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  • Alexandre Monnin is the scientific director of Origens Media Lab, co-founder of the Closing Worlds initiative and a t... moreedit
Le numérique est le plus souvent présenté sous un jour immatériel et cependant son empreinte écologique est de plus en plus prégnante. La fabrication et les usages du smartphone, qui matérialise les pratiques digitales pour le plus grand... more
Le numérique est le plus souvent présenté sous un jour immatériel et cependant son empreinte écologique est de plus en plus prégnante. La fabrication et les usages du smartphone, qui matérialise les pratiques digitales pour le plus grand nombre, s'avèrent à la fois énergivores et impactant au plan environnemental et plus encore supposent l'exploitation d'enfants et de travailleurs pauvres pour l'extraction minière de terres rares, métaux et minerai le composant. A moyen terme, le smartphone dont la 5 e génération s'impose aujourd'hui, semble destiné à devenir une « technologie zombie » (José Halloy) et peu durable. Géo-physiciens, artistes, philosophes, designers, sociologues, architectes et juristes partagent leurs savoirs et pratiques afin de fournir un ouvrage en français qui propose : (1) une vision d'ensemble de ses problématiques et tensions, (2) sur
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Nous dépendons pour notre subsistance d’un « monde organisé», tramé par l’industrie et le management. Ce monde menace aujourd’hui de s’effondrer. Alors que les mouvements progressistes rêvent de monde commun, nous héritons contre notre... more
Nous dépendons pour notre subsistance d’un « monde organisé», tramé par l’industrie et le management. Ce monde menace aujourd’hui de s’effondrer. Alors que les mouvements progressistes rêvent de monde commun, nous héritons contre notre gré de communs moins bucoliques, «négatifs», à l’image des fleuves et sols contaminés, des industries polluantes, des chaînes logistiques ou encore des technologies numériques. Que faire de ce lourd héritage dont dépendent à court terme des milliards de personnes, alors qu’il les condamne à moyen terme? Nous n’avons pas d’autre choix que d’apprendre, en urgence, à destaurer, fermer et réaffecter ce patrimoine. Et ce, sans liquider les enjeux de justice et de démocratie. Contre le front de modernisation et son anthropologie du projet, de l’ouverture et de l’innovation, il reste à inventer un art de la fermeture et du démantèlement: une (anti)écologie qui met «les mains dans le cambouis».
L’étrange moment dans lequel nous sommes plongés, si difficile à appréhender, offre au thème de ce Dossier une actualité inattendue, alors qu’il a évidemment été préparé avant cette crise. À vrai dire, nous nous en serions bien passés, et... more
L’étrange moment dans lequel nous sommes plongés, si difficile à appréhender, offre au thème de ce Dossier une actualité inattendue, alors qu’il a évidemment été préparé avant cette crise. À vrai dire, nous nous en serions bien passés, et il serait malvenu d’en profiter pour faire sa promotion, si ce n’est pour relever l’étonnante facilité avec laquelle les réalités qui semblaient le plus solidement établies peuvent être remises en cause du jour au lendemain (même si on ne sait pour combien de temps…), tant au niveau du rôle de l’État, des frontières et des souverainetés nationales, du poids de la dette ou de la place des services publics, qu’à des niveaux plus personnels, mais tout aussi décisifs, tels que le tissage du temps et de l’espace du quotidien de chacun, ou que l’interrogation sur ce que nous tenons pour important, voire vital. La fragilité n’est pas l’inverse de la solidité, de la durée ou de la solennité des choses, elle n’est pas à nos marges, elle n’est ni un défaut à réparer, ni un état provisoire, elle est notre sort commun.

Le présent Dossier fait écho à une série de séminaires et d’événements organisés autour de ce thème et de ce que cette attention à la fragilité vient bousculer dans nos manières d’enquêter. Si, bien sûr, nous n’avons pu réunir ici que quelques-uns des participants à cette réflexion au long cours, tous les auteurs rassemblés ici y ont contribué, à divers moments : le séminaire Attachements, le séminaire de recherche Maintenir/soutenir, la formation SPEAP lancée en 2010 par Bruno Latour à Sciences Po et le colloque « De la Passion Musicale aux êtres fragiles ».

En introduction, les coordinateurs du Dossier reviennent sur ce parcours, qui nous a conduits à réinterroger notre discipline et ses méthodes. Dans les pas du pragmatisme, comment rendre l’enquête plus ouverte aux objets en cause, aux problèmes formulés par les personnes concernées, à la constitution même des choses ? Qu’est-ce qu’impliquent le renoncement à toute posture d’extériorité par rapport aux mondes en train de se faire et l’abandon de l’idée d’un « social » qui serait régi par sa propre logique ? Après avoir situé notre démarche par rapport aux divers courants récents qui se sont réclamés d’une sociologie pragmatique et discuté d’autres formes réactualisées de recherche-action ou d’enquête sociale engagée, telles que les multiples studies à l’américaine, nous défendrons une conception radicale de l’enquête sociale, en réactivant le mot de « méliorisme » emprunté aux premiers pragmatistes américains.

Le projet est aussi de surmonter un paradoxe inhérent aux leçons sur la méthode, toujours à la limite de l’oxymore : elles forcent à formuler sur un mode général, et le plus souvent négatif – une liste de ce qu’il ne faut pas faire… – des façons de mener l’enquête dont on souligne en même temps la dépendance étroite à chaque cas particulier. Ne pas nous précipiter vers une analyse rassurante, comme s’il s’agissait coûte que coûte de rendre raison à une réalité qui nous déborderait ; ne pas laisser une interprétation clore un présent qui se déroule ; ne pas forcer l’analyse pour avoir le dernier mot… Plutôt qu’un cadre théorique commun qui s’appliquerait à des objets variés, peut-être est-il plus juste de dire que c’est une attitude que nous avons recherchée ensemble, voire une réserve, qui nous rende plus sensibles à l’indétermination têtue de ce dont il s’agit. Comment affûter l’art de se laisser attraper par l’expérience en cours, toujours ouverte à des possibles incertains, et pouvoir nous-mêmes en saisir des éclats pertinents ?

L’un des axes centraux de nos questionnements tient donc à la nécessité de suivre pas à pas le chemin qui va de la fragilité des choses observées à celle de la recherche elle-même, et réciproquement, pour repenser le lien à établir entre les deux, non pas sur le modèle classique d’un « recul » réflexif du chercheur sur sa position ou d’une « montée » en généralité, mais au contraire sur le mode d’un rapprochement obligé aux acteurs concernés et aux situations problématiques. Cette exigence a guidé le choix des articles rassemblés dans ce Dossier. C’est un trait commun frappant de textes à l’écriture par ailleurs très différente : nous n’avons cessé de réaliser combien cet effort de retenue, d’attente, cet art de « laisser arriver » les choses avant de les reprendre, nous rapprochait en réalité de la manière la plus ordinaire dont les acteurs concernés traitent les situations. Peut-être ne faisons-nous finalement que réinventer l’ethnométhodologie, ou mieux, en reformulons-nous une qui ne soit plus obsédée par la seule performation répétitive de l’ordre social, mais qui guetterait la pulsation indécise des choses… On le voit, cela exige des précautions et des inventions méthodologiques, mais cela va bien au-delà d’une police disciplinaire : si le monde est toujours en train de se faire, comme disait William James, c’est bien que la formation tâtonnante et controversée de nos problèmes communs ne peut se penser qu’au présent, là, dans l’expérience en cours – c’est aussi que, entièrement tissée par les liens qui la tiennent, grosse de futurs pluriels, elle dépend de nos engagements, pour le meilleur ou pour le pire.
Une vague de discours sur l’effondrement semble déferler sur la France. À l’horizon de la décennie qui vient, une panique bancaire, une pénurie énergétique pourraient briser les chaînes d’approvisionnement qui remplissent nos... more
Une vague de discours sur l’effondrement semble déferler sur la France. À l’horizon de la décennie qui vient, une panique bancaire, une pénurie énergétique pourraient briser les chaînes d’approvisionnement qui remplissent nos supermarchés, nous laissant cruellement démunis… Que faut-il penser de cet imaginaire collapsologiste ? Robinsonnade, allié objectif des stratégies de choc, vecteur de désespoir démobilisant? Ce dossier cherche à sortir des spéculations polémiques, pour observer comment les collapsonautes vivent l’effondrement en cours. La collapsologie fraie peut-être de nouvelles sensibilités et de nouvelles pratiques – différemment politiques.
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The first International Workshop on Semantic Web for Scientific Heritage was held in conjunction with the 12th ESWC 2015 Conference on June 1, in Portoroz, Slovenia and provided a leading international and interdisciplinary forum for... more
The first International Workshop on Semantic Web for Scientific Heritage was held in conjunction with the 12th ESWC 2015 Conference on June 1, in Portoroz, Slovenia and provided a leading international and interdisciplinary forum for disseminating the latest research in the field of Semantic Web for the preservation and exploitation of our scientific heritage, the study of the history of ideas and their transmission.

Classicists and historians are interested in developing textual databases, in order to gather and explore large amounts of primary source materials. For a long time, they mainly focused on text digitization and markup. They only recently decided to try to explore the possibility of transferring some analytical processes they previously thought incompatible with automation to knowledge engineering systems, thus taking advantage of the growing set of tools and techniques based on the languages and standards of the semantic Web, such as linked data, ontologies, and automated reasoning. The iconographic data, which are also relevant in history of science and arise similar problematic could be addressed as well and offer suggestive insights for a global methodology for diverse media.

On the other hand, Semantic Web researchers are willing to take up more ambitious challenges than those arising in the native context of the Web in terms of anthropological complexity, addressing meta-semantic problems of flexible, pluralist or evolutionary ontologies, sources heterogeneity, hermeneutic and rhetoric dimensions. Thus the opportunity for a fruitful encounter of knowledge engineers with computer-savvy historians and classicists has come. This encounter may be inscribed within the more general context of digital humanities, a research area at the intersection of computing and the humanities disciplines which is gaining an ever-increasing momentum and where the Linked Open Data is playing an increasingly prominent role.
We live in a world where energy-gulping digital infrastructures and products are developing beyond control. The energy consumption of Information and Communication Technologies (ICT) is increasing by 9% every year, and already accounts in... more
We live in a world where energy-gulping digital infrastructures and products are developing beyond control. The energy consumption of Information and Communication Technologies (ICT) is increasing by 9% every year, and already accounts in 2018 for 3.7% of global greenhouse gas (GHG) emissions. The digital transition as it is currently implemented participates to global warming more than it helps preventing it. The need for action is therefore urgent. Such is the main conclusion of the carbon transition think tank The Shift Project’s report on the environmental impact of ICT. If we do not tackle this impact, ICT will be part of the problem rather than part of the solution. The environmental impact of digitalisation becomes manageable if it is leaner, and it is possible to limit this growth to 1.5% per year by moving to sober digital practices - as this report proves. While high income countries alone bear the responsibility of overconsumption, we must recover our individual and collective abilities to challenge the social and economic benefits of both our purchasing and consumptions behaviours of digital objects and services. Are we up to the collective challenge of becoming digitally lean?
La consommation d’énergie du numérique est aujourd’hui en hausse de 9 % par an. Il est possible de la ramener à 1,5 % par an en adoptant la « Sobriété numérique » comme principe d’action. La transition numérique telle qu’elle est... more
La consommation d’énergie du numérique est aujourd’hui en hausse de 9 % par an. Il est possible de la ramener à 1,5 % par an en adoptant la « Sobriété numérique » comme principe d’action. La transition numérique telle qu’elle est actuellement mise en œuvre participe au dérèglement climatique plus qu’elle n’aide à le prévenir. Il est urgent d’agir. C’est ce que conclut le rapport sur l’impact environnemental du numérique publié le 4 octobre par The Shift Project, think tank de la transition carbone, quatre jours avant la publication du rapport spécial du GIEC sur un monde à 1,5°C. Cet impact environnemental doit être adressé, faute de quoi le numérique fera davantage partie du problème que de la solution.

Le numérique étant reconnu comme un levier de développement économique et social, la transition numérique apparaît comme incontournable pour l’ensemble des pays et des entreprises. La transition numérique est en outre souvent considérée comme un moyen de réduire la consommation d’énergie dans un grand nombre de secteurs. Pourtant, les impacts environnementaux directs et indirects (« effets rebond ») liés aux usages croissants du numérique sont systématiquement sous-estimés.

Le rapport « Pour une sobriété numérique » du think tank The Shift Project est le fruit d’un groupe de travail dirigé par Hugues Ferreboeuf, ingénieur polytechnicien et diplômé de Télécom ParisTech qui a dirigé plusieurs sociétés du secteur numérique. Le groupe de travail est composé d’universitaires, d’experts et de professionnels du secteur : Françoise Berthoud (CNRS, GDS EcoInfo), Philippe Bihouix (exp. métaux), Pierre Fabre (AFD), Daniel Kaplan (FING), Laurent Lefèvre (INRIA), Alexandre Monnin (INRIA, ESC-Clermont Origens Medialab), Olivier Ridoux (IRISA, Université de Rennes), Samuli Vaija (exp. ACV), Marc Vautier (exp. éco-conception), Xavier Verne (exp. grands projets informatiques), Alain Ducass (exp. énergie et numérique en Afrique), Maxime Efoui-Hess (TSP), Zeynep Kahraman (TSP).
The aim of this thesis is to account for the importance of the Web from a philosophical point of view. In a twofold fashion: as an object for research that, in the wake of the Semantic Web and Webarch, in different ways, is obviously... more
The aim of this thesis is to account for the importance of the Web from a philosophical point of view. In a twofold fashion: as an object for research that, in the wake of the Semantic Web and Webarch, in different ways, is obviously consonant with many classical issues in metaphysics and the philosophy of language. From this perspective, we study some of its main building blocks (URI, resources, tags, etc.). Along with this aspect, we underline its importance as regards what's becoming of philosophy itself. This is all the more important since the task at hand demanded that we did not project philosophical categories a priori and lend ourselves to commit the "inscription error" acutely described by Brian Cantwell Smith, by resorting to a form of philosophia perennis. Conversely, we tried to focus our attention on Web architects themselves in order to bring their empirical metaphysics to the forefront, observing the controversies to which it lent itself. By acknowledging the « ontogonic » scope of such a practice as « philosophical engineering », an expression coined by no other than Tim Bemers-Lee himself, understood as the production of new distinctions and entities like resources in a world that unfolds, we were made to ponder broader topics like the nature of objectivation. In the end, this gave rise to politic al concerns in line with the establishment of a shared world, in which the Web is heavily involved.
... Pourquoi donc mettre l'accent sur tels philosophes (Wittgenstein, Frege, Russell, Carnap, aujourd'hui ... sur la portée proprement philosophique de la démarche, Bringsjord donne les moyensthéoriques de faire ... 23 En... more
... Pourquoi donc mettre l'accent sur tels philosophes (Wittgenstein, Frege, Russell, Carnap, aujourd'hui ... sur la portée proprement philosophique de la démarche, Bringsjord donne les moyensthéoriques de faire ... 23 En tentant de dépasser les termes du débat qui ne s'est pas tout ...
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This retrospective of the Web and Philosophy (PhiloWeb) symposia traces the evolution of the philosophy of the web over a decade, from its origins at La Sorbonne through the Googleplex and beyond. The papers in the proceedings, as well as... more
This retrospective of the Web and Philosophy (PhiloWeb) symposia traces the evolution of the philosophy of the web over a decade, from its origins at La Sorbonne through the Googleplex and beyond. The papers in the proceedings, as well as invited talks, given in the online retrospective (PhiloWeb 2021) are outlined. A call to arms to put the "philosophy" back into the "philosophical engineering" of web is shown to be necessary in order to redeem the revolutionary horizons opened by the web.
This introduction invites the reader to unpick and rethink the idea of collapse—which is currently receiving widespread media coverage, particularly in France and some francophone countries. It promotes a sociological approach to the... more
This introduction invites the reader to unpick and rethink the idea of collapse—which is currently receiving widespread media coverage, particularly in France and some francophone countries. It promotes a sociological approach to the actors, places, temporalities, and regimes of its articulation. We highlight the need to empirically document what collapse does to people, and what people do with it once they are influenced by the idea. Collapsology calls for people to position themselves not only in relation to a theory but, more importantly, in relation to individual and collective experiences. This issue attempts to understand how the reception of collapsology provides a site  for the complex interplays of disarray and empowerment. Finding an ever more critical anthropocenic grounding merits collective discussion. This special issue presents the hypothesis that collapsological experiences provide opportunities for experimentation, by creating discursive and practical zones in which different political cultures and practices can meet and collaborate.
Présentation du numéro 11 de la revue Sciences du design.
Résumé : Au-delà des généalogies convenues, l’histoire du Web et de ses grands principes architecturaux demeure peu connue. Il s’avère que les questions de nommage et d’ontologie, au sens d’une « théorie de l’objet », ont occupé une place... more
Résumé : Au-delà des généalogies convenues, l’histoire du Web et de ses grands principes architecturaux demeure peu connue. Il s’avère que les questions de nommage et d’ontologie, au sens d’une « théorie de l’objet », ont occupé une place centrale dans l’établissement de ses fondamentaux. Les réponses apportées par les architectes du Web intéressent la philosophie, non seulement en raison de leurs contenus théoriques, mais aussi des déplacements induits dans nos pratiques académiques. De par l’importance du nommage, le Web apparaît en effet comme un « dispositif de désignation ». Néanmoins, les objets désignés sont toujours saisis sur le vif, en cours d’individuation, sans que ni leurs bornes ni leurs frontières ne soient clairement définies. Alors que nos repères sont bousculés par la crise écologique, on peut voir dans la prolifération de ces objets échevelés, aux frontières indécises, une ressource pour questionner nos catégories et appréhender le monde autrement.
Mots-clefs : ontologie du web, ressource, nommage, internet, intelligence artificielle

Abstract: Beyond the agreed genealogies, the history of the Web and its architectural principles remains little known. It turns out that issues of naming and ontology, in the sense of a « theory of the object », have been central to the establishment of its fundamentals. The answers provided by Web architects are of interest to philosophy, not only owing to their theoretical content but also because of the induced shifts in our academic practices. Because of the importance of naming, the Web appears as a « designation device ». Yet, the designated objects are always seized on the spot, in the process of individuation, without their limits or boundaries being clearly defined. While our landmarks are jostled by the ecological crisis, we can see in the proliferation of these disheveled objects, with indecisive borders, a drive to question our categories and apprehend the world in a different way.

Keywords : web ontology, resource, naming, internet, artificial intelligence
Résumé : Au-delà des généalogies convenues, l’histoire du Web et de ses grands principes architecturaux demeure peu connue. Il s’avère que les questions de nommage et d’ontologie, au sens d’une « théorie de l’objet », ont occupé une place... more
Résumé : Au-delà des généalogies convenues, l’histoire du Web et de ses grands principes architecturaux demeure peu connue. Il s’avère que les questions de nommage et d’ontologie, au sens d’une « théorie de l’objet », ont occupé une place centrale dans l’établissement de ses fondamentaux. Les réponses apportées par les architectes du Web intéressent la philosophie, non seulement en raison de leurs contenus théoriques, mais aussi des déplacements induits dans nos pratiques académiques. De par l’importance du nommage, le Web apparaît en effet comme un « dispositif de désignation ». Néanmoins, les objets désignés sont toujours saisis sur le vif, en cours d’individuation, sans que ni leurs bornes ni leurs frontières ne soient clairement définies. Alors que nos repères sont bousculés par la crise écologique, on peut voir dans la prolifération de ces objets échevelés, aux frontières indécises, une ressource pour questionner nos catégories et appréhender le monde autrement.
Mots-clefs : ontologie du web, ressource, nommage, internet, intelligence artificielle

Abstract: Beyond the agreed genealogies, the history of the Web and its architectural principles remains little known. It turns out that issues of naming and ontology, in the sense of a « theory of the object », have been central to the establishment of its fundamentals. The answers provided by Web architects are of interest to philosophy, not only owing to their theoretical content but also because of the induced shifts in our academic practices. Because of the importance of naming, the Web appears as a « designation device ». Yet, the designated objects are always seized on the spot, in the process of individuation, without their limits or boundaries being clearly defined. While our landmarks are jostled by the ecological crisis, we can see in the proliferation of these disheveled objects, with indecisive borders, a drive to question our categories and apprehend the world in a different way.

Keywords : web ontology, resource, naming, internet, artificial intelligence
Nous proposons dans ce texte d’interroger les présupposés cosmologiques du design contemporain. Dans un premier temps, il s’agit pour nous de partir de certaines définitions du design qui mettent en avant la volonté d’améliorer... more
Nous proposons dans ce texte d’interroger les présupposés cosmologiques du design contemporain. Dans un premier temps, il s’agit pour nous de partir de certaines définitions du design qui mettent en avant la volonté d’améliorer l’habitabilité du monde et de souligner les accointances contemporaines du design avec certaines approches managériales de l’innovation. Ceci, avant tout pour interroger les notions de projet, de construction / innovation,de production de possibles, d’inscription temporelle et spatiale du design, de désirabilité, d’amélioration de l’habitabilité ou encore de reprise du monde. Nous contrastons ensuite deux manières d’envisager le design, en  amont  et  en  aval  des  mondes,  qu’il  soit  projecteur  ou  correcteur.  une fois abandonné le paradigme de la crise, réencastrer le design au cœur du nouveau  régime  climatique  qui  prévaut  désormais  conduit  à  radicalement  interroger cette double prétention. Cela nous amène à redéfinir les enjeux du design en termes cosmologiques pour mieux le « dé-projeter » et ainsi de substituer au monde humain (qui n’est précisément pas un monde mais une acosmie) d’autres relations de consistances entre les êtres.
Cette introduction invite à décadrer et à recadrer la thématique de l’effondrement, popularisée et médiatisée par la théorie dite « collapsologie », vers le plan des acteurs, des terrains, des temporalités, et des régimes d’énonciation.... more
Cette introduction invite à décadrer et à recadrer la thématique de l’effondrement, popularisée et médiatisée par la théorie dite « collapsologie », vers le plan des acteurs, des terrains, des temporalités, et des régimes d’énonciation. Nous appelons à documenter empiriquement ce que fait l’effondrement, et ce qu’en font celles et ceux à qui cette idée « fait » quelque chose. En effet, l’effondrisme pose la question des façons de se positionner non pas uniquement par rapport à une théorie, mais également par rapport à des expériences individuelles et collectives. Le dossier vise à comprendre comment la réception de la « collapsologie » donne lieu à des jeux complexes entre désemparement et capacités d’agir. L’atterrissage sur un sol anthropocénique de plus en plus critique mérite une décisive discussion collective. L’hypothèse de cette majeure est que les expériences effondristes ont une valeur d’expérimentation à cet égard, notamment en créant un zone discursive et praxique où des cultures et des expériences politiques différentes sont amenées à se rencontrer et à collaborer.
While historians of the Anthropocene have put a deliberate emphasis on the paramount role played by industry, none have been too keen to examine the role of organizations. The way we understand organizations has been continually reframed... more
While historians of the Anthropocene have put a deliberate emphasis on the paramount role played by industry, none have been too keen to examine the role of organizations. The way we understand organizations has been continually reframed over the past few years, throughout a never-ending succession of "turns": the practical turn, the socio-material turn, the processual turn, the social turn, etc. However, none of these turns relies on a renewed understanding of the environment, let alone on a precise grasp of the consequences brought by the Anthropocene with regards to organizations, as this paper purports to critically examine.
The dialectic between knowledge and non-knowledge may obscure the very fact that digitization has also “remedied” knowledge, lending it the character of a commodity instead of a norm (which it was previously considered, despite the... more
The dialectic between knowledge and non-knowledge may obscure the very fact that digitization has also “remedied” knowledge, lending it the
character of a commodity instead of a norm (which it was previously considered, despite the disagreement on its proper characterization entertained by philosophers and epistemologists). Hence, one is required to situate not only non-knowledge vis-à-vis knowledge but also knowledge vis-à-vis digitization and a third term I would call “unknowledge.” Non-knowledge is taken to be a necessary condition of many phenomena that are not reducible to knowledge, which, at the
same time, is threatened by the generalization of digitally fueled unknowledge.
Research Interests:
Does the centralization of the Web change both the diffusion of knowledge and the philosophical definition of knowledge itself? By exploring the origins of the Semantic Web in the philosophy of Carnap and of Google’s machine learning... more
Does the centralization of the Web change both the diffusion of knowledge and the philosophical definition of knowledge itself? By exploring the origins of the Semantic Web in the philosophy of Carnap and of Google’s machine learning approach in Heidegger, we demonstrate that competing philosophical schools are deeply embedded in artificial intelligence and its evolution in the Web. Finally, we conclude that a decentralized approach to knowledge is necessary in order to bring the Web to its full potential as a project for the spread of human autonomy.
Les projets DBpédia et SemanticPedia illustrent la possibilité de réutilisation des données dans de nombreuses applications grâce à des langages et à des schémas de descriptions qui sont ici expliqués.
Lafayette anticipation est une fondation d'art contemporain qui met l'accent sur la production et l'accompagnement des artistes. Le projet Lafayette ReSource , une archive sémantique en temps réel, a pour vocation de permettre le suivi de... more
Lafayette anticipation est une fondation d'art contemporain qui met l'accent sur la production et l'accompagnement des artistes. Le projet Lafayette ReSource , une archive sémantique en temps réel, a pour vocation de permettre le suivi de l'ensemble des activités qui contribuent à donner naissance à une oeuvre. Elle entend ainsi faciliter la compréhension du travail réalisé par la fondation en interne, donner au public des prise pour apprécier les oeuvres dans leur déploiement (l'art en train de se faire et non l'art déjà fait) et livrer du même coup aux artistes un nouveau matériau pour la création.
Under what conditions is it possible to define the identity of a territory on the Web? In this paper we explore the way entities with a clear-cut geographical existence (such as Bolivia) exist and are objectivized in a digital space like... more
Under what conditions is it possible to define the identity of a territory on the Web? In this paper we explore the way entities with a clear-cut geographical existence (such as Bolivia) exist and are objectivized in a digital space like the Web. Our question is “should the mapping of a territorial entity on the Web and its traditional geographical representation converge?” In order to answer it, we set out an analysis which takes as its starting point the architecture of the Web, revolving around the notion of resource (objects identified on the Web). Therefrom, we conduct an anthropological analysis of the “modes of existence” (Etienne Souriau) of a country such as Bolivia on the Web. We use several digital methods in order to probe concrete examples of the networks of associations it elicits and show that, as a resource, its limits that are widely redefined on the Web, largely through the networks generated by online participation (blogs, commentaries, tweets, Wikipedia entries…). Bolivia can thence be described as a burgeoning, quite unstable, entity whose borders become rather imprecise. Yet, such a characterization also proves way more encompassing and richer than traditional (namely, geographic) ones.
Longtemps, le Web et les technologies numériques ont été assimilés à un espace qualitativement différent de l’espace géophysique arpenté par les géographes. Le cyberespace », comme son nom l’indique, n’en demeurait pas moins une forme... more
Longtemps, le Web et les technologies numériques ont été assimilés à un espace qualitativement différent de l’espace
géophysique arpenté par les géographes. Le cyberespace », comme son nom l’indique, n’en demeurait pas moins
une forme d’espace. En ce sens, la spatialité endossait le rôle d’opérateur susceptible de suturer l’écart entre « réel »
et « virtuel ». Pour autant, cette réflexion laissait une question essentielle en suspens : à quelle « espèce d’espace » revenait-il d’unifier des pans en apparence aussi hétérogènes de la réalité ?
Cette étude entend souligner l’influence méconnue de la pensée de Rudolf Carnap sur le développement de disciplines ou de dispositifs participant de la révolution numérique et qui, à des titres divers, poursuivent un projet apparenté à la... more
Cette étude entend souligner l’influence méconnue de la pensée de Rudolf Carnap sur le développement de disciplines ou de dispositifs participant de la révolution numérique et qui, à des titres divers, poursuivent un projet apparenté à la philosophie. Nous retraçons le parcours de Carnap, marqué par deux idées majeures sur lesquelles les interprètes ont récemment attiré l’attention : le principe de tolérance et la notion d’explication (explication). Les développements de l’intelligence artificielle, de l’ingénierie des connaissances (ou knowledge representation) et du Web sémantique demandent en effet à être confrontés à ces aspects saillants de la pensée carnapienne, afin d’en démontrer la pertinence mais aussi les limites.
Cet article présente une réflexion autour d’un objet peu étudié, l’architecture du web. Il se propose dans le même temps de réfléchir au positionnement des chercheurs qui s’attachent à le cerner. Un tel objet a pour particularité de... more
Cet article présente une réflexion autour d’un objet peu étudié, l’architecture du web. Il se propose dans le même temps de réfléchir au positionnement des chercheurs qui s’attachent à le cerner. Un tel objet a pour particularité de représenter un niveau quasi « fondationnel », laissant néanmoins rapidement la place, sous la pression de grands acteurs tels que Google par exemple, à d’autres agencements auxquels de nombreuses recherches ont été consacrées. La réflexion s’oriente ici sur les raisons, parfois politiques, qui pourraient amener le chercheur à singulariser tel ou tel agencement plutôt que tel autre. Les conclusions qui en découlent insistent sur la fragilité des choses et conduisent à mettre en avant une autre manière de concevoir l’ontologie. Une ontologie à la hauteur de mondes « à faire », qui ne se réduit néanmoins nullement à l’effet d’une activité performative et démiurgique.
Prenant au sérieux la « métaphysique empirique » de l’architecture du Web, nous entendons saisir les entités qu’elle distingue. Il ne s’agit donc pas de reconduire ainsi des distinctions classiques. Le travail réalisé par les... more
Prenant au sérieux la « métaphysique empirique » de l’architecture du Web, nous entendons saisir les entités qu’elle distingue. Il ne s’agit donc pas de reconduire ainsi des distinctions classiques. Le travail réalisé par les architectes du Web ressortit à l’ingénierie. Pour cette raison, nous posons les linéaments d’une approche processuelle de l’ontologie, intégrant en son sein les opérations de distinction et d’explicitation qui conduisent à faire émerger des types ontologiques. Cette réflexion est rapportée à plusieurs exemples abordés au cours de la première partie, des folksonomies aux ontologies informatiques, en passant par les principes architecturaux du Web. Enfin, nous prenons en compte la pluralité des modalités d’accès afin d’étendre à l’échelle du Web tout entier la réflexion sur la dynamique ontologique au cours de laquelle surgissent de nouvelles distinctions. Un pour rendre compte de la sémantique des URI est suggéré qui s’appuie sur la sémantique bi-dimensionnelle de Robert Stalnaker, étendue à la multi-dimensionnalité et repensée dans une optique dégagée de son ancrage exclusif dans la question du vrai.
This paper has been written after an interview with Antoine Hennion by Alexandre Monnin, a philosopher interested in the relations between the present expansion of the Web and the Actor-Network Theory, especially notions like translation,... more
This paper has been written after an interview with Antoine Hennion by Alexandre Monnin, a philosopher interested in the relations between the present expansion of the Web and the Actor-Network Theory, especially notions like translation, association and mediation. The paper focuses on a reflexive return made by Hennion on his trajectory at the CSI, not to congeal the history but to reread it from present issues. L. Karpik’s will, from the foundation of the CSI, was to do a sociology more sensitive to the objects it deals with (law, science and technology, business, culture). The author discusses convergences and differences between fieldwork then undertaken on science and technology (STS) and on culture: for instance, the use of terms like translation or mediation, or the different relation to Bourdieu’s critical sociology following every field. The paper then considers the slow emergence of pragmatist approaches in France and the great variety of conceptions it gave rise to, in particular through debates with close groups like the GSPM and the CEMS, about the status of objects, or theories of action coming from the USA. Leaning on this genealogy, the author concludes by suggesting a reformulation of such pragmatist claims in sociology from his own work on amateurs and attachments.
This work in "empirical philosophy" is grounded into the experimental metaphysics of the architects of the Web in order to explore the specific modes of objectification it gives rise to. The Web thus appears as an endeavor to thinks... more
This work in "empirical philosophy" is grounded into the experimental metaphysics of the architects of the Web in order to explore the specific modes of objectification it gives rise to. The Web thus appears as an endeavor to thinks afresh the very notion of object under the guise of a "resource". As a publishing platform, the Web takes hold of this very notion outside physicality. Objects qua objects are abstract though they gather around them many mediators to hold together and subsist. These mediators determine the trials and consequently the criteria of existence that such objects must satisfy at the end of a collective inquiry delegated by the architecture of the Web to Wikipedia.
En nous appuyant sur notre expérience au sein du projet DBpedia francophone , nous entendons examiner la manière dont s'opère la transition entre un wiki ouvert à la contribution, tel que Wikipédia, et une base de connaissances faisant... more
En nous appuyant sur notre expérience au sein du projet DBpedia francophone , nous entendons examiner la manière dont s'opère la transition entre un wiki ouvert à la contribution, tel que Wikipédia, et une base de connaissances faisant office de référentiel de fait pour le web de données, telle que DBpedia. À la lumière de l'architecture du web, quelle interprétation donner du couplage Wikipédia/DBpedia ? Encyclopédie (texte) et notice (données), ou plateforme de tri des objets ouverte à la controverse et rassemblement d'entités composant un monde commun ? Nous entendons ici déplacer le débat d'une perspective traditionnellement documentaire vers une perspective politique et philosophique ; en un mot comme en cent, ontologique.
De plus en plus fréquemment, le web s'intercale entre nous et le monde. Le web des documents et des données augmente nos perceptions de la réalité quand dans le même temps le web d'applications et de services accroît l'emprise que nous... more
De plus en plus fréquemment, le web s'intercale entre nous et le monde. Le web des documents et des données augmente nos perceptions de la réalité quand dans le même temps le web d'applications et de services accroît l'emprise que nous exerçons sur elle en multipliant les tâches que nous pouvons accomplir. Devenu incontournable dans nos activités quotidiennes, il est également difficilement gérable. Sur le web, une ressource peut être n'importe quoi et, à mesure que le réseau s'étend, tout, dans notre environnement, est susceptible de se muer en ressource. Certes, on parle maintenant de " réalité augmentée " par le web mais, à mesure que la toile se déploie, il faut également noter à quel point la réalité vient l'augmenter elle-même, en raison de la quantité et de la diversité de ressources identifiées en son sein. Cette question était déjà latente avec le " web documentaire " - désignation sous laquelle il fut volontiers présenté dans les années 1990. Le modèle documentaire initialement mobilisé pour en rendre compte, où chaque page HTML accédée était un document téléchargé par un programme client (le navigateur) auprès d'un programme serveur (serveur web), est rapidement apparu beaucoup trop étroit pour englober des scénarios de cas particuliers tels que les pages dynamiques, la négociation de contenu, les applications spécifiques comme un annuaire, etc. L'aspect calculatoire, qui parut constituer une exception à la métaphore de la " bibliothèque universelle du web ", devint en fin de compte la règle. En outre, le web sémantique et ses métadonnées, portant potentiellement sur tout ce qui est identifiable, soulevèrent de nouvelles interrogations que l'on peut résumer à l'aide du raccourci suivant : comment est-il possible d'identifier sur le web des choses résidant en dehors du web ? L'architecture REST suggère un élément de réponse, présent dès la naissance du web, en fournissant une grille lecture a posteriori le définissant comme une " application centrée (ou orientée) ressources ". Les évolutions récentes du web (AJAX, HTML5, Linked Data, etc.) et les évolutions envisagées pour l'avenir (web des objets, web ubiquitaire, etc.) imposent de jeter un regard neuf sur son architecture. Après examen, la ressource pourrait bien constituer le concept unificateur de toutes ses facettes et la pierre angulaire susceptible de rendre compte de sa cohérence architecturale. Il nous faut donc la redéfinir au plus proche de son évolution dans les standards, au fil du temps mais aussi des usages. De cette définition et caractérisation précise dépendra notre capacité à tirer pleinement parti des ressources en les identifiant, publiant, cherchant, filtrant, combinant, adaptant, décrivant, etc.
The advent of the Web is one of the defining technological events of the twentieth century, yet its impact on the fundamental questions of philosophy has not yet been explored, much less systematized. The Web, as today implemented on the... more
The advent of the Web is one of the defining technological events of the twentieth century, yet its impact on the fundamental questions of philosophy has not yet been explored, much less systematized. The Web, as today implemented on the foundations of the Internet, is broadly construed as the space of all items of interest identified by URIs. Originally a space of linked hypertext documents, today the Web is rapidly evolving as a universal platform for data and computation. Even swifter is the Web-driven transformation of many previously unquestioned philosophical concepts of privacy, belief, intelligence, cognition, and even embodiment in surprising ways. The ensuing essays in this collection hope to explore the philosophical foundation of the World Wide Web and open the debate on whether or not the changes caused by the Web to technology and society warrant the creation of a philosophy of the Web.
The naive documentary model behind the Web (a single HTML Web page retrieved by a client from a server) soon appeared too narrow to encompass all cto account for dynamic pages, content negotiation, Web applications, etc. The Semantic Web... more
The naive documentary model behind the Web (a single HTML Web page retrieved by a client from a server) soon appeared too narrow to encompass all cto account for dynamic pages, content negotiation, Web applications, etc. The Semantic Web raised another issue: how could we refer to things outside of the Web? Roy Fielding’s REST style of architecture solved both problems by providing the Web its post-hoc “theory”, making it a resource-oriented application. Recent evolutions (AJAX, HTML5, Linked Data, etc.) and envisioned evolutions (Web of devices, ubiquitous Web, etc.) require a new take on this style of architecture. At the core of the Web architecture and acting as a unifying concept beneath all its facets we find the notion of resource. The introduction of resources was very much needed for the Web to remain coherent; we now have to thoroughly redefine them to espouse its evolutions through time and usages. From the definition and the characterization of resources depends our abilities to efficiently leverage them: identify, publish, find, filter, combine, customize them, augment their affordance, etc.
Nous proposons de revenir sur la notion d’« ingénierie philosophique » forgée par Tim Berners-Lee, considéré comme l'inventeur du Web et du Web Sémantique ; ou plutôt, d’en livrer une critique philosophique. La philosophie ne saurait en... more
Nous proposons de revenir sur la notion d’« ingénierie philosophique » forgée par Tim Berners-Lee, considéré comme l'inventeur du Web et du Web Sémantique ; ou plutôt, d’en livrer une critique philosophique. La philosophie ne saurait en effet continuer à assumer la fonction qui est la sienne en se bornant à « expliquer le protocole », selon le vœu émis par Tim Berners-Lee. Pour autant, en tant que discipline, elle ne peut ignorer l’activité qu’ont déployée les architectes du Web, ne serait-ce que pour prendre la mesure de ce que signifie « philosopher » en ce début de XXIe siècle : rouvrir la question ontologique, in media res et parfois hors de la tradition philosophique établie.
In this paper we present a method to enhance video metadata by using the microposts generated through social interactions during live events. Our goal is to make visible the audience “polemical activity” (the exchange of arguments,... more
In this paper we present a method to enhance video metadata by using the microposts generated through social interactions during live events. Our goal is to make visible the audience “polemical activity” (the exchange of arguments, counter-arguments and references) elicited by the talk, and use it as a tool to browse the video. To achieve it, we design a new interface that makes an advanced use of microposts.

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This chapter introduces the concept of negative commons by drawing on the example of the small city of Centreville in the United States, a territory has been experiencing a slow corrosion of its living conditions, reaching unprecedented... more
This chapter introduces the concept of negative commons by drawing on the example of the small city of Centreville in the United States, a territory has been experiencing a slow corrosion of its living conditions, reaching unprecedented proportions. It is argued that this concept may help to identify the question of legacy as a central one in the Anthropocene with its polluted lands, depleted rivers, dry soils and rotting infrastructures as much as its organisations, business models and supply chains, all elements that need to be duly acknowledged as negative commons through a political process of inquiry and valuation.
Pour la redirection écologique des organisations, à partir de l'exemple de Air France
Ne leur parlez pas de développement durable, ni de RSE. Enseignants-chercheurs à l'ESC Clermont et membres de l'Origens Media Lab, Emmanuel Bonnet, Diego Landivar et Alexandre Monnin sautent à pieds joints dans l'Anthropocène, et... more
Ne leur parlez pas de développement durable, ni de RSE. Enseignants-chercheurs à l'ESC Clermont et membres de l'Origens Media Lab, Emmanuel Bonnet, Diego Landivar et Alexandre Monnin sautent à pieds joints dans l'Anthropocène, et demandent aux entreprises de regarder les choses en face : des pans entiers de nos économies sont obsolètes au regard du monde qui vient, et nous n'avons pas les moyens écologiques de faire advenir une bonne partie des révolutions technologiques annoncées.
Une entreprise peut-elle prendre ce constat au sérieux, et agir en conséquence - c'est à dire le plus souvent renoncer, démanteler, désinvestir… pour se rediriger ?
La communication « verte » des grandes écoles masque
mal le maintien de leur enseignement dans le cadre
du « business as usual », dénoncent les chercheurs
Emmanuel Bonnet, Diego Landivar et Alexandre Monnin.
« Il est temps de changer en profondeur la manière de penser le périmètre d'action des entreprises » Six chercheurs en économie, gestion, philosophie, anthropologie, contestent, dans une tribune au « Monde », les concepts « d'externalité... more
« Il est temps de changer en profondeur la manière de penser le périmètre d'action des entreprises » Six chercheurs en économie, gestion, philosophie, anthropologie, contestent, dans une tribune au « Monde », les concepts « d'externalité négative » ou de « compensation », pourtant à la base des interrogations actuelles sur la « responsabilité sociale des entreprises » Le Monde | 05.03.2018 à 16h00 | Par Collectif Tribune. Ces dernières semaines, différentes positions ont été exprimées sur l'avenir du statut des entreprises en France, et plus particulièrement sur leur « objet social ». Des voix se sont élevées pour réclamer une refonte de la définition de la mission de l'entreprise dans le sens notamment de la création d'un « objet social étendu » et/ou d'un « comité de parties prenantes », l'objectif étant de faire prendre en charge, au niveau de la gouvernance des entreprises, la poursuite de l'intérêt général (protection de l'environnement, responsabilité sociale et territoriale,…). Face à l'urgence écologique, et ce que certains scientifiques désignent comme l'avènement de l'Anthropocène, cette orientation pourrait apparaître comme cohérente à différents égards. Néanmoins, il nous semble que ce type de propositions n'évite pas un certain nombre de tensions qu'il faut savoir déjouer afin de bâtir une réforme du périmètre d'action des organisations (que nous appelons aussi de nos voeux) à la hauteur des enjeux écologiques. Bien qu'un grand nombre d'organisations défende aujourd'hui (souvent en toute légitimité) une vision générale et altruiste de leur mission, elles ne peuvent à elles seules intégrer toute la densité du problème écologique. La complexité de ce dernier vient de ce qu'il est impossible de le résumer à un simple problème d'externalités qu'il suffirait d'internaliser, voire de compenser. Le paradigme de l'internalisation et de la compensation est aujourd'hui insuffisant. D'abord, il ne faut pas oublier que la « responsabilité sociale des entreprises » (RSE) n'est pas un concept nouveau et qu'elle s'est diffusée amplement dans différentes organisations, avec plus ou moins de succès au niveau « micro-économique » bien que les effets « macro-environnementaux » soient loin d'être attestés (y compris dans les pays où les statuts de l'entreprise sont plus « ouverts »). Les contours d'une « Entreprise providence » L'internalisation d'effets externes par des mécanismes marchands ou par une refonte de la gouvernance des organisations aboutit bien trop souvent à des postures en demi-teinte, qui ne permettent ni de répondre avec clarté aux défis écologiques, ni de transformer de manière ambitieuse les trajectoires écologiques et énergétiques des organisations. Quant à la compensation, il s'agit d'une erreur logique que l'économie néo-classique reproduit continuellement en ignorant les travaux des sciences environnementales (entre autres) : entre externalités négatives et positives, il existe en effet une différence de nature et non pas de degrés, rendant les politiques de « verdissement » caduques (par exemple, du point de vue de l'équilibre écologique, il ne suffit pas de replanter des sapins pour compenser une déforestation ou des émissions de CO 2). Par ailleurs, ce mouvement dans le sens d'une plus grande responsabilisation des organisations semble dessiner les contours d'une « Entreprise providence ». Tout semble laisser à penser que face à un Etat providence émietté, l'Entreprise providence devrait reprendre le rôle qui lui était échu, l'entreprise devenant le lieu où se cimente l'identité des individus, mais aussi le lieu d'éclosion d'une culture sociale, d'accomplissement individuel et collectif, d'épanouissement et de bien-être, voire, à une autre échelle, de sauvegarde des écosystèmes ou de la biodiversité. Nous partageons certes le diagnostic qui consiste à contester à l'Etat le monopole de la bonne conduite de l'intérêt général (notamment écologique). Il est plus que jamais nécessaire de relocaliser celui-ci au niveau de l'ensemble de la société. Néanmoins, les propositions envisagées ne permettent en rien de le garantir. Celles-ci tablent sur le fait qu'en intégrant différentes parties prenantes (nommées par des actionnaires) ou différentes missions à la gouvernance des entreprises, il en ressortirait une synthèse optimale entre rentabilité financière, stratégie de développement et protection de
The vision behind this project is to recall the extraordinary work of Otto Neurath and provide means to adapt his visual language to the Web in order to make visible the process that led to the Anthropocene and map the living conditions... more
The vision behind this project is to recall the extraordinary work of Otto Neurath and provide means to adapt his visual language to the Web in order to make visible the process that led to the Anthropocene and map the living conditions of the age and the knowledge infrastructure behind such an endeavor. Many scientists agree that we have entered a geological epoch called the Anthropocene which is the direct consequence of human activity. It signals the beginning of a time of transformations resulting from the degrading living conditions on the planet. It challenges us to urgently reshape our perception of the world in a shareable way. This crisis is all-encompassing and requires new perceptive devices mixing epistemic value and the esthetic capacity of noticing and representing phenomena that escapes unequipped perception. This is something Neurath understood very well as he surrounded himself with artists like Gerd Arntz to publish a series of books that would make visible the process of modernization before the WWII. To understand the advent of the Anthropocene, we wish to synthetize the sociology of science pioneered by Neurath with recent works in STS. While the former was centered on modernization and development, the latter explores their consequences. Charting the entities which jointly and often conflictingly inhabit and produce our surroundings has become a vital step towards accounting for the planet's components and their agencies so as to help us imagine and design new policies and forms of life. With the help of our current knowledge infrastructure (the Web) we wish to build visual tools, working across academic boundaries to mix art and scientific knowledge, like Neurath did by setting up an interdisciplinary institute. Our goal is to draw a picture of the world we dwell in and examine the process of how we got there and explore what awaits the digital infrastructure that enabled this project-a blind spot beyond the promises of digital technology.
The vision behind this project is to recall the extraordinary work of Otto Neurath and provide means to adapt his visual language to the Web in order to make visible the process that led to the Anthropocene and map the living conditions... more
The vision behind this project is to recall the extraordinary work of Otto Neurath and provide means to adapt his visual language to the Web in order to make visible the process that led to the Anthropocene and map the living conditions of the age and the knowledge infrastructure behind such an endeavor. Many scientists agree that we have entered a geological epoch called the Anthropocene which is the direct consequence of human activity. It signals the beginning of a time of transformations resulting from the degrading living conditions on the planet. It challenges us to urgently reshape our perception of the world in a shareable way. This crisis is all-encompassing and requires new perceptive devices mixing epistemic value and the esthetic capacity of noticing and representing phenomena that escapes unequipped perception. This is something Neurath understood very well as he surrounded himself with artists like Gerd Arntz to publish a series of books that would make visible the process of modernization before the WWII. To understand the advent of the Anthropocene, we wish to synthetize the sociology of science pioneered by Neurath with recent works in STS. While the former was centered on modernization and development, the latter explores their consequences. Charting the entities which jointly and often conflictingly inhabit and produce our surroundings has become a vital step towards accounting for the planet's components and their agencies so as to help us imagine and design new policies and forms of life. With the help of our current knowledge infrastructure (the Web) we wish to build visual tools, working across academic boundaries to mix art and scientific knowledge, like Neurath did by setting up an interdisciplinary institute. Our goal is to draw a picture of the world we dwell in and examine the process of how we got there and explore what awaits the digital infrastructure that enabled this project-a blind spot beyond the promises of digital technology.
Les débats concernant l'architecture du Web se sont généralement focalisés sur la manière dont ces URIs font référence, par analogie avec la question philosophique du nom propre logique, opposant théorie des descriptions définies... more
Les débats concernant l'architecture du Web se sont généralement focalisés sur la manière dont ces URIs font référence, par analogie avec la question philosophique du nom propre logique, opposant théorie des descriptions définies (Russell), de la référence directe ( ...
The opposition between knowledge and non-knowledge tends to obscure the very fact that digitization has also "remedied" knowledge lending it the character of a commodity instead of a norm (as it used to be previously considered, despite... more
The opposition between knowledge and non-knowledge tends to obscure the very fact that digitization has also "remedied" knowledge lending it the character of a commodity instead of a norm (as it used to be previously considered, despite the disagreement philosophers and epistemologists could entertain among themselves). Hence, one is required not only to situate non-knowledge vis-à-vis knowledge but also knowledge vis-à-vis digitization. We do so by shifting the interrogation from an epistemic perspective to an ontological one.
Research Interests:
L'ingénierie des connaissances (IC) a depuis longtemps repris à son compte une partie du questionnement philosophique. On pourrait aller jusqu'à ajouter, en éreintant sans doute plus qu'il n'est nécessaire la célèbre phrase de Clausewitz,... more
L'ingénierie des connaissances (IC) a depuis longtemps repris à son compte une partie du questionnement philosophique. On pourrait aller jusqu'à ajouter, en éreintant sans doute plus qu'il n'est nécessaire la célèbre phrase de Clausewitz, qu'elle n'est rien d'autre que la poursuite de la philosophie par d'autres moyens. Au passage, les objets dont elle hérite, en particulier la connaissance ou l'ontologie, subissent un changement notable qu'indiquent des variations typographiques tel le passage au pluriel : " les connaissances ", " les ontologies ", ou la perte de la majuscule : " Ontologie " vs. " ontologie ". Loin d'être sans signification, ce décalage marque la spécificité de l'IC par rapport à la philosophie : les objets qu'elle manipule sont en effet des unités discrètes, reproductibles, que l'on peut du même coup élever au pluriel, comme il sied à des artefacts - à la différence d'abstractions ou d'Idées. Aussi entrevoit-on d'emblée, pour la philosophie, l'enjeu majeur qui consiste à penser les modifications que subissent ses concepts une fois transposés dans ce nouveau contexte.
Il existe de nombreuses représentations visuelles du Web ou d’Internet. De plus en plus, celles-ci permettraient, par exemple, de prédire l’issue de campagnes électorales ou de suivre l’évolution d’épidémies. La cartographie des... more
Il existe de nombreuses représentations visuelles du Web ou d’Internet. De plus en plus, celles-ci permettraient, par exemple, de prédire l’issue de campagnes électorales ou de suivre l’évolution d’épidémies. La cartographie des territoires numériques romprait ainsi la frontière entre le « cyberespace » et le monde « réel ». À l’efficacité supposée de ces nouvelles formes de visualisation répondent cependant des objections de principe qui posent la question du statut de ces représentations. Si la cartographie d’un réseau physique comme Internet ne semble pas poser de problèmes majeurs, il n’en va pas de même du Web. Couche de standards interfacée avec Internet, le Web se situe à un niveau d’abstraction plus élevé. Aussi la notion classique de territoire lui demeure-t-elle étrangère, comme nous entendons le montrer. Dès lors, reconstituer une géographie du Web ne peut se faire qu’au prix d’un abandon de la figure de l’observateur objectif et omniscient, embrassant un territoire qui préexisterait à son regard et à ses opérations.
There is still much confusion about what the Web is – among other things because its boundaries are anything but clear. Yet, any accurate view of the Web needs to consider the heterogeneous assemblages performed from its architecture... more
There is still much confusion about what the Web is – among other things because its boundaries are anything but clear. Yet, any accurate view of the Web needs to consider the heterogeneous assemblages performed from its architecture (“Webarch”). Only a history of these various assemblages will account for the intricate ways an ecosystem evolved on top of this architecture and warrant contemporary efforts to keep the Web open by investigating new lines of action. The history of the Web is not a thing of the past as the Web isn’t an object but an ongoing project. To understand the latter, it is necessary to understand the philosophy (in the literal sense of the word) behind Webarch, where it comes from and where it can take us.
The current era is split into two conflicting directions. On the one hand, ​universities, research centers and tech companies are pressing for more progress with the "tempting promises" of smart cities, the Internet of Things (IoT),... more
The current era is split into two conflicting directions. On the one hand, ​universities, research centers and tech companies are pressing for more progress with the "tempting promises" of smart cities, the Internet of Things (IoT), crypto currrencies, ​and the likes - ​only to mention a few ​of ​those that have come to populate our present as of late​. Tech entrepreneur no longer strive for money: their ambition is a philosophical one, being​ true​ "world discloser" (Dreyfus, Flores, Espinosa). On the other hand, talks about the Anthropocene points to a future that is ​largely ​inconsistent with these technical developments. ​Yet, these futures seem to live lives totally separated from one another. ​
Both issues nevertheless share one central aspect: their relationship to objects. Many objects are now doomed (if not crafted) to end up as trash, pointing to the careless relationship we entertain with most of them. ​At the same time, contemporary ​works ​from​ various disciplines have helped us to ​deeply modify our views of animals, plants, ​artifacts, etc. The latter do indeed disclose surprising ontological properties when properly taken care of. This kind of knowledge demands that we recast the relationships we now entertain with these entities ​- ​and ​eventually, with ourselves.
One could argue, following Brian Cantwell Smith​, ​whose turn to objects long predates speculative realism and OOO​,​ that being an objects is a matter of care (​and ​this actually extends to the dark side of care). An objects is always more than itself​, requiring some care. In other words, ontology extends outside the sphere of pure necessity. ​One might understand the activity through which it is extended as "instauration", "disclosing" or "futuring".
​The problem is that we're now facing a situation where objects compete for ​​our​​ capacity to care and keep the world inhabitable. That is why in addition to such concepts as "instauration" (E. Souriau), ​"​disclosing​"​ (Heidegger) and ​"​futuring​"​, we must make room for their counterparts: "destauration", ​"​forclosing​"​ and ​"​defuturing​"​ (Tony Fry). ​All with equal, if not more, care.
Si le Web n'est pas un hypertexte, alors sur quels principes repose-t-il ? Dans cette présentation, nous reprenons le fil de l'argumentaire développé par Aurélien Bénel en ajoutant de nouveaux éléments afin de souligner la rupture que... more
Si le Web n'est pas un hypertexte, alors sur quels principes repose-t-il ? Dans cette présentation, nous reprenons le fil de l'argumentaire développé par Aurélien Bénel en ajoutant de nouveaux éléments afin de souligner la rupture que constitue le Web du point de vue des hypertextes. Ceci nous amène à rappeler certains éléments particulièrement saillants de l'histoire de la conception ​architecturale ​du Web​. Une histoire fai​t​e de reprises et marquée par les découvertes​ inattendues​ dont le sommet demeure ​sans doute l'explicitation des grands principes ​du Web ​à travers le style d'architecture REST élaboré par Roy Fielding entre 1995 et 2000. A partir de ses enseignements, nous examinons certaines des caractéristiques fondamentales nichées au cœur du Web​, sans oublier​​ leurs conséquences.
Rudolf Carnap a exercé une influence méconnue sur le développement de disciplines ou de dispositifs participant de la révolution numérique et qui, à des titres divers, poursuivent un projet proche de la philosophie, qu'il s'agisse de... more
Rudolf Carnap a exercé une influence méconnue sur le développement de disciplines ou de dispositifs participant de la révolution numérique et qui, à des titres divers, poursuivent un projet proche de la philosophie, qu'il s'agisse de l’Intelligence Artificielle, de l’Ingénierie des Connaissances (Knowledge Representation) ou encore du Web Sémantique. Parallèlement, on note que la figure de l'encyclopédie est au cœur de ces différents projets. CYC (pour "enCYClopedia") constitue encore, à ce jour, le plus important projet issu de l’Intelligence Artificielle classique (GOFAI, pour Good Old - Fashioned AI, selon l'expression de John Haugeland), alors qu'au cœur du Web sémantique se niche DBpedia, entrepôt de données issu de Wikipedia. Ce motif encyclopédique appelle une réflexion quant à la complémentarité des perspectives ouvertes par les travaux de Carnap et Neurath, associant la réflexion sur les formalismes, la sociologie des sciences et l'encyclopédisme. Nous tenterons d'exciper de cette complémentarité afin de proposer un programme de recherche apte à rendre compte des transformations de l'ingénierie des connaissances dans le contexte du Web Sémantique et des initiatives prises par Google (en particulier le projet schema.org, piloté par d'anciens chercheurs du projet CYC ou encore le Knowledge Graph).
Audience participation has become a catchword in politics, business and in the art world. As a matter of fact, contemporary works of art often require spectators’ involvement as a central ingredient. On the other hand, a strong emphasis... more
Audience participation has become a catchword in politics, business and in the art world. As a matter of fact, contemporary works of art often require spectators’ involvement as a central ingredient. On the other hand, a strong emphasis has recently been put on the agency of objects. How can we make sense of this dual movement and where can we situate the contemporary work of art? One possible answer would be to explore and expose the work accomplished by the artists behind the scene. A more accurate picture of the work of art as a project could then emerge. Yet, they are two distinct understandings of the word “project”. According to the first, the project is open and the work of art active, its purpose never predefined, always uncertain. According to the second, the project functions above all as an means towards a goal, is a way to plan and to anticipate. Science and Technology Studies (STS) have long favoured the first meaning in their analysis of controversies. Drawing from this field, Re-Source, the Foundation's platform, treads between art and research, treating the work of art like a uncertain assemblage of heterogeneous ever-shifting actors in order to make visible the « œuvre à faire » (E. Souriau) instead of the ready-made work. By exploring new mode of “publiduction” (publication/production) Re-Source will not only de facto transform the artists' work but also strive to make the latter agents of this change by inventing new forms of associations.
C’est en prenant conscience de la richesse des débats autour de l’architecture du Web, notamment au sein du W3C, que l’idée d’une philosophie du Web a vu le jour. A première vue, le Web y figure d’abord en tant qu'objet traditionnel de... more
C’est en prenant conscience de la richesse des débats autour de l’architecture du Web, notamment au sein du W3C, que l’idée d’une philosophie du Web a vu le jour. A première vue, le Web y figure d’abord en tant qu'objet traditionnel de recherche, qui, dans le sillage du Web Sémantique et de l’architecture du Web, entre en résonance évidente avec les problématiques classiques de la métaphysique et de la philosophie du langage. Dans cette perspective, nous étudions quelques-uns de ses composants principaux (URI, ressources).

En parallèle, nous soulignons également son importance au regard de la question du devenir de la philosophie elle-même. En effet, le travail ici entrepris ne s’est nullement contenté de projeter les concepts a priori d’une philosophia perennis. Il a consisté, au contraire, à interroger les architectes du Web eux-mêmes pour faire émerger leur métaphysique empirique, en observant les controverses qu’elle a suscitées. Quitte, parfois, à prendre davantage au sérieux leurs propres réponses qu’ils ne le firent eux-mêmes. En outre, il s'agit rien de moins que de repenser la pratique de la philosophie en miroir de « l’ingénierie philosophique », selon l’expression de Tim-Berners-Lee, pensée ici comme la production de distinctions nouvelles (P. Livet) dans un monde en train de se faire (une activité en définitive, ontogonique).

In fine, le concept de « ressource », au coeur de l’architecture du Web, fournit une redéfinition de l’objet très riche, proche de la conception développée dans On the Origin of Objects par Brian Cantwell Smith. Nous sommes ainsi conduits, au titre d’une philosophie de l'ingénierie philosophique à mener une réflexion plus vaste sur la nature de l’objectivation et des objets (de nature "ontologique", donc, au sens de « théorie de l’objet », que revêt ce mot depuis son apparition dans le lexique philosophique au XVIIe siècle). Celle-ci rejoint des préoccupations politiques, dans la perspective de l’établissement d’un monde commun, auquel le Web participe activement.
Cet exposé entend interroger les principes qui animent le Web concernant la nature des catégories (ou types) qui ont émergé à sa suite ainsi que les entités distinguées. Il ne s’agira pas de reconduire des distinctions classiques... more
Cet exposé entend interroger les principes qui animent le Web concernant la nature des catégories (ou types) qui ont émergé à sa suite ainsi que les entités distinguées. Il ne s’agira pas de reconduire des distinctions classiques héritées, par exemple, de la philosophie du langage ou de la métaphysique. Le travail réalisé par les architectes du Web relève de l’ingénierie, cette ingénierie que Tim Berners-Lee qualifie lui-même de « philosophique ». Ceci permet du même coup de questionner nos attendus théoriques en les confrontant, ce que la philosophie a fort peu l’occasion de faire, à des artefacts fonctionnels ainsi qu’aux standards qui guident leur conception.
Le développement du numérique et du Web est indubitablement de nature à questionner nos formes de vie et leurs transformations contemporaines. C’est également l’occasion d’interroger cette notion attachée au penchant « naturaliste » qui... more
Le développement du numérique et du Web est indubitablement de nature à questionner nos formes de vie et leurs transformations contemporaines. C’est également l’occasion d’interroger cette notion attachée au penchant « naturaliste » qui représente une part non négligeable de la pensée de Wittgenstein. Le sociologue américain Scott Lash parle pour sa part de « formes de vie technologiques ». On pense immédiatement aux bouleversements anthropologiques portés par l’évolution des supports de pensées. Ces thèses ont été abondamment illustrées sous la plume d’Andy Clark, Michael Wheeler et Harry Halpin.
L’architecture du Web nous met au prise d’un processus de devenir ou de reprise (cela, précisément, nécessite d’être évalué) de concepts philosophiques parmi les plus important que la tradition ait légués : objet, nom propre, ontologie. Chacun à leur manière, ils acquièrent une vie nouvelle sous la forme d’artefacts techniques : « ressources », URIs, ontologies.
D’une part, un tel mouvement, qui ne saurait demeurer à sens unique, vers les objets qui leur ont succédé, interroge également le statut des concepts ainsi arraché à leur contexte d’origine. Philosophe-t-on aujourd’hui comme hier avec la mêmes matière et de la même manière ? Y a-t-il encore un sens à se situer à l’intérieur de traditions bien établies telles que la phénoménologie ou la philosophie analytique, lors même que leurs concepts franchissement allègrement les frontières usuelles, et que la discussion se poursuit ailleurs, dans un idiome en surface, mais en surface seulement, identique à celui qui l’a précédé ? Au cours des quinze dernières années, les débats autour du nom propre se sont en effet poursuivis en philosophie comme si de rien n’était, sans éclat notable. Le Web, du point de vue des standards, rompt avec la définition proposée par Jules Vuillemin du système philosophique, bâti sur les contradictions logiques entre les grandes écoles philosophiques. Il ne débouche pas non plus sur un affaissement du transcendantal et de l’ontologique dans l’empirique comme le suggère Lash, au nom d’un « monisme de la technique ». La contradiction logique n’est pas dépassée par l’op-position factuelle (deux termes que Vuillemin mettait déjà en relief) mais par la com-position artefactuelles, qui associe par la médiation de l’artefact, les vertus de positions philosophiques concurrentes. Les fonctions des concepts deviennent du même coup des fonctionnalités dont il devient loisible d’assurer la coexistence en vertu d’un tertium datur qui n’oblige pas à renoncer à toute forme de cohérence.
D’autre part, à mesure que ce mouvement se poursuit, le philosophe voit, sans toujours en prendre conscience, ses outils de travail lui échapper. D’aucuns ont ainsi tranché dans le vif, à l’instar de Barry Smith qui ne se dit plus philosophe aujourd’hui mais « ontologue », œuvrant désormais dans le seul domaine de l’ingénierie des connaissances. Le paradoxe de la forme de vie technologique ne serait-il pas dès lors de mobiliser à nouveaux frais les concepts de la philosophie tout en rendant caduque cette activité ? Il nous semble, à rebours d’un tel jugement qui ne manque pourtant ni de force ni d’exemples pour l’illustrer, qu’il est possible de répondre à cette question en apportant quelques nuances. La portée ontologique du Web provient effectivement de ce qu’il recèle en son sein le concept de « ressource » qui permet d’ouvrir à nouveaux frais la question ontologique.
À partir de récents travaux de Pierre Livet consacrés à l’ontologie du Web, on peut reconstituer les opérations qui ont permis de faire émerger les objets qui autorisent à concevoir cette architecture (et, par conséquent, à désoffusquer l’horizon ontologique). Loin de se réduire à des processus épistémiques, elles ouvrent la perspective d’une ontologie d’opérations constitutives d’une ontologie d’entités dont le grain s’affine au fur et à mesure.
What is the philosophical foundation of the World Wide Web? T.Berners-Lee, widely acclaimed as the inventor of the Web, has developed informal reflections over the central role of URIs (Uniform Resource Identifiers, previously Uniform... more
What is the philosophical foundation of the World Wide Web? T.Berners-Lee, widely acclaimed as the inventor of the Web, has developed informal reflections over the central role of URIs (Uniform Resource Identifiers, previously Uniform Resource Locators) as a universal naming system, a central topic in philosophy since at least the pioneering works of R. Barcan Marcus. URIs (such as http://www.example.org/) identify anything on the Web, so the Web can be considered the space of all URIs. In a debate between Berners-Lee and P. Hayes over URIs and their capacity to uniquely 'identify' resources, Berners-Lee held that engineers decide how protocols should work and that these precisions should determine the constraints of reference and identity while Hayes held that names have their possible referents determined only as traditionally understood by logical semantics, which Hayes held engineers could not change but only had to obey. This duality can be interpreted as an opposition between a material a priori and a formal a priori. The material a priori of technical systems like the Web is brought about by what we call 'artifactualization', a process where concepts become 'embodied' in materiality - with lasting consequences.
In this paper we present a method to enhance video metadata by using microposts generated through social interactions during live events. Our goal is to make visible the audience “polemical activity” (the exchange of arguments,... more
In this paper we present a method to enhance video metadata by using microposts generated through social interactions during live events. Our goal is to make visible the audience “polemical activity” (the exchange of arguments, counter-arguments and references) elicited by the talk, and use it as a tool to browse the video record. To achieve it, we design a new interface and service that makes a synthetic view of microposts interaction.
Les transformations induites par le numérique sont surtout vues sous l'angle documentaire. Pour autant, à la question "Qu'est ce qui existe sur le Web ?", la réponse, du point de vue des standards, n'est ni "des objets", ni "des... more
Les transformations induites par le numérique sont surtout vues
sous l'angle documentaire. Pour autant, à la question "Qu'est ce
qui existe sur le Web ?", la réponse, du point de vue des standards,
n'est ni "des objets", ni "des documents" mais "des
ressources". Cette notion gagne à ce que l'on articule ses
dimensions spatiales et temporelles pour bien comprendre
l'architecture du Web, ses dynamiques et son archivage.

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What are digital Cultures? The DCRL-interview-series “Questions” The term “digital cultures” is all-encompassing and at the same time vague. The purpose of the interview-series QUESTIONS of the DCRL (Digital Cultures Research Lab) is to... more
What are digital Cultures? The DCRL-interview-series “Questions”
The term “digital cultures” is all-encompassing and at the same time vague. The purpose of the interview-series QUESTIONS of the DCRL (Digital Cultures Research Lab) is to start specifying the broadness of the term by asking researchers as well as practitioners in various fields to further define the notion and its implications. In a five-minute time slot, the interviewees answer four standard questions:
What are digital cultures?
What are the potentials of digital cultures?
What are the dangers of digital cultures?
What lies beyond digital cultures?
At the end of the interview, one specific question is asked according to which section of the CDC the interviewee is participating in.
Team DCRL: Martina Leeker with: Paul Feigelfeld, Irina Kaldrack
Video CDC: Nicole Smith
Brian Cantwell Smith, Professeur à l'Université de Toronto (http://en.wikipedia.org/wiki/Brian_Cantwell_Smith) nous propose une introduction à sa pensée en écho à son ouvrage "On the origin of objects" (1996).
Research Interests:
Alexandre Monnin s'entretient avec Antoine Hennion autour de ses travaux. a) Retour sur la théorie de l'acteur réseau (ANT) appliquée aux objets "culturels". Le rapport à Bourdieu. b) Proximité et distance avec les théories de... more
Alexandre Monnin s'entretient avec Antoine Hennion autour de ses travaux.

a) Retour sur la théorie de l'acteur réseau (ANT) appliquée aux objets "culturels". Le rapport à Bourdieu.
b) Proximité et distance avec les théories de l'action située.
c) Passion et attachement : le surgissement des choses. Les amateurs et la question du goût.
d) L'importance du terrain et la "philosophie empirique".
e) Le retour de la spéculation.
f) William James.
g) Le monde, la sociologie et le pragmatisme (du fait d'un dysfonctionnement technique, cette partie n'a pas été captée, désolé !)
Research Interests:
[La mémoire nous a fait défaut, par conséquent les dernières minutes n'ont pu être capturées. François Rastier y parlait de l'étude des textes philosophiques en dehors de la tradition interprétative propre à la cette discipline.]
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Le lecteur intéressé trouvera d'autres entretiens avec François Rastier ainsi que des confrontations de points de vue entre chercheurs travaillant dans les sciences de la culture à la rubrique "Dialogues et débats" de la revue Texto !... more
Le lecteur intéressé trouvera d'autres entretiens avec François Rastier ainsi que des confrontations de points de vue entre chercheurs travaillant dans les sciences de la culture à la rubrique "Dialogues et débats" de la revue Texto ! Textes et cultures : http://www.revue-texto.net/index.php?id=56
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Première partie d'un entretien qui en compte trois réalisé avec François Rastier le 10 mai 2011.
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Suite de l'entretien avec Bruno Bachimont : - le paradoxe actuel de la mémoire ; - les régimes multiples du document - trace indicielle et support matériel ; - signes et contenus ; - technique et ontologie : l'importance des ontologies... more
Suite de l'entretien avec Bruno Bachimont :
- le paradoxe actuel de la mémoire ;
- les régimes multiples du document - trace indicielle et support matériel ;
- signes et contenus ;
- technique et ontologie : l'importance des ontologies matérielles : l'apriori matériel est façonné par la technologie et débouche sur une métaphysique locale. Vers un couplage entre a priori matériel et analytique : historiciser le nécessaire sans le dissoudre dans le contingent. La portée du questionnement métaphysique s'en trouve radicalement changée.
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Alexandre Monnin s'entretient avec Bruno Bachimont à propos de son parcours. Il est question de l'évolution de la pensée humaine, de son instrumentation, des archives...
Première partie (interrompue de manière impromptue).
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Harry Halpin et Alexandre Monnin réalisent une interview avec Tim Berners-Lee en marge de la séance plénière de TPAC 2010 (le 3 octobre 2010) où Alexandre Monnin a présenté PhiloWeb 2010.
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Fin de l'entretien qu'Eddie Soulier nous a accordé en préambule à PhiloWeb 2010. Du risque d'apolitisme d'une pensée de l'agencement en rupture avec l'ontologie et la métaphysique (et peut-être le pouvoir par la même occasion) à la... more
Fin de l'entretien qu'Eddie Soulier nous a accordé en préambule à PhiloWeb 2010. Du risque d'apolitisme d'une pensée de l'agencement en rupture avec l'ontologie et la métaphysique (et peut-être le pouvoir par la même occasion) à la nécessité d'élaborer une politique d'avenir.
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Suite de notre discussion avant PhiloWeb, autour des réseaux sociaux, des agencements hétérogènes, de la difficulté de la philosophie et de la métaphysique à pourvoir une théorie du sens adaptée au Web, des limites de l'herméneutique, du... more
Suite de notre discussion avant PhiloWeb, autour des réseaux sociaux, des agencements hétérogènes, de la difficulté de la philosophie et de la métaphysique à pourvoir une théorie du sens adaptée au Web, des limites de l'herméneutique, du point de vue catégorial hérité de Kant et des théories de Bruno Latour.

(la fin est peu abrupte et j'en m'en excuse, la caméra ayant subi un arrêt inopiné).
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Suite de notre discussion avant PhiloWeb. Evénement, devenir, agencement ; quelles portée politique ?
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Suite de l'entretien avec Eddie Soulier. Le social, l'importance des processus, le Web comme plan d'immanence par-delà la notion de réseau...
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Première partie de notre entretien avec Eddie Soulier : l'importance du récit pour articuler les dimensions du social.
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Suite de l'entretien avec Manuel Zacklad.
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Première partie d'un entretien avec Manuel Zacklad, professeur au CNAM (Chaire Expressions et Cultures au Travail), co-responsable du laboratoire DICEN. Au programme : Web socio-sémantique, Web sémantique, pragmatisme, impact de la... more
Première partie d'un entretien avec Manuel Zacklad, professeur au CNAM (Chaire Expressions et Cultures au Travail), co-responsable du laboratoire DICEN. Au programme : Web socio-sémantique, Web sémantique, pragmatisme, impact de la technique et de l'administration sur nos vies, théorie du document, influence de François Rastier...
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Conclusion de l'intervention de Bernard Stiegler pour PhiloWeb 2010.
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Sixième et avant dernière partie de l'entretien avec Bernard Stiegler pour PhiloWeb 2010.
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Suite de l'intervention de Bernard Stiegler pour PhiloWeb 2010.
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L'intervention de Bernard Stiegler pour PhiloWeb 2010 se poursuit avec une réflexion sur le pouvoir et la grammatisation.
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Troisième partie de l'intervention de Bernard Stiegler pour PhiloWeb 2010.
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Suite de l'intervention de Bernard Stiegler.
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Première partie d'une série d'entretiens avec Bernard Stiegler en prélude à PhiloWeb 2010.
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Entretien avec Henry Story avant PhiloWeb 2010. Henry est un ancien d'Alta Vista et de Sun Microsystems, aujourd'hui très actif sur les question touchant à l'identité numérique en ligne. Créateur notamment de Foaf+SSL il participe... more
Entretien avec Henry Story avant PhiloWeb 2010. Henry est un ancien d'Alta Vista et de Sun Microsystems, aujourd'hui très actif sur les question touchant à l'identité numérique en ligne. Créateur notamment de Foaf+SSL il participe actuellement à l'activité de standardisation du Social Web Working Group du W3C consacrée aux WebIDs.
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Entretien réalisé avec Fabien L. Gandon, chercheur au centre de recherche Sophia Antipolis de l'INRIA, au sein de l'équipe Edelweiss. Fabien Gandon a accepté de co-organiser PhiloWeb 2010 en partenariat avec l'université Paris 1... more
Entretien réalisé avec Fabien L. Gandon, chercheur au centre de recherche Sophia Antipolis de l'INRIA, au sein de l'équipe Edelweiss. Fabien Gandon a accepté de co-organiser PhiloWeb 2010 en partenariat avec l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, nous lui demandons pourquoi, ce qu'il pense du fait d'associer le Web et la Philosophie, et enfin, ce qu'il attend d'un tel événement.
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Interview avec Nicolas Delaforge, ingénieur, chef de projet (ISICIL) à l'INRIA, doctorant, qui participera à PhiloWeb 2010 au mois d'octobre prochain. Il nous livre son regard sur l'événement, et nous parle de son travail ainsi que de son... more
Interview avec Nicolas Delaforge, ingénieur, chef de projet (ISICIL) à l'INRIA, doctorant, qui participera à PhiloWeb 2010 au mois d'octobre prochain. Il nous livre son regard sur l'événement, et nous parle de son travail ainsi que de son parcours.
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Interview de Freddy Limpens, ingénieur, doctorant à l'INRIA Sophia Antipolis, qui interviendra au cours du Symposium PhiloWeb 2010. Nous revenons avec lui sur son parcours, ses travaux, sa manière d'envisager la figure de... more
Interview de Freddy Limpens, ingénieur, doctorant à l'INRIA Sophia Antipolis, qui interviendra au cours du Symposium PhiloWeb 2010. Nous revenons avec lui sur son parcours, ses travaux, sa manière d'envisager la figure de l'ingénieur-chercheur au 21e siècle, le Web et, bien entendu, la philosophie...
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The 2nd Workshop on Semantic Web for Scientific Heritage will be held in conjunction with the 13th ESWC 2016 Conference which takes place between 29th May and 2nd June in Heraklion, Crete, Greece. It is a continuation of the SW4SH... more
The 2nd Workshop on Semantic Web for Scientific Heritage will be held in conjunction with the 13th ESWC 2016 Conference which takes place between 29th May and 2nd June in Heraklion, Crete, Greece. It is a continuation of the SW4SH workshop series initiated at ESWC 2015 which aims to provide a leading international and interdisciplinary forum for disseminating the latest research in the field of Semantic Web for the preservation and exploitation of our scientific heritage, the study of the history of ideas and their transmission.