles formed the party system of the 5th French Republic. We argue that the typical bipolar configuration in the form of the dominant left and right polarity has not existed from the first moment. We carry out a reconstruction of the main poles of the French party system through seat distribution by the individual political groups in the legislature. The key argument of our article is that the structural impact of the Macronist party’s electoral success has led to one of the most significant transformations of the party system’s polarity: the return of the political centre as the dominant pole and the shift from bipolarity to tripolarity. Regarding the sustainability of the new party reconfiguration, we conclude with several scenarios of further development.

Abstract: As one of the founding member states of the European communities (EC), France has played a major role in the process of European integration since the 1950s. However, French presidents have always treated European integration cautiously, generally supporting forms of supranational integration in areas of socio-economic policy and preferring the intergovernmental mode of governance in areas of defence and foreign policy. In a context marked by the recent weakening of the French influence on European integration (see Assemblée Nationale, 2016), the gradual rise in Euroscepticism since the 2010s (see European Parliament, 2017), as well as the destabilising effect of Brexit (see Zagdoun, 2016), Emmanuel Macron’s 2017 election on an openly pro-European program has foreshadowed the possibility for France to reassert its role as a leading actor in Europe. The aim of this article is to make sense of these events in terms of France’s relationship with the European integration process from its origins to the present day and to understand France’s future role in the evolution of the European Union (EU), while paying particular attention to President Macron’s pro-integrationist influence on the EU.

Leaders are shaped not only by their political philosophy but also by the culture of their nation and its political arena. One of the most powerful of these forces is gender, which introduces a set of specific expectations and stereotypes. As a result, the relations between states may be those of gendered individuals, acting not only with state interest in mind but out of interest for reinforcing their own masculinity. This study examines President Trump’s diplomatic rhetoric and interactions with French President Macron and Russian President Putin to reveal examples of masculinity turned into political discourse. Diplomatic rhetoric includes tweets from Trump’s account, speeches, and interactions with the press pertaining to international relations. This data set was coded to reflect themes of toxic masculinity, hegemonic masculinity, and political efficacy. Analysis then explores how hierarchy between leaders is established to assert the masculine dominance of a nation and an individual. Other topics of analysis include the influence of context and the specific codes of masculinity required by different political situations.

( En attendant Nadeau  dec 2017)

https://www.en-attendant-nadeau.fr/2017/12/19/lachelier-macron/

L’élection d’Emmanuel Macron a provoqué, à défaut de vagues d’enthousiasme républicain, une vague d’ouvrages sur le sens de sa victoire et sur les origines intellectuelles du nouveau locataire de l’Elysée, particulièrement sur son compagnonnage avec Paul Ricoeur. Mais comme le disait Kant, il y a quand même une différence entre faire de la philosophe et faire le philosophe.

CR de

Paul Ricoeur, Méthode réflexive appliquée au problème de Dieu chez Lachelier et Lagneau, Paris, Cerf, 2017, 246 p. 29 €
Jean-Noël Jeanneney, Le moment Macron, Seuil, Paris, 2017, 206 p, 16 €
François Dosse, Le philosophe et le président, Stock, Paris, 270 p. 19€
Sandra Laugier, Albert Ogien Antidémocratie , La découverte , Paris, 2017, 19€, 213p
L’élection d’Emmanuel Macron a provoqué, à défaut de vagues d’enthousiasme républicain, une vague d’ouvrages sur le sens de sa victoire et sur les origines intellectuelles du nouveau locataire de l’Elysée, particulièrement sur son compagnonnage avec Paul Ricoeur. Mais comme le disait Kant, il y a quand même une différence entre faire de la philosophe et faire le philosophe.
Il est intéressant de lire le mémoire de diplôme d’études supérieures (comme on appelait

Sociologist and philosopher, Raphael Liogier has published a series of books, delving into questions of the sacred and the religious within contemporary societies, and on more general questions of the future of human identities in a globalized and connected world. The first two volumes are entitled Le mythe de l'islamisation, Essai sur une obsession collective (2012)[1] [1] and Ce populisme qui vient: Conversations pour demain (2013).[2] [2] In these volumes, Liogier analyzes the current rise of populism, Islamophobia, and extremism in most developed countries, and proposes a new conceptual framework to understand it. The third volume is called La guerre des civilisations n'aura pas lieu: coexistence et violence au XXIeme siècle (2016.)[3] [3] Here, Liogier opposes the dominant idea, popularized by Samuel Huntington in his book Clash of Civilizations, and the Remaking of World Order (1996)[4] [4] that the contemporary rise of racism is not the consequence of a clash between incompatible religions and civilizations—as Fukuyama argued in his book The End of History and the Last Man (1992),[5] [5] but the product of a global culture (with the multiplication of " deterritorialized spaces of desire ") that is working at undoing the traditional making of identity (by blurring the notion of frontiers, and the notion of the other). His last and most recent book, which deals with the social and economic consequences of the changes implied by globalization and new technologies, is called Sans emploi. Condition de l'homme postindustriel (2016).[6] [6] In this volume, Liogier is imagining—very much like Herbert Marcuse or Georges Bataille in their respective times—what could be a world where the value attributed to labor would be replaced by a " basic universal

This paper aims to analyze the possible impact of the populism of French President, Emmanuel Macron, on the European Union’s foreign policy. The main question asked for this is whether a leader who emerged as a defender of liberal democracy has an effect, with his populist rhetoric, on the recent foreign policy crises in the EU and taking slow action against the crises. The reason for the emergence of this question is, in a macro perspective, in addition to the popular question of whether populism poses a threat to the democratic principles of the EU, to analyze how populist policies affect EU foreign policy through the policies of a leader who claims to be a liberal democrat

EuVI Elemzések, 2021.01.09. ; http://europavarietas.org/euvielemzesek

A Macron-féle politikai ciklus lényege abban ragadható meg, hogy a francia politikai palettán a megújított, antiszemita és rasszista felhangoktól megvált (dédiabolisation) korábbi szélső-jobboldali FN (Nemzeti Front) az immár radikális jobboldali RN (Nemzeti Tömörülés, 2018-) és a ciklus alatt folya-matosan jobbra tolódó új centrumpárt, a LREM (Lendületben a Köztársaság, 2016-) bipoláris vezető szerepe alakult ki.

Beaucoup de personnes dans le monde aussi bien qu’en France parlent du mouvement des gilets jaunes. Pourquoi sont-ils descendus dans la rue ? Comment pourraient-ils résister aux forces de l’ordre? La question la plus importante parmi tant d’autres est qui sont les gilets jaunes? Ces questions sont profondément essentielles pour comprendre le monde dans lequel nous vivons. Afin de pouvoir répondre à ces questions, il est nécessaire d’avoir une nouvelle perspective théorique pouvant exprimer les causes du départ du mouvement des gilets jaunes. Ce n’est qu’en répondant à ces questions avec un nouveau point de vue mettant en exergue les problématiques de la vie quotidienne qu’on peut avoir une chance de lutter contre le néolibéralisme et le populisme qui affectent des milliards de personnes partout dans le monde.

Tout d’abord, je crois que ce à quoi on assiste avec ce mouvement est l’émergence d’un nouvel acteur social dans l’Histoire: le précariat politique. Dans cet article, on va élaborer le concept du précariat et du précariat politique en bref. Puis, on va discuter de là où ce mouvement pourrait aller. C’est parti.

“Por regla general, son las circunstancias las que hacen a los hombres”
Napoleón Bonaparte

Emmanuel Macron era hace solo tres años un completo desconocido en el ambiente político francés. Pero hace ocho días, las elecciones más reñidas de la historia de su país lo convirtieron en presidente electo. Superó en la segunda vuelta electoral a Marine Le Pen, la política ultraderechista del Frente Nacional; organización política que crecía a expensas del aumento del bajo nivel de vida, del desencanto de la unidad europea y de la exposición francesa al terrorismo global.

Un año de ascenso político
“Un joven a toda prisa” es la expresión que usan los franceses cuando conocen la carrera política o empresarial meteórica de un joven que se desempeña con eficiencia. En ese sentido, desde el Ministerio de Economía, Macron ha duplicado su popularidad, superando a la del propio presidente Francois Hollande a quien la prensa gala nunca vio con agrado. Con su rostro en las portadas de las principales revistas francesas, Macron aprovechó esa popularidad y con ello nulificó lo que la prensa dice que es su defecto: la falta de experiencia política por no haber ocupado nunca un cargo de elección popular.


Tocando los límites y en contra el populismo de ultraderecha
Macron gana notoriedad nacional a partir de su llegada al Ministerio de Economía. Durante su titularidad impulsa la denominada “Ley de Macron", que tenía por objetivo incrementar la productividad nacional a través de una reforma laboral. La reforma básicamente trataba de regular el trabajo informal; sector económico que acoge a los franceses jóvenes sin empleo, además evitar el pago de horas extras laborales y reducir el presupuesto nacional durante tres años consecutivos. La idea de Macron era abrir la economía gala a la competencia, incorporar a los jóvenes al mercado laboral y facilitar nuevas inversiones.

Macron por la unidad francesa y una oportunidad para Europa unida
Primero fue el fenómeno del “Brexit” en Gran Bretaña, luego la victoria de Donald Trump en Estados Unidos. Estos dos hechos políticos lograron alcance global, por tratarse de fenómenos populistas de derecha que desafiaron el orden establecido de globalización y apertura comercial  pero a través de propuestas de políticas económicas y también sociales que se consideran regresivas y no progresistas, por ejemplo la xenofobia.

The article analyses the Angela Merkel government’s attitude towards far-reaching plans to rebuild the EU of the French president in three key areas: EU architecture, refugee issue and security policy and towards two non-EU players on the continent: Russia and Turkey. The article is trying to prove that the head of the German government, preferring the unity of the EU rather than integration, will looking for compromise with Macron, taking into account different from the French one positions of other EU countries, and will try to stop the wave of the refugees from Africa through agreements with African countries. Regarding the Turkish autocrat, to avoid provocation, A.Merkel will attempt pragmatic relations. Also regarding Russia, even though it poses a threat to the security of the EU, she will consider (as the requirement of the moment) to establish a network of lively relations with the Putin state.

O coronavírus foi mobilizado pelo governo Macron como um “reboot” de contestadas reformas face à desmobilização dos protestos no espaço público ensejada pelo confinamento.

Ademais, o enfrentamento da epidemia colimou com a antecipação
de danos futuros contabilizados em relação ao Brexit e à desaceleração da economia ao longo do mandato de Macron.

Não obstante não ser responsável por uma transformação estrutural nas relações econômicas entre a França e a Europa, o governo
Macron logrou transformar um evento catastrófico em oportunidade para se relançar politicamente.

1. Introdução Uma profunda transformação do espaço público e da esfera política está ocorrendo com uma assombrosa rapidez ligada à mudança tecnológica da mídia e à instalação e consolidação de novas práticas discursivas por parte dos usuários. Essa mudança ocorre em vários níveis. No nível dos conteúdos e na gestão das agendas, com o surgimento de valores como accountability. Ou a transparência; no nível de manipulações e práticas como o empoderamento dos cidadãos, mas acima de tudo no nível de mediação, divisão digital, streaming, os seguidores abriram um amplo debate sobre a lógica clássica da comunicação política, a ponto de o pesquisador poder perguntar se a comunicação política é possível hoje sem web 2.0. Estamos diante de um fenômeno complexo no qual se ligam intrinsecamente diferentes dinâmicas, como a temporal instantânea, ou a prática de uma escrita coletiva nas plataformas web de candidatos, as hashtags que alimentam e enquadram as mensagens. Finalmente, neste novo cenário converge um fenômeno mais antigo, como a peopelización, que vem acompanhando historicamente a mídia tradicional com sua série de revelações e escândalos. A hipótese que se quer desenvolver neste texto é a que as transformações que as Novas Tecnologias de Informação e Comunicação (NTIC) produzem têm um tipo particular de relação entre o ator político e o cidadão de novos populismos. A ilusão de uma relação não midiática que implica a perda da hegemonia da representação política em nossas tradicionais democracias representativas, tal como as conhecemos hoje, tem como um dos corolários imediatos a crise dos partidos tradicionais como forma de identificação e integração da representação política. Não é sua única causa-a percepção da gestação de uma nova casta burocrática e de uma verdadeira oligarquia política frente ao empobrecimento das classes médias, ao desemprego e à transferência de poder aos mercados financeiros, é sem dúvidas determinante,-mas poderíamos nos questionar como que a polarização esquerda/direita, que acompanha a política desde o século XVIII, é apagada em proveito da emergência de novos partidos políticos centrados nas necessidades, aspirações e problemas "do povo" e apoiados basicamente na gestão de sites e plataformas web. O que é coletivo? A quem representa?

L’articolo analizza Il Duca di Mantova di Franco Cordelli e Un personnage de roman di Philippe Besson. In questi testi, gli autori si confrontano rispettivamente con la figura di Silvio Berlusconi ed Emmanuel Macron. Attraverso la categoria di ‘ipermoderno’, l’articolo intende studiare alcuni tratti del potere contemporaneo: in una prima parte, si analizzerà lo statuto ontologico dei testi e le modalità usate per mescolare elementi di finzione a dati reali; successivamente, si mostrerà quali immagini del potere emergono dai due politici rappresentati; in conclusione, andando oltre i testi, si cercherà di definire il concetto di ‘Leviatano-ologramma’, al fine di fornire nuovi strumenti concettuali per decostruire l’immaginario politico contemporaneo.

The article analyses Franco Cordelli's Il Duca di Mantova and Philippe Besson's Un personnage de roman. In these texts, the authors compare themselves with the figure of Silvio Berlusconi and Emmanuel Macron respectively. Through the category of 'hypermodern', the article intends to study some traits of contemporary power: first of all, it will analyse the ontological status of the texts and the ways used to mix fictional elements with real data; then, it will show which images of power emerge from the two represented politicians; in conclusion, going beyond the texts, it will try to define the concept of 'Leviathan-hologram', in order to provide new conceptual tools to deconstruct the contemporary political imaginary.

France has always played a central role in creating the constituent concepts of European identity. This article focuses on the reconstruction of the concept of EUROPE in contemporary French political discourse, by using the example of president Emmanuel Macron, who, shortly after taking office, presented his ideas for a future "new" European policy in a keynote speech at the Sorbonne. The discursive construction of this concept will be examined from a socio-cognitive and critical discourse linguistic perspective. The analysis takes a comprehensive view of the semiotic potential of strategies of conceptual framing and the interaction of visual and verbal framing, e.g. specific key terms, metaphors and argumentative patterns, employed and/or created for this purpose. I will also argue that conceptual re-framing contributes to legitimate France's and Macron's personal claim for political leadership within the EU. On the methodological level, this case study aims at a better understanding of strategic political framing.

Emmanuel Macron’s electoral victory and the rise of his political subject La République en Marche, led to significant changes at the level of French party politics in recent decades. This new political entity has taken the dominant position of the presidential majority, implying the disintegration of the bipolar “cartel” of the Socialist Party and the Republicans in the National Assembly. In addition to the fundamental recalculation of power relations through the election outcomes, it has resulted in a major reversal at the level of the classical party forces – left and right block, so that the structure criteria of the former party system were significantly violated. In this paper, we provide a more analytical view of which poles formed the party system of the 5th French Republic. We argue that the typical bipolar configuration in the form of the dominant left and right polarity has not existed from the first moment. We carry out a reconstruction of the main poles of the French party system through seat distribution by the individual political groups in the legislature. The key argument of our article is that the structural impact of the Macronist party’s electoral success has led to one of the most significant transformations of the party system’s polarity: the return of the political centre as the dominant pole and the shift from bipolarity to tripolarity. Regarding the sustainability of the new party reconfiguration, we conclude with several scenarios of further development.

This article analyzes the 2019 European election in France from the perspective of how European and domestic influences informed the principal parties’ campaigns and impacted voter choices. It then assesses the election’s European and domestic implications. It is argued that the election confirmed the fundamental reordering of the French party system around an “integration-versus-demarcation” cleavage that turned around pro- versus anti-European sentiments externally and liberal versus illiberal attitudes domestically. Though reflecting an improved result for an incumbent president’s party, at the European level the fractured parliament yielded by the election stands to complicate Macron’s federalizing ambitions for the European Union. In turn, domestically, the 2019 European election heralds a period of sociopolitical turbulence that not only threatens to derail Macron’s reformist agenda during the second half of his term but to jeopardize his 2022 reelection prospects.

Cet article analyse les raisons de la fin de la synthèse social-démocrate qui avait porté François Hollande au pouvoir en 2012 et rend compte des conditions qui ont pu permettre l'ascension d'Emmanuel Macron lors de l'élection présidentielle de 2017.

This article analyses the reasons for the end of the social democrat synthesis that brought François Hollande to power in 2012 and outlines the conditions for Emmanuel Macron's victorious rise in the last 2017 presidential election.

FR : Le président de la République doit-il montrer ses émotions ? Cet article vise à établir qu’une norme de sang-froid s’est construite au fil de l’histoire politique et s’est imposée sous la Ve République pour trois raisons : le sang-froid participe de la rationalisation du pouvoir d’État, il distingue ceux qui occupent des positions élevées, il procure une position de force dans les discussions. Néanmoins, s’il ne peut succomber aux émotions, le chef d’État ne doit pas pour autant ignorer celles-ci : il en orchestre la régulation, imposant par son discours des émotions collectives exemplaires, par exemple, à la suite d’attentats ou de décès de personnalités populaires. En comparant le rapport aux émotions du général de Gaulle à celui de ses derniers successeurs, en particulier Nicolas Sarkozy et Emmanuel Macron, on peut faire l’hypothèse d’un relâchement de la norme de sang-froid et d’une banalisation de l’expressivité des figures au sommet de l’État.

EN : Should the President of the Republic show his emotions? The norm of self-control which was built over the course of political history was imposed under the Fifth Republic for three reasons: self-control is part of the rationalization of state power, it distinguishes those who occupy high positions, it provides a position of strength in discussions. But if he cannot succumb to emotions, the Head of State cannot ignore them. He manages the regulation of emotions, imposing by his speech exemplary collective emotions, for example following the attacks or the deaths of popular personalities. By comparing the emotions shown by General de Gaulle with those of his last successors, in particular Nicolas Sarkozy and Emmanuel Macron, we can finally make the hypothesis of a release of the blood standard-cold and a banalization of expressiveness at the top of the State.

Jus Politicum, revue internationale de droit politique, septembre 2020 ---- L’évocation de la réforme du mode de scrutin est un fait politique d’intérêt, indépendamment de son adoption. Son évocation récurrente soutient des enjeux politiques cardinaux internes à la majorité, d’une part, et s’inscrit dans des changements de la vie politique et institutionnelle à la cohérence lacunaire, d’autre part.

El martes 4 de agosto la capital libanesa conmocionó al mundo. La explosión que se produjo en el puerto de Beirut dejó, al menos, un saldo de más de 150 muertos, alrededor de 5.000 heridos, 300.000 personas sin hogar, varios desaparecidos e importantes daños materiales. El devastador estallido puso en shock a todo el país que deberá hacer frente a las consecuencias de esta tragedia.

As different parts of the world, including Europe, face some deep-rooted and complicated issues, there is an urgent need for a nuanced, constructive and cooperative approach in order to solve these problems. French President Emmanuel Macron has presented himself as a champion of the spirit of solidarity and cooperation in Europe. He often expresses his views on European affairs in a manner that signifies that he fancies himself as the headteacher of Europe. However, he has also made provocative and hyperbolic statements opposing EU enlargement in the Balkans and against certain EU member and partner states. This approach, rather than creating a spirit of solidarity and cooperation, has created regional confusion and instability. The latest example was Macron's metaphor about NATO...