Location via proxy:   [ UP ]  
[Report a bug]   [Manage cookies]                
Skip to main content
State Violence: Discourse, Counter-Discourse, Non-Discourse in the Aftermath of Genocide
2016 Genocide studies seminar, Marc 18-20,2016
in ACLA conference 2016 at Harvard University
Research Interests:
Research Interests:
Rubriques techniques (Étymologie et Étude sémantique) de l'article "Charisme" pour le Dictionnaire International des Termes Littéraires (DITL)"
ET
Appel à contribution pour la partie "Commentaire" approfondi de la notion
Research Interests:
as action
Research Interests:
Keynote lecture to the / Conférence introductive pour les : Issledovaniya v oblasti francuzskogo yazika i francuzskoy kulturi: text - problemi smisloporojdeniya, perevoda, prepodavaniya". Materiali vtoroy mejdunarodnoy nautchnoy... more
Keynote lecture to the / Conférence introductive  pour les : Issledovaniya v oblasti francuzskogo yazika i francuzskoy kulturi: text - problemi smisloporojdeniya, perevoda, prepodavaniya". Materiali vtoroy mejdunarodnoy nautchnoy konferecii v Pyatigorske 26-27 aprelya 2007 v Pyatigorske. (Recherches dans le domaine des langue et culture françaises : Texte,  Problèmes de sens, Traduction et Enseignement". Actes de la deuxième conférence  internationale à Pyatigorsk, 26/27 avril 2007.Pyatigorsk)
ÉTYMOLOGIE Exil du latin ex(s)ilium venant de ex(s)ul, «séjournant à l'étranger, banni» ou de ex(s)ilere, «sauter dehors»; première apparition en France en 1080, en Allemagne à la fin du XVIIIe siècle (cf. Joachim Heinrich Campe). Exil en... more
ÉTYMOLOGIE Exil du latin ex(s)ilium venant de ex(s)ul, «séjournant à l'étranger, banni» ou de ex(s)ilere, «sauter dehors»; première apparition en France en 1080, en Allemagne à la fin du XVIIIe siècle (cf. Joachim Heinrich Campe). Exil en allemand est nomen acti et désigne non seulement le lieu ou bien la situation mais aussi le fait de l'expulsion. (Emigration par contre est nomen actionis et nomen acti).
ÉTUDE SEMANTIQUE 1. Littérature de l'exil en français, Exilliteratur en allemand, literature of exile en anglais. Exilliteratur (littérature de l'exil) est une désignation collective pour toute littérature apparue au cours d'un exil forcé ou volontaire pour des raisons politiques, raciales, religieuses ou autres. L'écriture en exil, phénomène général, a donné lieu à des groupes, des écoles, des mouvements que l'histoire littéraire connaît sous diverses appellations: Exilliteratur en allemand, v. ci-après, exile literature, (écrivains d'Afrique du Sud établis à l'étranger pour raisons politiques), etc. Cette littérature d'exil répond souvent à un projet militant qui ne peut s'affirmer qu'en marge des structures qu'elle conteste. Elle appartient alors aux nomenclatures des littératures politiques, ou polémiques. La notion de littérature d'exil recoupe celle de littérature d'émigration qui pose le problème général de la relation entre l'expatriation et l'écriture. Le congrès de l'AILC à Chapel Hill, North Carolina, en 1958, a intitulé une section «Literature of Emigration» couvrant toutes sortes d'exils littéraires; une catégorie plus scientifique s'est développée par la suite, celle des littératures immigrées ou littérature de l'immigration (immigration literature en anglais) concernant surtout l'immigration hispanique aux Etats-Unis (littérature chicana, littérature nuyoricaine ou porto-ricaine à New York), et l'immigration maghrébine en France. Le XI e congrès de l' AILC en Sorbonne de 1985 s'est intéressé à ces littératures immigrées au sein de la section consacrée à l'«émergence de nouvelles littératures» (V. la première partie des actes,
Research Interests:
article en progrès dernière modification entrée par lg le 23 mai 2017 ÉTYMOLOGIE / Philology (jmg) Comme tous les vocables de la famille de liberté, le terme est issu du verbe latin liberare : « libérer, affranchir ». libertarian, en... more
article en progrès dernière modification entrée par lg le 23 mai 2017 ÉTYMOLOGIE / Philology (jmg) Comme tous les vocables de la famille de liberté, le terme est issu du verbe latin liberare : « libérer, affranchir ». libertarian, en anglais, 1789, par opposition à necessitarian chez William Belsham, ministre de l'église unitarienne, 1730-1829 (« where is the difference between the Libertarian, who says that the mind chuses the motive ; and the Necessitarian, who asserts that the motive determines the mind », Essays, philosophical, historical, and literary, p. 11), de liberty + suffixearian sur le modèle de unitarian comme son contraire necessitarian, 1798 (OED) ou en théologie trinitarian qui connotent tous une idée de doctrine. C'est seulement à la fin du XIXe siècle que libertarian est venu, à partir du français libertaire, à désigner les courants libéral et anarchiste dont les fondements philosophiques et économiques remontent au XVIIIe siècle. libertaire, d'abord adj., en français, mai 1857, par opposition à libéral dans la lettre ouverte de Joseph Déjacques (1821-1864) à Pierre Joseph Proudhon (1809-1865), De l'être-humain mâle et femelle (...), publié à la Nouvelle-Orléans (encore officiellement et majoritairement francophone à l'époque), sur le subst. liberté + le suffixe-aire en usage chez les socialistes utopiques (égalitaire, fraternitaire, prolétaire, ...), probablement dans le sillage de la libre-pensée du XVIIIe siècle et peut-être influencé par le vocable anglais libertarian créé par William Belsham. Puis, subst. en 1858 comme titre du journal Le Libertaire, publié à New York par Joseph Déjacques de juin 1858 à février 1861. Voir le commentaire. Un nouveau journal Le Libertaire a paru à Paris au milieu des années 1890 sous la direction de Sébastien Faure ; c'est à ce moment que libertanianism a commencé à être employé comme quasi synonyme d'anachisme lors des « lois scélérates » de la IIIe République interdisant toute publication anarchiste tout en se montrant plus tolérantes pour le vocable libertaire. P. J. Proudhon l'avait utilisé plusieurs fois dès l'année 1858 dans De la Justice dans la Révolution et dans l'Église, mais plutôt dans le sens d'« individualisme » ; bientôt apparaissent l'adjectif proudhonien et le subst. masc. proudhonisme s'appliquant précisément à la doctrine de P. J.
Research Interests:
L'émergence des identités francophones: le problème théorique et méthodologique Jean-Marie Grassin En associant les deux notions de francophonie et d'identité, cet ouvrage pose la problématique de... more
L'émergence des identités francophones: le problème théorique et méthodologique Jean-Marie Grassin En associant les deux notions de francophonie et d'identité, cet ouvrage pose la problématique de l'émergence paradoxale de littératures de langue française hors de l'espace français ...
Program for a specific field in English studies with seven essays demonstrating the comparative method and perspective.
Sommaire Dogmatique et dissidence Langage, discours , poétique de la dissidence Déconstruction de la pensée hégémonique « Langage encratique » et « impouvoir » La dissidence entre totalitarisme et anarchie Le degré zéro de l'existence, ou... more
Sommaire Dogmatique et dissidence Langage, discours , poétique de la dissidence Déconstruction de la pensée hégémonique « Langage encratique » et « impouvoir » La dissidence entre totalitarisme et anarchie Le degré zéro de l'existence, ou : l'impasse du capitaine haddock Le degré zéro de la dissidence, ou : la nécessité du salut public face à l'épidémie Réversibilité du pouvoir et de la dissidence Présence / absence de l'exclu L'absence de l'autorité, ou : l'impasse du capitaine haddock La nécessité de salut public face à une épidémie, ou : l'impasse de la dissidence Soumission et dissidence





Prenons notre dictionnaire grec-français, et cherchons le mot äüãìá (dogma) : le premier sens indiqué est « opinion ». Cherchons le mot äüîá (doxa): le premier sens indiqué est « opinion ». L'étymologie commune des deux vocables les rattache au verbe dokein « paraître, sembler par opposition être certain » et probablement même au sens initial de dokein lui-même (« ce qui luit au regard»), soulignent la subjectivité de l'opinion fût-elle dominante ou rendue obligatoire par l'institution : ce qui paraît bon à la conscience de l'individu ou d'un groupe d'individus ne correspond pas nécessairement à ce qui paraît bon au pouvoir social. L'hérétique en grec ancien áÊñåôéêÏl est «celui qui fait choix d'une opinion parmi d'autres ». La dissidence se dit ©ôåñïäïîßá heterodixia, littéralement l'« opinion de l'autre », ou une « opinion autre » ; cela pose la question de la « divergence politique, littéraire et artistique » dans un rapport d'identité et d'altérité. Les opinions sont multiples. Comment l'une d'entre elles peut devenir la seule acceptable ? Que deviennent alors ceux qui ont fait choix d'une opinion rejetée ? C'est dans les sens seconds relevés par le dictionnaire que se manifeste la dérive sémantique qui va conduire aux acceptions modernes de dogme comme « vérité fondamentale, fût-elle irrationnelle, établie par une autorité » et de doxa comme « certitude partagée par le plus grand nombre, fût-elle irrationnelle, ». De là découlent deux types de dissidences selon qu'un « hérétique » n'accepte pas l'« opinion » qui a force de vérité une fois qu'elle a été proclamée comme telle dans une religion établie, une école philosophique, un régime totalitaire, ou selon que le rebelle, le mal pensant, le marginal s'écarte de l'« opinion » acceptée largement dans une société, du fameux sens commun, du bon sens. Dans le premier cas la « véri-diction » exige un acte de foi ; dans l'autre, l'avis du grand nombre transforme une probabilité, une possibilité, une impossibilité même en certitude partagée. Ni l'un ni l'autre n'admettent de « contradiction ». Pour les contester, la dissidence doit se placer dans une autre logique, tenir un langage autre. Le dogme chrétien de la
Sommaire De près pour connaître et de loin pour comprendre Violence et Sahel Déconstruire le langage de la violence L'indicible de la violence La banalité de la violence Émergence de la violence Idéologie et totalitarisme Suspension... more
Sommaire
De près pour connaître et de loin pour comprendre
Violence et Sahel
Déconstruire le langage de la violence
L'indicible de la violence
La banalité de la violence
Émergence de la violence
Idéologie et totalitarisme
Suspension de la culpabilité
Terrorisme et islamisme
Le Coran devant les sciences du texte
Contextualiser le Coran de Médine
Transcendance et immanence
Catharsis de la violence par la littérature
Research Interests:
Le deux Becket / The two Becket, p.1 Thomas Becket devant la critique moderne / Thomas Becket before modern criticism, p.12 Terminologie et méthodologie / Terminology and methodology, p. 51 (The constituants of the notion of myth :... more
Le deux Becket / The two Becket, p.1

Thomas Becket devant la critique moderne / Thomas Becket before modern criticism, p.12

Terminologie et méthodologie / Terminology and methodology, p. 51
(The constituants of the notion of myth : theme, history, narrative, legend, hagiography, rite)
Structure, p.84
Research Interests:
Édition des actes en cours
Research Interests:
Research Interests:
Research Interests:
Communication pour le colloque "Terre promise et terre de refus. Art et littérature des réfugiès en France face à l'Occupation", organisé par l'équipe "Espaces Humains et Interactions Culturelles" (EHIC) sous la direction de Till Kuhnle... more
Communication pour le colloque "Terre promise et terre de refus. Art et littérature des réfugiès en France face à l'Occupation", organisé par l'équipe "Espaces Humains et Interactions Culturelles" (EHIC) sous la direction de Till Kuhnle du 9 au 11 octobre 2014
The text of this lecture given at McGill University in Montreal in 1980, to be posted on Academia.org, surveys the development of francophone literatures mostly in the post-colonial world as it could be assessed in 1980.
Research Interests:
In order to assess the emergence of African literatures into the 20th and 21rt century, both from an internal point of view and about its global visibility in the post-colonial world, it is significant to oppose the present development to... more
In order to assess the emergence of African literatures into the 20th and 21rt century, both from an internal point of view and about its global visibility in the post-colonial world, it is significant to oppose the present development to the reception back in 1978 when this survey was made for a conference on « Criticism and Reception of Black-African literatures » at the Sorbonne in Paris.
Research Interests:
As a conclusion to the conference on "Dissidences politiques, littéraires et artistiques" at ULCO (Université du Littoral - Côte d'Opale), Boulonge-sur-Mer, Nov. 6-8, 2014
Research Interests:
Argumentaire du colloque "GÉNOCIDES: RÉGIMES DU PARDON" Le pardon traverse le temps, de l’époque antique à notre modernité, pour questionner le rapport à la faute. La faute, faille et faillite, écart de la droiture, dévoiement, est aussi... more
Argumentaire du colloque "GÉNOCIDES: RÉGIMES DU PARDON"
Le pardon traverse le temps, de l’époque antique à notre modernité, pour questionner le rapport à la faute. La faute, faille et faillite, écart de la droiture, dévoiement, est aussi rupture : entre le bien et le mal, le droit et l’illicite, le passé et l’avenir. À en croire Jacques Darriulat (1996), le pardon n’est pas une donnée immédiate à la faute mais un événement dont l’occurrence dépasse les actants premiers pour être un acte fondateur d’un ordre nouveau : «Le pardon, dit-il, ne dépend pas seulement d’une décision arbitraire de la part de l’offensé, ni d’une simple demande de la part de l’offenseur. En ce sens, il n’est pas en mon pouvoir d’accorder le pardon, comme il n’est […] pas en mon pouvoir de l’obtenir. Tel est le mystère du pardon : de quoi dépend-il, s’il ne dépend pas de la seule volonté de l’offensé ni de celle de l’offenseur ?»
La question en convoque une autre, non moins importante : comment saisir le pardon, sa place et sa fonction dans les rapports déréglés par la faute ? Pour Hannah Arendt (2006), « [le] pardon est certainement l’une des plus grandes facultés humaines et peut-être la plus audacieuse des actions, dans la mesure où elle tente l’impossible – à savoir défaire ce qui a été fait – et réussit à inaugurer un nouveau commencement là où tout semblait avoir pris fin». De ce point de vue, le pardon devient le dépassement de la nature humaine encline à la vengeance et à la rancune, dépassement que la tragédie grecque envisageait dans l’intervention du tiers divin (Darriulat, 1996), le seul capable de rétablir la relation rompue. Ce que le Christ lui-même, poursuit le même auteur, confirme quand il s’écrie : «Père, pardonnez-leur… » (Darriulat, 1996). De part même son étymologie, le pardon est un acte surhumain, un événement dans la vie humaine qui n’est de l’ordre ni du droit ni du mérite, encore moins du pouvoir : don extrême, dépassant et l’offensé et l’offenseur, don sacrificiel à travers lequel et l’offensé et l’offenseur lâchent prise pour libérer le temps afin que puisse advenir le nouveau citoyen lavée de la souillure de l’offense faite et subie.
Mais qu’est-ce que pardonner peut bien vouloir dire dans le contexte d’un génocide ? Car un génocide est toujours un crime aux dimensions incommensurables, qui non seulement bouleverse, mais déstructure et l’ordre et les normes sociales, politiques et morales. Un génocide ne devient possible que parce que la loi est anéantie, et avec elle ; la cité et le citoyen qu’elle est sensée défendre et protéger. On pourrait se demander à la suite de Claudia Hilb (2011): «Comment fonder la communauté après [un tel] crime»? Selon les contextes et les cadres socio-politiques, juger, punir, amnistier, effacer, oublier, «tourner la page», etc. sont autant d’avenues possibles. Mais pardonner aussi, comme semble le suggérer les tenants de la justice restauratrice. Jankélévitch (1986) constatait, non sans indignation : «Le pardon ! Mais nous ont-ils jamais demandé pardon ? C’est la détresse et c’est la déréliction du coupable qui seules donneraient un sens et une raison d’être au pardon. Quand le coupable est gras, bien nourri, prospère, enrichi par le «miracle économique», le pardon est une sinistre plaisanterie. Non, le pardon n’est pas fait pour les porcs et pour leurs truies. Le pardon est mort dans les camps de la mort». Cet impossible pardon apparaît aussi chez Primo Levi (1987) et chez d’autres rescapés de la Shoah, comme chez les philosophes du pardon (Paul Ricoeur 2000, Jacques Derrida 2005, etc.).
Réfléchir sur le pardon dans le contexte d’un génocide revient ainsi à penser cette impossibilité et à reposer la question de la responsabilité du crime qui, au-delà de son caractère « étatique » est autant collectif qu’individuel. Comment dès lors envisager le pardon dans cet imbroglio de responsabilités ? Qui pardonne à qui et quelles sont les modalités de ce pardon, s’il est envisageable ? Est-il une nécessité ou une possibilité, un droit ou un devoir, un acquit ou un mérite?
C’est pour répondre à ces questions qu’est né le thème de ce colloque, inspiré par les rencontres qui ont précédé : après le témoignage, la mémoire, le tiers et la justice, le pardon arrive bien à propos pour poursuivre l’interrogation sur le génocide et sa gestion. Si pardonner c’est remonter dans le passé de la faute pour rouvrir la blessure afin de mieux la panser, est-il possible de pardonner sans «banaliser le mal», sans rendre possible sa résurgence ? La complexité de la question suppose un
cadre pluridisciplinaire pour mieux saisir les enjeux du pardon dans le contexte du crime de génocide. Sont les bienvenues les contributions qui s’inspirent de la philosophie, de la psychologie, de la sociologie, de la religion, de la littérature, de la peinture, du cinéma, de la politique, de l’éducation, du droit, de l’histoire, etc. Nous proposons, sans chercher à être exhaustifs, les pistes de réflexion suivantes :
 Dans un contexte génocidaire, comme penser les responsabilités pour mieux envisager le pardon ? Autrement dit, qui pardonne à qui ?
 Quelles sont les modalités, les conditions et les limites du pardon ?
 Peut-on pardonner au nom des morts, les seuls offensés absolus à partir de qui le pardon pourrait avoir un sens ?
 Que peut-on apprendre des différentes tentatives qui ont eu lieu pour réparer le tissu social déchiré par la folie génocidaire ?
 Peut-on /doit-on forcer, encourager, permettre, faciliter le pardon ?
 Peut-on refuser de pardonner ou de bénéficier du pardon ? Quelles en seraient les raisons (Nadler & Liviatan, 2004)?
 Quel rapport peut-il exister entre le pardon et la justice, le pardon et la mémoire?
 La mémoire collective peut-elle s'ériger en obstacle au pardon, voire à toute possibilité de reconstruction du tissu social ? Comment analyser/comprendre les dynamiques psychosociales autour de la victimisation et de la culpabilisation quant au pardon et à la repentance (Iyer, Leach et Crosby, 2004) ?
 Comment l’art pense-t-il ou met-il en scène la question du pardon dans un contexte génocidaire ?

Catalina Sagarra, Trent University: catasamar@yahoo.ca
Eugénia dos Santos, McMaster University: esantos@mcmaster.ca
Eugène Nshimiyimana, McMaster University: nsheug@mcmaster.ca
"
Ce que nous propose Jean-Marie Grassin, professeur émérite de l’Université de Limoges, c’est rien moins qu’une entreprise de déconstruction « des motivations idéologiques qui ont animé la représentation du syndrome vendéen ». A cette fin,... more
Ce que nous propose Jean-Marie Grassin, professeur émérite de l’Université de Limoges, c’est rien moins qu’une entreprise de déconstruction « des motivations idéologiques qui ont animé la représentation du syndrome vendéen ». A cette fin, il nous convie à une approche différente, et notamment à revenir à l’instant originel, au « point d’émergence » de la Vendée qu’il situe à Bressuire, en août 1792, au moment de la bataille des moulins de Cornet, première véritable confrontation armée entre ceux que l’historiographie a qualifiés – imprudemment peut-être ? de « Bleus » et de « Blancs , matrice de tout ce qui suivra, entre 1793 et 1796.
Argumentaire pour le colloque "Génocide, justice et témoins Des discours de la justice aux discours sur la justice" Témoigner est un acte fondamental et essentiel au fonctionnement de la justice. Le recours au témoignage, en convoquant... more
Argumentaire pour le colloque "Génocide, justice et témoins
Des discours de la justice aux discours sur la justice"
Témoigner est un acte fondamental et essentiel au fonctionnement de la justice. Le recours au témoignage, en convoquant les témoins directs - les survivants  dans  les cas  de génocide- et les  experts  - les  historiens  depuis  quelques décennies, les journalistes, etc.- constitue le mode de preuve que l'on recevra au prétoire. Tous ces témoins attesteront solennellement par leur déclaration de la véracité des  faits. Tout  individu possédant la  connaissance personnelle d'un événement peut ainsi en témoigner, s'il se conforme, dans un cadre judiciaire, au formalisme exigé pour recueillir la substance de sa déposition. Tous les témoins ne sont donc pas retenus et certaines personnes sont sciemment exclues de la liste des témoins potentiels.
Mais l'importance de la preuve testimoniale peut varier. Il peut s'agir de preuves légales et la loi détermine alors quelles sont les différentes preuves admissibles et leur force probante, ou de preuves libres, le juge appréciant alors seul les divers  éléments de preuves  qui  lui  sont  présentés.  Dans  ce dernier  cas,  le témoignage est fondamental et le témoin, à charge ou à décharge, sera entendu soit sur les faits, soit sur la personnalité du prévenu. Ces témoins seront dits de "moralité". En outre, les témoins ont l'obligation de sincérité, le faux témoignage constituant une transgression du serment prêté. Voilà comment  un cadre judiciaire entend,  depuis  l'invention de la preuve par  les  Grecs,  donner aux témoins un espace légal où leurs discours seront entendus, jugés et serviront à leur tour à juger les crimes et les auteurs d'un crime. Mais qu'en est-il réellement dans les cas de génocide ?
Convoquant  dans  une même enceinte victimes  directes  (les témoins)  et exécutants ou planificateurs de génocide, la justice peut-elle répondre à la fois à l'idéal  philosophique et  moral qu'elle incarne lorsque les victimes  sont, par exemple, malmenées par les avocats de la défense, comme ce fut le cas de nombreuses veuves rwandaises, violées et contaminées par le VIH-SIDA dont étaient  porteurs  leurs  agresseurs? Comment peut-on, comment faut-il  comprendre ou définir cet "art du bon et de l'égal", comme définissait la justice une formule médiévale ?
Surtout que dans les cas de génocide, toutes les victimes directes ne sont pas appelées à témoigner, autrement dit, leurs paroles ne sont pas convoquées, ne sont pas entendues et, ces victimes-témoins, sont dès lors marginalisées, voire aliénées dans leur vécu, par leur vécu, tant au présent qu'au futur, sans liens ni rapports quels qu'ils soient avec une quelconque justice réelle ou idéale. Pour pallier cette défaillance, certaines d'entre elles se sont mises à l'écriture. Ainsi ont  vu le  jour  des  récits  de témoignage, mais  également  des  productions cinématographiques,  souvent  fort proches  du reportage,  des  reportages proprement dits, des documentaires, le tout afin de constituer des témoignages, tant de témoins survivants que de divers experts qui expliquent, à partir de leur champ d'expertise, qui  les  conditions  politiques  pré-génocidaires,  qui  les  conditions  sociales,  qui  les  alliances  idéologiques,  qui  le  génocide et  les réactions (ou manque de réactions) de la communauté internationale. Et, pour aborder le projet génocidaire une fois celui-ci mis en marche, voire mener à son terme,  un autre  type de témoignages  voit  le  jour,  rapportant  du vécu,  des jugements sur un état de société, des appréciations sur la justice, celle qui voit le  jour,  comme celle qui  devrait  voir le jour, aux yeux des  victimes.  Récits de témoignage,  films,  documentaires, œuvres  d'art  picturales,  romans,  poésies,  pièces  théâtrales, recherches en traumatologie, traités d'histoire,  travaux en éducation,  en communication,  etc.  viennent  reprendre  inlassablement  cette matière où l'homme est au centre du drame, de La Catastrophe, de sa propre destruction en tant  qu'espèce.  Où la  volonté de comprendre se heurte à l'impossibilité de le faire. Où les leçons ne semblent jamais apprises. Où la soif  du pouvoir absolu sur la vie de son semblable l'emporte sur le principe de survie  de l'espèce. Où le nihilisme est à l'honneur.
Devant  tout  génocide,  la justice est,  comme instance légale (préventive, rétributive, réhabilitative ou restaurative) ou comme visée idéale vers laquelle les  victimes  voudraient  que tende la  justice, non seulement  une tentative de rétablissement de la dignité humaine, mais surtout un exercice du droit (exercé dans une cour ou revendiqué par les victimes dans des cadres extrajudiciaires).  Cet exercice entend veiller à la réparation de l’idéal moral de la responsabilité, de l’idéal social du vivre ensemble et de l’idéal politique de l’aménagement de l’espace citoyen qui favorise la liberté pour tout le monde.
Par ailleurs, si nous devions remonter en amont du crime, nous constaterions que les institutions judiciaires ont au préalable failli à leur rôle indépendant de tiers entre l'état et les citoyens, permettant ainsi qu'un génocide se prépare grâce au terrain soigneusement travaillé par l'État. N'ont-elles pas échoué à l'heure de veiller à l'équilibre et donc à la stabilité dans les relations entre citoyens? N'ontelles pas failli à ces deux principes fondamentaux de tout système judiciaire:  l'indépendance et l'impartialité ?
Comment  dès  lors  convoquer  la  justice  dans  un contexte où sa défaillance gouverne la marche de l’histoire ? L’extermination des Herero, des  Juifs, des Cambodgiens ou des Tutsi sont autant de preuves du manquement de la justice à la sauvegarde du droit fondamental et inaliénable de toute personne, le droit à la vie. Que le besoin de cette même justice se fasse sentir après les faits n’est que naturel  et  nécessaire pour  la  reconstruction d’une société juste et responsable. C’est de ce contraste entre l’échec et la nécessité de la justice que naît  l’idée de ce colloque qui  se propose de réfléchir sur  la  justice dans  ses rapports avec le génocide, le témoignage, les témoins directs (victimes), leurs descendants et les tiers (experts). Comme les précédentes éditions, ce colloque se veut à nouveau pluridisciplinaire et accueillera des propositions en français et en anglais. Nous  proposons comme axes  de réflexion les  problématiques suivantes :
1- De point de vue des victimes, voire des descendants des victimes, il serait  intéressant  de voir quelles  sont  les  revendications,  les  attentes,  les appréciations portées sur la justice en tant qu'entité légale d'une part, mais aussi  en tant qu'idéal  social,  d'autre  part,  qu'il s'agisse  ici de justice préventive, rétributive, réhabilitative ou restaurative 2- D'un point  de vue préventif, les faillites  successives  des  mécanismes  qui pourraient endiguer un génocide quand il se met en marche méritent que l'on s'y attarde 3- D'un point de vue institutionnel, les possibilités ou impossibilités de mise en place d'instances juridiques pour juger le crime de génocide éclaireront sur les  perceptions que la communauté internationale peut avoir sur tel ou tel peuple 4- D'un point de vue philosophique, il convient également de se pencher sur les modalités qui façonnent ce que l'on peut comprendre/concevoir en termes de responsabilité, surtout envers les victimes 5- D'un point de vue juridique, plusieurs écueils méritent d'être relevés : 1. ceux rencontrés par la justice conçue pour être opérationnelle à une échelle micro,  alors que dans les cas de génocide, victimes et exécutants se comptent par milliers, 2. les écueils qu'elle rencontre à l'ère médiatique où avocats, souvent d'ailleurs  ceux de la défense, paradent  de par  le monde pour  bafouer  le système judiciaire et défendre hors cour leurs clients, 3. faisant suite au point précédent, il importe de se pencher sur les cas où la justice, ou du moins ses représentants, côtoie les négationnistes. Autrement dit, les diverses alliances idéologiques extrajudiciaires qui se forment sur fond de justice.
6- D’un point de vue moral, il s’agira d’étudier les débordements de la justice ce qui  permettrait  de rendre  compte soit  de ses  manquements  au devoir de rétablir  la  dignité humaine,  soit  de ses  prises  de positions  contraires  à l’éthique judiciaire,  pour  aborder  par  exemple  les  cas  de corruption,  de voyeurisme et même de “soutien direct” de certains juges à des génocidaires ;
il s’agira aussi d’étudier l’impossibilité et les conditions nécessaires de cette impossibilité de la justice à rendre justice.
Ce ne sont là que des pistes de réflexion qui n'excluent aucunement d'autres propositions qui se conforment au cadre fixé par cet appel et reflété dans le titre de cet argumentaire.

Eugène Nshimiyimana,  McMaster  University;  Catalina Sagarra, Trent University; Josias Semujanga, Université de Montréal
"
"Continued efforts have been made to find a common reference, or universal terminology for eastern and western scholars in comparative literature since the very foundation of the ICLA in 1955. An obvious example is the preparation of the... more
"Continued efforts have been made to find a common reference, or universal terminology for eastern and western scholars in comparative literature since the very foundation of the ICLA in 1955. An obvious example is the preparation of the "International Dictionary of Literary Terms" founded by the ICLA in the sixties [...]. (This) analyzes some of the problems confronted by the project and the responses (of) the international community of comparatists."
http://readopac3.ncl.edu.tw/nclJournal/search/detail.jsp?sysId=0005369419&dtdId=000040&search_type=detail&la=ch&checked=&unchecked=0010005369419,0020005369420,0030005369421,0040005369422,0050005369423,0060005369424,0070005369425,0080005369426,0090005369427,0100005369428,0110005369429,0120005369430,0130005369431,0140005369432,0150005369433,0160005369434,0170005369435,0180005369436,0190005369437,0200005369438,0210005369439,0220005369440,0230005369441,0240005369504,
La notion d'émergence est d'une importance capitale pour qui souhaite comprendre l'ensemble du système littéraire d'hier, d'aujourd'hui, de demain. A tout moment, des textes littéraires (et des littératures entières) apparaissant, se... more
La notion d'émergence est d'une importance capitale pour qui souhaite comprendre l'ensemble du système littéraire d'hier, d'aujourd'hui, de demain. A tout moment, des textes littéraires (et des littératures entières) apparaissant, se transforment, transforment à leur tour d'autres éléments du système, disparaissent, reparaissent... Naguère, désigner une littérature comme émergente, c'était lui attribuer un certain retard par rapport aux littératures déjà établies; et c'était aussi, quasi fatalement, la présupposer tributaire de celles-ci. Aujourd'hui, on comprend mieux le caractère à la fois individuel et pourtant universellement valable et éclairant de chaque émergence particulière, ce qui rend le tableau dépeint par le volume que voici à la fois complexe et vivant. La dynamique post-coloniale ne connaît pas de limites géographiques ou linguistiques: une littérature «nyuoricaine» fleurit aux U.S.A., qui n'est ni tout à fait états-unienne ni tout à fait portoricaine. Des littératures «exophones», écrites en langues européennes (en anglais à Singapour, en Malaisie, en Inde, en Afrique; en français en Amérique du Nord, dans les Caraïbes, en Afrique également) s'émancipent et deviennent elles-mêmes en surmontant diversement leurs passés coloniaux. Que ce soit en langues européennes ou dans leurs propres idiomes, les littératures nouvelles créent de nouvelles esthétiques. Parfois, c'est en subvertissant les modèles européens. Plus souvent, c'est en puisant à pleines mains à leurs propres sources culturelles. Mais il faut surtout comprendre que le «recentrement» n'est pas un phénomène affectant uniquement les pays anciennement dominés par d'autres. Nombreuses sont aujourd'hui les littératures émergeant de crises identitaires un peu partout.
La notion d'émergence est d'une importance capitale pour qui souhaite comprendre l'ensemble du système littéraire d'hier, d'aujourd'hui, de demain. A tout moment, des textes littéraires (et des littératures entières) apparaissant, se... more
La notion d'émergence est d'une importance capitale pour qui souhaite comprendre l'ensemble du système littéraire d'hier, d'aujourd'hui, de demain. A tout moment, des textes littéraires (et des littératures entières) apparaissant, se transforment, transforment à leur tour d'autres éléments du système, disparaissent, reparaissent... Naguère, désigner une littérature comme émergente, c'était lui attribuer un certain retard par rapport aux littératures déjà établies; et c'était aussi, quasi fatalement, la présupposer tributaire de celles-ci. Aujourd'hui, on comprend mieux le caractère à la fois individuel et pourtant universellement valable et éclairant de chaque émergence particulière, ce qui rend le tableau dépeint par le volume que voici à la fois complexe et vivant. La dynamique post-coloniale ne connaît pas de limites géographiques ou linguistiques: une littérature «nyuoricaine» fleurit aux U.S.A., qui n'est ni tout à fait états-unienne ni tout à fait portoricaine. Des littératures «exophones», écrites en langues européennes (en anglais à Singapour, en Malaisie, en Inde, en Afrique; en français en Amérique du Nord, dans les Caraïbes, en Afrique également) s'émancipent et deviennent elles-mêmes en surmontant diversement leurs passés coloniaux. Que ce soit en langues européennes ou dans leurs propres idiomes, les littératures nouvelles créent de nouvelles esthétiques. Parfois, c'est en subvertissant les modèles européens. Plus souvent, c'est en puisant à pleines mains à leurs propres sources culturelles. Mais il faut surtout comprendre que le «recentrement» n'est pas un phénomène affectant uniquement les pays anciennement dominés par d'autres. Nombreuses sont aujourd'hui les littératures émergeant de crises identitaires un peu partout.
In the Section "The Integration of new literatures into the global literary system". 1. For an historiography of emergence; 2. For an Africa-centered historiography; 3.For an endogenous historiography (the problem of descriptors); 4. For... more
In the Section "The Integration of new literatures into the global literary system". 1. For an historiography of emergence; 2. For an Africa-centered historiography; 3.For an endogenous historiography (the problem of descriptors); 4. For a live historiography.
A report in continuation of McGill University's colloquium on "Renewals in the theory of Literary History" (Eva Kushner, ed.), August 1982. In French. 1. Problematics of the African literary historiography. 2. Problematics of teaching... more
A report in continuation of McGill University's colloquium on "Renewals in the theory of Literary History" (Eva Kushner, ed.), August 1982.
In French. 1. Problematics of the African literary historiography. 2. Problematics of teaching African literature 3. Decompartmentalizing "la parole africaine" 4. For a comparative approach. 5. Recentring African literatures on Africa. 5. Teaching orality live
.
Toward a postmodern definition of geocriticism

And 36 more

Juliette Vion-Dury l’Émergence comme poésie, paradoxe, humanisme et révolution » in : J. Fontanille, J. Vion-Dury, B. Westphal (eds) . L'Emergence. Bern, Berlin, Bruxelles, Frankfurt am Main, New York, Oxford, Wien : Peter Lang 2011, pp.... more
Juliette Vion-Dury l’Émergence comme poésie, paradoxe, humanisme et révolution » in : J. Fontanille, J. Vion-Dury, B. Westphal (eds) . L'Emergence.  Bern, Berlin, Bruxelles, Frankfurt am Main, New York, Oxford, Wien : Peter Lang 2011, pp. 13-22.
Research Interests:
"""L'émergence est la pensée du nouveau, de l'inédit. Comment quelque chose peut-il apparaître là où rien n'était ? Pourquoi le tout n'est-il pas seulement la somme de ses parties ? Ce «quelque chose », ce supplément, qui font la... more
"""L'émergence est la pensée du nouveau, de l'inédit. Comment quelque chose peut-il apparaître là où rien n'était ? Pourquoi le tout n'est-il pas seulement la somme de ses parties ? Ce «quelque chose », ce supplément, qui font la naissance, l'avènement ou la création de phénomènes culturels et scientifiques, ainsi que les mouvements qu'ils génèrent, sont étudiés sous le nom d'« émergence ». Dédicacé par un prix Nobel
de Littérature, rassemblant des auteurs qui font autorité dans leur domaine, cet ouvrage constitue aussi bien une synthèse et une analyse scientifique des théories de l'émergence qu'un hommage à celui qui s'en est fait le concepteur en France. Jean-Marie Grassin, en effet, grâce a sa bonne connaissance de la francophonie et des questions de l'émergence de nouvelles littératures dans un contexte postcolonial, et comme
observateur international privilégié des concepts littéraires, a proposé une description, puis une théorisation, de l'émergence. Venus de divers horizons des lettres, des arts, des sciences humaines et sociales et de pays très divers, des chercheurs lui répondent en un échange fécond.
Contenu : Wole Soyinka : « Ecrit sur la porte » - Jacques Fontanille : Préface - Bertrand Westphal : Quelques observations sur la théorie de l'émergence - Juliette Vion-Dury : L'émergence comme poésie, paradoxe, humanisme et révolution - Jean-Dominique Pénel : Les sources sous la mer. Pour une phénoménologie de l'émergence en littérature - Didier Coste : Emergence, innovation, résistante étrangeté - Maya Boutaghou : Emergence littéraire et différenciation esthétique - César Domínguez: Literatura comparada y emergencia literaria - Jean-Pierre Levet : Isocrate ou l'émergence de l'humanisme littéraire et philosophique occidental - Claude De Grève : La « Renaissance russe » comme émergence - Moema Cavalcante: Como nas águas do mar a literatura de um país nasce em movimentos - Jacques Chevrier : Récits d'exil, moteurs d'émergence : Un Rêve utile de Tierno Monénembo et Le Zéhéros n'est pas n'importe qui de Williams Sassine - Mamadou Tangara : Une nouvelle « graine de parole » littéraire en pays mandingue - Salaka Sanou : La littérature burkinabè : une littérature émergente - Dominique Jouve : La littérature calédonienne : un cas d'émergence par fluctuation ? - Daniel-Henri Pageaux : Emergence du mauricianisme ; « Faire un pays » : Pour une lecture de Brasse-au-vent de Marcel Cabon - Pierre Brunel : Emergence d'Edgar Poe - Martine Yvernault : Réflexions sur l'émergence dans un poème du XIVe siècle, Pearl, et le roman de N. Hawthorne, The Scarlet Letter (1850) - Anne Tomiche : Emergence du concept d'« avant-garde » dans le vocabulaire et la critique littéraires (domaines français, italien et anglo-saxon) - Jean Bessière : Des difficultés de la littérature et de la mémoire. Ou des leçons de la postmodernité que l'on peut retenir de Carlos Fuentes et d'Edouard Glissant - Philippe Goudey : Emergence d'un genre littéraire nouveau : le polar engagé méditerranéen dans l'oeuvre de Leonardo Sciascia - Françoise Wuilmart : Le concept d'« émergence » chez Ernst Bloch - Patrick Mialon : L'écrivain, l'écritoire et le corps du délit - Eric Charles : La folie dans une théorie postmoderne de l'émergence - Michèle Gendreau-Massaloux : Conditions et résistances : l'émergence en mouvement - Cécile Moiroud : Le droit et l'émergence - Pierrette Thévenot : « Molière avait pressenti Lulli ». Le Festival National de Bellac : émergence d'une identité - Jacqueline Ott: Nouveaux regards sur la nature et le paysage dans l'art de la fin du XXe siècle.

Recension :
http://www.bulletin.auf.org/index.php?id=1424""
Sommaire
Wole Soyinka, Emergence of the Word
Jacques Fontanille, Préface
I. Épistémologie de l'émergence
Bertrand Westphal, Quelques observations sur la théorie de l'émergence
Juliette Vion-Dury, L'émergence comme poésie, paradoxe, humanisme et révolution
Jean-Dominique Pénel, Les sources sous la mer. Pour une phénoménologie de l'émergence en littérature
Didier Coste, Émergence, innovation, résistante étrangeté
Maya Boutaghou, Émergence littéraire et différenciation esthétique
II. Littératures émergentes
César Domínguez, Literatura comparada y différenciation esthétique
Jean-Pierre Levet, Isocrate ou l'émergence de l'humanisme littéraire et philosophique occidental
Claude De Grève, La 'Renaissance russe' comme émergence
III.nÉmergences dans lalittérature
IV. Emergence et sciences humaines et sociales
Texte de la conférence donnée à l'Université de Bangui le 10 décembre 1980
Research Interests:
(Proceedings in French to be posted on Academia.org) This transcultural conference was organized at the University of Limoges by Jean-Marie Grassin on the occasion of the second Festival of Francophone theater. The program called for... more
(Proceedings in French to be posted on Academia.org)
This transcultural conference was organized at the University of Limoges by Jean-Marie Grassin on the occasion of the second Festival of Francophone theater.  The program called for the study of the theatricality pertaining to very different forms of artistic oral performances in the world.
In this instance, « Francophonie » was defined as an instrument allowing cultures whose traditional language is not necessarily French to communicate through a common language, and to gain from exchanges  with other visions of the world. Francophonie thus constitutes a wide "language space" extending over all continents, favouring cultural interactions and giving access to various cultures
As a good number of participants came from Africa, the Caribbean or the Indian Ocean, the conference was an experiment at decentering the theory and history of world literature away from the eurocentrism that characterized most works of reference.
Research Interests:
KARTHALA sur internet: http://www. karthala. com Couverture: Alain Laborde, Palimpseste, (huile sur toile-61 x 46) Éditions KARTHALA, 1999 ISBN: 2-86537-929-9 ... SOUS LA DIRECTION DE Christiane Albert Francophonie et identités... more
KARTHALA sur internet: http://www. karthala. com Couverture: Alain Laborde, Palimpseste, (huile sur toile-61 x 46) Éditions KARTHALA, 1999 ISBN: 2-86537-929-9 ... SOUS LA DIRECTION DE Christiane Albert Francophonie et identités culturelles Éditions KARTHALA 22-24, ...
L'émergence des identités francophones: le problème théorique et méthodologique Jean-Marie Grassin En associant les deux notions de francophonie et d'identité, cet ouvrage pose la problématique de... more
L'émergence des identités francophones: le problème théorique et méthodologique Jean-Marie Grassin En associant les deux notions de francophonie et d'identité, cet ouvrage pose la problématique de l'émergence paradoxale de littératures de langue française hors de l'espace français ...
As the titles suggests the conference was a study of the relationships between theater and other artistic forms of oral expression. This academic venue at the Université de Limoges acted as the opening manifestation to the first... more
As the titles suggests the conference was a study of the relationships between theater and other  artistic forms of  oral expression.  This academic venue at the Université de Limoges acted as the opening manifestation to the first «Festival international des théâtres francophones en Limousin » (http://www.lesfrancophonies.fr/) : authors, actors, stage-setters, story-tellers, etc. coming from different countries in Africa, the Caribbeans, the Americas, Europe were invited in the debates. The festival itself was an intercultural experiment in which artists of the so-called periphery of the French speaking world teach the essentials of their trade to participants of other countries, giving everyone access to cosmovisions quite different from the one they are accustomed to, and at the same time giving to everyone a chance of expressing their own culture in the global sphere.  It was organized by the « Centre National Dramatique du Limousin »(http://fr.wikipedia.org/wiki/Centre_dramatique_national) under the direction of Pierre Debauche (http://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Debauche).
The conference was  the occasion of the constitution of the international organization « Université de la Francophonie (http://fr.wikipedia.org/wiki/Universit%C3%A9_de_la_francophonie).