Antropologías Del Mundo

Resumen Intentando contribuir a la reflexión en torno a la producción de conocimiento en las antropologías del sur, este artículo repre-senta un avance de resultados y tiene por objeto realizar una acercamiento descriptivo al quehacer de las ciencias antropológicas en Chile a partir de datos preliminares de un trabajo de sistematización y análisis de las tesis de grado de la Escuela de Antropo-logía de la Universidad Academia de Humanismo Cristiano, realizadas en un período de veinte años (1998 y 2018). A partir de sus ejes temáticos, así como las zonas geográficas involucradas, se establece cierta relación entre las bases que configuraron el proyecto de formación antropológica de la escuela analizada y la producción de conocimientos reflejadas en las tesis de grado. Palabras clave: tesis de antropología; producción de conocimientos; antropologías del sur. Abstract Trying to contribute to the reflection about the production of knowledge in the anthropologies of the south, this article represents a progress of results and aims to make a descriptive approach to the work of the anthropological sciences in Chile from preliminary data of a work of systematization and analysis of the theses of the department of anthropology of the University Academia de Humanismo Cristiano, carried out in a period of twenty years (1998-2018). From its thematic axes, as well as the geographical areas involved, a certain relationship is established between the bases that configured the anthropological training project of the department analyzed and the production of knowledge reflected in the degree theses.

Resultando de un primer intento de comparación entre las antropologias de Cuba, Haiti, Guatemala, Mexico y Francia, este artículo aboga por el mejor estudio histórico e epistemologico de algunas antropologías caribeñas y latinoamericanas desconocidas y cuestiona la partición dicotomica “antropologías del Norte / antropología del Sur”. Insertado en un proyecto de investigación relativo a la historia comparada de antropologías nacionales, destaca pistas transversales de investigación que trazan vías para profundizar la aproximación comparativa tanto a fin de contribuir a consolidar la disciplina en ciertos contextos nacionales como de interrogarla en su interacción con la construcción de identidades sociales y políticas.

Ao longo de sua trajetória de institucionalização acadêmica, os/as praticantes da antropologia são "convidados/as”, mediante diversos processos de convencimento e coerção, a relegar certa promessa originária que anunciava a possibilidade de um encontro autêntico com “o outro”, “o diferente” ou “o singular”. Isto se dá em nome de uma adesão disciplinar castradora, corporativa e auto-referencial. Nesta intervenção, analisamos como tal dinâmica se estabelece e se reproduz, amparada pela ativação dos seguintes mecanismos institucionais: "fronteira disciplinar", "militância disciplinar", "extrativismo cognitivo" e "axioma produtivista". Em tensão com tais mecanismos, apresentamos algumas coordenadas reflexivas e experiências de pesquisa que, mais além dos domínios do disciplinamento, têm-nos permitido atualizar junto aos nossos contemporâneos a promessa de cultivar um pensamento e uma agenda cognitiva compartilhados e negociados politicamente.

2° capítulo do livro "Antropologías del Sur: visiones, complejidades, resistencias y desafíos". Argumento baseado em uma intervenção realizada no ano de 2016, durante o Primer Congreso Internacional de Antropologías del Sur, sediado em Mérida (Venezuela) e promovido pela Red de Antropologías del Sur.

Dans l’histoire des anthropologies cubaine et haïtienne, le rapproche- ment de Pablo de la Torriente Brau et de Jacques Roumain ne fait pas sens de manière immédiate. Aussi, proposer une analyse comparée à partir d’ex- traits de Realengo 18 et de Gouverneurs de la rosée peut surprendre. Pourtant, les idées exprimées par Torriente Brau et Roumain, les thèmes dont ils traitent et leur engagement dans les luttes qui ont marqué les années 1930 et 1940 à Cuba et en Haïti établissent un premier lien entre eux. Des pen- sées qui, en écho aux mouvements politiques et sociaux qui se développent alors sur une scène mondiale, permettent d’éclairer l’histoire de rapports de domination à l’échelle nationale en construisent un deuxième. Centrale, durable, telle pourrait d’ailleurs être définie l’inscription des deux textes mentionnés dans l’espace politique et intellectuel des deux îles. Certes, aucun de ces textes n’est une enquête ethnologique à proprement parler. Realengo 18, chronique journa- listique, se veut témoignage ; Gouverneurs de la rosée est roman, c’est-à- dire fiction. Le premier est toutefois le produit d’un journalisme singulier et le second n’est pas le fruit du travail d’un romancier ordinaire. Les deux ouvrages engagent ainsi des démarches d’écriture qui, à la frontière des genres, peuvent être mises en perspective, en particulier dans leur lien à l’ethnographie: leur richesse descriptive, l’attention qu’ils portent au drame de l’être humain, à sa relation à son environnement social, culturel et naturel, à la notion de peuple (incarnée par les masses paysannes et leur rapport à la terre), mais encore leur prise en compte de la dimension idéologique et imaginaire, créatrice, de l’action collective, sont autant d’éléments qui leur confèrent une certaine portée anthropologique, ancrée dans les préoccupations politiques et historiques d’une époque structurée, à l’échelle internationale, par le combat entre communisme et fascisme, et, à l’échelle nationale, par d’importants mouvements insurrectionnels et/ou culturels de « revendications identitaires ». À  partir d’une histoire détaillée des contextes socio-politiques et culturels cubain et haïtien mais aussi de la biographie des auteurs et d’une lecture croisée des ressorts scripturaires et narratifs de leurs textes, ce chapitre tente d’éclairer de telles dimensions et notamment la place que « « l’émic » ou la volonté de restituer des « visions d’en bas »  commencent à revêtir dans l’ethnologie cubaine et haïtienne.