Publicité

L'emission breve D'art d'art obeit bien sur a une visee pedagogique ou de sensibilisation du telespectateur a l'art plastique. Toutefois, elle sert aussi a revaloriser l'espace publicitaire de la chaine, via l'hybridation avec le genre publicitaire. Mais ce qui est rapproche, ce n'est pas seulement emission sur l'art et clip publicitaire, c'est, on l'a vu, l'art lui-meme et la publicite.

C’est en supposant l’existence de la richesse interactionnelle des espaces
publics que nous analysons, dans cet article, les flux de circulation
contemporains des centres commerciaux comme étant l’expression
d’une certaine socialité. Bien loin d’être un phénomène propre d’une
foule amorphe ou un simple procédé de déplacements individuels, ces
marches montrent un besoin de grégarité assumant une forme nomade
ou itinérante. Nous soutenons que les centres commerciaux rendent
actuels une structure anthropologique faisant de l’agrégation autour de
l’espace une base pour la socialité. Ce qui distingue la socialité itinérante
est la traversée de l’espace et de la matérialité physique dans le seul but
de la transcender. Bien plus que simplement consommer ou se déplacer
fonctionnellement, ces flux semblent répondre à l’exigence, face à une
austérité urbaine, des formes communautaires du lien social.

Plus que de vérités nues, pures et dures, l’Eglise vit d’images, de rythmes, de symboles, de couleurs et d’odeurs. Le sacrifice eucharistique est ainsi « source et sommet de toute la vie chrétienne1 ». A travers l’histoire, on admire combien la célébration eucharistique « resplendit de toute sa richesse multiforme dans le rite liturgique1 ». Plus que des éléments épars comme le pain et le vin, le corps et le sang du Christ, il s’agit donc d’un ensemble de cérémonies, mêlant paroles, objets et gestes.
Pourtant, il faut bien le reconnaître : si l’Eglise contrôle le réseau et maîtrise le faisceau des articles de la foi, elle paraît souvent débordée par le flux des images produites par elle-même ou déferlant du dehors. Entre la publicité commerciale, la propagande politique ou la promotion et la dévotion des saints, la ligne de discernement ne se dégage pas toujours au premier regard. La confusion s’impose parfois. Les normes liturgiques n’y peuvent rien. Les directives n’ont pas tout prévu. Et pourquoi, alors, ne pas se permettre ce qui n’est pas interdit ? La place ne s’ouvre-t-elle pas à la cacophonie ? Cacophonie au coca-cola2 ou harmonie ?
Posons-nous la question au regard de quelques pratiques de la vie chrétienne en RDC. Elles concernent, notamment, la propagande politique et la publicité commerciale.

Les annonces publicitaires multiplient les stéréotypes de genre.
Elles conventionnalisent et confortent les rapports entre les
femmes et les hommes, déjà présents hors des représentations
médiatiques. La publicité est-elle fondamentalement sexiste ?
Pour aller plus loin, une capsule vidéo est disponible ici : https://popmodeles.be/les-stereotypes-de-genre-dans-la-publicite/

Resumen

El objetivo del presente trabajo es demostrar cómo la publicidad puede ser el reflejo de la cultura de la sociedad y de su evolución. Lo intentamos reflejar por medio del análisis de spots televisivos de los años sesenta y setenta de las marcas de cacao en polvo: la francesa Banania y la española Cola Cao. Cada una de estas marcas se comercializa en su respectivo país de origen; así, para abordar la traducción publicitaria y la transcreación, hemos optado por analizar algunas campañas publicitarias de Nesquik, marca abierta al mercado internacional. ¿Cómo? Mediante tres spots de Francia, España y Argentina. Con todo ello, nuestra conclusión pretende demostrar que el papel del traductor sigue siendo esencial en el ámbito de la publicidad para poder adaptar el mensaje publicitario al público meta, ya que, a pesar de la globalización, cada país sigue manteniendo celosamente su identidad.

Palabras clave: campañas publicitarias, spots televisivos, cultura, traducción publicitaria, transcreación.


Résumé

Le but du présent travail est de prouver comment la publicité peut être le reflet de la culture de la société ainsi que de son évolution. Nous essayons de le refléter à travers l’analyse de spots télévisés des années soixante et soixante-dix des marques de cacao en poudre : la française Banania et l’espagnole Cola Cao. Chacune de ces marques est commercialisée dans son pays d’origine respectif ; ainsi, pour aborder la traduction publicitaire et la transcréation, nous avons opté pour l’analyse de certaines campagnes publicitaires de Nesquik, marque ouverte au marché international. Comment ? Via trois spots menés à bout en France, en Espagne et en Argentine. Avec ceci, notre conclusion vise à montrer que le rôle du traducteur reste essentiel dans le domaine de la publicité afin de réussir l’adaptation du message publicitaire au public cible, car, malgré la mondialisation, chaque pays garde précieusement encore sa propre identité.

Mots-clés : campagnes publicitaires, spots télévisés, culture, traduction publicitaire, transcréation.

Una visión integral del fenómeno publicitario, abarcando sus diferentes dimensiones más allá de la concepción instrumental de la publicidad al servicio de la industria mediático-publicitaria, incluyendo propuesta metodológica a favor de su comprensión. 2ª edición revisada y actualizada sobre la primera de 2010.

Mémoire de recherche en sociologie (UQÀM).

En s’appuyant sur les outils théoriques développés par les féministes matérialistes depuis les années 1970, cette recherche propose un regard inédit sur les rapports humains/animaux dans le cadre de l’institution de l’élevage. En situant cette dernière dans la continuité des rapports d’appropriation que sont le servage, l’esclavage et le sexage, il s’agit de donner à voir le processus d’animalisation – c'est-à-dire de mise en situation minoritaire – des individus élevés, mais aussi de contrer les différentes stratégies idéologiques visant à occulter la dimension organisée, arbitraire et violente de ce processus. Après avoir repéré quelques-unes de ces stratégies dans la recherche en sciences sociales (species-blindness et recours au paradigme maussien don/contre-don pour théoriser l’élevage), un corpus de 139 contenus publicitaires pour des produits issus de l’élevage (publispécisme) est analysé. À travers une approche socio-sémantique et par la constitution d’une typologie en quatre classes, nous montrons que les animaux y sont soit absents en tant qu’individus (référents absents), soit présents en tant qu’animalisés, déjà-viande et toujours disponibles (différents présents). Ces résultats viennent en appui de la thèse de Colette Guillaumin selon laquelle les rapports d’appropriation produisent une idée de Nature leur permettant de s’inscrire dans le règne du spontané et du légitime. Nous concluons sur la nécessité, aussi bien épistémologique que politique, d’inclure la question des rapports sociaux d’espèce dans les recherches sur les rapports de pouvoir et les inégalités.

La culture moderne, cristallisée par les Trente Glorieuses, était celle du progrès,
de la confiance en l’avenir ou de l’émancipation par le travail. Cependant, face à
divers échecs, ces grands référents ont depuis les années 70 tendu à disparaître et
ont ainsi ôté au monde une partie du sens qui lui était attribué traditionnellement,
faisant simultanément naître « l’ère du vide ». En réaction à ce vide, une multitude
de nouvelles significations non absolues ont émergé, toutes désormais considérées
comme valables, formant la culture que l’on nomme « postmoderne ». Cette quête
de sens de l’acteur social a marqué la publicité qui, durant les années 90,
abandonne peu à peu ses modèles argumentatifs traditionnels, centrés jusque lors
sur le produit et sur un sujet usant de ce produit, pour désormais tenter de séduire
le consommateur en lui proposant du sens et des valeurs idéalement utiles à sa vie.
Ce travail de mémoire, qui relève principalement de l’analyse textuelle des
discours, a pour objectif d’observer les hypothétiques marques linguistiques de la
culture postmoderne sur le discours publicitaire contemporain. Une fois définies
les caractéristiques de la postmodernité et de la communication publicitaire, une
série d’études de cas révèle les particularités langagières récurrentes, comprises en
tant qu’indices du contexte postmoderne, d’un corpus composé de spots télévisuels
des années 2000. En raison de la certaine originalité de son objectif, ce
travail, qui fait le lien entre sociologie et sciences du langage, s’inscrit dans une
démarche exploratoire et souhaite en outre proposer des pistes d’analyse
linguistique futures.

Ce livre fait le point sur tous les éléments de la publicité, y compris le marketing, pouvant faire l'objet d'une éducation critique. Il aborde les éléments suivants : la définition, la marque, la cible, les techniques de persuasion, l'argumentation, les agences de communication, les stéréotypes, les campagnes d'affichage, la publicité presse, la publicité radio, la publicité audiovisuelle, la publicité sur le net, les nouvelles techniques de marketing, les lois et réglementations, les effets de la publicité.

Cet article vise à définir et illustrer une poétique du catalogue en lien avec une véritable passion de la description chez Pierre Albert-Birot. À partir du Catalogue de l’Antiquaire, qui peut être considéré comme un texte publicitaire spontané, puisqu’il n’a fait l’objet d’aucune commande, et qui oscille entre discours gnomique et discours lyrique, il s’agit de réfléchir à la circulation stylistique des écritures descriptives et documentaires du catalogue, de l’inventaire et du compte rendu.

This book is conceived as a way of travelling initiation, in which course the author proposes to serve as a guide (or at least accompany him on the way) to the reader who have proposed to advance in the task of understanding advertising , revealing for it the hidden side that hides under the glamorous façade of the ads that harass us daily. The understanding of advertising is a road for the most part yet to be traversed. And the author will feel long rewarded if the reading of these pages stimulates a considerable number of his readers to join this task, based on advertising is the showcase by excellence-and at the same time disguise-of the current Capitalist system, it will open the doors for us to look into its interiors, thus emphasizing how the speculative drift to which it is destined, and whose propitious stage constitutes it the current semiocapitalism, demands in a peremptory way to understand the advertising as soon as the weakest link-at the same time as the most visible element-of this system, in order to transform the society as well as via peremptory to avoid in time the cataclysm that besieges us.
El presente libro está concebido a la manera de viaje iniciático, en cuyo curso el autor se propone servir de guía (o al menos acompañarle en el trayecto) a la lectora o el lector que se ha propuesto avanzar en la tarea de comprender la publicidad, desvelando para ello el lado oculto que se esconde bajo la fachada glamurosa de los anuncios que nos atosigan a diario. La comprensión de la publicidad se trata de un camino en su mayor parte todavía por recorrer. Y el autor se sentirá largamente recompensado si la lectura de las presentes páginas estimula a un número considerable de sus lectores a incorporarse a esta tarea que, partiendo de la base de que la publicidad es el escaparate por antonomasia -y a la vez el disfraz- del vigente sistema capitalista, nos abrirá las puertas para asomarnos a sus interioridades, poniendo así de relieve cómo la deriva especulativa a la que éste está abocado, y cuyo estadio propiciatorio lo constituye el vigente semiocapitalismo, exige de modo perentorio comprender la publicidad en cuanto el eslabón más débil -al mismo tiempo que el elemento más visible- de dicho sistema, con objeto de transformar la sociedad en tanto que vía perentoria para evitar a tiempo el cataclismo que nos asedia.

omo cualquier otro material publicitario, los programas de mano nacieron casi con el mismo cine. Los pioneros construyeron una industria alrededor de los filmes y, desde un primer momento, tomaron conciencia de la importancia que tenía dar a conocer sus productos. Junto a las propias imágenes sugeridas por las películas nacieron otras, paralelas y autónomas, sin cuyo apoyo el cine difícilmente hubiera podido sobrevivir. Los lanzamientos publicitarios creados por los estudios, las distribuidoras o las propias salas de cine, aprovechándose de los más diversos medios, se constituyeron en «imprescindibles creaciones de la industria cinematográfica que fortalecieron y expandieron por todo el mundo sus iconos, ideas y mensajes» propagando por doquier un imaginario colectivo que no sólo estaba fuera de la misma película, sino que, incluso, podía funcionar sin ella. La prensa primero, después la radio y, mucho más tarde, la televisión, se convirtieron en canales de apoyo y difusión de los próximos estrenos cinematográficos. Todo el esfuerzo se encaminaba a un único objetivo: seducir a los espectadores para atraerlos hipnotizados hasta la oscuridad de las salas. Y para conseguirlo se desencadenaba una torrencial riada de estímulos visuales y sonoros durante las semanas previas al estreno de una película. Los carteles que anunciaban el acontecimiento, inundaban las ciudades con sus imágenes sugerentes y sus eslóganes llamativos. Los muros, las vallas y los vehículos de toda clase y condición se empapelaban con reclamos icónicos que movilizaban a fans y espectadores. Las fachadas de los cines se engalanaban con lobby cards y con bellos murales pintados ex profeso y, durante las sesiones previas, los tráilers condensaban en apenas tres minutos el cóctel de emociones prometidas. Los medios de comunicación escritos y sonoros sostenían las campañas con entrevistas preparadas, con cuñas radiofónicas y bandas sonoras, con las fotografías de los idealizados e inalcanzables protagonistas. Sin embargo, el bombardeo no terminaba con la proyección. Había que fidelizar a los consumidores, mantener la reparadora ensoñación más allá del último parpadeo del proyector y, la industria del cine, explotó para ello un merchandising salvaje, normalmente en soporte papel, cuyo objetivo era mantener el interés y la curiosidad por las películas todo el tiempo que fuera posible. En esa clave hay que entender la aparición en el mercado desde novelizaciones de filmes, revistas de cine y biografías de las estrellas más admiradas, hasta las tarjetas actores, almanaques, pegatinas, cromos, abanicos y recortables.

Ce petit ouvrage dense, clair et accessible veut apporter plusieurs contributions originales à l’éthique et à la philosophie politique. L’ensemble de ces contributions, dans leur cohérence, peut former l’assise d’un nouvel humanisme. La réflexion part du constat que la condition humaine, tissée d’essence et d’existence – de sens et de chose – est à la fois un état et un projet. De plus, le sujet humain est autant un « nous » qu’un « je », autant une personne commune qu’une personne individuelle. Prenant le contre-pied de la lutte du maître et du serviteur de Hegel, l’existence d’un « nous » requiert de mettre de côté la dialectique de domination pour adopter une dialectique de la curiosité. Elle seule permet à soi et à l’autre une reconnaissance mutuelle comme consciences de soi d’égale valeur, ce qui fonde la dignité, la complicité, et un monde commun partagé avec l’autre. Ainsi, l’éthique et le politique reposent sur cet espace du « nous », qui est d’abord un espace « avec ». Penser à la fois le « je » et le « nous » conduit à approfondir et reformuler la formulation de l’impératif catégorique de Kant, en intégrant éthique et politique, respect de l’autonomie des personnes individuelles et de la synomie (syn- : « avec » en grec) des personnes communes. Dans cet esprit, mieux que le modèle du consentement, il faut penser selon le modèle de l’accord pour que le « nous » ne résulte ni de la contrainte ni de la pression. De même, comme toute personne est responsable de ses actes, il convient de mieux penser les responsabilités individuelles et collectives. Sur ce dernier point, l’auteur montre les implications sur quatre aspects importants de nos vies : 1° exiger l’établissement d’un vrai contrat démocratique au lieu des délégations semi-démocratiques actuelles, qui favorisent le mensonge, 2° lutter contre l’intoxication publicitaire et consumériste qui nous donne une fausse image du monde réel, nous harponne sans notre accord et fait pression sur nous, 3° rétablir et renforcer les systèmes de garantie de vérité pour dégonfler l’inflation des affabulations dans le tissus de nos cultures, 4° promouvoir dans le cadre du travail un « nous » humaniste, en décourageant par exemple les techniques délétères de management désincarné. Cet essai, qui se veut un manifeste, se conclut sur une réflexion métaphysique : l’être humain et l’humanité ne sont ni finis ni infinis, mais transfinis, sans cesse à la recherche d’eux-mêmes. Cette situation même est la condition humaine, la vie de nos cultures. Notre devoir est que cette vie s’épanouisse le plus possible et que notre humanitude se densifie le plus possible.

Présentation dans le domain de la littérature et de l'art comparée. Cette conférence était sur l’influence de la publicité sur la poésie et les pratiques poétiques ET l’action inverse—l’effet que la poésie et les pratiques artistiques ont sur la publicité. Organisée en deux parties distinctes, cette conférence a commencé par l'exploration pratique et théorique de quelques exemples de poèmes et d’œuvres plastiques (ie de Jacques Sivan, Stéphane Mallarmé, Clemente Padin, Anatol Knotek, Marcel Broodthaers, Barbara Kruger, Alfredo Jaar, MadeIn Co, Robert Mongomery, Jenny Holzer, André Breton, Françis Picabia et Franklin Capistrano) dont les techniques et les formes de publicités répondent au langage typiquement utilisé par la culture de masse ou alors se détournent vers d’autres fins. On a noté comment le lexique économique et politique peut être utilisé pour parodier, commenter, ou critiquer l’économie, l’art et des systèmes politiques. On a également remarqué comment des écrivains et des plasticiens montrent l’influence, l’importance et les dangers de la prédominance économique du monde dans lequel on vit. 
          Deuxièmement, cette conférence a exploré un mouvement inverse (en utilisant comme examples les compagnes de publicités de Hallmark, de SwissLife Insurance, de Nike et de Levis Jeans). On a examiné comment la culture de masse commence à favoriser une singularité et comment elle tente de reconnecter avec l’individu au lieu de traiter ce dernier comme un élément isolé de la masse. En d’autres termes, va-t-on vers un commerce de masse qui touche à la singularité de chaque être grâce à l’utilisation des techniques poétiques ? Allant encore plus loin, la publicité peut-elle être une forme d’art poétique, ou même une forme de poésie engagée ?

La création d’une publicité en agence met en jeu un processus de production de sens complexe. Pour mettre à jour ce processus, jusqu’ici présenté comme linéaire, nous appliquons une grille d’analyse issue de la sémiotique générative. L’analyse sémiotique d’un corpus qualitatif riche, recueilli par entretiens approfondis et observation participante en agence de publicité, met en évidence les effets de perte et de gain de sens irréductibles à la pratique créative. Le modèle sémiotique s’avère pertinent et apte à mettre en évidence des effets de sens jusque-là passés inaperçus. De nouvelles voies de recherche et d’application du schéma génératif sont proposées.

Depuis le XVIIIe siècle et ensuite de manière croissante avec les débuts du romantisme, les œuvres littéraires ont souvent invité leurs lecteurs et lectrices à s’identifier aux personnages, aux scènes et aux situations fictives. Cela a donné lieu à un ensemble de pratiques culturelles et de produits dérivés qui ont permis aux publics d’expérimenter les univers de la fiction dans leur vie quotidienne, depuis la décoration, l’habillement et les accessoires de mode jusqu’aux jouets, aux éléments de mobilier et même aux comportements inspirés par des textes littéraires.

Ces deux journées d’études interdisciplinaires seront consacrées aux appropriations marchandes et émotionnelles de la fiction littéraire. Les communications pourront contribuer à mettre en lumière des corpus encore relativement peu considérés dans les études universitaires et patrimoniales : les adaptations de littérature pour la jeunesse (jeux, jouets) et le déploiement des supports pédagogiques de l’apprentissage (abécédaires illustrés) ; la rhétorique et la poésie publicitaires ; le vaste massif des corpus de presse ; les « éphémères ».

Cette partie du séminaire "Ingénierie de projets de communication" traite de la médiasphère dans le secteur de la communication des organisations; la médiasphère étant défini comme l’ensemble des médias via lesquels circulent des messages relatifs à 1) une organisation (une entreprise, une marque, un produit, …) et 2) son environnement pertinent (marchés, publics, concurrents, …).

L’article explore la représentation de la sensorialité olfactive, véhiculée par le mouvement des nuages, dans la peinture religieuse moderne et s’interroge sur la relation entre la question religieuse de la foi et la dimension sacrée de la contagion de la transcendance. L’iconographie picturale est tout d’abord mise en comparaison avec la représentation de l’olfaction et la disparition des corps saints dans la photographie artistique contemporaine et, ensuite, avec la photographie publicitaire consacrée aux parfums. Les propositions interprétatives sur la relation de trois corpus avec la distinction entre religieux et sacré seront développées par le truchement d’une méthodologie sémiotique.

[en] This article explores the representation of olfactory sensoriality in modern religious painting as conveyed by the movement of clouds, and thus raises the question of the relationship between the religious dimension of faith and the sacred contagion of transcendence. The representation of olfaction in pictorial iconography is compared with the disappearance of the holy bodies in contemporary artistic photography and perfume advertising. Interpretive propositions about the distinction of the religious and the sacred in relation to three corpuses are developed with a semiotic methodology.

La publicidad, estrechamente ligada a la sociedad de consumo, es uno de los fenómenos culturales más significativos de la actualidad. Desde su nacimiento ha constituido un fiel reflejo de las transformaciones sociales, a la vez que contribuye a modelar nuevos estereotipos y roles sociales y nuevos valores y aspiraciones colectivos a través de sus mensajes e imágenes. Así, este libro aborda el fenómeno publicitario desde una perspectiva histórica, centrándose en el estudio de la publicidad presente en periódicos y revistas editados en España entre 1900 y 1936 y mostrando en detalle la contribución de los anuncios a la modernidad urbana y a las transformaciones sociales y culturales que tuvieron lugar en nuestro país a lo largo del primer tercio del siglo XX. No es posible entender la emergencia y primeros pasos de la sociedad del ocio y el consumo en España sin prestar una atención pormenorizada a estos anuncios publicitarios, los cuales son una exaltación y una celebración de la Modernidad y de la nueva sociedad de masas. Como nos muestra Nuria Rodríguez Martín en este detallado análisis, la vida moderna, el hombre y la mujer modernos, son los protagonistas de los eslóganes y mensajes publicitarios de esos años, que contribuyeron al progreso de España a través de sus imágenes.

L’analyse des affiches publicitaires  Coca-Cola  laisse apparaître la présence de  la fonction poétique, et  spécifiquement, des figures de style, dans ses campagnes publicitaires. Comment Coca-cola mobilise-t-elle la fonction poétique à travers les figures de style ? L’objectif de cet
article est de montrer que la  démarche argumentative  chez Coca-Cola passe par la fonction poétique et, de manière plus spécifique, par les figures de style

journées d’études « Les poètes et la publicité » (organisation : Laurence Guellec et Marie-Paule Berranger), Université Paris 3-Sorbonne Nouvelle (THALIM/ANR LITTéPUB), 15-16 janvier 2016. (actes à paraître)

[Cette communication se propose d’aborder les relations de la poésie « visuelle » à la publicité dans la seconde moitié du XXe siècle. Nous verrons comment l’émulation joyeuse (« rivalise donc, poète, avec les étiquettes des parfumeurs », enjoint Apollinaire) et les élans enthousiastes allant jusqu’à poser l’équivalence « Publicité = poésie » (Cendrars) laissent place, au cours des années 1950, à une posture plus critique, qui ne rompt cependant pas avec les expérimentations visuelles de la première moitié du siècle, mais en revendique et infléchit l’héritage et la portée. Des métagraphies lettristes aux « ultra-lettres », puis, à partir des années 1960, de la poésie concrète et spatialiste, jusqu’aux propositions contemporaines, les expériences de poésie visuelle auxquelles nous nous intéresserons empruntent leur langage graphique à la publicité, pour mieux le détourner, le subvertir, finissant par ériger la publicité en véritable contre-modèle, et laissant apparaître une équation toute autre : « Poésie = publicité ». Sans négliger les divergences esthétiques, nous nous proposons de dégager quelques traits communs dans les stratégies mises en place par ces poésies pour travailler avec et contre le langage publicitaire.]

The PhD. I completed in political philosophy asks the following question: to what extent transparency is desirable for democracy? To what extent the conditions of a desirable transparency can help us to define a legitimate political regime? The thesis begins with the most common meaning given to political transparency: political publicity. Leaning on the discourse of the European New Public Governance, I tried to analyze the possible objects and functions of publicity. I took up then the tensions and limits of the concept. For some, secrecy is preferable to publicity when it responds to a state of political exception or when it favors the capacity of the government to take a rational decision. For others, publicity would not meet the conditions of democracy and particularly the expression of the sovereign will. Both lines are riddled with inconsistencies mostly due to the limited theories upon which they are based, namely Reason of State, the deliberative model, and the ideal of political similarity. The work then examines European Public governance discourse and it attempts to surpass these theories through the notion of inclusive transparency, where transparency relies on the participation of all actors in the decision-making process including the recursive integration of different phases and spaces in political decision-making. This model of transparency develops a « deliberative and reflexive » discussion which tries to bridge the modern ideal of rationality with the recognition of a pluralist and dynamic social space.

Comment la nudité peut-elle encore être subversive, alors que les corps dénudés se sont très largement banalisés dans la publicité et à la télévision ? C’est sur cet étonnement que s’ouvre le livre d’Hubert Prolongeau, écrivain et journaliste, qu’il publie après le succès de son récit d’une « randonue » dans Le Nouvel Observateur [1]. « Nudiens », solidarnue », « non-textiles », de nombreux néologismes jalonnent l’ouvrage, où le lecteur découvre tout un vocabulaire propre à l’univers du naturisme et de la nudité militante, le premier étant un mode de vie, le second un moyen d’action contestataire. Ce lexique n’est pas sans rappeler la circulation du néologisme « manufestation » lors des rassemblements, en 2012, contre la hausse des frais de scolarité dans les universités québécoises, durant lesquels les étudiants déambulaient partiellement dénudés. Ces événements illustrent un mouvement plus global : depuis quelques décennies, la pratique contestataire consistant à se mettre à nu se généralise et s’internationalise dans les manifestations. Dans quelle mesure poser ou manifester nu est-il une nouvelle forme de militantisme ? Quelles normes juridiques et sociales régissent ces pratiques ? Que nous disent-elles de l’évolution du rapport au corps dans notre société ?

Le domaine journalistique est fortement influencé par les innovations techniques et technologiques. L’émergence des GAFAM force les médias à revoir leur modèle d’affaires et à innover pour survivre. Les outils liés à l’intelligence artificielle gagnent en popularité dans les salles de nouvelles pour aider les journalistes. Cette recherche aborde les usages faits de la technologie dans les salles de rédaction au Canada. Journalism is strongly influenced by the technological and technical innovations. The increase of GAFAM’s use and popularity force media outlets to review their business model and find ways to survive. The uses of tools related to artificial intelligence are increasing in media outlets around the globe. This paper presents the technology’s usage in Canada’s top newsrooms.

1) Cadre de l'histoire : Ou? Quand? Ambiance (sentiment ressentis?)
2) Personnages : (trait de physique/caractère dominants)
3) Intrigue : (Début ↗ Milieu ↘ Fin)
4) Exposition : C'est la phase qui permet au spectateur de découvrir le contexte, les personnages. « Observation »
5) Element déclencheur : C'est là où se pose le problème. « Motivation »
6) Point culminant : un moment qui provoque un besoin irrésistible de la résolution « Problématique »
7) Dénouement : la résolution du problème: doit être imprévisible, surprenante, pertinente et cohérente. « Solution de la marque »
Anatomie du message publicitaire
Un message publicitaire est conçu comme une argumentation qui doit comporter trois éléments :
1-Cognitif (Etats mentaux ou affectifs à inspirer) : le consommateur doit savoir de quoi il s'agit et ce qui fait le plus-produit.
2-Affectif (Attitudes et comportement) : qui doit éveiller l'intérêt du consommateur, l'intéresser et le séduire.
3-Conatif (Objectifs commerciaux : une étape combative qui engage à l'action) : le consommateur est invité à acheter le produit, à appeler un numéro de téléphone, visiter les magasins .

La recherche de cette these s’articule autour de mon travail plastique de la serie « Raw Meat » ou je me sers exclusivement de l’image publicitaire de viande crue que je detourne pour construire des corps feminins. Elle repond a la question suivante : Pourquoi sommes-nous affectes par la vue, par l’aspect de la matiere de la viande crue ; et pourquoi sommes-nous davantage affectes lorsque la viande crue forme – ou fusionne avec – le corps de la femme ? L’origine de la force de cette image est ciblee comme issue de notre passe primitif ; la recherche souleve nos liens les plus profonds avec la chair animale et ses pratiques liees aux societes primitives, et demontre comment les mythes, les rites, et les interdits autour du corps animal/humain sont toujours a l’œuvre. Nous soutenons les hypotheses d’une image comestible, de l’œil cannibale, de la pulsion scopique au sein d’une œuvre, du regard pulsionnel, voire criminel de l’artiste, de la cruaute de l’etre, du devoilement, de l’image...

Mes douze Pin-ups en viande-crue-publicitaire sont mises en scène dans un "Calendrier Perpétuel" dans cette publication qui s’inspire directement des calendriers pin-upiens américains.  Elles sont accompagnées d'autres oeuvres de la série "Raw Meat" (mon Olympia, d'après Courbet, ainsi que des portraits grandeur-nature). 
Détails : taille de 30 x 30 cm, 60 pages, 25 illustrations, 3 textes d'auteurs de renom (Steven L. Kaplan, Michel Sicard, Gérald Stehr) plus d'une postface de Michel Dubecq, Photos : Philippe Fuzeau, Conception graphique : Anamorphose/Laurent Debord.
Ce catalogue a été publié par la résidence d'artistes Shakers à Montluçon.
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The 12 "Daily Bread : Raw Meat Pin-ups" are featured in a Perpetual Calendar drawing its inspiration directly from quintessential American Pin-up Calendars, accompanied by other works of the "Raw Meat" series.
Details : 12 x 12 inches, 60 pages, 3 textes*, 25 illustrations. Published by the well-known artists' residency Shakers in Montluçon.
This catalogue accompanied the first public exhibition of "Raw Meat" which took place at the Franco-American Institute in Rennes, France in December 2013.

*the texts for this publication are solely in French, the Perpetual Calendar is fully bilingual French-English

Aunque estemos distraídos y no seamos plenamente conscientes, los medios de comunicación en cualquiera de sus modalidades nos están enseñando, mostrándonos cómo es la sociedad de hoy, nuestra cultura, nuestra forma de vida y, sobre todo, modelando el comportamiento colectivo. La supervivencia de los medios sigue siendo la publicidad, el verdadero sostén y, sus creativos, los que consiguen embelesarnos con auténticas obras de arte en pequeño formato. Cuentan historias maravillosas en pocos segundos, persuaden con una simple fotografía acompañada de una frase, que puede durar años sin quedarse obsoleta; entran por todas partes aunque no hayan sido invitados, pero con la seguridad de que cada cual es libre de prestarle atención o, simplemente, desconectar.